L'auteur livre ici le récit d'une marche dans le massif sauvage du Cézallier en Auvergne pendant l'automne 2015 sur des chemins de randonnée qu'il arpente en solitaire. Le vent, la pluie et le froid sont vaincus par l'enchantement au contact d'une nature devenue une compagne aimée.
Lors des étapes en des gîtes, il cherche à rencontrer les rares habitants de la région. Accueilli dans leur vie familiale, il trace d'eux, paysans ou aventuriers, des portraits truculents d'où se dégage un humour généreux. De courtes citations liées aux événements vécus accompagnent sa marche : l'Ecriture sainte, avec également Homère, Virgile, Dante, Rimbaud, Claudel, ou les Auvergnats Pascal et Teilhard de Chardin... Parfois, d'une langue lyrique, il s'élance en des éloges inspirés sur la marche, les pieds ou le sacré (qui prend une dimension inattendue.) A travers la sensibilité de l'auteur, l'Auvergne apparaît sous un jour nouveau. Sa personnalité si singulière fait d'elle un monde à part depuis des siècles. Avec des paysages parmi les plus beaux de France, elle est habitée par un peuple fier et riche de vie intérieure qui préserve un contact intime avec la terre et les animaux dans l'esprit de saint François d'Assise.
Comment résister à l'envie de découvrir volcans, forêts ou pâturages que l'auteur offre avec un enthousiasme communicatif ?
L'idée de départ de cet ouvrage est née en consultant les splendides gravures du début du XIXe siècle représentant divers monuments et paysages auvergnats. Plusieurs centaines de lithographies portant sur les quatre départements : Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme ont ainsi été collectées par l'auteur.
Ce dernier s'est ensuite rendu sur environ 150 sites prestigieux pour réaliser des photographies prises, autant que faire se peut, sous le même angle, dans le but de montrer l'évolution durant les deux derniers siècles.
Restait à trouver des images complémentaires pour mieux cerner et raconter les étapes intermédiaires de cette évolution. Mission accomplie en consultant et sélectionnant les cartes postales les plus parlantes et les plus belles des années 1900 à 1930, parmi les centaines de milliers qui ont été publiées à l' époque.
En combinant photographies et archives inédites ainsi que billets d'humeur, David Vigouroux nous fait entrer dans la grande famille des sportifs montagnards qui ont choisi l'Auvergne comme terrain d'exercice qu'ils en soient originaires ou pas.
Sur plus de 150 ans, il nous accompagne, avec son style très « nature », dans cette épopée qui se découvre comme un album photo où on a besoin de regarder de plus près pour voir tous les détails, reconnaître des amis...On mesure bien la force de caractère de ces femmes et de ces hommes, souvent pionniers dans leur discipline et leur région et on se rend compte que, même un petit massif peut générer de grandes vocations !
D'origine cantalienne, David Vigouroux est guide de haute-montagne, moniteur d'escalade et titulaire d'un master en management du sport et en histoire. Grimpeur de bon niveau (plus de 250 voies dans le 8), il participe depuis le début des années 2000 à la création et au développement de plusieurs entreprises dans le domaine de l'accès à la montagne : Murmur&Nature, Bureau des guides d'Auvergne, Eco-Guides-Aventures.
« Ce Pays est tissé d'une multitude de paysages, incroyablement singuliers, rallumés sans cesse par les braises du soleil, les vents impétueux, les froids glacials, les cheminements monotones de quelques bêtes... », écrit Joël Vernet en préface. Cette diversité qu'il souligne, que Bernard Jollivet nomme « constellation des pluriels », constituerait finalement un fond, un caractère dont on connaitrait quelques traits. À chacun ses secrets, à chacun sa Haute-Loire. Elle est « une affaire personnelle » selon Michel C. Thomas. Elle est une « haute alliée », « un trait d'union » ou un « grand écart » pour Corinne Pradier, une « bonne montagne » pour Pierre Présumey ou « l'empire de l'horizon » selon Dominique Machabert.
Formuler la Haute-Loire en mots et en photographies : les dix-huit auteurs de cet ouvrage en ont fait chacun leur affaire. La voilà déclinée de toutes les façons, mais entièrement elle-même, volcanique, solide, liquide, aérienne, irrémédiable de toute façon.
Textes : Geneviève Barrière, Benoit Helluy, Bernard Jollivet, Dominique Machabert, Luc Olivier, Corinne Pradier, Pierre Présumey, Michel C. Thomas.
Photographies : Laurence Barruel, Gérard Cavaillès, Dominicaines de Langeac, Jacques Ferrer, Gérard Gardès, Sébastien Lamadon, Jérémie Mazet, Luc Olivier, Lucien Soyère, Cyril Treveys, Daniel Vincent.
La Haute-Loire est l'un des territoires de France qui recèle le plus de peintures murales. Le nombre, la qualité et la diversité des décors peints qui subsistent encore sur les murs des églises et des chapelles du département sont impressionnants. Au point que la seule vallée de l'Allier, entre Brioude et Langeac, passe pour figurer au second rang des sites les mieux dotés du pays.
Ce contexte singulier est le fruit de la conjonction de plusieurs facteurs historiques au titre desquels on peut noter la puissance du chapitre de Brioude, l'essor du monachisme dans la région à partir du xesiècle ou encore le rayonnement du culte marial du Puy-en-Velay dans l'Occident chrétien.
Dans cet ouvrage, plus de trente sites sont visités cathédrale, basilique, églises, chapelles, châteaux et maisons fortes - pour en révéler avec abondance d'illustrations les trésors, dont beaucoup sont restés jusqu'alors méconnus.
Les textes érudits de Bernard Jollivet et Martin de Framond apportent un éclairage nouveau à cet exceptionnel patrimoine.
Les voyageurs de la fin du XIXe n'hésitaient pas à comparer le site du Puy avec la Corne d'Or ou la baie de Rio et George Sand écrivait : « Rien ne peut donner une idée de la beauté de ce bassin du Puy ». Plus récemment, des chroniqueurs contemporains ont parlé du « Mont Saint-Michel des terres ».
Depuis l'Ermitage ou les hauteurs de Taulhac, la découverte du paysage opère toujours l'effet pittoresque vanté par les premiers guides touristiques. Il révèle aussi combien la géographie et la géologie ont déterminé la vocation spirituelle et le développement de la cité. Sans doute ont elles aussi résolu les premiers arrivants à s'y établir et à y dresser les figures de leur spiritualité. En témoigne l'ancien dolmen de la pierre des fièvres, tout comme les bas-reliefs du temple gallo-romain visibles à la base du clocher de la cathédrale.
Les découvertes archéologiques récentes, révélées par les fouilles entreprises dans le baptistère Saint-Jean, confirment la présence d'un sanctuaire au Ve ou au VIe siècle à cet emplacement.
Les accidents de la géologie, les hasards de l'Histoire, le caractère des hommes qui ont habité là, la reconnaissance par de grands personnages historiques font qu'aujourd'hui l'héritage est imposant. L'ouvrage Le Puy-en-Velay capitale spirituelle veut rappeler l'importance d'un patrimoine qui surprend encore aujourd'hui ceux qui le découvrent.
Textes : Anne Muller, George Sand, Emmanuel Gobilliard, Martin de Framond, Jean Muller, Corinne Pradier, Emmanuel Gagne, Philippe Gaucher.
Cette nouvelle édition de Chaîne des puys/ Faille de Limagne, préfacée par Romain Bardet et dotée dun avant-propos de Jean-Michel Chopin démontre que malgré son inscription sur la liste du Patrimoine mondial qui a ouvert le site à un autre public, celui-ci reste très approprié par les riverains et visiteurs locaux qui lont fréquenté de tous temps.
La forge des Alanche a animé la commune d'Huparlac sur le plateau de l'Aubrac pendant la majeure partie du XXème siècle. Cette dynastie familiale a pu confronter son art aux mutations profondes rencontrées par le monde agricole et la société rurale, en particulier du fait de la mécanisation des tâches. Les deux ont cheminé de concert pour les artisans les plus entreprenants mais dans les années 1980 le décalage est devenu trop important pour être surmonté et bon nombre de forge se sont éteintes. Le mariage réussi du fer et du feu ne faisait plus recette pour nourrir une famille et vivre tout simplement avant que l'engouement pour la ferronnerie d'art ne permette d'envisager une certaine forme de renaissance parmi les jeunes générations.
Tout au long de ces 200 pages, Pierre Alanche nous fait vivre cette saga familiale qui parle à tous les familiers du monde rural.
Erudit, curieux, enjoué il nous fait découvrir ou redécouvrir ce métier porteur de traditions intemporelles en nous faisant voyager à travers le temps et l'espace. Son regard à la fois sensible et lucide nous permet de nous projeter dans l'avenir de l'art des forgerons vers des métiers répondant à de nouveaux usages.
En un seul dessin de 5,22 mètres de long Bernard Deubelbeiss a réalisé le plus original des carnets de voyage. La rivière Allier y est figurée depuis sa confluence avec la Loire au Bec d'Allier, dans la Nièvre, jusqu'à sa naissance au Moure de la Gardille, en Lozère.
Il s'agit d'un retour aux sources qu'opèrent les deux auteurs, nés à Clermont-Ferrand et amis depuis leur rencontre à l'école primaire. « Nous voulions remonter. Nous voulions revenir. Revenir, c'est redécouvrir, c'est retraverser d'anciens pays, c'est ranimer la mémoire » explique François Taillandier, écrivain contemporain majeur, dont les mots sinuent au gré des méandres de la rivière en évoquant l'écoulement du temps et le cours de la destinée, « comme pour broder quelque chose qui ressemblerait à la vie. » Ce livre-objet se parcourt en longueur côté dessin, et en hauteur côté texte.
Là-haut, c'est la montagne, celle du Cantal, née du volcan, rabotée par le vent, le soleil, la neige.
Là-haut, ce sont « les montagnes », ces prairies d'altitude où les troupeaux ont l'habitude, depuis plus d'un millénaire, de venir passer l'été dans l'herbe et les fleurs. Les hommes - que des hommes - qui partagent leur séjour au grand air, ont construit leurs abris à l'image du pays : sobres et solides.
Ce sont les burons, forteresses de pierre agenouillées dans les pentes. Mais ces burons où l'on élevait le fromage des vaches avec talent ont presque tous fermé. Certains se sont écroulés. D'autres ont été relevés, restaurés, orientés vers des activités d'accueil.
Ce livre est un ouvrage de mémoire, une passion partagée pour un patrimoine exceptionnel. L'apport de celles et ceux qui peuvent témoigner de la richesse de cette page marquante de la vie en montagne accompagne un itinéraire-photos rigoureux et intime.
Ce livre est aussi une invitation à un voyage-passion (avec notamment la proposition d'une vingtaine de circuits de randonnée) au coeur d'un parcours attachant, qui donne de la puissance à l'identité du Cantal et, pourquoi pas des perspectives à l'avenir du pastoralisme français.
Troisième livre de soeur Eliane sur l'Aubrac (paru aux éditions Fleurines), cette fois-ci soeur Eliane nous emmène parcourir les grands espaces de l'Aubrac et à trouver la sérénité le temps d'un hiver. Les photos toujours empreintes de lumière sont accompagnées de petits textes.«J'aime l'hiver...L'Aubrac semble endormi sous la neige. Il parait s'étirer à l'infini!Le silence et la solitude s'installent sur le plateau.J'aime l'hiver pour ses lumières exceptionnelles révélées par le vent faisant danser les nuages!Le ciel rejoint la terre et l'épouse, la vie est en sommeil, ensevelie en profondeur.Balayée par la bise et le froid, la nature se fait modeste. Elle nous invite à cheminer dans l'humilité, jusqu'à renaître à la prochaine saison. » Soeur ElianeAbbaye de Bonneval
Nombreux sont ceux qui se souviennent du gandot, un récipient en fer blanc parfois émaillé - aussi appelé gamelle - qui servait à transporter et faire réchauffer le repas des ouvriers. Une fois ouverte cette petite boîte de Pandore, la cohorte des hommes du jour et de la nuit défile sur un horizon sculpté de hautes tours et de monticules de terre stérile, les terrils, « ces poubelles de la mine » que l'on nomme ici crassiers !
« Mémoires d'un gandot » est le fruit d'entretiens et de nombreuses rencontres, riches et variées. Tous les ingrédients - fruits des reportages, textes, images, paroles, recettes... - ont été mis dans le gandot commun.
Au fil des pages, tout fut mélangé pour donner à goûter l'art de vivre particulier du peuple des jardins. Certaines recettes ont été livrées par le jardinier dont le portrait figure sur la même double page. D'autres fois, la recette vient d'un jardin voisin, d'une autre section ou d'autres mémoires du pays gaga.
Dominé par le Mont Verdun qui culmine à 625 m, le massif du Mont d'Or, constitue un véritable « poumon vert » pour l'agglomération lyonnaise. Son territoire s'étend sur treize communes : Albigny-sur-Saône, Champagne-au-Mont-d'Or, Chasselay, Collonges-au-Mont-d'Or, Couzon-au-Mont-d'Or, Curis-au-Mont-d'Or, Limonest, Lissieu, Poleymieux-au-Mont-d'Or, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or, Saint-Germain-au-Mont-d'Or et Saint-Romain-au-Mont-d'Or.
Dans cette réserve escarpée, subsistent quelques précieux espaces naturels, des paysages façonnés au long des siècles par les agriculteurs et un patrimoine bâti très riche et très diversifié.
Ingénieur territorial, spécialiste de l'environnement, Luc Bolevy, s'est pris de passion pour cet écrin de pierre et de verdure. Complétant sa formation scientifique par les cours dispensés par le ministère de la culture pour former les guides conférenciers des villes et pays d'art et d'histoire (VPAH), il s'est pleinement investi dans les chantiers de restauration et de mise en valeur au sein de l'association des lavoirs et petit patrimoine du Mont d'Or.
Photographe hors pair il se révèle également comme un véritable conteur afin de nous faire découvrir les mille richesses accumulées dans le Mont d'Or lyonnais par la nature et par les hommes.
Au coeur de l'hiver, des traces sont laissées dans l'espace géographique par les habitants qui se déplacent : circuits des agents des centres routiers pour ouvrir les voies ; tournées des professionnels de santé, des laitiers, des commerçants ambulants, des facteurs des Postes. Le témoignage oral de ces informateurs, mis en cartes, dessine un lacis qui permet à des populations isolées parfois de vivre jusqu'aux limites de l'habitat permanent.
Dans son premier travail qui a obtenu le prix Allen en 2013 de l'histoire politique Régionale, Raphaël Piastra avait joué les défricheurs avec une mise en perspective séduisante. Il a remis la trame de son ouvrage sur le métier, l'a enrichie, actualisée puis a rencontré certains protagonistes. Son ana-lyse se fait caustique, souvent drôle et nous permet d'appré-cier plus avant la traçabilité de ses hommes politiques sur un territoire qui les a vu seulement naître ou évoluer vers l'âge d'homme et une forme de maturité. Qu'elle soit terre d'adoption ou d'origine, l'Auvergne les a inspirés avec ses qualités intrinsèques : travail, ténacité, résilience, fidélité, capacité à se projeter dans les enjeux de pouvoir tout en cherchant à les influencer avec sa propre vision du monde. Nous prenons donc beaucoup de plaisir à suivre les investiga-tions de Raphaël Piastra au sein de ces destins politiques qui ont marqué la République !
De Françoise, on pourrait dire que c'est une femme ordinaire, un peu comme vous ou moi et se demander pourquoi ses tribulations en campagne nous ont autant plu.
En fait nous ne nous arrêtons jamais aux premières impressions et il nous est vite apparu qu'elle était une femme ordinaire extraordinaire.
Elle possède d'abord une sensibilité artistique et poétique qui lui donne envie de fixer et de partager de belles images, des rencontres insolites, des instants de sérénité, d'apaisement, d'émerveillement d'une manière accessible et attrayante Elle se caractérise ensuite par un attachement voire un engagement évident en faveur de la nature du quotidien qui peut nous inciter à changer nos comportements et nos approches lors de nos balades personnelles.
Enfin, elle est dotée d'un charmant compagnon à quatre pattes (Looping) qui lui permet de pousser plus loin la curiosité et d'approfondir ses investigations plus près du sol.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, nous vous proposons de vous approprier le livre de Françoise à l'aide des pages vierges qui y sont disséminées.
« Pour qui aime le Massif central, la ligne du Cévenol constitue un itinéraire initiatique et spirituel hors du temps mais bien imprégné de son espace de référence. Exploit technologique en son époque, un peu comme lautoroute A 75, 130 ans plus tard, elle met à la portée de tous des paysages sans limites, des histoires qui les animent et leur donnent du sens."
Une femme-loup, un bras qui soigne la folie, un corbillard philosophe, une chapelle creusée dans un rocher ou dédiée au devoir de mémoire, d'étrange quilles de cheminées, un puits miraculeux puis maudit, une statue vénérée à Murat et à Chicago...le Cantal n'est pas avare en curiosités !
Par le biais de l'insolite, nous voici invités à pénétrer au coeur d'une Haute-Auvergne secrète, sauvage et mystérieuse, loin des sentiers balisés et des attractions rebattues.
Une façon intimiste d'apprendre à connaître ce pays tout en montagnes et en recoins, rétif au regard superficiel et qui ne se livre qu'à ceux qui l'aime.
Plus de mille burons en activité au début du XXème siècle ont laissé en héritage un patrimoine architectural et culturel d'exception : des sentinelles de pierre et de lauze empreintes de leur histoire et un fromage aussi robuste que majestueux.
De montagne en montagne, au gré des aquarelles d'Alain Delteil, le lecteur partira à la découverte des burons d'aujourd'hui : par endroits des ruines certes, mais à d'autres des constructions dignement entretenues voire judicieusement rénovées.
Les textes de Monique Roque Marmeys s'appuient quant à eux sur des rencontres de baronnies d'hier et d'aujourdhui pour égrener mille et un souvenirs ainsi que les initiatives mises en oeuvre pour sauvegarder ce patrimoine montagnard.
Un bel hommage rendu à ces terres d'estime que l'été se plaît à fleurir mais que l'écrit aime aussi à parcourir.
Après s'être consacré à la Sarthe, à la Mayenne et à l'Orne, Denys Ezquerra s'intéresse, dans ce nouvel opus, aux plus beaux villages, villes ou cités de caractère de l'Allier. Des flâneries sont toujours au programme. Chaque localité se dévoile dans ses particularités et ses attraits au cours d'une promenade accomplie pas à pas. Ainsi découvre-t-on le bocage bourbonnais, le Pays de Tronçais Val de Cher, le val de Sioule ou encore Vichy qui ont séduit l'auteur et son oeil d'aquarelliste. Le lecteur est invité, lors d'échappées, à quitter certaines localités pour partir en balade, afin de ne pas passer à côté d'un site naturel particulièrement remarquable, d'une curiosité ou d'un monument un peu méconnus. Ce guide fait aussi la part belle à l'histoire locale en mettant en avant des personnages historiques ou nés de l'imaginaire à travers des focus d'un très grand nombre de cités. Villes et villages du guide : Ainay-le-Château, Billy, Bourbon-l'Archambault, Charroux, Châtel-Montagne, Ébreuil, Hérisson, Lapalisse, Montluçon, Moulins, Néris-les-Bains, Saint-Pourçain, Souvigny, Verneuil-en-Bourbonnais et Vichy.
Caroline Reul et Jean-Philippe Rey ont fait du Diois leur pays d'élection. Pour elle, ce fut une découverte ; pour lui, ce fut un retour aux sources. Mais qu'importe ? Ils nous font partager leur attachement à ce « pays » au gré d'une balade libre et amoureuse.
En juillet 2018, plus d'une décennie après le dépôt du dossier, l'UNESCO inscrit la Chaîne des Puys - Faille de Limagne sur la liste du patrimoine mondial. Et ce n'était que justice au regard des origines de ce haut lieu tectonique qui raconte une histoire géologique s'étalant sur 35 millions d'années... Ce site unique et remarquable, qui ne cesse d'étonner - même les autochtones -, s'organise en trois parties : les 32 kilomètres de la faille de Limagne, séparant la plaine, qui s'est affaissée, du Plateau des Dômes, l'inversion de relief de la Montagne de la Serre, coulée volcanique qui s'est surélevée au fur et à mesure de l'érosion, et l'alignement des 80 volcans de la Chaîne des Puys formés à la faveur d'une unique éruption.
Une beauté sauvage, intrigante, spectaculaire, célébrée par les photographies de Vivien Therme et les mots de Joseph Vebret, qui ont tous deux grandi à l'ombre de ces géants immobiles et protecteurs.
Limite multiséculaire entre la Gaule continentale et la Provence méditerranéenne, terre de passage entre le Nord et le Sud, le Rhône et les Alpes, le paysage de la Drôme au relief contrasté est jalonné par plus de six cents châteaux. Motte castrale, château fort, citadelle, demeure seigneuriale ou palais, ils présentent un véritable panorama de l'architecture militaire et privée dont les fonctions ont évolué au cours des siècles.à la découverte de ces châteaux disparus, méconnus ou renommés, que convie cet ouvrage.