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Cecile Defaut
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Robert Walser.
écrivain Suisse d'expression allemande, reconnu de son vivant par les plus grands - Franz Kafka, Robert Musil, Walter Benjamin - est " un de ces "artistes de la langue" tels que les définira André Breton ". Il se voue à incarner une sorte de poète moderne : " C'est pour moi une sorte d'écrivain pointilliste. Comme un kaléidoscope. Son univers est tout entier contenu dans chaque point. Cette fragmentation fait qu'il est à mes yeux l'un des écrivains majeurs du XXe siècle, du moins pour la littérature allemande ".
Philippe Lacadée fait le choix ici de ne pas tenter une " biographie " classique de cet homme si secret, si à l'écart du monde et autres, mais de la déduire de ses écrits. Ce sont les héros de Walser qui le présentent au monde. Lui-même ne se représente pas dans une mise en scène pour un Autre toujours improbable, mais se donne tel quel, dans une foule de détails, si singuliers, dont foisonne cette écriture d'apparence tantôt naïve, honnête et simple, tantôt si déroutante.
Robert Walser est dans son écriture, dans ce qu'il nomme son roman du réel, qui structure tous ses romans. Il est à partir du récit de ses héros que nous chercherons à déduire ce qu'a été sa vie. Dans cet essai, Philippe Lacadée montre que le poète, tout en devançant la psychanalyse, nous éclaire : son écriture miniature radicalise en quelque sorte les deux modes de l'écrit, soit le signifiant et la lettre, elle marque la distinction entre l'écrit qui ne parle que pour lui et le dessin de l'écriture miniature.
C'est un Walser avec Lacan qui nous est ici proposé et qui éclaire aussi bien le psychanalyste que le poète.
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Au cinéma, croire à l'inconscient ; écrire, réaliser, mettre en scène, monter, interpréter
Collectif
- Cecile Defaut
- Psyche
- 16 Novembre 2016
- 9782350183848
« De l'art, nous avons à prendre de la graine. » disait Jacques Lacan. C'est ainsi qu'un partenariat s'est tissé entre le programmateur d'une salle de cinéma et quelques psychanalystes, et qu'une expérience s'est déposée, connectant deux champs du savoir et de la culture - cinéma et psychanalyse - qui eurent la bonne idée de venir au monde en même temps comme pour mieux se serrer les coudes face à notre dure modernité.
Regarder cette expérience comme dans un rétroviseur nous a conduits à nous entretenir avec des réalisateurs de talent ; à les entendre parler de leurs films et, à notre tour, à en proposer une lecture ; à y faire résonner l'existence de l'inconscient et ses conséquences ; à dégager l'impact des mots, ceux de la littérature et ceux de l'écriture, dans leurs univers cinématographiques.
Si, au même titre que les écrivains pour Freud, les réalisateurs de cinéma peuvent être « de précieux alliés » du psychanalyste, alors avec Benoît Jacquot, Pascal Bonitzer, sophie Fillières et mathieu Amalric - nous avions de quoi faire pour articuler la singularité de leur geste artistique et la psychanalyse que ce soit au niveau de l'écriture, de la réalisation, du montage ou du jeu d'acteur !
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L'envers du decor (ou l'art et la guerre toujours recommencée)
Yves Depelsenaire
- Cecile Defaut
- 15 Janvier 2014
- 9782350183480
De quelles douleurs, de quelles joies, de quelles nécessités, de quels combats font signe l'art de notre temps ? Telle est la question qui oriente cet essai à travers des chemins inattendus.
Au départ cette phrase de Jacques Lacan : toute action représentée dans un tableau nous y apparaîtra comme une scène de bataille.
Il y est question de la guerre - beaucoup -, du cynisme, du semblant et du réel, du théâtre, de Marcel Broodthaers et de bien d'autres artistes qui, chacun à leur manière, « déjouent le paradigme ».
Construit comme un puzzle, ce livre est à lire selon le même mode.
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L'influence de la pensée de Claude Lévi-Strauss sur l'oeuvre de Jacques Lacan n'est plus à démontrer. Quelques auteurs se sont déjà penchés sur la question, en mettant en rapport tantôt les sources directes qui ont inspiré Lacan dans sa définition formelle de l'inconscient freudien - qui doit tout à la notion de structure -, tantôt des indices plus hypothétiques, présents de manière éparse dans l'oeuvre du psychanalyste.
Il y a ainsi une dette que Lacan reconnaît lui-même à plusieurs reprises, mais il y aurait également des références plus cachées, qui ne demandent qu'à être mises en lumière. On pourrait être ainsi tenté de d'avancer une lecture quasipsychanalytique - qui suppose un art d'écrire chez le psychanalyste - où la dette envers Lévi-Strauss serait à peine avouée, voire intentionnellement cachée. Dans cet ouvrage on suit une autre voie qui ne cultive aucune ambiguïté : Lacan a une dette envers Lévi-Strauss et elle passe par un exercice de formalisation très puissant qui va parfois bien au-delà des attentes (voire des souhaits) du même Lévi-Strauss, avec ce paradoxe que, souvent, le psychanalyste expliquerait et appliquerait mieux que l'ethnologue certaines de ses prémisses formelles. Ce travail se fonde sur des recherches que menées depuis plus de dix ans, aidé en cela par les manuscrits du Fond Lévi-Strauss de la Bibliothèque Nationale de France, ainsi que sur un échange écrit, bref mais précieux, avec Claude Lévi-Strauss.
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A. Aflalo revient sur la polémique déclenchée par l'amendement Accoyer de 2003 qui entendait réglementer l'exercice des psychothérapies, et sur les manifestations d'intellectuels pour contrer cette attaque de la psychanalyse, qui, face à la marchandisation des savoirs, démontre son utilité publique.
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Voyage en zygotie ; l'histoire des embryons de la procréation médicalement assisté
Dominique Laufer, Véronique Mauron
- Cecile Defaut
- Psyche
- 22 Janvier 2016
- 9782350183787
Que vivent les personnes qui ont recours à la procréation médicalement assistée ?
Cette technologie, associée à la bizarrerie qu'est la cryoconservation des embryons, agit comme une loupe, un miroir qui grossit ou déforme : elle met en lumière des zones laissées d'habitude dans l'ombre, elle remanie et bouleverse les représentations des phénomènes naturels de la procréation spontanée et elle fait advenir des fables extraordinaires. Au travers d'un récit qui donne forme aux témoignages des sujets (couples interviewés), récit enrichi d'observations cliniques, ce livre est moins une thèse qu'un aiguillon pour la pensée. Plutôt que d'apporter des réponses, il soulève des questions sociétales amenées par les biotechnologies autour des origines, de la filiation et de la mort. Facile d'accès grâce à son déroulement d'histoires souvent étonnantes, ce livre concerne un public varié. Au-delà des professionnels de la procréation assistée, il s'adresse aux sociologues, aux éthiciens, aux juristes, aux anthropologues, aux législateurs, aux médias ainsi qu'à tous ceux qui s'interrogent sur notre devenir. Présentant un volet original du vécu parental sur la naissance ou non d'enfants, il ajoute un élément non dogmatique et libre à la réflexion sociétale sur la famille et la procréation.
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Deux brèves observations de Freud suscitèrent l'intérêt de l'auteure pour la problématique de la relation entre Freud et le Judaïsme, question capitale et qui fut objet de tant d'études parmi lesquelles certaines sont devenues classiques dans le monde entier : l'une concernant l'incidence précoce de l'histoire biblique en la formation culturelle de Freud, l'autre reconnaissant l'une des sources fécondes à l'implantation de la psychanalyse comme étant la résistance face à l'isolement si propre à la minorité juive.
Le lecteur ici pourra se laisser surprendre par quelque chose de nouveau dans cette analyse critique de la relation entre Freud et la condition judaïque basée, entre autres, sur l'enseignement de Lacan et sur certains travaux de Derrida, Deleuze et de Lévinas. Betty Fuks réalise une étude psychanalytique originale dans laquelle il ne s'agit plus d'examiner le degré d'infl uence du Judaïsme sur Freud, mais de considérer la création même de la psychanalyse comme expression majeure de sa judéité.
Cette judéité s'exprime ici à travers deux facteurs spécifi ques et intimement liés :
D'un côté, l'exil du peuple juif, son nomadisme, son errance ; de l'autre, le mouvement erratique de la lettre, présente dans l'interprétation continue du Texte. Le point central de cette argumentation porte sur le rôle essentiel pour la découverte freudienne joué par les marques de l'exil et des exodes inscrites dans l'histoire du peuple juif et dans la pratique d'une lecture-écriture infi nie du « Livre des livres ». En somme, la judéité de Freud n'est pas perçue ici comme l'essence immuable d'une ethnie mais plutôt comme une construction, comme un devenir- juif pouvant être appréhendés lorsqu'on étudie la découverte même de la psychanalyse.
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L'inconscient sort de la bouche des enfants
Elisabeth Leclerc-razavet
- Cecile Defaut
- 15 Mai 2013
- 9782350183350
Ce livre : « L'inconscient sort de la bouche des enfants », Praxis lacanienne, témoigne dans le monde, c'est-à-dire au-delà des cercles professionnels, de ce que peut être la psychanalyse avec les enfants.
Au pas à pas d'une cure, des angoisses des parents, des attentes des enfants, des questionnements et inquiétudes du psychanalyste, il s'inscrit - loin de toute polémique - dans le débat actuel autour de la psychanalyse.
Rares sont les ouvrages de psychanalystes qui osent relever le défi de rendre compte d'aussi près de leur pratique. Chaque cas est une monographie qui peut aussi se lire comme scénario à rebondissements, avec ses coups de théâtre, ses relances du désir, ses coupures incisives. Bref, c'est comme une série TV qui, lorsque l'on « accroche », donne envie d'en connaître la suite et le dénouement.
La psychanalyse ne se délivre pas sur ordonnance, elle implique une démarche et un choix décidé... ce qui donne parfois lieu à l'expression de désirs incroyablement forts d'enfants, sujets à part entière. Ce livre est l'occasion de rendre hommage au courage et à l'invention dont ils font preuve quand ils rencontrent l'analyste qui a su se faire partenaire de leur inconscient : pas de psychanalyse sans que vienne se nouer au désir de l'analyste, celui du sujet.
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Hors symbolisation. Dans la clinique avec l'enfant, on rencontre l'évidence de ce réel, impossible à supporter, se déployant entre deux pôles. D'un côté, l'effroi face à l'origine : de multiples situations comme la réanimation néonatale, l'abandon, l'autisme peuvent redoubler la sidération qu'implique toute vie nouvelle.
D'un autre côté, la fascination pour un destin joué d'avance, pour la mort déjà présente dès la naissance : une telle certitude, plutôt que de porter la vie, peut l'absorber totalement, comme le démontrent la clinique du traumatisme, certains devenirs d'enfant atteints de malformation, mais aussi le phénomène psychosomatique, la tentation du suicide ou l'anorexie. Pourtant, la béance du réel comporte paradoxalement un potentiel créateur, ouvrant l'espace pour que l'enfant invente ses propres réponses d'une façon chaque fois unique.
Faisant de l'expérience du réel le principe d'une possible liberté, le psychanalyste engagé dans le champ de la clinique avec l'enfant se doit d'être un praticien de l'imprévisible : un tel pari permet, aux limites de la psychanalyse et de la médecine, l'abord de phénomènes qui, de structure, ne se laissent pas toujours convoquer dans une pratique de la parole.
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Symptome nous tient ; psychanalise, science, politique
Gilles Chatenay
- Cecile Defaut
- 16 Janvier 2011
- 9782350180984
Qu'est-ce que le symptôme ? Si pour le langage courant comme pour la clinique médicale il est signe d'un dysfonctionnement, la psychanalyse en a révélé une autre valeur : il n'est pas la maladie, il est tentative de guérison, a pu dire Freud. L'être humain, d'être tissé de langage, a affaire à une dysharmonie fondamentale. Entre son être de chair et ses représentations - ce qu'il est pour l'autre et pour lui-même -, cela ne tient pas ensemble, réellement, et le symptôme est un nouage par lequel le sujet tente de faire tenir ensemble ce qui ne tient pas ensemble : un traitement du réel.
La cure psychanalytique est un traitement du réel du symptôme par la parole et la langue, et par l'étrange lien social qu'elle institue. Il y a donc du réel (mais où exactement ?) dans la langue, dans la parole et la lettre et le chiffre ; dans les savoirs, dont la science (logique, mathématiques, physique, économie, sciences du vivant, statistique) ; et dans le lien social, dont la politique (discours capitaliste, précarités, ségrégations et exils) : dans le monde de l'être humain, dans tout ce qui peut faire Autre pour lui, y compris son corps, ses pensées, ses amours et ses haines, ses paroles et ses actes, ses satisfactions et ses souffrances : lui-même.
Gilles Chatenay est psychanalyste à Nantes, membre de l'École de la Cause freudienne et de l'Association Mondiale de Psychanalyse, il enseigne dans le cadre de la Section Clinique de Nantes. Il a publié dans des revues comme La Cause freudienne, la Lettre Mensuelle de l'ECf, Cahier de l'ACF-VLB, Les feuillets du Courtil, La petite Girafe, Papers, Scilicet, Filozofski vestnik, Analysis, a collaboré à des ouvrages, comme Le Réel en mathématiques : psychanalyse et mathématiques (Agalma éditeur, 2003).
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La notion de crise en médecine naît d'une conception du corps, de la maladie, du temps, qui nous est étrangère.
Elle est liée à la médecine hippocratique, et à la civilisation de la Grèce antique. Il faut retourner à Hippocrate inventeur de la notion qui va se préciser. Cela implique que nous sachions donner à l'Antiquité une dimension temporelle. On a tendance à comprimer le temps alors qu'il faut le distendre. Par exemple on oublie qu'entre l'Hippocrate des Epidémies I-III et Galien, il y a environ sept siècles et déjà toute une histoire de la pensée médicale.
La crise fait partie de cette histoire, et elle continuera de poser problème jusqu'à des périodes très récentes. Crise est une métaphore. C'est du moins l'opinion de Galien. Ce terme, selon Galien, a passé du barreau à la médecine, & signifie proprement jugement. " Le nom de jugement (crise) dans les maladies vient par métaphore de ce qui se passe au tribunal, pour signifier le prompt changement dans la maladie ".
Jugement donc. Mais qui juge quoi? Ce court essai tente de montrer comment a joué cette notion et son importance dans la pensée des médecins, qu'ils l'acceptent ou qu'ils la refusent, jusqu'aux temps modernes. On pourra percevoir la complexité de l'analyse historique d'une notion qui nous est pourtant, de quelque façon que ce soit, familière et commune.
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L'éveil et l'exil ; enseignements psychanalytiques de la plus délicate des transitions : l'adolescence
Philippe Lacadée
- Cecile Defaut
- 3 Mai 2007
- 9782350180557
lorsqu'une société est en crise, les modes d'être des adolescents apparaissent souvent comme le fer de lance des remises en cause de cette société.
l'adolescence peut devenir le lieu du repérage d'une question historique : celle de la rencontre factuelle entre passé et futur, entre héritage et devenir. hannah arendt l'avait déjà souligné : à chaque génération, la façon dont la société tient compte de l'élément de nouveauté se révèle dans l'accueil qu'elle réserve à l'adolescence. la clinique psychanalytique des adolescents démontre que le mouvement inhérent au phénomène de l'adolescence n'est pas que sexuel et pulsionnel, il interroge aussi, à partir du rapport à la langue commune, la façon dont chacun doit trouver sa place dans un discours qui lui fasse lien social.
comment le sujet adolescent peut-il traduire l'excédent de sensualité, qui fait irruption dans son corps et qui peut déclencher cette bizarre souffrance évoquée par rimbaud ? comment aborder le désarroi qu'il éprouve de se trouver exilé de son territoire d'enfance ? quel prix l'adolescent aura-t-il à payer pour franchir cette étape à risques ? de quelle marge de manoeuvre dispose t-il ? risquera-t-il toute sa vie, la vraie vie, ou saura-t-il consentir au sacrifice d'une part de la jouissance qui se trouve là en jeu ? sans apporter de réponse formatée, ce livre propose de s'appuyer sur une implication du psychanalyste avec l'éclairage d'autres disciplines, pour ne pas traiter la question des adolescents en dehors de la façon dont chacun entend trouver une langue.
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Ce livre examine les prétentions du nouveau paradigme de la psychologie à se proposer comme modèle d'avenir pour les disciplines cliniques, et par là, venir à bout de la psychanalyse. Quel est ce changement de paradigme ? C'est le cognito-comportementalisme. D'où vient-il ? Des États-Unis. Jusqu'aux années soixante, la psychologie comportementale avait joui d'un certain prestige. Elle s'est trouvée disqualifiée par l'objection du linguiste Noam Chomsky : aucun apprentissage ne pourrait jamais rendre compte de la compétence linguistique. Celle-ci devait être innée. La psychologie comportementale mit trente ans à se revêtir d'habits neufs. Les avancées de la biologie, de la neurologie, et de la nébuleuse qui en a résulté sous le nom de neurosciences le lui ont permis. Sous le nom de cognitivisme comportemental, une nouvelle réduction de l'expérience humaine à l'apprentissage a fait retour. À partir de la psychanalyse d'orientation lacanienne, ce livre soutient une thèse opposée. L'inconscient ne relève d'aucun apprentissage. Il est ce qui manque ou excède tout apprentissage possible. L'inconscient est un mode de la pensée délivrée de l'apprentissage comme de la conscience. C'est son scandale et sa particularité.
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Entre mot et image Tome 2 ; le savoir de l'artiste et la psychanalyse
Hervé Castanet
- Cecile Defaut
- 2 Mars 2009
- 9782350180717
Entre mot et image 2 fait suite à Entre mot et image 1 paru chez le même éditeur en mai 2006.
À nouveau, cet essai convoque des créateurs - des peintres : Antonin Artaud, Balthus, Albert Ayme, Ben, Annie Czarnecki, André Valensi, Matthias Pérez ; un photographe (Witkin) ; des écrivains : Thomas More, l'abbé de Choisy, Maupertuis, Villiers de l'Isle-Adam, Pierre Klossowski, Jean Genet, Florence Delay et Jacques Roubaud, Christian Prigent ; une avant-garde radicale : les situationnistes Gilles Ivain, Guy Debord, Pinot-Gallizio ; et une fiction privée.
La pertinence de cette liste est que mot et image sont des traitements du réel en tant qu'il est l'exclu, l'expulsé du sens. Mais quels sont ces traitements ? Quelle logique y préside ? Quels résultats sont obtenus ? Quels effets écrire ou montrer ont-ils sur les créateurs eux-mêmes ?
À ces questions, la psychanalyse est impliquée. Comment ? « [.] le propre de la poésie quand elle rate, c'est justement de n'avoir qu'une signification, d'être pur noeud d'un mot avec un autre mot. » (J. Lacan - 1977) La signification vide vient à la place du sens plein. Cette transformation est un nom nouveau du sinthome - pas sans avenir et pour l'art et pour la psychanalyse.
Le fil qui court de texte en texte est celui-là : le mot, l'image, l'avant-garde sont autant de nouages du sinthome nouveau où le réel est mis aux commandes.
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Clinique de Dostoïevski ou les enseignements de la folie
Heitor O'dwyer de macedo
- Cecile Defaut
- 12 Mars 2015
- 9782350183657