La mort du soleil

Traduction BRIGITTE GUILBAUD  - Langue d'origine : CHINOIS

À propos

C'est le jeune Niannian qui raconte l'incroyable fléau qui s'est abattu sur le petit village des monts Funiu. On l'appelle l'idiot, bien qu'il ait parfois l'esprit aussi clair qu'un pan de ciel bleu, et il se sent bien en peine de raconter ce qui s'est passé. Mais voilà, leur voisin le grand écrivain Yan Lianke a vu son esprit se dessécher et son inspiration tarir, alors il faut bien que Niannian s'acquitte de cette tâche à sa place. Niannian implore les esprits de lui venir en aide car les gens de son village ont sombré dans une épidémie de somnambulisme. Les jours se succèdent mais le soleil se refuse à poindre. Et dans cette nuit perpétuelle les hommes transgressent tout?: la morale, le bon sens, les convenances, ils réalisent leurs désirs les plus secrets et se livrent à la violence.
Faut-il voir ce monde insensé comme une allégorie de la réalité?? C'est un roman à la puissance visionnaire et à l'humour dévastateur qui vous empoigne et vous emporte tout frissonnant dans sa nuit de cauchemar.

Rayons : Littérature générale > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Lian Ke Yan

  • Traducteur

    BRIGITTE GUILBAUD

  • Éditeur

    Picquier

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    08/09/2022

  • Collection

    Picquier Poche

  • EAN

    9782809716023

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    444 Pages

  • Longueur

    169 cm

  • Largeur

    109 cm

  • Épaisseur

    2.2 cm

  • Poids

    340 g

  • Support principal

    Poche

Lian Ke Yan

  • Naissance : 1-1-1958
  • Age : 65 ans
  • Pays : Chine
  • Langue : Chinois

Né en 1958 dans la région paysanne très pauvre du Henan, Yan Lianke débute sa carrière littéraire en 1978, en tant qu'écrivain de l'armée, avant de libérer son imaginaire et défier la censure. « En raison notamment du manque de démocratie, chacun a le sentiment d'être ligoté, oppressé, de ne pouvoir se libérer de liens invisibles. Moi, je sais qu'on m'a ligoté, c'est pour cela que j'écris. » (interview à Libération)

empty