À propos

Si Micromégas et La Princesse de Babylone sont deux récits de voyages, ils ne se ressemblent pourtant pas : le premier met en scène un voyage interplanétaire et des conversations scientifiques ; le second est une parodie de conte de fées qui nous permet, au gré des étapes des héros, de comparer divers systèmes politiques. Mais les deux textes utilisent l'efficacité de l'ironie la plus talentueuse pour nous donner une leçon de tolérance.La forme narrative de ces deux contes et la plume alerte de l'écrivain nous entraînent en souriant dans des problèmes aussi graves que les guerres ou le fanatisme. Lire les contes philosophiques de Voltaire aujourd'hui, c'est pénétrer au plus près l'esprit des Lumières et y retrouver toutes les interrogations et tous les débats qui ont animé le bouillant xviiie siècle.- Le texte intégral annoté des deux contes- Un questionnaire bilan de première lecture- Des questionnaires d'analyse de l'oeuvre- Trois corpus accompagnés de questions d'observation, de travaux d'écriture et de lectures d'images- Une présentation de Voltaire et de son époque- Un aperçu du genre de l'oeuvre et de sa place dans l'histoire littéraire


Rayons : Parascolaire > Classiques / Textes et commentaires > Français / Littérature


  • Auteur(s)

    VOLTAIRE, Véronique Le Quintrec

  • Éditeur

    Hachette Education

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    09/07/2008

  • Collection

    Bibliolycee

  • EAN

    9782011696960

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    224 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    185 g

  • Support principal

    Poche

Voltaire

1694-1778. Dernier enfant d'un riche notaire, Voltaire fait ses études chez les Jésuites et fréquente la haute société libertine. A la suite d'une altercation avec le Chevalier de Rohan, il s'exile en Angleterre où il découvre la philosophie de Locke (1726-1729). Il partage ensuite la vie de Mme du Châtelet, puis rentre à Paris où il mène une carrière de courtisan avant de tomber en disgrâce. De 1750 à 1753, il voyage à la cour de Berlin et se brouille avec Frédéric II. Enfin, en 1760, il s'installe à Ferney, sur la frontière franco-helvétique et en compagnie de Mme Denis, il règne sur un millier d'âmes, se fait agriculteur, architecte, fabricant de montres et de bas de soie. En 1778, il revient à Paris: le peuple de la capitale l'accueille avec un tel enthousiasme que certains historiens voient dans cette journée du 30 mars la première des "journées révolutionnaires".
On le croyait dramaturge; de nos jours, son théâtre est oublié mais il nous reste 1500 lettres, un Dictionnaire philosophique et une trentaine de contes. Il nous reste son intelligence, son ironie, sa rosserie, sa générosité et sa fantaisie. Maître de l'humanisme, il a collaboré à l'oeuvre de civilisation par sa lutte contre toutes les oppressions, au nom du bien-être, de la justice et de la libre pensée.

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