Si les premières loges naissent tranquillement à Paris, elles subissent ensuite une vive opposition du Roi et de l'Église. L'action de la justice contre la franc-maçonnerie et ses adeptes se fait sentir à partir de juillet 1737. Les frères subissent une réelle répression. Le lieutenant général de police et ses officiers surveillent et perquisitionnent les loges. Pendant une dizaine d'années, des francs-maçons sont arrêtés, puis condamnés à l'emprisonnement et à de lourdes amendes. Riche en sources historiques (l'auteur s'appuie sur les fonds d'archives maçonniques des grandes bibliothèques Bibliothèque nationale, Archives nationales, Bibliothèque de l'Arsenal, Bibliothèque historique de la ville de Paris...), ce livre démontre que la méfiance du pouvoir politique à l'encontre de cette société nouvelle, dont les réunions se déroulaient secrètement, coïncide avec sa création.Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien officier supérieur de la gendarmerie nationale, est écrivain et conférencier. Surnommé le « détective de l'Histoire », il a écrit une vingtaine d'ouvrages et a notamment été récompensé par le Grand prix des écrivains de France pour son livre L'Affaire Bernadette Soubirous, l'enquête judiciaire de 1858 (éditions du Cerf), traduit en plusieurs langues. Son dernier livre, Les Français qui ont collaboré avec le IIIe Reich, est paru aux éditions du Rocher en 2017.
Le grade de maître vient couronner les degrés symboliques, ou " bleus ", de tous les rites maçonniques.
Sauf circonstance particulière, les maçons sont tous appelés à y accéder, de sorte que la plupart d'entre eux sont maîtres maçons. peut-on dire pour autant que tous possèdent réellement ce très beau grade ? rien n'est moins sûr ! en effet, si certaines loges mettent en place les commissions permettant aux maîtres de travailler, toutes sont loin de le faire. pourtant, la demande est importante car le troisième degré est l'un des plus riches qui soit, tout particulièrement dans la version étudiée ici, celle du rite ecossais ancien et accepté.
D'un réel pouvoir d'émotion, d'une grande profondeur initiatique, il marque une rupture avec les degrés précédents en quittant la maçonnerie de l'equerre pour celle du compas. il fait pénétrer celui qui le pratique dans son intimité la plus profonde, riche en rencontres inattendues. portant sur l'initiation et les grands thèmes du grade de maître, cet ouvrage propose aussi une étude des mythes en général et de quelques-uns en particulier en tant que supports à la réflexion maçonnique.
Ce livre s'adresse à tous les maîtres maçons, en particulier ceux de la mouvance ecossaise, jeunes ou moins jeunes, pour leur faire partager quelques réflexions pouvant répondre à leur attente et leur donner le goût de grimper les degrés suivants, sur les trente-trois que comporte l'échelle ecossaise, la plus pratiquée au monde. après l'apprenti au rite ecossais ancien et accepté et le compagnon ecossais, le maître maçon ecossais clôt la trilogie de la première lettre, consacrée aux trois grades fondamentaux de la franc-maçonnerie.
Le Dictionnaire des symboles maçonniques, remarquable synthèse sur le monde maçonnique, est à la fois un outil de travail pour le franc-maçon soucieux d'approfondir le sens de sa démarche et un instrument de réflexion pour le profane désireux de pénétrer un monde imprégné de secret.
Cette nouvelle édition est augmentée de nombreuses entrées, notamment la symbolique du corps humain, qui n'a jusqu'à présent pas été traitée par les auteurs maçonniques, Anderson et ses Constitutions, les Hauts-Grades, les diverses Invocations, les Règles en 12 points et 9 points, la stricte Observance, Villard de Honnecourt...
" Le plus beau sentiment qu'on puisse éprouver, c'est le sens du mystère.
C'est la source de tout art véritable, de toute vraie science. Celui qui n'a jamais connu cette émotion. qui ne possède pas le don d'émerveillement ni de ravissement, autant vaudrait qu'il fût mort : ses yeux sont fermés. " Albert Einstein Jean Servier remet en question les dogmes évolutionniste et matérialiste qui fondent - bien mal - la civilisation occidentale et ne visent qu'à calmer l'angoisse de l'homme blanc et à justifier son racisme.
Si l'on repousse les idées toutes faites et jamais vérifiées de certains savants, les hommes apparaissent égaux en pensée d'un bout à l'autre de l'espace et du temps. et de fait, plus soucieux des choses invisibles que des biens de ce monde. Ils croient tous à la survie d'un principe invisible, l'âme, après la mort charnelle. Partout réside la même volonté de considérer l'invisible comme la seule vraie patrie humaine, la seule dimension à l'échelle de l'homme.
Face à ces certitudes, notre Occident, en cette fin de siècle, est en proie à une grande peur, qui reflète notre peur de la mort, car l'aventure humaine nous est désormais étrangère. Apprenons à écouter la voix des sages en haillons qui peuvent encore nous dévoiler leur immense richesse spirituelle. Apprenons à lire dans les humbles traces laissées par les pieds nus de nos frères le mot de passe de toutes les initiations : ce mot est Univers, sa réponse Homme.
C'est la Parole que nous avons perdue...
Dieu..., les francs-maçons..., les termes semblent s'opposer, en particulier dans nos pays latins.
Les Français, dans leur majorité, n'ont peut-être pas l'exacte mémoire des péripéties des luttes anti-cléricales, voire simplement des menées antireligieuses de certains maçons qui ont conduit en 1905 à la Loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Quelques-uns se souviennent cependant de la querelle à propos de l'école libre de 1984 et du laïcisme militant de quelques dignitaires de la Franc-Maçonnerie française.
Mais ce que le grand public ignore, c'est que de tels maçons sont en rupture de ban avec la Franc-maçonnerie universelle, forte de sept millions de membres, qui ne reconnaît comme obédience régulière en France que la seule Grande Loge Nationale Française. Or pour y entrer, il faut affirmer solennellement sa foi en un seul Dieu révélé. Les auteurs - l'un historien des religions, l'autre pasteur - expliquent ce que furent réellement les débuts de l'Ordre maçonnique et comment, au cours du XIXe siècle, il dévia de ses buts originels, en Europe principalement.
Ils exposent l'hostilité que rencontra la Franc-Maçonnerie de la part de divers courants religieux ainsi que les nouvelles oppositions, amorcées depuis plusieurs années. Le travail en loge et les méthodes mises en oeuvre sont clairement définis et, pour la première fois, les auteurs fournissent au public profane un exemple d'utilisation de la Bible en loge maçonnique.
Une nouvelle et glorieuse page de l'histoire maçonnique s'ouvre sous l'empire libéral et s'achève en 1914. La Franc-Maçonnerie attaquée par l'Eglise catholique et les courants nationalistes s'identifie aux valeurs républicaines qu'elle veut répandre à travers l'humanité. La République que les maçons veulent bâtir doit être laïque, démocratique, sociale, universelle ; d'où des engagements philosophiques et politiques. Désormais, la Franc-Maçonnerie sera de tous les combats : la défense de la Commune de Paris, la bataille scolaire des années 1880, la lutte contre le boulangisme, la révision du procès Dreyfus, la formation des partis de gauche, la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Moins connue et plus originale est la participation des loges et des convents à la législation sociale : de la recherche de la paternité au code du travail, de la loi du divorce aux retraites ouvrières... Si son rôle semble incontestable, a-t-elle suffisamment pris conscience de la question coloniale ? Agi pour l'émancipation féminine ? Ne s'est-elle pas parfois égarée dans des attitudes partisanes ? N'a-t-on pas exagéré son audience ? Au cours de ces années, la Maçonnerie française forge son identité présente.
Le système de hauts grades maçonniques nommé " Parfaite Maîtrise " ou " Perfection ", élaboré en divers orients et en particulier ceux de Bordeaux et de Paris au cours des années 1740 et 1750, fut définitivement mis en ordre à Paris vers 1760. Incorporé au Rite de Perfection en vingt-cinq degrés, le système fut repris en 1801 par le Rite Ecossais Ancien et Accepté dont il constitue les degrés allant du quatrième au quatorzième. De nos jours, cet ensemble, d'une grande richesse et extrêmement cohérent, est pratiqué avec des variantes dans les Loges de Perfection des différentes Juridictions du Rite. Il est étudié ici degré par degré, à partir des données figurant dans la littérature ouverte à tous : commentaires, tuileurs divers, rituels du Rite de Perfection. Pour chaque degré, l'auteur donne sa lecture de la légende et des rituels, étudie les attributs du titulaire, ainsi que les autres symboles du grade, et termine par quelques réflexions sur le sens général qu'il y trouve. Cet ouvrage propose ainsi une vaste réflexion conduisant, dans une démarche intime, de la " maîtrise symbolique " du troisième degré à la " maîtrise parfaite " du quatorzième, étant bien entendu qu'en la matière il y a autant de chemins que de pratiquants. Il ne s'agit par conséquent que d'ouvrir la voie à la réflexion individuelle du lecteur.
Pendant la période postglaciaire, la terre se réchauffe.
Face au déluge effroyable, l'homme découvre le pouvoir créateur des mythes. Contraint de s'adapter à un bouleversement écologique sans précédent, il doit modifier sa vision initiale de l'existence. Ses croyances se renouvellent, ses rapports avec le divin se transforment. La Mère informelle et indéfinie des premiers temps s'autoféconde. Ainsi naissent les dieux, l'agriculture et une autre représentation de la mort.
La forêt envahit d'immenses territoires, créant des isolats où l'homme est obligé de vaincre des adversaires monstrueux pour devenir à son tour un dieu. Peu à peu, la hache qui tue et donne vie devient l'arme de l'ultime combat. La guerre des hommes répond à celle des dieux. Chacun se bat au nom de sa divinité, avant de franchir les eaux de l'oubli et de gagner le ciel étoilé. La terre, le ciel et la mer se peuplent de déités aux noms barbares.
L'espace immuable et infini laisse place à un Temps implacable qui subdivise la vie en trois. A la puissance de la pierre éternelle succède la brillance du métal. Est-ce la couronne, le chaudron ou le poignard qui vont désormais conférer l'immortalité ? Les Mythes préceltiques présentent une synthèse complète sur la naissance des mythes fondateurs et des cultes du postglaciaire.
11 mars 2011 : le plus grand tremblement de terre (8.9 sur l'échelle de Richter) ravage le Japon. En dix minutes, un tsunami déferle sur 400 km de côtes, balayant les villes et leurs habitants. Des milliers de morts ! Autant de disparus ! Parmi les survivants du séisme, un Français : Philippe Nibelle, professeur d'université. Il est le lien qui permettra, de télévision en télévision, de nous faire partager, jour après jour, les affres de la population. Car, à peine le constat des premières catastrophes, surgit le cauchemar de la menace nucléaire. Marié à une Japonaise, il reste en liaison avec son oncle par alliance, ingénieur à la centrale de Fukushima. Celui-ci lutte au quotidien avec un sens du devoir digne de l'héritage Samouraï. Un combat dont l'enjeu inquiète le monde entier. Philippe Nibelle refuse de quitter son pays d'adoption. Par amour pour sa femme et par solidarité envers sa terre d'accueil.
Vase qui, sur le Golgotha, servit à recueillir le sang du Christ, réceptacle de l'amour divin, voie vers la vérité transcendantale, royaume terrestre ou céleste...
Que d'attributs gravitent autour de cet " objet " mythique Patrick Rivière esquisse les différents chemins qui mènent au Graal, chemins géographiques, historiques mais aussi chemins spirituels, de la Palestine à la grande et à la petite Bretagne, en passant par l'Occitanie et l'Espagne jusqu'en Amérique et en Asie, au Royaume du prêtre Jean et au mystérieux Agartha.
Grâce aux différents textes de " la Queste ", ceux de Chrétien de Troyes et de ses continuateurs, Robert de Boron et Wolfram von Eschenbach, comme par le biais de l'ésotérisme des diverses religions - druidisme, christianisme, gnosticisme, bouddhisme, hindouisme, tantrisme - l'auteur montre que le mythe attaché au Graal opère la synthèse des religions traditionnelles en leur essence et présente ainsi un caractère de réelle universalité.
" Un essai fort érudit, aux sources mêmes de notre Littérature.
" - Le Quotidien de Paris " Cette queste du Graal réalise une synthèse du mythe de l'Absolu et constitue un ouvrage de référence par son érudition. " - La Dépêche du Midi
251pages. in-8. Broché.