Hedda Gabler (préface Maylis de Kerangal)

Traduit par REGIS BOYER

À propos

Hedda Gabler est une des cinq dernières pièces d'Ibsen. Écrite à Munich en 1890, peu de temps avant le retour définitif de l'auteur en Norvège, elle fut aussitôt traduite et publiée en plusieurs langues et montée, d'abord à Munich au début de 1891, puis à Londres et à Paris à la fin de l'année. Ibsen y a rompu avec les aspects symboliques ou mystiques de pièces comme Rosmersholm : «J'ai essayé de décrire des êtres humains aussi exactement que possible, de façon aussi détaillée que possible, rien d'autre [...] ; on trouvera peut-être quelque chose de révolutionnaire dans ce drame mais c'est une chose qui demeure à l'arrière-plan.» La pièce a séduit bien des metteurs en scène ; il suffit de citer ici Lugné-Poe, Georges Pitoëff et Raymond Rouleau.
Altier et énigmatique, le personnage de Hedda a aussi tenté bon nombre de comédiennes, comme Marguerite Jamois, Ingrid Bergman et Delphine Seyrig (à la télévision) ; il reste un des grands rôles et une des grandes et sombres destinées du théâtre d'Ibsen.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    Henrik Ibsen

  • Traducteur

    REGIS BOYER

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    14/01/2021

  • Collection

    Folio Theatre

  • EAN

    9782072803529

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    304 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    156 g

  • Support principal

    Poche

Henrik Ibsen

Apothicaire, Henrik Ibsen ne tarde pas à quitter le laboratoire où il s'ennuie et à écrire deux drames historiques, 'Catilina' et 'Le tertre du guerrier'. Après avoir été instructeur au théâtre de Bergen, il part à Copenhague où des rencontres philosophiques et artistiques alimentent son oeuvre : 'Dame Inger d'Ostraat', 'La fête à Solhaug'... Le théâtre d'Oslo dont il devient directeur à son retour en Norvège fait faillite, il part alors en Europe et développe de nouveaux grands thèmes comme celui de la défense de l'individualisme. Après ses pièces traditionnelles, il n'écrira plus que des drames contemporains où il décrit les tares de la société bourgeoise et l'affrontement entre l'individu et la 'majorité compacte' : 'L'union des jeunes', Une maison de poupée', 'Le Canard sauvage', 'Hedda Gabler'... Ces pièces, aux personnages denses, expriment, grâce à une profondeur psychologique et symbolique, la position ambigüe de l'auteur : s'il critique la morale traditionnelle et défend l'idée que tout homme détient une passion, la clef du tragique 'ibsénien' réside dans le doute, lié à la condition humaine, qui reste infranchissable.

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