Mardi (Présentation de Dominique Fernandez)

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS) par CHARLES CESTRE

À propos

«Lecteur, écoute! J'ai entrepris un voyage sans carte. Avec une boussole, nous n'aurions pas trouvé ces îles de Mardi. Ceux qui se lancent hardiment, en coupant tous les câbles, et se détournent de la commune brise (bonne pour les navigateurs ordinaires), ceux-là gonflent leurs voiles de leur propre souffle. Suivez de près le rivage, vous ne voyez rien. Mais si vous cherchez un monde nouveau, Ohé, la terre!:tel est le cri que vous entendez. [...] Et, si après mille efforts pénibles, le lecteur décrète qu'on n'a pas atteint le port, cependant il vaut mieux sombrer dans les profondeurs en cherchant avec ardeur, que flotter sur un banc de sable. Dieux, conduisez-moi au naufrage, si naufrage il doit y avoir!» Melville


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Herman Melville

  • Traducteur

    CHARLES CESTRE

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    15/09/2011

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081274068

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    544 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.9 cm

  • Épaisseur

    2.7 cm

  • Poids

    380 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Herman Melville

HERMAN MELVILLE est né le 1er août 1819 à New-York. Son père meurt en 1832 et laisse le jeune Herman dans une situation financière désastreuse. Il doit alors gagner sa vie et s'enrôle à vingt-trois ans dans l'équipage d'une baleinière des mers du Sud. Il séjourne aux Îles Marquises et retourne aux Etats-Unis. En 1846, il conte ses aventures dans Taïpi et en 1847, il publie Omoo. Ces deux ouvrages lui valent aussitôt un grand succès. Pourtant, l'ancien baleinier n'est pas satisfait : on applaudit en lui l'aventurier et non l'écrivain. Dans son livre suivant, Mardi, il insiste pour donner une dimension plus littéraire à son oeuvre. Mais le succès ne suit plus et ses oeuvres suivantes passeront inaperçues. A partir de 1857, malgrè un succès d'estime pour Moby Dick, Melville n'écrit plus guère qu des poèmes. A soixante-neuf ans, en 1888, il reprend la plume pour écrire Billy Bud, gabier de misaine. Il meurt le 28 septembre 1891.

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