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Parangon
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Oui, une autre manière d'imaginer, de penser et de faire de la politique est possible. Il existe d'autres perspectives que la résignation et la soumission
au modèle actuel.
Pour Utopia, il ne s'agit pas de corriger à la marge le système capitaliste, qui accentue les inégalités et détruit la planète. L'enjeu est de construire un projet politique permettant à chacun de se réaliser individuellement et collectivement.
L'originalité d'Utopia consiste à porter analyses et propositions au sein du monde associatif, mais aussi des mouvements et partis de gauche, depuis
les objecteurs de croissance jusqu'au Parti socialiste, en passant par les Verts, les altermondialistes, les antilibéraux et les alternatifs. Mais pour construire, il faut préalablement déconstruire et, pour cela, remettre en cause trois
aliénations : le dogme de la croissance comme solution « magique » à tous les maux, la consommation comme seul critère d'épanouissement individuel,
et le travail érigé en valeur absolue.
Notre utopie considère que la réflexion alliée à l'imagination arrivera à fédérer un mouvement fort, capable de construire non pas l'alternance, mais un projet susceptible, à terme, d'entraîner l'adhésion du plus grand nombre.
C'est notre impératif et notre urgence.
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Variations ; barbaries, résurgences, résistances
Denis Berger, Alex Neumann
- Parangon
- Revue Variations
- 24 Mars 2005
- 9782841901371
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A l'heure du défoulement primaire d'un certain anti-américanisme, l'ambition tout autre, sinon l'originalité, de cet ouvrage franco-américain relève au fond de deux axes indissociables d'éthique démocratique.
Nécessité préalable : démythifier, non les valeurs américaines, mais l'autoproclamation par les think tanks diplômés de l'équipe bush de leur universalité démocratique, alibi impudent à leur volonté explicite de domination mondiale. seconde exigence : face à une globalisation capitaliste sauvage, cette prétention usurpatrice va à l'encontre de l'immense mouvement politico-théorique actuel pour l'avènement d'un authentique universalisme démocratique.
Il s'agit donc moins de mettre en cause " la panne de l'universalisme occidental ", réelle mais relative, que de relever le sens du défi radical au droit, lancé par le dévoiement étatsunien. de là notre question, sacrilège au regard d'un credo toujours répandu : l'ivresse néo-impériale bushienne ne plonge-t-elle pas ses racines dans certaines dominantes historiques de l'exceptionnalisme étatsunien depuis ses origines ? c'est dire que, loin de se vouloir stérilement anti-américaine, cette mise en lumière par les meilleurs spécialistes s'inscrit dans l'indispensable reconstruction d'un véritable démocratisme planétaire.
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Vie et mort dans les balkans ; la saga d'une famille de montenegro
Bato Tomasevic
- Parangon
- 20 Février 2002
- 9782841900749
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Le livre que les puissants ne veulent pas que vous lisiez ! " si j'étais président, j'arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les états-unis.
Définitivement. d'abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d'autres victimes de l'impérialisme américain. ensuite, j'annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j'informerais israël qu'il n'est plus le 51e état des états-unis mais dorénavant - chose curieuse à dire - un pays étranger.
Et puis, je réduirais le budget militaire d'au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. ce serait plus que suffisant. le budget militaire d'une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l'heure depuis la naissance de jésus-christ. voilà ce que je ferais les trois premiers jours. le quatrième jour, je serais assassiné. " william blum. ancien fonctionnaire du département d'état, blum nous rappelle que, s'il n'y a pas de justification au 11 septembre, il y a certainement des raisons.
L'état voyou démontre comment, sous couvert de liberté, de démocratie et de droits de l'homme, les états-unis commettent des actes criminels barbares, et agissent de la façon la plus belliqueuse qui soit.
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La poudriere ; la politique americaine au moyen-orient et les racines du terrorisme
Stephen Zunes
- Parangon
- 11 Décembre 2002
- 9782841900947
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Un grand peuple elu ; messianisme et antieuropeanisme aux etats-unis des origines a nos jours
Romolo Gobbi
- Parangon
- 15 Juin 2006
- 9782841901272
" nous ne pouvons douter un instant que la divine providence ait posé cette terre, cette terre de liberté, pour autre chose qu'y mettre un refuge pour tous ceux qui, dans le monde, cherchent à respirer la liberté : juifs et chrétiens endurant des persécutions derrière le rideau de fer, les boat people du sud-est asiatique, de cuba et d'haïti; les victimes de la sécheresse et de la famine en afrique, les combattants de la liberté en afghanistan et nos propres ressortissants tenus dans une sauvage captivité.
" ronald rfagan. " la liberté à laquelle nous sommes attachés n'est pas le don de l'amérique au monde, mais le don de dieu à l'humanité. " george w bush. l'héritage apocalyptique et puritain des pères pèlerins fournit à la politique américaine non seulement une rhétorique, mais aussi la présomption que les états-unis, cette " terre promise ", sont la nation rédemptrice. cette " nation indispensable ", selon les mots de madeleine albright, et son peuple prédestiné seraient parés des vertus nécessaires pour sauver le monde.
C'est cette idéologie nationale millénariste qui donne sa force à l'hégémonisme américain. à la lumière de ce modèle religieux et culturel, romolo gobbi dépeint les idées qui ont présidé aux relations entre les deux côtés de l'atlantique. dans une perspective historique, il retrace les faits qui démontrent que les états-unis se sont toujours opposés à la " vieille europe ".
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face à un monde qui détruit ses repères pour leur substituer des idoles, la liberté de l'esprit sera iconoclaste ou ne sera pas.
il nous faut sans vergogne faire le ménage :
• aide au tiers-monde : l'homme est une louve pour l'homme.
• communauté internationale : instance morale qui s'émeut des violations des droits de l'homme partout oú elles freinent le libre accès au pétrole.
• économie : une des rares sciences exactes capable de prévoir ce qui devait se produire, une fois que c'est arrivé.
• gouvernance française : train-train à grande vitesse.
• intellectuel en vue : intermittent de la lucidité.
• logique patronale : compenser les gains de productivité par un allongement de la durée du travail.
• maison de retraite : se dit de certaines morgues non encore climatisées.
• placement humanitaire : à vous la cerise. à nous le gâteau.
• réalisme de gauche : trahison des promesses sociales par fidélité aux objectifs sociaux.
• sociale (politique) : il convient de tout donner à ceux qui n'ont rien, sans rien prendre à ceux qui ont tout.
• vengeance américaine : oil pour oil, dent pour dent.
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en 1847, la ligue communiste, nouvellement formée, demande à karl marx et friedrich engels de rédiger un manifeste exposant ses orientations et ses buts.
le manifeste communiste est publié à londres en février 1848, en langue allemande. il connaît une diffusion massive à partir de 1871. critiquant le révisionnisme d'eduard bernstein, réforme ou révolution est initialement publié sous la forme d'une série d'articles, en septembre 1898 et avril 1899. bernstein, personnalité de premier plan du mouvement socialiste allemand, rejetait un grand nombre de concepts marxistes, en se basant sur la montée de la social-démocratie et d'une
supposée stabilité du capitalisme.
che guevara rédige en 1965 une lettre, le socialisme et l'homme, adressée à carlos quijano, journaliste à l'hebdomadaire marcha, à montevideo. ces textes sont un acte d'accusation contre l'aliénation, née de l'exploitation de l'homme par l'homme. ils ont en
commun l'idée que le système capitaliste mène, par son propre développement, à la nécessité de socialiser la richesse.
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Les récits sur lesquels repose notre imagination politique ont eux-mêmes été à ce point profilés par les vainqueurs, avant de se retrouver compilés dans cette discipline nommée "histoire", qu'il nous est désormais difficile d'échapper à leurs évidences. Débusquer ces évidences progressistes, étatistes et industrialistes, qui sont autant d'insidieuses justifications du funeste présent, nous semble indispensable pour agir véritablement en connaissance de cause.
Il est donc plus que jamais nécessaire de mobiliser des savoirs portant sur les "vaincus" des macrosociétés : sur les personnes ayant défendu leur territoire face à l'hubris quelle qu'elle soit, mais également sur les univers sociaux décents, les techniques maîtrisables, les démocraties directes, les sociétés à vitesse et hauteur d'homme. Avec toujours à l'esprit cette idée : il n'est plus possible de faire comme si l'effondrement de la biodiversité, la crise climatique, la raréfaction des ressources vitales, l'évolution démographique et les obscènes disparités entre dominants et dominés n'étaient que fables et vaines inquiétudes.
Les récits issus du point de vue des opprimés, du Nord comme du Sud, ne peuvent-ils pas nous donner d'autres repères ? Vers quels usages de l'histoire ces récits peuvent-ils nous porter ? Des conceptions du temps différentes de la nôtre, de ce temps que nous voyons comme linéaire, fléché et mélioratif, ne pourraient-elles pas, elles aussi, nous aider à nous représenter d'autres espaces-temps ? Ainsi, avant d'affirmer que "d'autres mondes sont possibles", il nous faut impérativement découvrir ces mondes qui, pour différentes raisons, ne sont pas advenus ; c'est à cette condition que les possibles d'aujourd'hui pourront être imaginés et réalisés.
Quant à l'avenir, faisons surtout en sorte qu'une telle chose puisse exister ! A nos yeux, comme déjà avant nous pour François Partant : "Il ne s'agit plus de préparer un avenir meilleur mais de vivre autrement le présent".