À propos

Une nuit de novembre, à Paris, Jean-Baptiste Clamence, traversant un pont sur la Seine, entend le cri d'une femme qu'il vient de croiser. Celle-ci s'est jetée dans le fleuve et se noie. Il continue son chemin et ne fait rien pour la sauver. Mais comment continuer à vivre après? Le mur des certitudes d'une vie riche et brillante se lézarde. Jean-Baptiste Clamence sombre. Après maintes expériences pour tenter d'oublier cette funeste rencontre, ce cri déchirant, cette existence à jamais disparue, il se retire dans un bar à matelots d'Amsterdam où il devient juge-pénitent.

François Berland est le lecteur de ce long et admirable monologue. Il est Jean-Baptiste Clamence, ancien avocat de renom qui se livre à une confession sous forme de prise de conscience. Une lecture sobre et poignante.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Albert Camus

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    12/09/2013

  • Collection

    Ecoutez Lire

  • EAN

    9782070142446

  • Disponibilité

    Disponible

  • Longueur

    12.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    0.7 cm

  • Poids

    58 g

  • Support principal

    CD Audio

Infos supplémentaires : Livre lu  

Albert Camus

1913-1960 - Le père d'Albert Camus travaillait dans un domaine viticole, près de Mondovi, pour un négociant de vins d'Alger. C'est dans ce département de Constantine que l'écrivain voit le jour en novembre 1913. Un an plus tard, Lucien Camus meurt à la bataille de la Marne et la famille s'installe à Alger. Albert y fait ses études, encouragé par ses professeurs dont Jean Grenier. Il commence à écrire très jeune et ses premiers textes paraissent dans la revue Sud (1932). Après le bac, il obtient un diplôme d'études supérieures en Lettres, section philosophie, mais la tuberculose l'empêche de passer l'agrégation. En 1935, il commence à écrire L'Envers et l'Endroit qui sera publié deux ans plus tard. A Alger, il fonde le Théâtre du Travail qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Equipe: entretemps, il a quitté le parti communiste auquel il adhérait. Il entre au journal du Front Populaire, créé par Pascal Pia: son enquête "Misère de la Kabylie" aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal et s'arrange pour que Camus ne trouve plus de travail. Il s'installe à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat quand P. Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. La rupture avec Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps Modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être "délibérément statique". En 1956, à Alger, il lance son "Appel pour la trêve civile", alors que dehors, on hurle des menaces de mort. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1957.Le 4 janvier 1960, au Petit-Villeblevin, Camus trouve la mort en voiture. Il est enterré à Lourmarin où il avait acheté une maison.

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