Les loges du XVIIIe siècle sont un phénomène complexe, polymorphe... et paradoxal. Leurs huis clos abritent à la fois les échos des idées nouvelles et les vestiges de traditions séculaires. Ainsi, certains hauts grades ne peuvent se comprendre que lorsqu'on les inscrit dans les idées, les rêves et les spéculations que la chevalerie ne cessa de susciter depuis sa disparition à la fin du Moyen Âge.
Au coeur du siècle des Lumières, la franc-maçonnerie offrit un cadre accueillant à ceux qui voulaient redonner corps à une tradition alliant action et spiritualité. Cette tentative de reconstruction d'une voie chevaleresque utilisa d'ailleurs des éléments très anciens. Cette étude se propose d'explorer les origines et les premières années de la chevalerie maçonnique. Elle veut aussi montrer combien les loges ont été l'une des " sources occultes du romantisme ".
La franc-maçonnerie s'épanouit en France au XVIIIe siècle, développant la philosophie initiatique de la Lumière, fondée sur la foi en la raison, la croyance en la perfectibilité de l'homme, l'affirmation qu'un Être Suprême donne un but à l'univers. La franc-maçonnerie française se déclara Patria gentis humanae, la patrie de tous les peuples. Ce fut son credo et sa déclaration de compétence universelle comme de principe. Mais la révolution française conduisit à des coupures entre frères bourgeois, aristocrates et militaires comme à un chamboulement dévastateur augmenté d'une perte de mémoire.
Un personnage clef fut Augustin Jean François Chaillon de Jonville. Il géra la maçonnerie française et envoya des missi dominici pour diffuser la parole Urbi et Orbi, à l'ensemble du monde. Il dirigea, ouvrit les loges, présida les tenues de Grandes Loges, créa des rituels, organisa les hauts grades, s'entoura d'un collège de frères compétents.
En cheminant dans les pas de Chaillon de Jonville, le lecteur curieux découvre la topographie du Marais et comprend le lent et minutieux processus spécifique de construction de la franc-maçonnerie française, ainsi que ses nombreuses différences avec la franc-maçonnerie anglaise.
Dans La franc-maçonnerie : une brève introduction, Andreas Önnerfors porte un regard à la fois concis et précis sur l'histoire et les caractéristiques de la franc-maçonnerie. Fort de nouvelles sources historiques et des recherches universitaires publiées au cours des deux dernières décennies, l'auteur en dresse un portrait ouvert, loin du manichéisme entre méfiance et idéalisation qui prévaut trop souvent...
La franc-maçonnerie est l'une des organisations bénévoles les plus anciennes et les plus répandues dans le monde. Au cours des trois derniers siècles, des hommes (et des femmes) se sont socialement organisés en adhérant à ses principes fondateurs : fort sentiment de liberté, épanouissement des qualités morales, ouverture cosmopolite, volonté affirmée d'une démarche philanthropique tournée vers l'avenir. L'auteur met en lumière l'histoire rarement rapportée, mais très convaincante de l'action des femmes dans les ordres maçonniques et paramaçonniques, alors même que leur place y était assez modeste.
La franc-maçonnerie a ainsi attiré quelques-uns des esprits les plus aiguisés de l'histoire et a pu apparaître comme une référence pour des sociétés civiles à la recherche d'un nouvel idéal.
Dans le même temps, les pratiques de la franc-maçonnerie l'ont desservie aux yeux de ses détracteurs... Les secrets et les mystères communiqués en son sein, le caractère parfois illégal de l'organisation, la mise en place de rituels connus de ses seuls adeptes, l'utilisation élaborée de mythes et de symboles spécifiques, ont largement suscité des sentiments de méfiance et de rejet, nourris par des allégations de culture du secret et de conspiration, autant d'aspects précisément analysés par l'auteur.
La question du christianisme en maçonnerie a fait couler beaucoup d'encre - quand ce ne fut pas de la sueur et du sang ! - question épineuse par excellence, cette présumée incompatibilité de l'église et des colonnes maçonniques n'a jusque-là jamais pu être véritablement démentie.
Nombre d'ouvrages sur la question, la plupart à charge contre la franc-maçonnerie, ont pris le problème de travers, en biaisant l'équilibre du rapport dans une inévitable asymétrie. Ceux émanant de fidèles de l'Église de Pierre, quand ce n'est pas d'ecclésiastiques, contre la maçonnerie, ou ceux écrits, souvent en réaction, par des maçons contre la cléricalisation de la foi et dont les convictions s'en sont trouvées meurtries. Chaque fois, il s'agissait d'écrire « contre », plutôt que de concilier. Le présent travail n'a certes pas la prétention d'une telle réconciliation, mais il a la vertu de chercher à comprendre les dessous du litige et de définir un peu plus qu'un terrain d'entente.
Ne se limitant pas à extraire des rites maçonniques leur essence chrétienne, Patrick Rodner fait aussi le choix, dans cet ouvrage, de partir de la théologie chrétienne et de sa ritualisation pour ouvrir les perspectives d'un apaisement.
En donnant ce titre à son livre, irène mainguy exauce littéralement, par cette nouvelle édition devenue indispensable, les voeux qu'exprime jules boucher à la fin de la préface de sa célèbre symbolique maçonnique qui a fait le bonheur de plusieurs générations de maçons par son érudition.
Elle se place dans la stricte tradition d'un des plus importants ouvrages consacrés à cette question, tout en renouvelant, à la fois l'approche historique des symboles et de l'histoire maçonnique, mais aussi la structure et les éléments de base.
C'est à la lumière des études contemporaines, qui ont fait suite à une période parfois confuse oú tout était admis sans passer au crible de la critique objective, qu'irène mainguy propose une refonte complète de la vénérable symbolique maçonnique, tout en en respectant l'esprit.
Avec ce livre, une page maçonnique se tourne. c'est une femme qui apporte sa pierre, une pierre de couronnement, à l'édifice dont jules boucher a posé les fondations. dorénavant, cette nouvelle symbolique, grâce à l'ampleur et à la précision de sa documentation, prend une dimension universelle. cette oeuvre correspond à l'aspiration de tous ceux qui désirent une information fiable sur ce sujet. elle leur permettra de prendre le bon cap dès le départ.
Longtemps, dans l'esprit des maçons eux-mêmes et du public, histoire, légendes et mythes ont été confondus, concernant les origines de l'une des plus anciennes sociétés initiatiques de l'Occident.
Démêlant le vrai et le faux, le mythe et l'histoire, les certitudes et les suppositions, cet ouvrage de référence, fruit de vingt ans de recherche dont il fait la synthèse, met en perspective la genèse de la franc-maçonnerie et, avec clarté et précision, montre comment et pourquoi s'est constitué, à l'époque des Lumières, l'Ordre maçonnique.
Ainsi clarifiée, l'histoire vraie des origines de la franc-maçonnerie révèle une aventure humaine et intellectuelle plus riche que celle des légendes, ramenant celles-ci à leur fonction première de " mythe fondateur ".
Loin de ne concerner que les adeptes de la franc-maçonnerie, cet ouvrage apporte une pierre essentielle à l'histoire des idées, éclaire avec lucidité et érudition la création de cette " mystérieuse " société de pensée et signe ainsi la fin des légendes dans ce domaine.
L'alchimie fait partie des centres d'intérêt majeurs pour le maçon contemporain : elle sert de « porte basse » ou d'entrée dans le monde des Mystères propres à alimenter la quête initiatique et à permettre l'appropriation de l'histoire et du symbolisme maçonniques. La connaissance des métaphores que l'alchimie déploie est indispensable à la démarche maçonnique dès les trois premiers grades « bleus ». Pour le maçon contemporain, il est bien utile de se demander quand, comment et pourquoi une partie du corpus alchimique intéresse et infuse la maçonnerie « bleue », notamment en partant de celle des hauts grades au-delà de la maîtrise, et sous quelle forme. Car les maçons, dès le XVIIIe siècle, ambitionnent d'enraciner leur art dans celui de l'alchimie et plusieurs d'entre eux prétendent souder les deux mondes de l'alchimie et de la maçonnerie. C'est pourquoi il convient de s'interroger, au moyen de l'histoire, sur l'alchimie si particulière des francs-maçons.
Ce livre est un outil : il invite à visiter les premiers grades d'apprenti, compagnon et maître en examinant la manière dont les maçons utilisent l'alchimie pour développer les symboles essentiels de ces grades comme VITRIOL et les thèmes des épreuves de l'initiation et de la légende d'Hiram. L'articulation des documents, alchimiques d'une part et maçonniques d'autre part, est trop souvent laissée en friche.
Le texte s'appuie sur une riche iconographie d'une centaine d'images, parfois magnifiques, d'estampes et gravures alchimiques et de tableaux de loge maçonnique, mais également sur des textes de référence, en particulier rituels, souvent inédits et rares. Images et textes mis à disposition sont accompagnés de légendes nourries et de commentaires précis. Le maçon ou le lecteur curieux pourra ainsi croiser franc-maçonnerie et alchimie et saisir leur mise en regard afin, de l'Art Royal mais aussi « du Grand Art, comprendre le Mystère ».
Les cérémonies initiatiques sont présentes dans toutes les civilisations, en Égypte comme en Grèce, et sur les cinq continents. Irène Mainguy propose ici une importante synthèse du sujet. Elle y développe l'ensemble des éléments communs récurrents, qui soulignent, dès les origines, les préoccupations humaines essentielles. En quoi l'initiation donne-t-elle des clés pour une meilleure connaissance de soi?? Permet-elle, de nos jours encore, de progresser dans la voie de la Sagesse et de la Connaissance?? En fonction de ses particularités, comment situer l'initiation maçonnique par rapport aux autres formes d'initiation??
La franc-maçonnerie naît en Angleterre et se structure au début du XVIIIe siècle. Très rapidement, elle s'exporte en Europe continentale en s'adaptant aux réalités sociales locales.
En France, plus particulièrement, elle invente une manière de travailler, de réfléchir, de spéculer, en empruntant la symbolique et les usages des métiers de la construction, le « craft », le métier, qui va bientôt s'imposer tout au long du XVIIIe siècle comme le rite de référence, très proche du rite originel.
En ce siècle dit des « Lumières », les philosophes de ce temps prônent l'accès au savoir pour le plus grand nombre, mettent en avant la raison pour faire face aux préjugés et aux superstitions, notamment religieuses.
Prolongeant et approfondissant ainsi l'humanisme de la Renaissance, la philosophie des Lumières trace la voie vers une société plus libre, plus égalitaire, plus tolérante.
Au début du XIXe siècle, alors que naît un rite concurrent, nommé Rite Écossais Ancien et Accepté, pratiqué uniquement dans les grades post-maîtrise, le rite prend le nom de Rite Français, étant le plus ancien rite pratiqué en France. Depuis trois siècles, il a su évoluer pour assurer à la fois la modernité et la perpétuation de la tradition de la maçonnerie dite des « modernes ». C'est ainsi qu'abandonnant en 1877 la nécessité d'une croyance en un dieu révélé, il fait évoluer le paradigme maçonnique en affirmant que le bonheur est accessible à l'humain ici et maintenant, sans référence obligatoire à quelque religion.
Rite originel de la franc-maçonnerie, rite fondateur de la principale obédience maçonnique française, le Grand Orient de France, le rite français est constitué d'une graduation cohérente en sept degrés à partir du degré d'apprenti, s'appuyant sur les forces de la Raison.
Il constitue une base universelle de développement d'une franc-maçonnerie laïque, progressiste et progressive et contribue en cela à l'amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'Humanité, comme le stipule l'article premier de la Constitution du GODF.
Révéler les aspects curieux ou inattendus de la vie de certaines personnalités du monde maçonnique, plus ou moins connues, permet de les découvrir ou de les redécouvrir sous un visage différent, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Aristide Briand, Condorcet, Nicolas de Bonneville étaient-ils francs-maçons ? Si oui, quelle relation ont-ils eue avec l'Ordre ? Le premier était Chevalier du Travail : qu'est-ce que cela signifie ? Comment la pensée et les principes de Condorcet ont-ils autant contribué à l'élaboration de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité », si chère aujourd'hui à la franc-maçonnerie française ? Bonneville, figure de la Révolution, était-il membre des Illuminati, lui qui était convaincu de la mainmise des jésuites sur la franc-maçonnerie ? Par ailleurs, sait-on que Charles Webster Leadbeater était en même temps théosophe, évêque et 33e ? Choderlos de Laclos était-il un franc-maçon sulfureux ou un bon père de famille ? Sait-on que l'auteur des Liaisons dangereuses prônait l'égalité de l'homme et de la femme dans la démarche initiatique ? Tout Maître Maçon, quelle que soit son obédience, connaît le légendaire Hiram. Oui, mais de quel Hiram s'agit-il ?
Ce sont là quelques questions, parmi bien d'autres, auxquelles l'auteur apporte des réponses sur des sujets surprenants allant bien au-delà de la simple anecdote.
Souvent, spécialement en France, on parle des « idéaux » de la franc-maçonnerie qui, curieusement, devraient se confondre avec les « valeurs » défendues par les idéologies des Lumières. Pour l'auteur, la franc-maçonnerie traditionnelle ne cultive pas d'idéaux, récuse toutes les idéologies et tourne le dos à tous les idéalismes. Il reste persuadé que ces termes appartiennent au monde profane et sont sans intérêt dans le cadre d'un cheminement initiatique. Ainsi, toute démarche initiatique viserait à atteindre l'évidence du Réel dans sa plénitude, dans son silence, dans son unité, dans sa simplicité, dans son accomplissement.
Par ces choix, l'auteur va faire fulminer les défenseurs des Lumières, cette époque qui a construit une part de la culture et de l'histoire française. Dans le pays de Voltaire, cette thèse, voire ce « brûlot », va permettre une ouverture certaine de débats animés dans le monde maçonnique continental.
Dans la continuité de ses précédents ouvrages et dans le même esprit, Irène Mainguy achève ici une étude, très attendue par ses lecteurs, sur les trois degrés terminaux du Rite Écossais Ancien et Accepté. Selon son habitude, l'auteur s'appuie sur un large éventail de documents et de rituels ainsi que sur les sources les plus anciennes. Elle étudie successivement ces trois degrés sous leurs différents aspects symboliques. Cet important travail de recherche, mené avec rigueur, doit permettre au lecteur d'étudier en profondeur le vaste domaine de l'Art royal que constituent les hauts grades du Rite Écossais Ancien et Accepté. Les trois derniers degrés de réalisation descendante, dont l'aspect initiatique est bien souvent incompris et méconnu, proposent une forme de quintessence de l'enseignement des trente degrés précédents. Du Grand Inspecteur Inquisiteur Commandeur au Souverain Grand Inspecteur Général, un cycle passionnant s'étend tout au long des trois ultimes degrés de transmission.
Le parcours à travers l'ensemble du Rite Écossais peut être vu comme constitué de trois étapes successives et progressives. La première est celle de la construction du Temple de Salomon ; la deuxième, celle de sa reconstruction par Zorobabel ; la troisième ouvre l'avènement d'un nouveau Saint-Empire, virtuellement réalisé au 32e degré. Celui-ci présente une synthèse globale, sous forme d'un « mandala » constitué de figures géométriques et de symboles significatifs qui synthétisent l'ensemble des précédents grades. Les outils fournis pour mener cette quête à son terme témoignent de la grande cohérence du Rite Écossais Ancien et Accepté dans l'ensemble du parcours qu'il propose du 1er au 33e degré.
Cette oeuvre d'approfondissement permet de constater à nouveau que tout ce qui monte converge vers l'Unité, la Vérité, la Sagesse et la Lumière. Dans ce nouvel ouvrage, l'auteur offre de nombreuses pistes de réflexion pour approfondir la quête de spiritualité dans les ultimes degrés.
Le Régime Écossais Rectifié, constitué à Lyon en 1778, à l'initiative de Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824), en tant que système maçonnique, possède cette originalité unique de détenir une « doctrine » qui demeure mal ou très peu connue. Or cette doctrine, fascinante à bien des égards, est un « enseignement » ésotérique offrant des lumières singulières sur l'origine du monde matériel, la nature actuelle de l'homme et sa destination finale.
Ainsi La Doctrine initiatique du Régime Écossais Rectifié en dix leçons essentielles met pour la première fois à la disposition des lecteurs - sous une forme claire et pédagogique facilitant la compréhension des principaux concepts du Régime Écossais Rectifié - les clés permettant d'entrer dans les mystères d'une connaissance secrète jusqu'alors réservée à une frange limitée d'initiés.
L'expansion, en France, de la franc-maçonnerie par les ports atlantiques suscita vite la colère du pouvoir. En 1742, Maurepas, ministre de la Marine, apprend que plusieurs officiers sont associés dans l'ordre des francs-maçons et qu'ils ont même établi des loges dans Brest. Il leur interdit d'y adhérer. Peine perdue : de nombreux marins du roi et gens de l'arsenal, attirés par cette nouvelle société fraternelle, se font initier et fondent la loge L'Heureuse Rencontre en 1745.
On se retrouve pour pratiquer la Vertu. Des familles entières, père, mari, épouse ou soeur, adhèrent à cette société. Les maçons se sentent assez forts pour braver l'évêque de Quimper en 1776. Le roi devra trancher entre l'Église et les maçons bretons, Bougainville, La Pérouse, l'architecte naval Jacques Boux, l'abbé Pingré, l'amiral Bruix, autant de frères attachés à une maçonnerie aimant les sciences et professant la Raison.
Les maçons brestois participent aux expéditions maritimes, aux guerres mais aussi à l'exploitation des richesses de l'empire colonial. Peut-on concilier maçonnerie et commerce négrier ? Peut-on initier des femmes ? En 1792, à qui devra-t-on fidélité, au roi ou à la Nation ?
Heureuse(s) Rencontre(s) est une histoire commencée au siècle des Lumières, qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui. Des combats pour la République et la laïcité à la recherche d'une fraternité d'esprit, Jean-Yves Guengant plonge au coeur d'une franc-maçonnerie profondément marquée par la vie maritime.
Le premier tome de ce recueil rassemble toutes les études supplémentaires de René Guénon sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage. Les articles et comptes rendus ont été rédigés entre 1927 et 1935 et publiés dans les revues Voile d'Isis et Études traditionnelles.
Abordant des thèmes aussi variés que les pèlerinages, les cathédrales de Cologne et Strasbourg ou encore les liens entre compagnonnage et bohémiens, René Guénon instruit le lecteur et l'initie à ces institutions fascinantes. Ses nombreux comptes rendus de livres et d'articles composent une revue exhaustive de la littérature sur ces sujets.
Les écrits sont regroupés par le genre des sujets traités et le classement est fait dans l'ordre chronologique, ce qui explique que l'ouvrage mêle dans son titre franc-maçonnerie et compagnonnage.
La franc-maçonnerie spiritualiste est un ordre initiatique traditionnel et universel. Elle met en oeuvre pour ses membres une initiation qui est beaucoup plus qu'une simple cérémonie d'accueil. Afin de répondre à la question posée par le titre L'Initiation maçonnique, à quoi ça sert ?, l'auteur expose les fondements anthropologiques de l'initiation maçonnique. En huit chapitres, il en développe les prolongements et les effets attendus, en soulignant les caractéristiques propres à cette méthode d'accomplissement personnel au sein d'une communauté, la loge. Loin d'être obsolète, la pratique initiatique est une tradition vivante qui répond au désir de spiritualité contemporain, en dehors et à côté des religions.
À quoi peuvent servir les anciens Vénérables Maîtres ? En tant que past-masters, ils ont occupé à peu près tous les plateaux de la Loge avant d'accéder à l'office suprême. La plupart d'entre eux font partie des Hauts Grades ou sont en chemin pour y accéder. C'est dire qu'ils représentent un capital d'expérience initiatique dont il serait dommage de se priver.
Dès lors, ne serait-il pas judicieux de leur confier des missions ? Mais lesquelles ? Et que nous dit l'histoire de la franc-maçonnerie sur ces past-masters ? Les rituels anciens leur reconnaissaient la capacité de transmettre le pouvoir initiant aux Vénérables Maîtres fraîchement élus. Cela ne veut-il pas dire que le Vénéralat représente une seconde initiation, quoique non dite aujourd'hui ? Ce livre apporte les réponses d'un ancien Vénérable Maître qui n'a eu de cesse de réfléchir sur sa pratique maçonnique. On peut discuter ces questions, critiquer les réponses qui sont données, notamment à travers la charte des devoirs des anciens Vénérables Maîtres proposée à la fin de ce livre, mais est il pertinent de les ignorer ?
Le présent volume constitue le troisième volet d'un triptyque consacré au Rite (et Régime) écossais rectifié, La Franc-Maçonnerie à la Lumière du Verbe.
Cette forme d'initiation maçonnique et chevaleresque, exceptionnelle et presque unique par son caractère foncièrement chrétien, a été présentée et analysée dans le premier volet et le deuxième volet sous ses divers aspects, principalement historique et doctrinal, sur lesquels ont été apportées là des lumières nouvelles.
Une première grande partie présente Karl von Hund et son oeuvre, le système de la Stricte Observance, importé en France moyennant diverses adaptations et encore modifié par Jean-Baptiste Willermoz. L'historiographie a apporté sur cette question des éléments nouveaux dont il est fait état.
Une seconde partie est consacrée, non pas tant à Martines de Pasqually, sur qui existe des travaux de qualité qu'il est superflu de copier, mais plutôt à sa doctrine, que Willermoz a insufflée dans l'architecture qu'il a bâtie, doctrine qui en est l'âme ou plutôt l'esprit. Sans elle, le Régime écossais rectifié n'est rien qu'une coquille vide.
L'une et l'autre parties sont assorties d'annexes qui abordent des thèmes et des personnages certes périphériques mais dont la connaissance ajoute à la compréhension du reste.
Le Cabinet de Réflexions en franc-maçonnerie dans lequel séjourne provisoirement le profane avant sa réception est couvert de symboles alchimiques. Les trois « Principes » : soufre, sel et mercure y sont présents, de même que l'acronyme hermétique VITRIOL. Au moment de son initiation au Grade d'Apprenti, le candidat se verra purifié par les Éléments : Air, Eau et Feu. Il est comme la Materia Prima des alchimistes qui meurt dans l'athanor avant de renaître sous un état nouveau. Compagnon, il découvrira, après avoir contemplé les sphères terrestres et célestes, que ce qui est en bas est le reflet de ce qui est en haut, selon ce que nous enseigne l'adage d'Hermès Trismégiste. La mort d'Hiram au Grade de Maître : quelle ressemblance avec l'oeuvre au noir des alchimistes et la putréfaction de la matière où tout se désunit avant de se recomposer sous une forme nouvelle ! Dans la suite de sa progression maçonnique, il pourra dans les Hauts-Grades peut-être mieux appréhender encore le sens de sa propre évolution intérieure avec des degrés où l'Alchimie est sans arrêt omniprésente.
Les mythes ne seraient-ils pas une explication quantique des divers mondes dans lesquels nous évoluons ? La Loge maçonnique, qui représente l'homme dans le Cosmos, n'est-elle pas un Temple de conscience ? Si la méthode maçonnique est quantique et spirituelle à la fois, n'emprunte-t-elle pas les mêmes paradigmes que ceux de la physique quantique ?
Le Symbolisme de la croix compose une trilogie avec Les États multiples de l'être et L'Homme et son devenir selon le Vêdantâ. Chaque livre aborde sous un angle différent le rapport de l'être humain individuel à l'être total, dont il n'est qu'une manifestation transitoire.
Le symbolisme géométrique est omniprésent dans Le Symbolisme de la croix, qui n'est en rien une apologie chrétienne. Il a même été reproché à René Guénon le fait que son symbolisme n'avait rien de chrétien. La métaphysique guénonienne va au-delà de la mystique chrétienne, on peut parler de déification. Il se rattache à la tradition primordiale par la rigueur mathématique, la pureté géométrique. Ce livre pourrait être ainsi défini comme de « la métaphysique pour scientifiques ».
La croix, symbole commun aux traditions de tous les temps et de tous les pays, présente des significations multiples mais qui sont toutes dérivées d'un même sens supérieur et métaphysique. Elle est la figure de l'Homme Universel et représente la réalisation totale de l'être, dans toutes les possibilités qu'il porte en soi-même et qui, hiérarchisées conformément à leur nature, constituent l'indéfinie multiplicité de ses états. Ce livre montre l'unité essentielle qui se dissimule sous l'apparente diversité des formes traditionnelles.
La franc-maçonnerie propose à celui qui s'y intéresse un vaste domaine de recherches et de connaissances qui sont d'un grand enrichissement intellectuel et spirituel.
Voici que plus de 110 ans se sont écoulés depuis la première parution du livre d'Oswald Wirth, La franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes. Ce livre, premier du genre, fut très novateur pour l'époque, tant par la nature même de son contenu que par les apports très originaux, qui ont fait son succès. Toutefois, de nos jours, il est souvent perçu comme confus et dépassé.
Après avoir modernisé avec succès, le manuel d'apprenti, Irène Mainguy propose ici une version renouvelée du manuel de compagnon d'Oswald Wirth, prenant en compte les plus récentes publications.
Tout nouveau franc-maçon pourra y trouver des réponses fiables au cours de son compagnonnage, en découvrant cette version réellement adaptée aux exigences et aux besoins de notre époque concernant la philosophie de l'activité et du métier.
Ce second tome rassemble les articles de René Guénon sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage rédigés entre 1927 et 1935, également publiés dans les revues Voile d'Isis et Études traditionnelles.
Il traite notamment des thèmes de l'initiation féminine, des signes corporatifs ou encore des métiers de maçon et charpentier.
On retrouve dans ce livre de nombreux autres comptes rendus de livres et d'articles, ainsi qu'une série de documents et d'articles signé ou non signés, mais attribués à René Guénon et parus dans diverses publications.
ÊTRE SÉRIEUX SANS SE PRENDRE AU SÉRIEUX...
Telle pourrait être la devise des cahiers de vacances du franc-maçon.
En 90 questions-réponses à choix multiples, ce cahier de vacances va non seulement vous permettre de réviser et de revisiter l'essentiel de ce qu'il vous faut savoir à votre degré en matière de symbolique et d'histoire, mais aussi d'aborder des thèmes de réflexion. Chaque question comporte, bien entendu, au moins un piège, sinon ce ne serait pas drôle.
À ces questions de Luc Apante, souvent érudites, François Morel apporte, de son trait incisif, son ironie, sa raillerie et sa fantaisie, venant ainsi souligner au moment opportun le comique d'une situation ou d'une question.
Le sens de l'humour bien développé dans ces cahiers donnera plus d'équilibre à vos pas sur la corde raide de votre vie initiatique.
Et puis, vous pourrez agrémenter les agapes en posant quelques « colles » à vos FF et / ou SS...
L'humour n'est-il pas le chemin le plus court d'un humain vers un autre ?