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Le modeste village de Colombey-les-Deux-Églises, situé en Haute-Marne, est connu dans la France entière parce que le général de Gaulle en avait fait sa retraite et qu'il aimait venir s'y ressourcer lorsqu'il était président de la République (1958-1969).
Devenu depuis sa mort en 1970 un lieu de mémoire, le village s'articule entre la maison familiale de La Boisserie, la tombe près de l'église, le monument de la croix de Lorraine et le récent Mémorial présentant l'épopée gaullienne.
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Chaumont-sur-Loire ; un château, un bourg
Marie-agnès Férault, Hubert Bouvet, Mariusz Hermanowicz
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 22 Juin 2011
- 9782914528887
Situé au coeur de la vallée de la Loire, entre Blois et Amboise, et faisant partie du paysage culturel inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, Chaumont-sur-Loire est surtout connu pour son château, qui jouit d'une situation exceptionnelle sur un coteau dominant fleuve et village. Poste de défense pour les comtes de Blois face à la maison d'Anjou dès la fin du X° siècle, dans la mouvance de l'abbaye bénédictine de Pontlevoy depuis le XII° siècle, puis propriété de la famille d'Amboise qui fait reconstruire le château entre 1469 et 1510, Chaumont connaît à la fin du XIX° siècle un destin peu commun : son territoire est profondément transformé par la volonté des nouveaux propriétaires du domaine, la famille de Broglie. L'église, le presbytère, deux hameaux et le cimetière sont déplacés afin de dégager les abords du château et d'aménager un vaste parc paysager ; de somptueuses écuries et une ferme modèle complètent le domaine. Le village, étiré au pied du château, entre la Loire et le coteau, se développe alors autour de la nouvelle église jusqu'au débouché du pont, cependant que, sur le plateau, entre bois et grandes cultures, perdure un habitat dispersé de fermes et de hameaux. Riche de cette histoire, accueillant le Festival international des jardins depuis 1992 ainsi qu'un centre d'arts et de nature, Chaumont-sur-Loire compte aujourd'hui parmi les sites majeurs de la région, contribuant activement à son dynamisme culturel.
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Ville en Auvergne, fragments choisis
Collectif
- Lieux Dits
- Cahiers Du Patrimoine
- 11 Septembre 2014
- 9782362190988
Conçu comme une initiation à la lecture de certains fragments de villes, cet ouvrage met en évidence les processus qui ont abouti aux formes urbaines dans lesquels les citadins auvergnats évoluent quotidiennement, formes qui vont du spectaculaire au plus ordinaire.
À travers 91 localités auvergnates ayant connu un statut de ville entre le 18e et le 21e siècle, l'auteur aborde la question des noyaux urbains les plus anciens et de leur évolution, puis de l'extension des villes, ainsi que la question de la place de la nature dans les villes (des " monuments naturels " mis en perspective dans des compositions urbaines jusqu'aux zones de maraîchage).
L'ouvrage aborde également le rôle des particuliers dans le décor des villes et la difficulté du choix de l'emplacement des édifices publics. Des projets sortis des cartons d'archives montrent, s'il en était besoin, que les frontières régionales n'étaient pas étanches : les idées ambitieuses ont également parcouru l'Auvergne ! Où l'on découvre aussi comment l'évolution du goût joue sur le devenir de tous ces espaces.
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Fondée sur une éminence au nord-est de la ville par la reine Mathilde de Flandre, épouse de Guillaume le Conquérant, l'Abbaye aux Dames offre un point de vue exceptionnel sur la plaine de Caen et son port. Au sein d'un parc d'une dizaine d'hectares, les bâtiments conventuels, entièrement reconstruits au XVIIIe siècle et classés Monuments historiques, donnent à voir l'un des plus beaux exemples normands d'architecture classique.
À proximité de l'entrée subsiste l'abbatiale de la Trinité, romane, qui cristallisa au XIXe siècle l'intérêt des architectes et des historiens férus de patrimoine, tel le célèbre Victor Ruprich-Robert. Bien que remaniée, elle présente un aspect harmonieux voire original, tant dans son élévation que dans son décor sculpté qui renvoie à l'Orient.
Bouleversés par les occupations militaires dès la Révolution, les bâtiments conventuels et leurs jardins, parcourus de majestueuses allées de tilleuls, reçoivent à compter du Premier Empire de nouvelles attributions hospitalières : l'hôtel-Dieu de Caen, devenu hospice Saint-Louis, cèdera la place en 1983 aux services du conseil régional de Basse-Normandie.
S'appuyant sur une recherche documentaire approfondie, l'ouvrage retrace plus de 900 ans d'histoire tout en apportant un éclairage nouveau sur les périodes plus récentes de cet ensemble monastique, dont la brillante réhabilitation en fait aujourd'hui l'un des fleurons de la ville de Caen.
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Le train des Pignes ; la ligne des chemins de fer de Provence
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 5 Juillet 2011
- 9782362190247
Les premiers rails du train des pignes furent posés dès 1845, alors que le Comté de Nice faisait encore partie du royaume de Piémont-Sardaigne. Cette ligne, devenue autant historique que touristique, a pour particularité d'être exploitée par la compagnie des Chemins de fer de Provence. La locomotive à vapeur, datant de 1909, est classée monument historique et ponctuellement réutilisée en haute saison. La locomotive moderne assure quant à elle quatre aller-retours par jour.
Un livre idéal pour partir en train à la découverte de l'arrière-pays méditerranéen. Entre Nice et Digne-Les-Bains, sur une ligne toujours pittoresque, il accompagnera la découverte du paysage, entre villages perchés, gorges impressionnantes et champs de lavande... Des haltes jalonnent le trajet, permettant aux randonneurs de descendre du train tous les trois à cinq kilomètres.
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Canton de Crémieu ; Isère
Maryannick Chalabi, Olivia Pelletier, Robert Royet
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 8 Mars 2011
- 9782110847201
Lové dans une profonde courbe du Rhône, au nord de l'Isère, le canton de Crémieu présente un aspect contrasté, où la douceur le dispute à l'âpreté.
Située entre Alpes et Jura, l'Isle Crémieu offre au regard une nature généreuse et variée. Elle est dominée par les falaises abruptes d'un plateau calcaire, dans lequel s'ouvre la grotte de La Balme, l'une des sept merveilles du Dauphiné. Sa situation a favorisé l'occupation humaine dès le Paléolithique. Parmi les nombreux sites archéologiques du canton, ceux de Larina et de Saint-Romain-de-Jalionas ont une importance nationale.
Terre dauphinoise depuis 1282, cette région profondément marquée par les conflits avec la Savoie conserve de nombreuses maisons fortes, tandis que l'architecture médiévale du bourg de Crémieu témoigne de la prospérité de ce chef-lieu établi au carrefour des grandes voies commerciales reliant l'Italie à Lyon.
Dominée par le château delphinal, et entourée de ses fortifications, la ville basse s'organise à partir d'une halle, parmi les plus vastes de France, et de l'abbaye des augustins. La période moderne a laissé des monuments religieux et civils de qualité. Le patrimoine des vingt-cinq communes du canton présente les exemples d'un habitat rural en pierre ou en pisé, et les vestiges d'une activité industrielle liée à l'extraction de la pierre.
A la fois secrète et offerte, l'Isle Crémieu, entre brumes du nord et lumières du Midi, a su retenir l'affection de voyageurs anonymes et d'hommes célèbres : Alphonse de Lamartine, Paul Claudel, Maurice Utrillo, Paul Borel et Edouard Herriot en furent les hôtes les plus illustres.
Ses paysages attachants ont attiré, à la suite des paysagistes lyonnais, de nombreux peintres français et étrangers, tels Charles- François Daubigny, Camille Corot et Gustave Courbet, faisant du village d'Optevoz un "Barbizon dauphinois".
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Notre Dame-en-Vaux ; la collégiale de Châlons-en-Champagne
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 20 Mars 2012
- 9782362190414
La collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne, la plus importante église de la ville après la cathédrale, dont elle s'est longtemps posée en rivale, est un édifice majeur pour la connaissance de l'art français du XIIe siècle. Elle conjugue avec un rare bonheur l'architecture du premier âge gothique avec l'épanouissement d'une sculpture romane que l'on retrouve aussi bien sur l'édifice lui-même que sur les pierres du cloître détruit au XVIIIe siècle, mais redécouvertes dans les années soixante et aujourd'hui présentées dans un musée qui leur est consacré. L'intérêt de ce monument est complété par ses tableaux et le superbe ensemble de vitraux de la Renaissance, parmi lesquels se détachent les réalisations de Mathieu Bléville, un des maîtres de l'art du verre au XVIe siècle.
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Habiter l'alpage ; cabanes d'estive au fil du Verdon
Laurent Del rosso, Maxence Mosseron
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 12 Mai 2015
- 9782362191084
Le Pays des vallées d'Asses-Verdon-Vaïre-Var dans les Alpes-de-Haute-Provence est un territoire fondamentalement lié à la transhumance et aux migrations pastorales ovines, qui ont laissé de nombreuses traces jusqu'à aujourd'hui, notamment dans les pâturages d'estive.
Cet ouvrage retrace l'histoire de cette transhumance et détaille particulièrement les vestiges matériels de cette activité, gravés dans le paysage, à une période charnière. Car si l'activité perdure et constitue toujours un marqueur identitaire fort du territoire, ce patrimoine est aujourd'hui menacé. En effet, les anciennes cabanes vernaculaires, les enclos, tous les aménagements afférents à la pratique de l'estive locale sont désormais réaffectés voire abandonnés, et remplacés par des structures modernes nécessaires à l'évolution du métier. Ils disparaissent peu à peu alors qu'ils représentent les maillons précieux d'une activité pluriséculaire. La perte matérielle entraînant la perte mémorielle, il y a urgence à considérer ces objets typiques comme faisant partie intégrante de notre patrimoine.
Cinq circuits détaillés complètent ce parcours et permettent d'appréhender la grande richesse et diversité d'une pratique vivante qui prend, au long des pâtures arpentées, la dimension spectaculaire des paysages bas-alpins.
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Estuaire de la Gironde ; paysages et architectures viticoles
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 20 Juin 2015
- 9782362191114
L'estuaire de la Gironde baigne, sur une longueur de 75 kilomètres, des rives bordées de rangs de vignes produisant les grands crus du Médoc, les vins du Bourgeais et du Blayais mais aussi, en Charente-Maritime, les fameux cognac et pineau. Si la lumière et la chaleur renvoyées par ses eaux limoneuses y ont favorisé l'épanouissement des vignes, l'estuaire est aussi, depuis des siècles, une voie commerciale majeure qui a fait le succès des vins de Bordeaux.
Naviguant sur l'estuaire ou empruntant les routes du vin désormais aménagées sur les deux rives, l'amateur de patrimoine et de vin découvre une succession de demeures viticoles offrant aux regards leurs élégantes façades. Ces prestigieux « châteaux » côtoient un patrimoine parfois plus modeste mais d'une grande richesse : villes et villages, ports, cuviers, chais, tonnelleries, cabanes de vignes révèlent l'histoire d'un territoire façonné autour de la culture de la vigne.
Des spécificités paysagères à l'architecture, cet ouvrage met en lumière la diversité de ce patrimoine : entre tradition et modernité, de l'Ancien Régime à nos jours, il dresse le portrait en images d'un territoire du vin mondialement réputé.
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Distiller la lavande à Barrême
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 26 Août 2015
- 9782362191121
Cet ouvrage retrace un épisode singulier de l'histoire provençale. À partir de la fin du 19e siècle, l'essence de lavande connaît un véritable engouement. Pour faire face à la demande des parfumeurs grassois, toute la Haute-Provence se lance dans une production effrénée. Alors que de vastes territoires se couvrent de leurs célèbres champs aux lignes bleues-violettes, les lavandes de Barrême et de ses environs s'imposent rapidement comme les meilleurs crus.
Dans les années 1920, les industriels de Grasse prennent une part active à la course à l'or bleu et investissent massivement ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence, au coeur du Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var. Pendant quelques décennies, ils y installent leurs usines et en font la capitale de la lavande, jusqu'à ce que le développement de la culture du lavandin, qui gagne notamment l'ouest du département, conduise à un inexorable déclin. L'aventure des lavandes de Barrême aurait pu tomber dans l'oubli. À l'heure où les routes de la lavande offrent en toute facilité l'opportunité de redécouvrir ce patrimoine vivant, la principale distillerie de Barrême, enfin réhabilitée en centre d'interprétation de l'industrie de la lavande, permet au public de découvrir tout un pan méconnu du patrimoine des Alpes-de-Haute-Provence.
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Manoir de Courboyer à Nocé
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 15 Septembre 2015
- 9782362191145
Dominant la vallée de l'Erre, le manoir de Courboyer a été érigé dans un contexte de paix, à la fin du XVe siècle. La qualité de son élévation en fait l'un des plus remarquables du Perche, ancien comté sis entre Val de Loire et Paris, où se concentrent nombre de logis seigneuriaux. Cet ancien fief relevant de la châtellenie de Bellême connut, en dépit de propriétaires puissants comme Pierre de Fontenay (1541-1610), quelques périodes de déshérence qui eurent une forte incidence sur les bâtiments, sauvés in extremis de la ruine au XVIIIe siècle par la famille de Barville.
Au XIXe siècle, au centre d'un domaine transformé en ferme d'élevage depuis l'Empire, se dressait la silhouette romantique du manoir longtemps inoccupé. Le bâtiment inspira même en 1892 à l'architecte Charles Wable, disciple de Viollet-le-Duc, un projet de restitution des dispositions défensives, admirable rêve de papier.
Le manoir de Courboyer impose toujours l'élégance de ses façades au sein d'un environnement bocager préservé. Devenu le siège emblématique du Parc naturel régional du Perche en 2003 au terme d'une restauration exemplaire, il assure la promotion des spécificités naturelles, culturelles et patrimoniales d'un territoire doté d'une forte identité.
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Cléry-Saint-André, la collegiale Notre-Dame ; Loiret
Marie-anne Sarda, Philippe Araguas
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 10 Juillet 2014
- 9782362191015
"Situé sur la rive gauche de la Loire à une quinzaine de kilomètres d'Orléans, Cléry-Saint-André a longtemps été un bourg constitué, le long de la route d'Espagne, de maisons consacrées au service des voyageurs et des pèlerins et de la collégiale abritant le tombeau du roi Louis XI.
Reconstruite au XVe siècle par Charles VII puis Louis XI, la collégiale Notre-Dame de Cléry, un temps érigée au statut de chapelle royale, est un bel édifice gothique de style flamboyant long de 76 mètres et d'une hauteur de 26 mètres. La pureté et l'élégance de son architecture en font un exemple accompli de l'équilibre entre une certaine exubérance formelle du XVe siècle et la rigueur recherchée qui exalte les lignes, simplifie les volumes et réduit le décor architectural, mêlant aux modèles parisiens des manières de bâtir de l'Orléanais.
Les verrières originelles constituaient l'unique décor architectural de l'édifice auquel elles donnaient vie et chaleur. Détruites en 1562, elles ne furent que partiellement remplacées. Les vitraux historiés du choeur et de la chapelle d'axe datent du dernier quart du XIXe siècle tandis que les autres verrières datent des années 1960. Le grand vitrail de la façade occidentale, mis en place en 2000, vient parachever une restauration ayant pour objectif de redonner toute son ampleur et sa qualité à cet édifice, classé Monument historique depuis 1840.
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Canton de Trevoux en Dombes ; Ain
Geneviève Jourdan, Simone Hartmann-nussbaum
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 8 Mars 2011
- 9782110847164
A une trentaine de kilomètres au nord de Lyon, dans le département de l'Ain, le canton de Trévoux occupe la bordure occidentale du plateau des Dombes, baignée du nord au sud par le cours lent et majestueux de la Saône.
Cette région, appelée Côtière de Saône, jouit d'un climat agréable, qui a enchanté la Grande Mademoiselle : " la douceur de l'air y est grande et le plaisir qu'on éprouve à le respirer est inconcevable ", écrit-elle dans " l'Ile invisible ", nouvelle qu'elle rédigea à Trévoux.
Composé aujourd'hui de six communes, le canton ne représente plus qu'une petite partie de l'ancienne principauté des Dombes, qui était formée jadis de douze châtellenies.
Pendant plus de trois siècles, cette souveraineté indépendante, dont Trévoux était la capitale, eut sa propre administration et bénéficia de nombreux privilèges en matière fiscale, juridique et sociale. Elle connut des heures fastueuses aux XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier sous le règne d'Anne-Marie-Louise de Bourbon, duchesse du Maine. Grâce à leur gouvernement éclairé, aux institutions qu'ils surent établir ou développer, comme le Parlement des Dombes et l'Imprimerie de Trévoux, la réputation de la principauté dépassa les limites du royaume.
Si Trévoux mérite son titre de " reine des Dombes ", les communes rurales avoisinantes ont aussi chacune leur originalité.
D'une architecture locale affirmé, les fermes en pisé côtoient d'anciens châteaux médiévaux et des maisons de campagne élevées au XIXe siècle ; la beauté des sites dominant le rivage de la Saône, a très tôt attiré la bourgeoisie lyonnaise, qui les a choisis comme lieux de villégiature, à peu de distance de Lyon.
La navigabilité de la Saône est depuis toujours un atout pour l'économie du canton : le trafic fluvial, moins dense qu'autrefois quant au transport de marchandises, trouve une nouvelle orientation avec le développement du tourisme.
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La villa lumière ; hôtel de ville ; Evian-les-Bains
Marie-reine Jazé-charvolin, Alain Franchella
- Lieux Dits
- Itineraires Du Patrimoine
- 8 Mars 2011
- 9782110847188
La Villa Lumière d'Évian-les-Bains est la seconde maison architecturale d'Antoine Lumière, fondateur avec ses fils Auguste et Louis de la plus grande entreprise de produits photographiques d'Europe. Réalisée par des artistes réputés, sa décoration luxueuse et sa situation exceptionnelle en font une construction remarquable.
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Le Pays de Grignan ; Drôme
Geneviève Jourdan, Cécile Rémond, Christian Trézin
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 8 Mars 2011
- 9782951697003
Situé au sud du département de la Drôme, le canton de Grignan, composé de 14 communes, offre une grande variété de paysages naturels et un riche patrimoine architectural. An coeur de la Drôme provençale, les villages fortifiés dès le XIIIe siècle et, pour la plupart, perchés sur un promontoire, ont conservé leur aspect moyenâgeux. Certains possèdent encore leur château et leur enceinte marqués par des aménagements à différentes époques. Les donjons de Roussas et Chamaret, l'impressionnante enceinte fortifiée de Taulignan dotée de onze tours, l'utilisation originale des murs de fortifications, dès le XVIIe siècle à Rousset-les-Vignes et à Taufignan, par l'ouverture de fenêtres et de portes surmontées de balcons, illustrent cette abondance de témoignages du passé. Si l'imposant château de Grignan, célèbre par la présence de la marquise de Sévigné qui y fit quelques longs séjours auprès de sa fille, épouse du comte de Grignan, demeure un attrait majeur pour les visiteurs, tous les villages du pays de Grignan méritent l'attention : maisons en pierre, décors de la période Renaissance, rues étroites, tortueuses et en pente, dominant une campagne de lavande, de vigne, d'arbres fruitiers et de chênes truffiers. En toile de fond se découpent la chaîne de montagne de la Lance et, lorsque le temps est clair, la cime du Mont-Ventoux. Les bories et constructions troglodytiques constituent également un patrimoine protégé et mis en valeur par certaines communes qui ont élaboré des parcours destinés aux promeneurs. Les fermes, datant des XVIIe et XVIIIe siècles, sont en général bien conservées et se sont adaptées à l'évolution de l'économie sans être dénaturées. Les nombreux cours d'eau ont permis l'implantation d'une industrie séricicole, utilisant l'énergie hydraulique. Taulignan, en accueillant des usines de moulinage, devint l'un des centres les plus importants de France, au XIXe et au début du XXe siècle. Certains de ces bâtiments visibles le long des rivières et ruisseaux rappellent cette activité aujourd'hui disparue. De nombreuses églises et chapelles rurales, malgré quelques modifications, sont d'intéressants témoins de l'architecture romane. La récente découverte de peintures murales datant du XlVe siècle, exceptionnelles par leur état de conservation, dans la chapelle Saint-Pierre de Colonzelle, atteste de la qualité du patrimoine du pays de Grignan.
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Canton de Saint-Bonnet-le-Château entre Forez et Velay ; Loire
Bernard Ducouret, Thierry Monnet
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 8 Mars 2011
- 9782110906700
Aux confins du Forez, du Velay et de l'Auvergne, le canton de Saint-Bonnet-le-Château correspond à une vieille terre de contact.
C'est ainsi que selon les périodes ou les paroisses, l'architecture religieuse est tantôt d'inspiration vellave, comme dans l'ancien prieuré roman de Rozier, tantôt forézienne, comme dans les sobres parties gothiques des églises de Merle ou Saint-Hilaire. Au cours du XIXe siècle, l'influence de Saint-Etienne finit par s'imposer et l'on fait appel aux meilleurs architectes stéphanois pour la reconstruction de certaines églises.
A toutes les époques, la religiosité s'exprime également par la multiplication des croix, qui marquent le paysage.
Ces frontières provinciales et épiscopales se sont établies sur un haut plateau granitique largement boisé : l'architecture rurale, d'où ressortent quelques robustes maisons fortes, est à l'image de ces terroirs difficiles de moyenne montagne.
Par sa position stratégique, Saint-Bonnet-le-Château comptait déjà parmi les plus puissantes seigneuries du Forez au XIIe siècle.
A la fin du Moyen Age, la ville a bénéficié du passage de la route Lyon-Toulouse, ce qui a stimulé le commerce et l'activité métallurgique : de nombreuses façades en pierre de taille, au décor soigné, en témoignent encore aujourd'hui. On chercherait en vain le château éponyme, dont le site est occupé par l'ancien couvent des ursulines, remarquable pour le décor et le mobilier XVIIe siècle de sa chapelle.
La collégiale, qui domine la ville, abrite la plus riche collection d'ornements du département, un très bel ensemble de peintures murales dans la chapelle basse, ainsi qu'une bibliothèque riche de nombreux incunables, qui évoque une vie culturelle jadis florissante. La croissance de la ville s'est accompagnée aux XIXe et XXe siècles d'un abandon progressif des quartiers anciens, ce qui nous vaut de conserver un ensemble urbain exceptionnel, dont on perçoit de loin la silhouette défensive.
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La vallée du Sausseron, Auvers-sur-Oise
Somers, Crnokrak
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 1 Septembre 2008
- 9782905913098
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Vichy ; invitation à la promenade
Delphine Renault-jouseau, Christian Pariset, Roger Choplain, Roland Maston
- Lieux Dits
- 16 Novembre 2010
- 9782914528962
" Reine des villes d'eaux ", Vichy vous invite à découvrir ses merveilles à travers 19 promenades thématiques au fil de la journée. Dès votre arrivée en gare de Vichy, laissez-vous guider à la découverte des lieux incontournables (parcs, jardins, casinos, hôtels, établissements thermaux, etc.) de la ville et ses environs.
La promenade, élément incontournable de la cure thermale au XIXe siècle, joue un rôle prépondérant dans le développement des villes d'eaux.
Il y a un siècle, les cheminements empruntés au cours de la promenade dépendaient de la posologie médicale, de la sociabilité thermale pour " voir et être vu ", mais aussi de l'extension de la ville et de ses espaces verts.
Vichy, tout en améliorant constamment ses infrastructures thermales et en développant le commerce de ses eaux minérales, n'a eu de cesse d'étendre son périmètre de promenade grâce à de nombreux parcs et par le développement des excursions hors-la-ville. La promenade thermale est ainsi une clef de lecture de l'architecture et de l'urbanisme vichyssois.
Réalisé à partir d'une étude de l'Inventaire de la Région Auvergne, cet ouvrage est richement illustré, par des photographies de qualité.
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Strasbourg ; de la Grande-île à la Neustadt ; un patrimoine urbain exceptionnel
Collectif
- Lieux Dits
- 22 Août 2013
- 9782362190797
La Grande-Ile, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988, et la Neustadt de Strasbourg témoignent d'influences croisées entre les cultures française et germanique sur le plan de l'architecture et de l'urbanisme. Depuis les origines de la ville jusqu'à la capitale du Reichsland d'Alsace-Lorraine et aujourd'hui de la région Alsace, la ville de Strasbourg a joué le rôle de vecteur d'échanges uniques entre la France et l'Allemagne.
De tous temps, la capitale régionale a démontré sa capacité à s'approprier les styles et courants venus de l'extérieur, notamment gothique, renaissance et baroque, tout en assurant le rôle de modèle pour d'autres réalisations au-delà de ses frontières, comme c'est le cas par exemple de la cathédrale et de l'université. Symbole d'un projet politique de planification et de construction d'une capitale et, associée à l'émergence de la discipline de l'urbanisme, de l'extension des villes européennes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, la Neustadt se déploie dans la continuité de la ville ancienne, témoignant de la capacité de la ville à intégrer et valoriser ses legs antérieurs tout en se structurant par de nouvelles formes de vie sociale et de production technique et artistique durables.
De longtemps frappée du sceau des anciens antagonismes souverains, la Neustadt de Strasbourg est conçue et réalisée à partir de la période allemande (1871-1918) jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. L'ouvrage vise à appuyer le dossier de candidature à l'extension de la Grande-Ile à la Neustadt au patrimoine mondial de l'Unesco.
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Hérouville-Saint-Clair ; laboratoire d'architecture
Stéphanie Dupont, Manuel de Rugy
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 21 Septembre 2010
- 9782362190049
Sous la forme de 4 itinéraires sillonnant la ville, l'ouvrage s'attache à faire comprendre la structure des quartiers d'Hérouville-Saint-Clair et identifie les édifices majeurs construits des années 1960 à nos jours. Du château d'eau au pôle technologique et industriel de Citis en passant par la Citadelle Douce, le promeneur est invité à découvrir les strates architecturales qui composent Hérouville-Saint-Clair depuis un demi-siècle.