Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Belles Lettres
-
La barbe ! la politique sur le fil du rasoir
Xavier Maudit
- Belles Lettres
- Tibi
- 21 Octobre 2014
- 9782251690063
Excédé des railleries sur sa barbe, l'empereur Julien écrit en 363 une satire, le Misopogon, autrement dit « l'ennemi de la barbe », destinée à la population christianisée d'Antioche. Plutôt qu'une attaque frontale, Julien traite le sujet à rebrousse-poil et se moque de « ce menton de bouc, que je pourrais, je pense, rendre lisse et net, comme l'ont les jolis garçons ». Il admet que « la barbe doit être une gêne : elle interdit d'imprimer lèvres nettes sur lèvres lisses ».
Au IVe siècle, la barbe d'un empereur faisait donc polémique. En d'autres temps, elle aurait eu un succès fou. La barbe est une arme politique complexe. Bien taillée et à la mode, elle est redoutable.
Anachronique, elle est un fardeau.
Julien, avec sa barbe en bataille, n'était pas de son temps. Il n'est pas non plus du nôtre, où le glabre et l'épilé gouvernent : nos politiques ont cessé d'être poilus. Pour autant, la barbe a-t-elle vraiment perdu sa place en politique ? Est-il inenvisageable qu'un barbu accède à la présidence ? Julien, longtemps surnommé l'Apostat, a des atouts pour faire une belle carrière en politique : il a intrigué les plus grands - Montaigne, Ibsen ou encore Yourcenar -, il a l'expérience de violentes attaques contre son physique et il a réfléchi à la place des poils qui poussent le visage, sur le menton et sur les joues des hommes politiques.
Voilà l'occasion d'un échange foisonnant d'anecdotes piquantes, à travers les siècles, d'une discussion à laquelle participent des intervenants de tout poil.
La politique de la barbe ou la barbe en politique : le matin, devant la glace, est-il raisonnable qu'un candidat à la plus haute magistrature puisse penser à autre chose qu'à la lame qui caresse sa joue ? Un rasage sans concentration conduit à la balafre. Faire de la politique, c'est séduire. Le barbu peut-il séduire ? Bref, faut-il être l'ennemi de la barbe en politique ?
-
Une société fondée uniquement sur les échanges volontaires entre individus, et donc débarrassée de la violence étatique, serait-elle juste pour tousoe Et si oui, comment pourrait-elle fonctionner?
C'est à cette double interrogation que répond David Friedman, en montrant pourquoi et comment il faut remplacer les modes d'organisation sociales autoritaires par des formes consenties. Grâce à lui, les solutions de liberté deviennent parfaitement claires, alors qu'on oit bien pourquoi l'État n'a pas tenu, et ne pourra jamais tenir, ses promesses.
A tous ceux qui refusent les affirmations idéologiques coupées des réalités, Vers une société sans État apporte une vraie familiarité avec des solutions qui marchent. Pour tous eux qui l'ont lu, le laissez faire, voire l'anarchie, ne sont désormais plus ni politiquement, ni pratiquement impossibles.
Ce sont des solutions efficaces, qu'on peut juger opportunes ou non, mais dont une approche pragmatique a prouvé qu'elles sont bien souvent les seules à pouvoir résoudre les problèmes dits «de société», aussi bien dans les domaines de l'éducation, de la criminalité, de l'urbanisme, etc., que pour l'ensemble de l'économie.
David Friedman est professeur à l'Université de Chicago où il enseigne l'économie, comme son père, le Prix Nobel Milton Friedman.
-
15 juin 2003 : plus de cent mille personnes manifestent dans les rues de Paris contre les grèves à l'appel de l'association Liberté j'écris ton nom.
Une association ignorée des media, que ne soutient aucun parti politique, qui compte alors moins de trois cents adhérents, dont le seul objectif est de défendre la liberté des êtres humains et qui est animée par une poignée de jeunes étudiants...
Au lendemain du succès sans précédent de la manifestation du 15 juin, les media consacreront leur Une à Sabine Hérold, porte-parole de Liberté j'écris ton nom, mais ils n'expliqueront pas pourquoi ni comment, elle et ses compagnons, ont réussi ce qu'avaient échoué à réaliser partis et mouvements institutionnels.
Pourquoi et comment ? Sabine Hérold, 22 ans, et Édouard Fillias, 24 ans, fondateur de Liberté j'écris ton nom, le racontent ici, décrivant leur parcours intellectuel et militant à la recherche d'une vérité qui ne soit pas partisane, mais universelle, leur éveil à l'amour de la liberté humaine, l'adhésion des premiers sympathisants, leurs premiers engagements, tant en faveur du commandant Massoud que des dernières libertés de Hong-Kong, l'utilisation de la parole puis de l'écrit, sur papier ou internet, tant pour affiner leur pensée que susciter des adhésions.
Itinéraire vécu d'une jeunesse engagée, Liberté, Liberté chérie est le récit de l'émergence d'une nouvelle génération qui a déjà prouvé que, face aux scléroses de notre société, une nouvelle voie s'ouvrait.
-
-