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Perrin
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Qui n'a rêvé d'avoir pour professeur de cuisine le plus grand de tous les chefs ?
Après quatre années de travail, c'est chose faite avec ce livre qui décortique l'art et la manière de Robuchon pour tous les apprentis maîtres-queux. De l'omelette au potage de légumes, du gigot du dimanche aux moules marinières, de la célébrissime purée de pommes de terre au filet de bar, chaque plat est explicité, depuis la liste des courses, les méthodes de nettoyage et de préparation, à la façon de tenir la poële, le dosage exact de la sauce et la précision du temps de cuisson.
Grâce à l'attention scrupuleuse de Vincent Noce, chroniqueur de Libération, aussi pointilleux et pédagogue qu'un instituteur, la cuisine façon Robuchon est réellement à la portée de tous ceux qui le veulent.
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La cuisine de l'un des plus célèbres triples étoilés enfin réunie dans son intégralité au sein d'un livre, véritable testament gourmand.
Il n'est pas commun de publier un livre de cuisine d'un chef disparu. Le 28 février 2003, le village de Saulieu, en Bourgogne, se couvrait de toques blanches. Venus du monde entier, tous les grands du métier s'étaient réunis devant La Côte d'Or pour rendre un dernier hommage à Bernard Loiseau, un des chefs les plus populaires de France. Quatre jours plus tôt, à 52 ans, il était entré dans l'au-delà par effraction.
Dans les années 1970, "monté" à Paris, où il débutait, ce natif du Puy-de-Dôme avait compris que les clients voulaient des recettes moins grasses et peu sucrées. Ainsi a-t-il découvert un goût plus authentique des produits, parvenant à une épure de plus en plus exigeante. A la fin de sa carrière, il réduisait ses plats à deux ou trois produits, élaborant de grands classiques qui sont des chefs-d'oeuvre de goût et de simplicité, comme les jambonnettes de grenouille à la purée d'ail et au jus de persil, ou le sandre au vin rouge, aux échalotes confites. Il n'appréciait guère la farine dans les sauces, ni la gélatine, qui à son sens atténuaient les saveurs. Il aimait bien les sauces corsées, les réductions pour les gibiers ou les saveurs iodées pour les poissons et crustacés. "Le goût, n'oubliez pas le goût, toujours le goût", lançait-il à son équipe en arrivant dans les cuisines. Par-dessus tout, il aimait déguster, précise son épouse, Dominique. Avant d'être un cuisinier, Bernard était un palais.
Cette pureté et ce plaisir, nous avons essayé de les retranscrire tout au long de cette somme. Elle peut servir aussi bien à la cuisine de tous les jours qu'à des repas de fête. Chaque recette, chaque tour de main sont détaillés, avec la précision la plus rigoureuse. Les explications sont les plus simples possibles. Les termes techniques en sont bannis. Cet ouvrage a été réalisé à partir d'écrits laissés par Bernard Loiseau, en tenant compte parfois de l'évolution des techniques et des préparations du restaurant gastronomique qui porte désormais son nom, le Relais Bernard Loiseau, sous l'égide du chef qui fut son second pendant vingt-cinq ans, Patrick Bertron.
Ce livre est un témoignage de cette révolution qui conduisit la gastronomie française à des recettes plus vives, plus légères, plus naturelles, dont Bernard Loiseau fut une des figures de proue. C'est aussi un hommage à une cuisine vivante, que ses équipes renouvellent dans son esprit sous la direction de Dominique Loiseau, à Saulieu comme dans les autres établissements du groupe, Tante Louise et Tante Marguerite à Paris, ou Loiseau des Vignes - le bien-nommé - à Beaune. Et à un homme, dont la disparition a marqué à jamais la scène de la gastronomie française, et qui a manqué à l'affection des siens.
Vincent Noce
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Les crêpes au chocolat, mister choc d'été, truffes blanches... Jean-Paul Hévin a pensé aux fous de chocolat comment le déguster sous toutes ses formes ?
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Pan-bagnat tomate vanille, fondue de camembert micro-ondé, crostini au caviar de courgette... Frederick Grasser-Hermé livre le secret de dix savoureuses tartines à confectionner avec dix pains différents ! Quand j'avais 10 ans, je n'aimais rien beurk, l'huile de foie de morue de "mémé-gâteaux" pour devenir grande. Beurk, l'histoire de tata Yoyo pour faire avaler le foie de veau. Beurk, la peau de lait du chocolat chaud. Quand j'étais grande, j'ai dit oui ! Tout mangé, tout adoré le gras du cochon, les fourmis enrobées de chocolat, le poulet au Coca-Cola noir, dernier né de la gamme.
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Quand j'avais dix ans, mon père était boulanger-pâtissier à Colmar. Le samedi, quand je n'avais pas école, je me levais à 5 heures du matin pour l'aider à l'atelier. Après des débuts à la " plonge " et à l'épluchage des marrons, j'accède au privilège de déposer copeaux de chocolat et rosaces de crème chantilly sur la forêt-noire - le gâteau " signature " de mon père. Les après-midi d'été, après avoir cueilli mirabelles, quetsches et cerises dans le verger familial, j'avais le " droit ", lisez - " l'obligation " - de dénoyauter soigneusement tous ces fruits avec lesquels mon père confectionnait les tartes de saison et ma mère les confitures de quetsches qui, l'hiver venu, garnissaient les fameuses boule de Berlin, beignet brioché généreusement fourré. A l'évocation de ce souvenir, j'en ai déjà le goût en bouche...
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Fusilli roses, linguine aux carottes râpées caramélisées... Marianne Comolli révèle dix recettes de pâtes succulentes et originales à confectionner quand on est un vrai gourmand ! " A dix ans, j'adorais mettre mes mains dans la farine. Mon plus grand plaisir, le jeudi, était de participer, avec ma mère et mes soeurs, à la préparation des pâtes farcies : ravioli, cannelloni, lasagne. Maman confectionnait la pâte à pâtes avec de la farine et des oeufs, c'était tout. Elle formait une boule, qu'à tour de rôle, elle nous permettait d'étaler au rouleau, puis de découper à la roulette, et enfin, de farcir. Moi, j'inventais les farces. Aujourd'hui, je collectionne les pâtes sèches, et je m'amuse chaque jour à improviser une sauce originale pour l'une ou l'autre d'entre elles. " Marianne Comolli
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Derrière chaque cuillère de tapioca se cache un mystère. Comment s'étonner qu'à cette plante on ait attribué une origine légendaire, qu'elle ait nourri tes rêves de paradis alimentaire des explorateurs d'Amérique et qu'elle ait inspiré les plus grands chefs comme les ménagères du dimanche depuis deux siècles. Avec un souci de conteur et d'historien, sans jamais oublier qu'il siège depuis des décennies parmi les meilleures académies gastronomiques de France, Jean des Cars s'est lancé sur les traces du "coeur de Mani" et de ceux qui, industriel ou maître queux, ont fait des pertes Japon un ingrédient indispensable à tout cuisinier.
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De A (abricot, absinthe, ail, andouillette, armagnac, asperge, avocat) à Z (Zewelewai, Zola), André Castelot nous convie à un voyage d'une érudition joyeuse dans lequel il raconte tour à tour les ustensiles (fourchette, nappe, serviette, table, vaisselle.), les aliments et ingrédients (café, eau, fraise, haricot, huître, pomme de terre, salade), les chefs et gastronomes célèbres (Brillat-Savarin, Escoffier, Talleyrand, Vatel) , les rois et reines à table (leurs repas, leurs goûts) les établissements et professions de la bouche (cabarets, cafés, cuisiniers, épiciers, restaurants avec notices sur les plus célèbres), l'origine et l'évolution des repas, les plats courants et légendaires (choucroute, coquille Saint-Jacques, omelette), les vins et boissons, les fromages, les cuisines par pays ; enfin les expressions («boire un coup») et les coutumes qui sont autant de rites du fleuron de l'exception française par excellence : la gastronomie.
Un des plus grands succès de l'auteur dans lequel la qualité stylistique de «l'empereur de la petite histoire», disciple de G Lenôtre et fleuron de la «Librairie Académique Perrin» avec Alain Decaux, se marie à merveille avec la matière traitée. «Un festin en paroles», pour reprendre le titre célèbre de Jean-François Revel, introuvable depuis plus de trente ans et qui n'a pas pris une ride.