Lettres à Alexandrine (1876-1901)

À propos

Ces 318 lettres, adressées par Émile Zola à son épouse, Alexandrine, constituent le dernier grand inédit de l'écrivain, publié plus d'un siècle après sa disparition. Elles montrent le romancier face à ses contemporains, placé au coeur de la vie littéraire parisienne, et affrontant ce qui a constitué le choix décisif de son existence:son engagement dans l'affaire Dreyfus. Elles retracent en même temps l'histoire intime d'un couple qui a réussi à surmonter la crise dont il a failli être victime. Alexandrine fait plusieurs séjours en Italie, entre 1895 et 1901. Zola doit subir un interminable exil en Angleterre, à la suite de la publication de son «J'accuse». Pour lutter contre l'absence, ils se retrouvent à travers les lettres qu'ils échangent. Dialoguant avec Alexandrine, Zola se livre entièrement. «J'ai la certitude intérieure qu'une fois encore, je vais à mon étoile», lui écrit-il, en lui confiant les raisons qui le poussent à se lancer dans son combat en faveur d'Alfred Dreyfus. Sa correspondance accompagne la longue marche qu'il a entreprise pour le triomphe de la vérité et de la justice.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Emile Zola

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    02/10/2014

  • Collection

    Blanche

  • EAN

    9782070139217

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    832 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    3.6 cm

  • Poids

    864 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Emile Zola

Fils d'un ingénieur italien naturalisé, Emile Zola naît à Paris d'une mère originaire de la Beauce. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières. En 1862, Emile Zola échoue au bacchalauréat et entre chez Hachette comme commis. Vite remarqué, il écrit son premier ouvrage et collabore aux rubriques littéraires de plusieurs journaux. Dès 1866, il a pour amis Manet, Picasso et fait la connaissance des Goncourt. Il conçoit le projet des Rougon-Macquart qu'il termine en 1893. Entretemps, il s'est lié avec Flaubert et Daudet. Il a rencontré Céard, Huysmans, Alexis, Hennique et Maupassant qui deviendront les fidèles des soirées de Médan : c'est en 1878 qu'il les réunit dans sa petite maison de campagne, près de Poissy. Le volume collectif de ces Soirées paraîtra deux ans plus tard.
La publication de La Terre soulève de vives critiques :"le Manifeste des Cinq" se révolte contre l'esthétique naturaliste.
En 1898, Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus et publie dans l'Aurore sa fameuse Lettre au Président de la République, donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Un procès en diffamation le condamne à un an d'emprisonnement et il part en exil en Angleterre. De retour, il publie dans "La Vérité en marche" ses articles sur l'affaire. Le 29 septembre 1902, il meurt mystérieusement, chez lui. Et Dreyfus est réhabilité en 1906.
Ses cendres sont transférées au Panthéon le 4 juin 1908.
Zola connut auprès du grand public un immense succès dès L'Assommoir. A partir de 1880, son oeuvre est diffusée en Europe et on trouve des traductions en danois, grec, italien, suédois, etc. Même si les protestations s'élèvent contre le matérialisme de la nouvelle école, celle-ci suscite partout l'intérêt. Le naturalisme introduit surtout dans le roman des sujets nouveaux comme l'influence de l'environnement ou encore l'injustice sociale. Les meilleures pages de Zola restent pourtant celles où le théoricien cède la place à l'écrivain, comme il le souhaitait lui-même: "Le romancier intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions dont il reste le maître".

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