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Ecosociete
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Murray Bookchin et l'écologie sociale : une biographie intellectuelle
Vincent Gerber
- Ecosociete
- 23 Août 2024
- 9782898570100
Pionnier de l'écologie politique, Murray Bookchin (1921-2006) demeure trop peu connu du grand public. Pourtant, l'homme a anticipé, dans les années 1950-1960, des problèmes environnementaux et de santé très concrets. Il fut surtout l'un des premiers théoriciens à intégrer la dimension sociale et politique dans la pensée écologique, envisagée comme un levier d'opposition au capitalisme.
Partant du postulat que nos rapports de domination se transposent dans notre relation avec la nature, Bookchin estime que l'établissement d'une société écologique passe nécessairement par la résolution de nos problèmes sociaux. Décentralisation, démocratie directe, technologies et villes à échelle humaine... Reconnu comme l'un des derniers théoriciens de l'anarchisme, il a proposé de nouveaux modèles d'organisation sociale, que ce soit le municipalisme libertaire ou le communalisme.
Premier ouvrage d'importance consacré à Bookchin dans l'espace francophone, cette biographie intellectuelle croise les événements de sa vie et les principaux thèmes de sa pensée, telle qu'elle a évolué au fil du temps. Vincent Gerber nous offre ainsi une vue d'ensemble claire, synthétique mais aussi critique de l'écologie sociale. « Réactualiser Bookchin, c'est apporter des pistes de réflexion et des arguments aux débats et questionnements qui vont occuper nos sociétés durant les prochaines décennies. » -
En écrivant cet ouvrage, l'auteur a voulu dessiner l'architecture du système économique dans lequel nous vivons. Il identifie des termes et événements clefs qui ont façonné un système où la sphère économique et marchande supplante la sphère politique, au moyen d'outils redoutables : Des mots qui font partis d'un discours largement médiatisé et banalisé qui colonisent nos esprits et brouillent notre compréhension du monde si nous ne questionnons pas leurs véritables sens.
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Fidèle à ses idéaux, Serge Mongeau continue de défendre le bien commun et de dénoncer les inégalités sociales, la crise écologique, l'absence de véritable démocratie... Depuis le mouvement Occupy qui dénonçait une société constituée au profit des 1 % les plus riches et au détriment des 99 % autres, l'indignation a gagné la planète. Mais Serge Mongeau pose une question toute simple : pourquoi ne pas commencer tout de suite à vivre en pleine conformité avec les valeurs que nous défendons ? Pourquoi ne pas tenter d'échapper à ce système si habile à nous séduire au point de nous amener à contribuer - même involontairement - à son renforcement ? Il nous invite donc à nous indigner, certes, mais aussi à agir et identifie huit propositions pour couper les amarres avec la société de consommation. Pour ce militant écologiste et père de la simplicité volontaire au Québec, il s'agit d'abord de reprendre le contrôle de son alimentation, car ce geste essentiel est dépendant de toute une infrastructure industrielle. Puis à dire adieu à l'automobile. Source de gaz à effet de serre et de pollution atmosphérique, la circulation automobile affecte la qualité de vie de l'ensemble de la population. Avec la fin du pétrole bon marché, il faut dès maintenant repenser notre civilisation sur un autre modèle, en diminuant nos besoins en déplacement. C'est dans ce même esprit que l'auteur plaide aussi pour un usage modéré de l'avion : un seul aller-retour Paris/New York équivaut à un quart des émissions liées à la consommation annuelle d'un Français ! En parallèle, Serge Mongeau s'interroge sur la centralité trop souvent accordée au travail dans nos vies, alors que nous pourrions assurer à tous les êtres humains les moyens de vivre convenablement, en répartissant mieux le travail pour qu'il y en ait pour tout le monde ou en se dotant de l'allocation universelle. Il dénonce aussi le piège du crédit, l'un des piliers du système capitaliste pour permettre une poursuite incessante de la consommation. Même raisonnement en ce qui concerne la télévision : en diffusant une seule et unique vision du monde, axée sur la surconsommation, le petit écran amène la population à une soumission volontaire. Selon Serge Mongeau, il faut sortir de cet individualisme auquel nous confine la société de consommation. Car ce n'est que grâce à la solidarité et à un réseau communautaire serré et imaginatif que nous pourrons survivre.
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L'altermondialisme ; forums sociaux, résistances et nouvelle culture politique
Collectif
- Ecosociete
- 17 Février 2011
- 9782923165677
Des forums sociaux aux différents sommets internationaux, nous avons vu émerger une société civile mondiale, qualifiée d'altermondialiste. Ce nouvel acteur politique, faisant de la globalisation un enjeu des luttes sociales, est un pôle d'attraction et de développement pour nombre d'organisations et d'activistes du monde entier qui se regroupent lors des forums et les dépassent par leurs actions. Mais qu'entend-on par altermondialisme ? Quels sont les enjeux de ce militantisme en plein développement ? Comment s'organisent les forums sociaux ? En quoi sont-ils l'expression d'une nouvelle forme d'expression et de participation au politique ?
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Quel est le rôle de l'état dans une société industrielle avancée ? pour répondre à cette question, chomsky revisite les fondements idéologiques de quatre modèles de société : le libéralisme classique, le socialisme libertaire, le socialisme d'état et le capitalisme d'état.
Le constat qui se dégage d'un bref survol historique est sans appel. n'est qu'imposture, en effet, le parallèle entre le libéralisme, vecteur de l'actuelle mondialisation, et le libéralisme éclairé que prônait par exemple humdoldt à la fin du dix-huitième siècle. autre évidence : capitalisme et démocratie sont, au bout du compte, tout à fait incompatibles. quant au socialisme d'état, qui a engendré la tyrannie soviétique, la cause est déjà entendue.
Le socialisme libertaire sur lequel chomsky a jeté son dévolu consiste à réaliser la synthèse des valeurs du socialisme et de l'anarchisme. en analysant les tenants et aboutissants du capitalisme d'état tel que pratiqué aujourd'hui, chomsky nous démontre à quel point la démocratie citoyenne y a été sacrifiée au profit d'une classe dirigeante qui maintient ses acquis et ses profits ; il avance la possibilité et la nécessité de renverser la situation avec un mouvement dédié à l'élimination de l'autorité répressive des grandes corporations et de l'état.
Autant de questions essentielles qui nous font remonter aux sources de la pensée socio-politique de chomsky.
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Depuis le 11 septembre 2001, des commentaires fusent de toutes parts à l'effet que la religion musulmane est fondamentalement violente et conquérante, et qu'elle mène nécessairement au terrorisme, contrairement au christianisme qui, lui, serait religion de paix et d'amour.
Ibn Warraq et Guy Hennebelle proclament que : L'islam n'est pas une religion modérée : il suffit de lire le Coran, truffé de menaces et d'imprécations en tout genre pour s'en convaincre. Dieu est mon copilote s'élève contre cette vision trop simpliste. Effectuant une relecture des Livres saints des trois grandes religions monothéistes (l'Ancien Testament, le Nouveau Testament et le Coran), l'auteur montre qu'aucun d'entre eux n'est plus ou moins violent que l'autre.
Dans chacun de ces livres, des messages de paix et d'amour sont submergés par des appel Ancrant sa thèse dans le contexte de la guerre sainte antiterroriste dans laquelle les Etats-Unis se sont engagés, l'auteur renvoie dos à dos le célèbre couple Bush-ben Laden qui, par-delà leurs différences, partagent une même vision dualiste et absurde de l'univers où tout est réglé en fonction de l'opposition entre " nous " le Bien, et " eux " le Mal.
" Peut-on avoir un meilleur copilote ? " que Dieu lui-même. Contrairement à ce que certains pourraient être tentés de croire, cette question n'a pas été posée par un kamikaze islamiste s'élançant avec ses otages sur les twin towers. Ce sont les paroles d'un pilote de l'armée de l'air américaine en pleine guerre du Kosovo !
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Lettre d'une musulmane aux nords-americains
Houfani-Berfas Z.
- Ecosociete
- 24 Février 2005
- 9782921561808
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Le virage a droite des elites politiques quebecoises
Jacques b. Gélinas
- Ecosociete
- 24 Février 2005
- 9782921561945
Ce livre est la chronique du basculement à droite de la classe politique québécoise. Avec clarté et rigueur, l'auteur explique comment et pourquoi nos politiciens, tous partis confondus, ont emprunté de facto la voie du néolibéralisme.
En suivant le fil des événements qui ont conduit à cette situation, on sera frappé d'y voir se profiler un stupéfiant paradoxe : le parti qui a pris le leadership de ce virage à droite est celui-là même que l'on croyait le plus à gauche des trois formations qui siègent à l'Assemblée nationale. Le Parti québécois, en prenant fait et cause, dans les années 1980 pour le libre-échange à l'américaine, s'est coincé dans une logique néolibérale et a préparé par ses politiques la venue du vrai parti de droite qui l'a supplanté le 14 avril 2003. Le gouvernement Charest n'aura qu'à pousser plus loin dans la même direction pour réaliser son grand dessein de « réingénierie », mot passe-partout qui cache la volonté de limiter la capacité d'intervention et de régulation de l'État.
Cet essai se veut une contribution aux efforts des acteurs sociaux et de tous ceux qui cherchent à comprendre ce qui se joue depuis deux décennies sur l'échiquier politique québécois. Il démontre qu'une autre démocratie est possible... pourvu que les bâtisseurs d'alternatives ne soient pas dupes. L'ouvrage dégage des clés pour démystifier le discours ambiant, discerner le discours de la réalité, distinguer les programmes électoraux des programmes de gouvernement et pour percevoir les grands enjeux qui interpellent notre génération.