À propos

Au même titre que celle de Picasso, l'oeuvre de Joan Miró, par sa liberté créatrice et son iconoclasme latent, occupe au XXe siècle une place inédite qui lui confère la stature du mythe et l'élève au rang de l'universalité.
Ancrée dans la terre catalane de son enfance, elle voit le jour dans les années 1910 avec les peintures dites « détaillistes » de Montroig, scènes réalistes et paysannes qui retiennent la leçon de l'art naïf et du cubisme naissant.
Miró connaît la consécration au milieu des années 1920 avec ses « peintures de rêve » dont la magie poétique séduit les surréalistes tels que Robert Desnos et Michel Leiris. Posant un regard tantôt émerveillé, tantôt plus sombre sur le monde qui l'entoure, Miró donne progressivement corps à ce que son biographe, le poète Jacques Dupin a élégamment quali²é de « Mirómonde ».
À partir de 1954, l'installation à Palma de Majorque marque un nouveau tournant dans l'oeuvre de Miró. Dans cette période de créativité intense, sa peinture se métamorphose, devient de plus en plus gestuelle, directe et n'est pas sans évoquer les «¨Peintures sauvages» nées dans les années 1930 dans le contexte de la montée du nazisme.
Portant sur un ensemble de près de 90 oeuvres réalisées dans les années 1960-1970, la dernière période de création de l'artiste est particulièrement bien représentée dans les collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou.


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  • Auteur(s)

    Sophie Bernard, Guy Tosatto, Aurelie Verdier, Anne Foucault, Juan josé Lahuerta, Guitemie Maldonado

  • Éditeur

    In Fine

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    02/05/2024

  • EAN

    9782382031810

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    320 Pages

  • Longueur

    28.8 cm

  • Largeur

    22.8 cm

  • Épaisseur

    2.7 cm

  • Poids

    1 768 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Illustré   Broché  

Guy Tosatto

Guy Tosatto, né en 1958 à La Tronche (Isère), entreprend des études d'histoire de l'art, qu'il achève à Paris. Désireux de travailler dans les musées, il s'engage ensuite aux côtés de Marie-Claude Beaud dans les prémices de la Fondation Cartier. En 1991, il rejoint Bob Calle – le père
de Sophie Calle – à Nîmes, où il lance le Carré d'art. Puis, il prend la direction du musée des Beaux-Arts de Nîmes en 1997, avant de partir diriger le prestigieux musée des Beaux-Arts de Nantes en 2001. Il n'y reste que deux ans, attiré irrésistiblement par la succession de Serge Lemoine à la tête du musée de Grenoble.

Aurélie Verdier

  • Pays : France
  • Langue : Francais

Lauréate d'une bourse Focillon à l'université de Yale et Fulbright Fellow, docteur en histoire de l'art (EHESS), Aurélie Verdier est conservatrice au Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, en charge de la collection moderne.
Elle a publié en 2020, Aujourd'hui pense à moi. Francis Picabia, Ego, Modernité, une étude appariant le moi et la modernité dans une double perspective freudienne maniaque/mélancolique. Son champ de recherche concerne les problématiques du sujet dans la modernité, et en particulier les réflexions autour du nom propre et de la question des signaux identitaires « seconds » ou obliques. Elle oriente actuellement ses recherches sur l'interaction entre une « politique » du moi et le décoratif, en particulier autour des années 1980.

Directrice d'ouvrages (Picasso-Picabia, 2019; Matisse, comme un roman, 2020), Aurélie Verdier contribue régulièrement aux Cahiers du MNAM. Elle a récemment publié dans artpress, Camera Austria, RES, ou encore October.

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