Amalthee
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Notre environnement a vu au siècle dernier se répandre l'usage de nombreuses substances chimiques de synthèse, dont les pesticides, poisons par nature, pour des avantages qu'indéniablement elles procurent.
L'idée même d'impacts négatifs tant sur la santé humaine qu'animale fut ainsi balayée d'un revers de la pensée positive au motif qu'un progrès ne pouvait simultanément présenter quelques inconvénients. Il est vrai que les effets induits opèrent sournoisement, dans le secret de nos cellules vivantes, au sein même des grands systèmes physiologiques nerveux, hormonaux, immunitaires et de nos organes. Il est vrai aussi qu'un effet pathogène peut avoir une multitude de sources, une source peut être cause de multiples conséquences.
Nous sommes loin de la relation " un microbe pathogène, une maladie ". Il fut sans doute plus aisé, à la fin du XIXe siècle pour Pasteur, de les faire admettre qu'il n'est aujourd'hui possible de démêler l'écheveau de l'imbroglio des effets de l'usage de quelques centaines de milliers de substances de synthèse, dont 3000 biocides toxiques, sur les 24 millions créés de toutes pièces.
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Les préoccupations environnementales sont, à juste titre, de plus en plus à l'ordre du jour. Signifient-elles pour autant un regain d'amour pour la nature ? On pourrait le penser : la télévision se fait l'écho de conférences, de colloques consacrés aux problèmes écologiques urgents du monde ; les reportages sur les grands sites menacés ou sur les espèces vivantes exotiques au bord de l'extinction sont légions. Mais l'homme de la rue dans tout cela ? Il risque fort de ne pas se sentir concerné, alors que la nature est présente à sa porte ! Les prairies naturelles hébergent une flore sans esbroufe mais qui mérite d'être connue et admirée. Les bords des chemins, des routes, les ronds-points sont souvent le refuge d'une profusion d'espèces végétales. L'auteur nous invite à prendre conscience de la richesse de notre patrimoine naturel à travers la découverte d'une famille végétale prestigieuse, foisonnante, celle des Orchidées aux multiples facettes. Jean-Yves David, enseignant en Biologie et Sciences Physiques à la retraite, pratique désormais des « Sciences Naturelles de plaisance », dans des domaines aussi variés que la Botanique, l'Ornithologie ou la Géologie. De ses multiples randonnées, il rapporte des photographies, moyen de communiquer sa passion pour les choses de la nature, souvent méconnues, parfois maltraitées.
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Les États-Unis et le Canada sont les deux plus grands consommateurs d'eau par personne dans le monde ! L'eau est l'esclave de nos comportements économiques. Elle a un statut variable et sans valeur. Ceci permet donc tous les excès, incluant un gaspillage croissant et préoccupant qui pourrait éventuellement placer le Canada en état de stress hydrique tel que vécu à l'ouest et au sud des États-Unis.
Comment faire face à cette situation ? Quelles sont les réelles menaces pour l'eau au Canada ? L'Accord de libre-échange nord-américain trône-t-il en tête de ces menaces ? Faut-il revoir nos comportements individuels et collectifs ? Faut-il considérer l'intégration de la valeur du capital naturel dans la gouvernance ?
L'Amérique du Nord se dirige résolument vers un mur. Un nouveau contrat social et économique entre l'Homme et la nature doit émerger.
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Qui a tué Jules Espinasse, dans cette vallée de la Durance où il venait de faire une découverte géologique majeure ? Seul indice : " Les fossiles tuent ", de quoi aiguiller l'enquête du commissaire Amadéo Bomboni ! Une enquête qui se déroule sur fond de querelles universitaires dans un Marseille en plein essor en cette fin de XIXe siècle.