Le 3e livre de la collection-événement lancée en partenariat avec Society : un suicide, aucune empreinte, aucune identité.
Un suicide, aucune empreinte, aucune identité Quand, à l'été 2002, les policiers d'Eastlake, dans la banlieue de Cleveland, découvrent le cadavre d'un retraité dans sa salle de bain, l'affaire est entendue : Joseph Chandler s'est suicidé. Ses voisins et ex-collègues décrivent un ermite sans famille, mutique, aux habitudes étranges. Ni son appartement ni son pick-up ne portent la moindre empreinte. Qui prend soin d'effacer toutes ses traces au quotidien ?
Le dossier est sur le point d'être classé lorsqu'un détective privé missionné pour lui trouver des héritiers révèle l'impensable : le vieil homme vivait sous une fausse identité depuis 24 ans, le véritable Joseph Chandler était un petit garçon décédé d'un accident de voiture.
Une deuxième enquête s'ouvre alors. Qui était vraiment ce reclus à l'identité secrète ? Quel passé encombrant voulait-il cacher ?
Le journaliste Thibault Raisse est parti sur les traces de cet inconnu à la personnalité aussi fascinante qu'insaisissable. A la clé : peut-être la résolution de l'énigme criminelle la plus célèbre de l'histoire des États-Unis.
Christophe Nobili est journaliste au Canard Enchaîné. Il y a trois ans, il découvre l'existence de la carte de presse d'Edith Vandendaele, salariée de la rédaction pendant vingt-cinq ans.
Problème : il ne l'a jamais vue. Il tique. Enquête. Et s'aperçoit que, de 1996 à 2020, le salaire mensuel d'Edith a oscillé entre 4 et 6 000 euros brut. Augmentée chaque année, bénéficiaire de primes, la dame a touché, en tout, un peu plus de 1,5 million d'euros. Avec les charges, ce montant s'élève à 3 millions pour l'entreprise.
Cette affaire ressemble un peu trop à l'emploi fictif de Pénélope Fillon, que Christophe Nobili avait lui-même révélé en 2017... Elle le plonge dans une cruelle désillusion.
Le récit d'un dilemme, d'une investigation secrète et d'un séisme qui secoue un temple de la presse française.
«Jamais la puissance publique n'aura à ce point démissionné devant des enjeux vitaux, pour aujourd'hui et pour demain.»On n'a sans doute jamais eu autant besoin de puissance publique, face aux bouleversements en cours et aux catastrophes qui s'annoncent. C'est la direction opposée qui est choisie : baisses d'impôts pour les privilégiés et les entreprises, poursuite insensée de la croissance infinie et laisser-faire irresponsable. Cinquante ans après le rapport Meadows (1972), alors que 60% du vivant a disparu et que des milliers de scientifiques appellent désormais à la désobéissance civile, il est vital de prendre les décisions auxquels les forcenés du profit s'opposent. Ils nous font perdre du temps. Et la vie.
Le livre adapté de l'émission à succès de France 2 "Au bout de l'enquête", présentée par Marie Drucker et Alain Bauer, qui analyse des cold case.
Pourquoi Sylvain Alloard, militaire respecté de tous, a-t-il été abattu froidement sur un parking à Marseille ?
Qui a tué Sylvie Bâton, jeune étudiante brillante, dans son petit village tranquille de Bourgogne ?
Comment le meurtrier de Caroline Dickinson a-t-il pu s'introduire dans la chambre de son auberge de jeunesse alors que quatre camarades dormaient avec elle ?
Au bout de l'enquête revient sur vingt cold case ou affaires criminelles qui ont bouleversé l'opinion. Quelles que soient leurs issues, elles ont suscité des années d'enquête, de rebondissements, d'espoir et de déception pour les familles des victimes et pour les enquêteurs. De la découverte du crime à sa résolution, ce livre nous en fait le récit et apporte pour chaque affaire un éclairage criminologique inédit présenté par Alain Bauer.
Plus que de simples faits divers, ces histoires racontent une époque, une région, un contexte historique et social, et retracent l'évolution des méthodes d'enquête des services de police et de gendarmerie.
Violence et corruption à Baltimore : la suite de The Wire.
En 2008, Justin Fenton devient le reporter chargé des affaires criminelles au Baltimore Sun. Un poste convoité où, par le passé, s'est illustré David Simon, avant qu'il devienne le célèbre showrunner de la série The Wire. Baltimore est alors toujours la ville au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Mais une unité spéciale d'agents en civil est en train de nettoyer les rues avec un seul mot d'ordre : tolérance zéro.
En 2017, la nouvelle tombe : sept des principaux officiers de l'unité spéciale sont arrêtés pour corruption et racket en bande organisée. C'est un véritable système d'intimidation, de faux témoignages, de collusion avec le monde du crime qui est mis au jour. En dépit de sa fréquentation assidue de la police, de la justice et des criminels, Justin Fenton tombe des nues. Il n'avait rien vu venir.
Document humain et criminel d'une rare intensité, c'est cette incroyable affaire de corruption que Justin Fenton raconte dans ce récit qui se lit comme un roman.
Elles sont pilote d'hélicoptère, parachutiste, démineuse, commandant de base ou officier spécialiste des renseignements...Mais qui sont-elles vraiment ? Comment sont-elles arrivées là ? Comment se sont-elles imposées dans un monde d'hommes ? Dorothée Olliéric, grand reporter, est allée à la rencontre de ces femmes qui se livrent ici sur leur vocation et la raison de leur engagement.
Leur parcours est souvent bluffant, elles n'ont peur de rien et risquent leur vie pour la France. Encore trop peu nombreuses aux premières loges, elles ont toutefois gagné leur place. Célia raconte la traque d'une planque de djihadistes au Mali et la perte d'un de ses coéquipiers Élodie, ses difficultés à revenir à la « vraie » vie au retour d'Afghanistan;Léa nous bouleverse en nous confiant la perte de son compagnon lors d'une attaque terroriste au Burkina Faso;Juliette, pilote de chasse en Opex au Niger, nous fascine par sa détermination.
Leur parole franche, libre, témoigne de leur expérience exaltante sur le terrain, sans oublier leur vie de femmes, la difficulté de laisser un compagnon ou des enfants, mais aussi du syndrome post-traumatique lorsqu'un drame surgit. Ces discrètes héroïnes mènent, tête haute, aux côtés de leurs frères d'armes, des combats pour leur pays et nous font vibrer dans ce livre plein de courage et de passion.
« Zéro point de fixation. » De Calais à Dunkerque, c'est l'expression employée par les autorités pour définir la politique de la France en matière d'immigration à la frontière franco-britannique. Caractérisée par des battues ou chasses à l'homme organisées toutes les 48 heures, cette stratégie de gestion policière des campements d'exilés a pour but de dissuader les personnes de s'installer et de se regrouper. Une manière de gouverner par l'image, l'exemple et la violence.
Louis Witter a passé dix-huit mois sur place. Dix-huit mois à enquêter sur cette stratégie de politique intérieure lancée par Bernard Cazeneuve et renforcée par Emmanuel Macron et son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Dans ce livre, à mi-chemin entre l'enquête et l'essai, il montre comment la politique locale, le droit, les politiques institutionnelles et les pratiques policières oeuvrent de concert pour légitimer toujours plus de violences envers les personnes étrangères.
Un phénomène qui témoigne d'un rapport particulier, inquiétant et renouvelé que la police et l'État entretiennent avec les étrangers et la citoyenneté.
Louis Witter est journaliste. La Battue est son première livre.
Pour les nazis, la «culture» était à l'origine la simple transcription de la nature:on révérait les arbres et les cours d'eau, on s'accouplait, se nourrissait et se battait comme tous les autres animaux, on défendait sa horde et elle seule. La dénaturation est intervenue quand les Sémites se sont installés en Grèce, quand l'évangélisation a introduit le judéo-christianisme, puis quand la Révolution française a parachevé ces constructions idéologiques absurdes (égalité, compassion, abstraction du droit...). Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une «révolution culturelle», retrouver le mode d'être des Anciens et faire à nouveau coïncider culture et nature. C'est en refondant ainsi le droit et la morale que l'homme germanique a cru pouvoir agir conformément à ce que commandait sa survie. Grâce à la réécriture du droit et de la morale, il devenait légal et moral de frapper et de tuer. Avec ce recueil d'études, Johann Chapoutot parachève et relie le projet de deux de ses livres précédents, Le National-socialisme et l'Antiquité (2008) et La Loi du sang:penser et agir en nazi (2014). En approfondissant des points particuliers, comme la lecture du stoïcisme et de Platon sous le III? Reich, l'usage de Kant et de son impératif catégorique ou la réception en Allemagne du droit romain, il montre comment s'est opérée la réécriture de l'histoire de l'Occident et par quels canaux de telles idées sont parvenues aux acteurs des crimes nazis.
Pierre Madelin est philosophe et traducteur spécialisé dans les?« humanités environnementales ». Chez Écosociété, il est l'auteur d' Après le capitalisme. Essai d'écologie politique (2017) et de Faut-il en finir avec la civilisation? Primitivisme et effondrement (2021).
Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, infirmière et mère de famille de 33 ans, disparaît sans laisser de traces. Elle vivait sur les hauteurs d'Albi, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. À 4 h 10, son mari appelle la gendarmerie : « Je ne sais pas où est passée ma femme. » Rien ne laisse à penser qu'il s'agisse d'un départ volontaire ou d'un suicide. Dès les premières heures de la disparition, les autorités judiciaires prennent l'affaire très au sérieux. Malgré l'absence d'éléments matériels objectifs, les enquêteurs glanent peu à peu une somme d'indices qui convergent vers un seul homme : le mari de la disparue.Cédric Jubillar n'a jamais parlé à aucun journaliste sauf un : Ronan Folgoas. Philippe Vandel, Europe 1.Un passionnant livre enquête. Captivant de précision. Cécile Deffontaines, L'Obs.Édition actualisée.
Cinquante ans après les crimes, l'affaire du Zodiac élucidée.
Dans la Californie des années 1970, un mystérieux tueur sème la panique. Il revendique une série de meurtres par des missives provocatrices adressées à la presse, parfois accompagnées de messages codés. Au cours des cinquante dernières années, un seul de ces cryptogrammes a été déchiffré et l'identité du tueur n'a jamais été découverte.
Hiver 2020, Paris. Fayçal Ziraoui, jeune polytechnicien, entend parler du Zodiac et se prend de passion pour l'affaire. En l'espace de quelques jours, il va décrypter les derniers messages. Et découvrir enfin l'identité du tueur qui a terrifié et fasciné l'Amérique.
Dans ce texte brillamment ficelé entre les seventies d'une Amérique sous tension et une enquête au présent au coeur d'un esprit génial, ce page-turner plonge le lecteur dans les tréfonds d'un des plus grands cold cases américains.
Édition mise à jour
« Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent.
Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice. Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui.
René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires.
Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française.
Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau.
Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. » Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949. Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences.
Pourquoi, tout au long des siècles, les généraux ont-ils remporté tant de victoires qui n'amenaient pas la fin du conflit ? Pourquoi le sang versé servait-il si peu les objectifs assignés par le pouvoir à ses armées ? Pourquoi, pour prendre un exemple entre mille, les meilleures armées du monde ont-elles été réduites, entre 1914 et 1918, à un face-à-face aussi désespérant que stérile dans la boue des tranchées ? Conduire la guerre livre les clés de cette impasse et montre qu'un grand penseur soviétique oublié, Alexandre Svetchine, a montré la voie pour en sortir.
Jean Lopez amène Benoist Bihan à exposer sa pensée sur ce digne héritier de Clausewitz, sa vie, sa pensée et son oeuvre, réflexion mûrie depuis quinze ans et nourrie d'une formidable érudition. Chemin faisant, les deux complices nous offrent une promenade à travers vingt-cinq siècles de conflits. Ils revisitent les batailles dites décisives et l'action de ceux qu'on a présentés comme de grands capitaines. L'ouvrage ne se contente pas d'être historique et critique. En décortiquant l'oeuvre de Svetchine, il expose la solution - l'art opératif - pour que les combats deviennent pleinement utiles à la stratégie et s'harmonisent avec la tactique. Original dans son approche, puissant par ses arguments, plaisant à lire de par sa forme dialoguée, cet ouvrage est totalement original et devrait marquer la pensée militaire d'une pierre blanche.
L'objectif ? Rien moins que le renouvellement de la pensée stratégique, un domaine apprécié du grand public mais qu'il fallait dépoussiérer et mettre à la portée de tous en trouvant le bon équilibre entre théorie et Histoire.
La crise des démocraties est devenue un lieu commun. Partout dans le monde, et malgré les histoires et cultures politiques spécifiques de chaque pays, on assiste aux mêmes phénomènes : défiance face aux institutions, malaise dans la représentation, abstention record ou clientélisme lors des élections, multiplication des revendications de droits individuels, haine du pouvoir élu... Olivier Mongin reprend à nouveaux frais la question démocratique en s'inquiétant de ce qu'il diagnostique comme la disparition du politique. Les institutions ne garantissent plus le lien social, elles provoquent au contraire inégalités, divisions et violence. En « bas » comme en « haut », chaque plan est soumis à des contradictions insolubles, à des apories théoriques et pratiques qui imposent une nouvelle réflexion sur les médiations possibles. Alors que l'individualisme devient toujours plus radical, que l'étranger et le migrant sont perçus comme des dangers pour l'identité nationale, que le contrôle des citoyens et la violence policière s'aggravent, que les pouvoirs autoritaires et illibéraux surfent sur la vague populiste, ce livre cherche comment refaire de la politique en démocratie. Grand lecteur de Paul Ricoeur, Olivier Mongin trouve une source féconde dans sa pensée du pluralisme démocratique comme dépassement du « paradoxe politique » : source de violence, le politique est aussi, doit être, foncièrement, projet de réduction de la violence.
Après les avantage illicites (Délits d'élus - 15 000 ex - et Du Goudron et des Plumes - 25 000 ex) et licites (Pilleurs d'Etat - 120 000 ex, Allez presque tous vous faire (15 000 ex), Pilleurs de vies (15 000 ex) et Mensonges d'Etat (10.000 ex), Philippe Pascot s'attaque pour la seconde fois au système Macron. Il démontre l'accélération de la duplicité grandissante du monde politique et des lobbies sur la gestion de la vie quotidienne des français sous la présidence Macron.
Preuve à l'appui, l'auteur révèle comment le gouvernement et le système politique en général manipule l'information, fait voter des lois en catimini, accélère les réformes liberticides pour construire une société de moins en moins démocratiques. En fin connaisseur de la politique française, Philippe Pascot livre les dessous politicoéconomiques de la société politique actuelle.
Alors que les séries anglo-saxonnes font des gorges chaudes sur les innovations policières américaines, d'aucuns se plaisent à rappeler l'antériorité de la police scientifique française. Et ils n'ont pas tort. Dans un XIXe siècle marqué par le sceau du scientisme, dans un XIXe siècle baignant dans le paradigme de l'indice, dans un XIXe siècle voyant l'institutionnalisation de la dactyloscopie, c'est le nom d'Alphonse Bertillon qui s'impose.
Avec Edmond Locard, que ses confrères surnomaient malicieusement Sherlock Holmes, il va devenir le socle d'une police scientifique française.
Ouvrage enrichi de nombreuses photographies et illustré par Jean-Louis Thouard.
Le récit d'un féminicide face à l'omerta du monde du rugby : l'affaire Marc Cécillon, ex-capitaine du XV de France. L'enquête et les faits sous un regard engagé, sensible, passionnant.
Nuit du 7 au 8 août 2004 près de Bourgoin-Jallieu, Isère. De quatre balles de 357 Magnum tirées à bout portant - devant une soixantaine de personnes, Chantal est tuée par son mari Marc Cécillon, ex-capitaine du quinze de France. Dans la mémoire collective, il reste de cette tragédie la chute d'une figure sportive bernée par les mirages du sport de haut niveau, un homme victime de ses démons, auteur d'un " crime passionnel ", avec ce que cette expression comporte de circonstances atténuantes.
De Chantal, en revanche, dont il fut si peu dit, qu'a-t-on retenu ?
L'auteur a mené son enquête, des faits à ce qui fut rapporté dans la presse, lors des procès, en fouillant les ressorts du crime, et des féminicides en particulier. En recueillant enfin le témoignage de proches de Chantal qui la racontent.
Sensible, passionnant, engagé, ce livre est le premier récit sur une affaire qui a stupéfié tout un pays et le monde du rugby. Et un hommage à la voix de Chantal.
Le mystère Xavier Dupont de Ligonnès : portrait d'un manipulateur exceptionnel, une affaire hors norme analysée sous un angle inédit.
Au début du mois d'avril 2011, un homme de 50 ans disparaissait sans laisser de traces après avoir tué sa famille. L'affaire est connue. Presque dix ans plus tard, les innombrables mystères qui entourent la fameuse "affaire Xavier Dupont de Ligonnès" continuent de rendre ce fait divers aussi effarant que fascinant. En prenant comme angle la relation singulière qui liait Xavier Dupont de Ligonnès à deux de ses plus vieux amis, ce livre décortique et analyse surtout la glaçante manipulation à l'oeuvre et montre comment le piège s'est également refermé sur ces deux hommes. Cette enquête se lit comme un véritable thriller !
La bataille de Valmy, en 1792, marque l'irruption d'un type d'armée comme le monde n'en avait jamais connu : une armée massive et nationale de citoyens-soldats qui, conjuguée au génie de Napoléon, va conquérir l'Europe. Deux cent vingt ans plus tard, les opérations au Mali, de 2013 à 2022, voient intervenir une force française qui semble ne plus avoir de points communs avec la précédente : de petite taille, professionnelle, experte en opérations extérieures, en contre-insurrection comme en contre-terrorisme. Comment est-on passé de l'une à l'autre, à travers deux guerres mondiales, les grands conflits européens du xixe siècle et une multitude de guerres coloniales, tel est le sujet central de cet ouvrage important.
En 61 articles richement illustrés de photos, dessins, cartes et infographies, il permet au lecteur de parcourir deux siècles d'histoire militaire, à travers non seulement l'histoire des batailles mais aussi celle des troupes, des armes et des doctrines. Comme les deux ouvrages précédents nés de la collaboration de Perrin et de Guerres & Histoire - La Wehrmacht puis La Guerre antique -, L'Armée française, de Valmy au Mali est une somme due aux meilleurs historiens racontée avec clarté et justesse, propre à séduire tous les publics. Ce livre tombe au moment exact où, du fait de la guerre en Ukraine, la France se doit de repenser à nouveau son armée. Elle aborde ce nouveau chapitre forte d'une tradition qui est probablement la plus riche du monde de par la variété de ses expériences qui l'ont conduite, plus d'une fois, comme l'écrivait de Gaulle, à « des succès achevés aux malheurs exemplaires ».
Le conflit entre le juge et le peuple serait-il indissociable des systèmes démocratiques modernes ? C'est toute la question posée dans cet essai, qui analyse la manière dont l'expression « gouvernement des juges » a été établie et utilisée depuis le début du XXe siècle jusqu'à nos jours.Car au-delà de savoir si l'on a ou pas un « gouvernement des juges », Frédéric Rouvillois insiste, dans cette recherche très documentée, sur l'orientation et l'argumentation essentiellement politiques de ceux qui utilisent la formule. En effet, aux États-Unis comme en France, cette dénonciation d'un pouvoir perçu comme antidémocratique et contre-majoritaire émane, au cours du temps, aussi bien de la gauche que de la droite, suivant les intérêts en jeu.Derrière ce débat, toujours actuel et international, qui s'est mondialisé avec l'essor de la thématique de l'État de droit et l'émergence de la notion de post-démocratie, c'est l'histoire d'un mythe politique qui est dévoilée ici.
Frédéric Rouvillois, professeur agrégé de droit public à l'université Paris-Cité, y enseigne le droit constitutionnel et le droit des libertés fondamentales. Il a publié ou dirigé une quarantaine d'ouvrages, et il a été de 2007 à 2015 membre du Tribunal suprême de Monaco.
Et si on ne vous avait pas tout dit sur ce qui s'est réellement passé lors de la prise d'otages ?Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, deux jours après l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable.
Son but ultime : assassiner le plus de personnes possible...
Quatre personnes perdront la vie. Yohan Cohen, 20 ans ; Philippe Braham, 45 ans ; François- Michel Saada, 64 ans ; Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier 2015, Lassana Bathily est hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circule sur les réseaux so- ciaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, très vite soup- çonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste...
Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otage en sauvant de nombreuses vies ?
Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ?
Êtes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper-Cacher ?
La reconstitution passionnante de l'affaire Ranucci.
C'était le 3 juin 1974, à Marseille. Le chien noir, la Simca, l'homme au " pull-over rouge "... Qui, en France, a oublié l'enlèvement de la petite Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, sous les yeux de son frère ? L'encre a coulé depuis sur l'affaire Christian Ranucci, l'un des derniers guillotinés avant l'abolition de la peine de mort. Tous sont des " voleurs de vérité " aux yeux de Jean-Baptiste Rambla, le frère de la victime... C'est leur faute, dit-il devant ses juges, si pour la deuxième fois en quinze ans il a tué une femme. À eux - et à son fantôme à lui, ce pull-over rouge qui le hante depuis qu'à 6 ans le mal l'a condamné au mal, comme un passé qui ne passe pas...