À propos

« Contre l'aveuglement, pour la connaissance, si le XVIIIème siècle a eu les Encyclopédistes, le XXème a les surréalistes qui foncent droit sur ce que la vie leur oppose d'obscurité, d'obscurantisme. » « Grâce au surréalisme, il n'y a plus de cloisons étanches entre les choses et leurs reflets dans l'homme, les idées ; plus de cloisons étanches entre le monde extérieur et le monde intérieur. Un pont de mouvantes images fait la navette du sujet à l'objet, permet au premier de transformer le second et vice versa. »


Rayons : Arts et spectacles > Généralités sur l'art > Histoire de l'art > Art moderne


  • Auteur(s)

    René Crevel

  • Éditeur

    Casimiro

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    03/03/2023

  • EAN

    9788417930561

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    120 Pages

  • Longueur

    17 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    0.7 cm

  • Poids

    112 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

René Crevel

René Crevel (1900-1935). Dadaïste, surréaliste, communiste, révolutionnaire, homosexuel, toxicomane, tuberculeux, de tous les créateurs de l'entre-deux guerres, René Crevel a sûrement eu la trajectoire la plus rayonnante, la plus exigeante, la plus brûlante qui soit. Après l'aventure dadaïste, il rejoint André Breton et le groupe surréaliste et, bien que très critique à l'égard du mouvement, il en devient l'un de ses acteurs exemplaires. Par la suite, il adhère au Parti communiste et travaille à un rapprochement entre communisme et surréalisme, notamment à l'occasion du Congrès international pour la défense de la culture, mais son échec, s'ajoutant à l'aggravation de sa maladie (une tuberculose rénale) le conduit au suicide. L'ensemble de son ½uvre : Détours (1924), Mon corps et moi (1925), La Mort difficile (1927), Babylone (1927), Êtes-vous fous ? (1929), Les Pieds dans !e plat (1933) définit le récit surréaliste comme un genre refusant les conventions
romanesques, mêlant l'obsession autobiographique au désespoir et à la révolte, accordant la création artistique et l'action révolutionnaire par la subversion de l'écriture. Ses attaques radicales contre la société bourgeoise, incarnée par sa mère, se retrouve exaltées dans ses essais polémiques (L'Esprit contre la raison, 1927 ; Le Clavecin de Diderot, 1932) où il revendique la libération du désir, s'efforçant d'articuler le marxisme à la psychanalyse.

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