Un ennemi du peuple

Traduit du NORVEGIEN par ELOI RECOING

À propos

Les frères Tomas et Peter Stockmann se ressemblent comme le jour à la nuit. Ensemble, ils ont pourtant fondé l'"établissement des bains" d'une petite ville portuaire du sud de la Norvège. Tomas, médecin intègre, mesure la qualité des eaux. En tant que maire, Peter compte sur la prospérité de la station thermale pour asseoir son pouvoir. Quand les eaux s'avèrent contaminées par la tannerie locale, les masques tombent. Le médecin croit devoir la vérité au peuple quand le politicien ne songe qu'à défendre ses intérêts. Le socle d'une pure tragédie ? Henrik Ibsen maintient sa fable sur une crête plus ambigüe. Autour de la fratrie déchirée, les citoyens papillonnent, hésitent et bifurquent jusqu'à la bouffonnerie. Quant à nous, c'est entre la consternation et le rire franc que nous balançons.

Dans une mise en scène de Jean-François Sivadier.

Rayons : Littérature > Théâtre

  • Auteur(s)

    Henrik Ibsen

  • Traducteur

    ELOI RECOING

  • Éditeur

    Actes Sud-papiers

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    06/03/2019

  • EAN

    9782330119218

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    122 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    15 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    194 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Henrik Ibsen

Apothicaire, Henrik Ibsen ne tarde pas à quitter le laboratoire où il s'ennuie et à écrire deux drames historiques, 'Catilina' et 'Le tertre du guerrier'. Après avoir été instructeur au théâtre de Bergen, il part à Copenhague où des rencontres philosophiques et artistiques alimentent son oeuvre : 'Dame Inger d'Ostraat', 'La fête à Solhaug'... Le théâtre d'Oslo dont il devient directeur à son retour en Norvège fait faillite, il part alors en Europe et développe de nouveaux grands thèmes comme celui de la défense de l'individualisme. Après ses pièces traditionnelles, il n'écrira plus que des drames contemporains où il décrit les tares de la société bourgeoise et l'affrontement entre l'individu et la 'majorité compacte' : 'L'union des jeunes', Une maison de poupée', 'Le Canard sauvage', 'Hedda Gabler'... Ces pièces, aux personnages denses, expriment, grâce à une profondeur psychologique et symbolique, la position ambigüe de l'auteur : s'il critique la morale traditionnelle et défend l'idée que tout homme détient une passion, la clef du tragique 'ibsénien' réside dans le doute, lié à la condition humaine, qui reste infranchissable.

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