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Table Ronde
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Cours professé à l'Institut d'études politiques de Bordeaux.
Pendant quelque trente années, Jacques Ellul a proposé aux étudiants de l'Institut politique de Bordeaux un cours sur la Pensée marxiste rendu disponible au public en 2003 aux Éditions de La Table Ronde. Ce cours était dispensé en alternance avec un autre, les Successeurs de Marx, qui fait l'objet du présent ouvrage. Ellul y montre que les fractures dans l'héritage de Marx ont révélé des contradictions ou des évolutions déjà présentes dans l'oeuvre de ce dernier, accentuées par le caractère de plus en plus douteux de certaines de ses prédictions. Avec un talent didactique confirmé, Ellul nous présente ici les différentes écoles, leur porte-parole et les fondements théoriques de leurs désaccords.
Mais la publication de ce cours est aussi l'occasion d'approfondir un peu plus les liens complexes qu'entretenait Ellul avec le marxisme. À propos du marxisme tchèque des années soixante qui allait déboucher sur le Printemps de Prague de 1968, il déclarait ainsi à ses étudiants : «J'ai repris un certain espoir à l'égard du socialisme en général lorsque j'ai rencontré la pensée des Tchécoslovaques [...] : une réponse marxiste aux problèmes d'une société technicienne.» Cette sympathie envers ces thèses, largement développées ici, montre à quel point le marxisme a influencé les recherches d'Ellul et aide à leur compréhension.
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Le prolétariat, affirme Jacques Ellul, n'a pas été un produit du seul capitalisme, mais bien de la société industrielle elle-même. Ainsi, la révolution soviétique, la "voie chinoise", tout comme l'évolution du tiers monde, aboutissent à la création d'un immense prolétariat mondial. Toutes les révolutions ont échoué, en cédant à la fatalité industrielle et technicienne du capitalisme qu'elles entendaient combattre.
Et pourtant, au début des années 80, la première vraie révolution semble devenir possible. Pour quelles raisons ? À quelles conditions ? Sommes-nous encore capables d'une véritable espérance révolutionnaire ?
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L'ideologie marxiste chrétienne ; que fait-on de l'Evangile ?
Jacques Ellul
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 13 Avril 2006
- 9782710328605
pour jacques ellul, le christianisme est, par son origine et sa conception même de la révélation, une anti-idéologie.
mais, et l'histoire n'en fournit que trop d'attestations, on a vite fait de le transformer en idéologie ; il suffit de laisser la doctrine, la foi et la pratique exigeante de la liberté se dégrader en discours de compromis et de ralliement pour des
groupes entiers. sitôt qu'on lit la bible pour y trouver arguments et justifications pour sa propre conduite ou pour celle de son groupe, on est en pleine idéologie chrétienne.
mais est-ce encore écouter la parole de dieu ? examinées sous cet angle, les positions des chrétiens marxistes ne seraient-elles pas l'idéologie chrétienne de notre époque ? marxisme et foi en dieu sont-ils compatibles ? un courant de pensée se développe même qui cherche à légitimer
en théologie une adhésion au marxisme. on élabore une nouvelle lecture de l'evangile, tout heureux de la proclamer matérialiste.
tout, jusqu'à la théologie elle-même, serait à repenser en fonction du marxisme et de ce qu'il fait découvrir : la lutte des classes. paradoxe, ce courant s'affirme chez les chrétiens au moment oú le marxisme passe, en son propre sein, par une crise d'identité et de crédibilité.
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Les partis politiques minoritaires aux Etats-Unis ; la politique américaine comme vous ne l'aviez jamais imaginée
Pascal Clément
- Table Ronde
- La Palatine
- 25 Octobre 2000
- 9782710323853
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Transfiguration du politique
Michel Maffesoli
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 14 Mai 2002
- 9782710324874
Aujourd'hui, l'un des grands lieux communs du discours savant tient dans l'annonce réitérée que le monde change.
Une quasi-obsession, un leitmotiv entêtant qui proclame que les sociétés développées implosent, perdent leurs repères traditionnels, répudient leurs idéologies et liquident leurs valeurs ancestrales. Le diagnostic n'est pas sans fondements. Il faut maintenant tenter de comprendre. Approcher au plus près les phénomènes qui, chaque jour, induisent la logique d'une pulvérisation du corps social. Interpréter au plus juste les mouvements de revendications ethniques, la résurgence brutale des fanatismes religieux, la proclamation radicale des spécificités culturelles, comme le regroupement des individus dans le cadre de micro-sociétés où domine le rapport affectif.
La Transfiguration du politique - dont c'est ici la troisième édition - amorce un tel travail et entreprend l'analyse de ce qu'il convient d'appeler la culture du sentiment, dont la vivacité des émotions et le désir de l'inutile sont les deux composantes essentielles. Inaugurant ainsi une lecture stimulante de l'espace de vie et de pensées nouvelles qui structurent désormais la socialité postmoderne.
Généalogie du politique, exploration d'un social mutant : Michel Maffesoli définit ici quelques-unes des figures singulières du présent, pour nous permettre de nous y retrouver.
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Le vertige social-nationaliste - la gauche du non et le referendum de 2005
Dominique Reynié
- Table Ronde
- 13 Octobre 2005
- 9782710328315
Le 29 mai 2005, les Français rejettent la Constitution européenne.
A l'issue d'un débat jugé exemplaire. Faux, affirme Dominique Reynié. La controverse a charrié un populisme massif, largement propagé par la gauche du Non. Documents à l'appui, ce livre décrit un véritable tournant. Des altermondialistes aux dissidents du Parti socialiste, en passant par la Ligue communiste révolutionnaire, des écologistes et le Parti communiste français, la gauche du Non a mobilisé un anti-libéralisme farouche, un étatisme forcené, et un chauvinisme imprégné de xénophobie.
Tout ce que Léon Blum, en son temps, dénonçait comme un programme " social-nationaliste ". Le retour de cette tentation place la gauche devant l'obligation de trancher la question de son identité.
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L'expérience du pouvoir doit conduire les Français, conclut l'ancien ministre en se fondant sur ses souvenirs et ses dossiers, à rompre avec de vieilles habitudes politiques routinières pour constuire enfin une France démocratique forte.
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La République féodale ; ces nouveaux princes qui nous gouvernent...
Thierry Coudert
- Table Ronde
- 24 Mai 1991
- 9782710304890
La décentralisation est bien davantage qu'une réforme politico-administrative : elle a enclenché la plus profonde mutation de notre société depuis la Révolution en rompant avec la tradition d'un État unitaire et unificateur qui, par-delà les rois et les républiques, incarnait la nation et forgeait notre identité. La remise en cause d'un modèle jugé pesant a conduit à l'abandon progressif d'une régulation par l'État au nom de l'intérêt général, en même temps qu'elle fait apparaître les contours d'une véritable république féodale. Phénomène irréversible ou transitoire ? Thierry Coudert pose la question et tire la sonnette d'alarme. Courageusement, contre les consensus de droite ou de gauche, il dresse, à travers de nombreux exemples concrets, un premier bilan de la décentralisation. Il formule des propositions pour éviter que cette réforme ne se traduise pas une série de déclins. Un livre indispensable aux «décideurs» du public et du privé...
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Aux antipodes des démagogues et des bateleurs de la politique, un homme de la nouvelle génération s'affirme à Marseille : Jean-François Mattei. Ce généticien voudrait que le combat politique renvoie à des valeurs fondatrices. Il récuse la politique show-biz, et craint que la France, privée d'alternative, ne soit acculée à des choix catastrophique. Son essai prend la forme d'une lettre ouverte adressée à ceux des jeunes qui, non sans raison, méprisent la politique et par là même mettent involontairement en jeu l'exercice de la démocratie. C'est le livre d'un homme authentique qui s'efforce de prendre la mesure des problèmes auxquels vont être confrontées nos sociétés occidentales : l'écologie, la bioéthique, l'intégration des minorités et des marginaux, la corruption. Sans tapage, mais avec beaucoup de conviction, il veut redonner son sens à une politique qui sera fondée sur l'éthique. S'il échoue, nous pourrions tous le payer cher.
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«Il m'aura fallu des années de réflexion et de lucidité afin d'oser mettre en question et en questions l'égalitarisme sacro-saint qui fut mon miel et mon lait jusqu'à de récentes années...
...Il aura fallu d'une part que j'assiste à l'avachissement et à l'avilissement masochiste de nos sociétés occidentales, d'autre part que je découvre le visage effroyablement médiocre du communisme pour que j'ose me demander si leur faillite commune n'avait pas même origine et mêmes raisons : le culte - bien qu'il fût célébré par des prêtres divers - du même veau...» Que Jean Cau, après un long parcours, ait reconnu les évidences de la Droite ne fera pas plaisir à tout le monde. Qu'il confesse qu'il doit cette conversion à De Gaulle ne fera pas plaisir à d'autres. «La Table Ronde de Combat» qui a fait de la liberté d'opinion sa règle n'avait pas de raison de faire plaisir à tels ou tels.
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«À Montpellier, un dominicain poursuivait une carrière obscure. Un jour, il tomba sur un article du R. P. Chenu. Ce fut le coup de foudre qui calcina le peu de saine théologie qui lui restait. Il venait de découvrir la divinité des "masses". Mais il manquait à celles-ci un Évangile. Il prit celui de Jésus-Christ qu'il tenait sous le coude et l'accommoda aux besoins de la révolution. Ce qui donna un petit livre au titre provoquant : Dieu est mort en Jésus-Christ, plein de rouerie cléricale.
Cette fois, il tenait la gloire. On l'invita beaucoup dans les groupuscules de l'extrême-gauche catholique. On décida de lancer M. Cardonnel - car c'est de lui qu'il s'agit - comme une marque de savon. U n contre-carême révolutionnaire lui permit de partir à la conquête de Paris, en mars, au palais de la Mutualité...»
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La democratie a visage obscene - le vrai catechisme de george w. bush
Jacques Vergès
- Table Ronde
- 7 Octobre 2004
- 9782710327318
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Dominique Labarrière dresse le portrait de neuf hommes politiques français décédés au cours de l'exercice de leur activité, de S. Carnot à P. Bérégovoy. Certains ont été assassinés par des opposants, d'autres, victimes de diffamation, se sont donnés la mort.
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