Ce livre destiné aux apprenants de tous niveaux présente 22 histoires traditionnelles chinoises accompagnées des proverbes sur lesquels elles sont fondées. Les versions chinoise et française des textes sont présentées en regard. Chaque histoire comprend une explication de la façon dont le proverbe est utilisé aujourd'hui, des notes culturelles et littéraires, du vocabulaire et des questions d'entraînement pour améliorer compréhension et prononciation. Des enregistrements audio des contes lus par des locuteurs natifs sont disponibles en téléchargement. Avec 25 dessins au trait dans le style traditionnel chinois.
«L'élève doit se souvenir des mots nécessaires, les mettre dans le bon ordre (c'est ce qui compte le plus en chinois), prendre son élan pour les mettre en mouvement afin que de leur suite résulte un geste signifiant. Il doit donner de la voix, veiller à ce que les sons soient chinois, à ce que les tons soient justes et s'enchaînent naturellement - tout en me regardant comme on le fait lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, car parler, c'est cela?: dire quelque chose à quelqu'un. Pour l'enseignant, la première règle de l'art est le respect absolu du travail qui s'accomplit à ce moment-là dans l'esprit de l'étudiant. Je ne bouge pas tant que ce travail est en cours.» Le sinologue Jean François Billeter publie simultanément Les Gestes du chinois et L'Art d'enseigner le chinois, deux brefs essais indépendants, mais jumeaux.
Dans celui-ci, il tente de faire, sous une forme brève, la synthèse de l'expérience qu'il a acquise au fil des années en enseignant les premiers éléments de cette langue, tâche qui lui a toujours paru la plus importante et la plus intéressante. Il parle d'un «art» parce que, pour bien enseigner cette langue, dit-il, il ne suffit pas d'appliquer une méthode. Il faut développer une activité plus subtile et plus complète, fondée sur une intuition juste de ce que sont le langage, la parole et la conquête de la parole en général. C'est donc aussi de cette intuition juste qu'il s'agit ici.
Mais, pas plus qu'on ne peut parler de musique sans faire de la musique, on ne peut traiter de la forme que la parole prend en chinois sans faire un peu de chinois. C'est pourquoi le lecteur est invité à s'approprier quelques phrases caractéristiques et à comprendre par là comment on entre dans cette langue.
La plupart des manuels de mandarin proposent une langue standardisée pour l'apprentissage, qui n'est pas celle qui est réellement parlée par les Chinois dans la vie de tous les jours. Il est assumé qu'il suffit d'apprendre un lexique thématique de conversations courantes, et que l'immersion fera le reste... Pire, la véritable langue parlée est souvent considérée comme impropre à l'apprentissage scolaire, parce qu'elle peut utiliser des expressions familières, parfois même vulgaires, qui pourraient détourner l'étudiant de la recherche d'un style pur et soutenu. Ce point de vue se reflète particulièrement dans l'enseignement du chinois, car de nombreux manuels sont élaborés par des institutions de la Chine Populaire, qui tiennent à présenter un mandarin officiel au contenu sémantique sans aspérité. Pour de nombreux Chinois, il est même honteux ou impudique d'enseigner la langue de la rue à un étranger. Cette approche est cependant incomplète, et risque de décourager l'étudiant qui s'aperçoit qu'il a du mal à se faire comprendre dans un dialogue basique malgré un gros effort de travail. Même si l'on juge la langue parlée moins noble que la langue standard, sa maîtrise est la clef de la réussite de l'établissement de relations sociales en Chine, et un outil essentiel pour diminuer les frictions culturelles, particulièrement aiguës, qui se posent à tout étranger. Cette méthode classée par notices propose 130 dialogues idiomatiques dans tous les domaines de la vie réelle, y compris les plus sensibles et les plus intimes. Elle explique à la fois les spécificités linguistiques et les biais culturels, quel que soit le niveau de départ, de débutant à confirmé.
«On a parfois dit que le chinois n'avait pas de grammaire. On l'a cru parce que la part essentielle de cette grammaire est un jeu de gestes imaginés et sentis. Parce qu'ils forment un ensemble cohérent et simple, les Chinois n'ont jamais éprouvés le besoin de les signaler par des marques visibles dans leur écriture et n'ont par conséquent jamais explicité la grammaire de leurs langues comme nous l'avons fait des nôtres.» Le sinologue Jean François Billeter publie simultanément Les Gestes du chinois et L'Art d'enseigner le chinois, deux brefs essais indépendants, mais jumeaux.
Celui-ci met en lumière ce qui est le caractère propre du chinois, et qui n'a pas été aperçu jusqu'ici?: dans cette langue, dont les mots sont monosyllabiques et invariables, la phrase naît de gestes intérieurs qui les relient comme la phrase musicale naît du geste intérieur par lequel le musicien lie les notes de la partition. L'auteur montre que toutes les phrases que l'on forme en chinois naissent de cinq gestes et de leurs combinaisons. Il apprend au lecteur à les exécuter, sur des exemples, car ce n'est qu'en les exécutant soi-même qu'on les comprend - comme en musique.
Les Gestes du chinois s'adresse à plusieurs catégories de lecteurs?: ceux qui apprennent cette langue et qui l'apprendront mieux?; à ceux qui l'enseignent et l'enseigneront mieux?; à ceux qui, sans l'apprendre ni l'enseigner, désirent s'en faire une idée, par goût pour les langues?; enfin à ceux qui s'interrogent sur le phénomène extraordinaire qu'est le langage humain.
L'écriture chinoise est l'une des premières inventions humaines à côté des cunéiformes sumériens, des hiéroglyphes égyptiens et des glyphes mayas. Sans être l'aînée de cette « bande de quatre », elle est néanmoins la seule demeurée vivante. Face à l'omniprésence de la technologie numérique, la vieille dame a retrouvé une incroyable vitalité : elle devient même le vecteur favori et privilégié de la communication virtuelle et numérique, servant quotidiennement à des centaines de millions de sinophones mass-médiatisés. Longtemps elle représentait en soi un mythe, tant elle se distingue d'une écriture alphabétique. Mais est-elle réellement « idéographique », comme on a l'habitude de la qualifier ? Au fond, comment ce système de signes écrits fonctionne-t-il ? Quelle est son histoire et quel est son état présent ? Quelles sont les notions élémentaires à connaître quand on veut apprendre ou enseigner le chinois écrit ? Adoptant une approche pédagogique, ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent, de près ou de loin, à l'écriture chinoise sous son aspect proprement linguistique. Le lecteur y trouvera quantité d'informations et d'explications qui lui permettront de compléter ses connaissances, de faire certaines « mises au point » sur les préjugés, de satisfaire sa curiosité, qu'il s'agisse d'apprentissage ou d'un simple désir d'enrichissement culturel.
Cette méthode de chinois conçue pour grands et faux débutants propose un cours étape par étape pour apprendre le chinois tel qu'il est écrit et parlé aujourd'hui. Exercices de compréhension écrite et orale corrigés, dialogues de la vie quotidienne, vocabulaire, points de grammaire détaillés : elle enseigne les compétences essentielles pour s'exprimer dans un large éventail de situations concrètes, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit. Vous apprendrez ainsi à téléphoner, demander votre chemin ou rédiger une lettre. Caractères chinois et pinyin sont associés pour une immersion authentique et progressive dans la langue, avec un accent particulier mis sur l'apprentissage des caractères chinois. La méthode est agrémentée de points culturels sur les coutumes et les caractéristiques de la vie en Chine. Vous atteindez ainsi sans difficultés le niveau A2-B1 du CECRL. Plus de 90 pistes audio à télécharger en ligne !
D'origine pékinoise et mandchoue, Lao She aime partager l'amour qu'il éprouve pour sa ville natale. Que ce soit pour des raisons d'ordre personnel (lorsqu'il s'installe à Londres pour enseigner le chinois pendant six ans) ou conjoncturelles (notamment au moment de la guerre de Résistance contre le Japon), dès qu'il la quitte, celle-ci lui manque (J'ai la nostalgie de Pékin). À l'automne ou au printemps, il s'émeut de la beauté et de la richesse des étals de ses ruelles traditionnelles, admire les multiples talents que les petits marchands ambulants déploient pour vendre leurs délices à trois francs six sous (Quatre générations sous un même toit) ; prend le lecteur par la main à la découverte des us et coutumes populaires (La fête du Printemps à Pékin) ; tel un témoin, il observe, dissèque, analyse les transformations de ses lieux de prédilection (comme dans la pièce de théâtre La maison de thé), l'évolution des personnages qui tiennent ou fréquentent cette ancienne plateforme de liberté et expriment plus ou moins leurs opinions sur les gouvernants et l'avenir du pays, ce, pendant près d'un demisiècle (de la Réforme des Cent Jours, à la prise de pouvoir imminente des communistes) (Wang Lifa). Sous la plume aux multiples formes de l'écrivain (prose, théâtre, roman, poésie, autobiographie...), grâce à sa palette haute en couleurs, saveurs et odeurs, tous les sens du lecteur sont en éveil (Sous la bannière rouge plein).
La collection « Histoires faciles à lire » propose des textes courts d'auteurs connus et reconnus, regroupés par thématique.
En page de droite, les textes littéraires, et face au texte en page de gauche, l'essentiel du vocabulaire difficile traduit pour mieux comprendre l'histoire et faciliter la lecture. Chaque histoire est accompagnée d'un court appareil pédagogique destiné à soutenir une réflexion sur le texte et à donner l'envie de lire d'autres oeuvres de l'auteur, ou l'oeuvre intégrale quand il s'agit d'extraits.
- Des activités progressives et ludiques- Des rappels lexicaux et grammaticaux - L'accent mis sur l'oral (+ de 50 audios)- De très nombreuses grilles d'écriture guidées- Des corrigés détachables avec toutes les traductions
Ce guide visuel est destiné aux grands débutants en mandarin. Il vous aidera à acquérir et prononcer facilement les 150 caractères essentiels pour commencer l'apprentissage de la langue et atteindre le niveau HSK1 (?????? Hànyu Shuipíng Kaoshì), premier palier du test d'évaluation du chinois.
Cette méthode mnémotechnique s'appuie sur :
- des mots français pour faciliter la prononciation des sons chinois ;
- l'association des mots et des images pour favoriser la mémorisation.
En bonus, un petit guide de conversation comprenant les termes précédemment étudiés et des expressions utiles vous permettra d'apprendre des phrases usuelles et de communiquer plus aisément.
Ce second cahier (leçons 7 à 12) est conçu pour travailler l'écriture. Vous y trouverez également de nombreux exercices de grammaire, lexique et phonétique pour s'entraîner à la maison.
Pour les élèves, retrouvez les ressources gratuites de la collection :
. Pour le manuel : https://www.hatier-clic.fr/1671803 . Pour le cahier d'activités 1 : https://www.hatier-clic.fr/6546874 . Pour le cahier d'activités 2 : https://www.hatier-clic.fr/6546997
La nouvelle édition de cette méthode bien connue, s'adressant aux débutants, ajoute à chaque leçon une unité « Prenez la parole ! » destinée à entraîner l'apprenant à s'exprimer (en conformité au niveau A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues). La philosophie didactique reste une progression méthodique dans l'apprentissage des sinogrammes basé sur leur fréquence dans les textes courants. Les 400 caractères présentés dans ce tome permettront de reconnaître 70% des caractères composant livres et journaux. Une place importante est consacrée à la décomposition et au sens des éléments graphiques, dans un souci mnémotechnique. Chaque leçon propose : dialogues, mots nouveaux, sinogrammes, mnémotechnique, grammaire, civilisation.
Ce second tome du Chinois comme en Chine vise le niveau B1, celui de l'indépendance aussi bien à l'oral qu'à l'écrit, ainsi que la préparation les tests HSK 3 et 4. Le DVD permet d'effectuer tous les exercices de compréhension orale en totale autonomie, il contient la traduction des textes et le corrigé des exercices. Expérimentée en cours de chinois optionnel (ou Lansad) de niveau avancé à l'université, cette méthode peut aussi convenir aux lycéens étudiant le chinois LV2 ou LV1, ainsi qu'à toute personne connaissant au moins 350 caractères et 600 mots du vocabulaire courant, souhaitant se perfectionner.
Avec le concours de l'équipe d'accueil LIDILE de l'université Rennes 2.
Troisième de la série, ce manuel a été conçu pour le niveau de Licence 2 du Département des études chinois de l'INALCO et fait suite à la Méthode de chinois deuxième niveau, utilisée en année de Licence 1 de ce même établissement, et à la Méthode de chinois premier niveau qui part du niveau débutant. Les trois volumes peuvent être utilisés en cours collectifs ou en autodidacte. Au terme de l'étude de ces trois volumes, l'apprenant connaîtra environ 1 500 caractères et 3 200 mots, et sera capable de communiquer à l'oral et à l'écrit sur des sujets concernant la vie quotidienne et la société contemporaine chinoise. (niveau B2 du CECR) Le manuel est composé de 12 leçons qui se divisent en trois parties, la première centrée sur l'oral, la seconde sur l'écrit et la troisième sur la grammaire et le vocabulaire. Deux leçons de révision, situées en milieu et en fin de manuel, permettent de faire le point sur les connaissances acquises. Les enregistrements audio (174 pistes, plus de 8 heures d'écoute), accessibles piste par piste par QR codes dans le livre, sont également téléchargeables au format mp3 ici, ainsi que les corrigés des exercices oraux et écrits et que la transcription des enregistrements au format pdf.
Vocabulaire chinois premier niveau est un cahier d'exercices qui se situe en complément à la Méthode de chinois premier niveau publiée à L'Asiathèque mais qui a pour vocation d'être utilisé aussi par tous les apprenants débutants utilisateurs d'autres méthodes.
Ce cahier d'exercices est jalonné de conseils et de rappels. Il prend en considération une des spécificités du chinois : la disjonction entre l'écrit et l'oral.
Il utilise seulement les 500 premiers caractères les plus usuels, issus d'une sélection restrictive, et vise à faire travailler sur un millier de mots, eux aussi parmi les plus fréquents, à travers un large panel d'exercices qui permet de mieux reconnaître la catégorie grammaticale, le sens et le contexte d'emploi des mots nouveaux en suivant une progression contrôlée, quantifiée et raisonnée.
Il ne s'agit pas ici de bombarder l'apprenant de listes de vocabulaire qu'il ne pourra pas maîtriser, mais de lui faire mieux connaître les mots rencontrés au fur et à mesure.
Avant-hier encore jugée incompréhensible pour les Occidentaux, l'écriture chinoise attire de nos jours de plus en plus d'amateurs de tous âges et de tous horizons. Beaucoup d'entre eux se heurtent alors à des difficultés imprévues pour apprendre les caractères ; difficultés qui ne tiennent pas forcément aux signes eux-mêmes mais surtout au manque de logique des méthodes d'enseignement, très (trop) souvent irrespectueuse du génie et des logiques de l'écriture chinoise. Aussi, est-ce pour mieux comprendre les réalités de cette écriture singulière que Bernard Allanic, enseignant de chinois lui-même, a entrepris de se pencher sur la façon dont les instituteurs chinois s'y prenaient pour enseigner la lecture aux enfants.
Cet ouvrage retrace ainsi l'histoire des principaux manuels et méthodes d'enseignement des caractères utilisés en Chine pendant près de deux mille ans. Deux questions fondamentales y sont posées :
1) Y a-t-il un seuil de caractères à atteindre pour pouvoir commencer à lire en autonomie ?
2) Existe-t-il (ou a-t-il existé) en Chine une méthode idéale, une Voie des signes dont les enseignants de chinois langue étrangère pourraient s'inspirer pour améliorer leurs méthodes d'enseignement des caractères chinois ?
Pour favoriser la compréhension auditive et l'expression orale, c'est la ligne directrice de ce livre, qui s'accompagne d'un riche enregistrement sonore (QR codes à l'intérieur du livre et téléchargement audio sur le site). Utilisé au cours de l'année d'initiation de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), il précède la Méthode de chinois, deuxième niveau (L'Asiathèque, Nouvelle édition 2017) conçue pour la Licence 1 de cet établissement. Basé sur une approche communicative, ce manuel de première année en chinois offre une compréhension de la langue à travers non seulement des leçons de grammaire et de vocabulaire, mais également une pratique orale. Le livre couvre un éventail de situations telles que comment se présenter, raconter une expérience, se situer au cours d'une conversation, etc. La logique de la langue est également enseignée à travers les règles de la syntaxe, les constructions lexicales et la structure, des personnages. La deuxième partie de chaque leçon est consacrée à l'apprentissage des caractères chinois (environ 30 par leçon). Chacune des quatorze leçons est divisée en deux parties, l'une axée sur la pratique orale, l'autre sur l'écriture (apprendre environ 30 caractères, étudier un texte et faire de l'exercice). Les leçons de révision fournissent une mise à jour régulière des connaissances acquises. Les réponses aux exercices écrits peuvent être téléchargées gratuitement sur le site de L'Asiathèque (www.asiatheque.com).
En adoptant une approche comparative, La syntaxe du chinois : une perspective comparative présente les différences syntaxiques cruciales et les propriétés communes entre le chinois mandarin et les autres langues. S'inscrivant dans le cadre de la syntaxe générative, cet ouvrage offre des solutions inédites aux problématiques importantes de la linguistique chinoise.
"Le dialecte de Kashgar est une langue utilisée par l'ensemble des Ouïgours qui, depuis des siècles et encore aujourd'hui, vivent dans la région de Kashgar. Face à la mondialisation, à la nationalisation et au bilinguisme, cette langue est en danger. À partir d'enregistrements réalisés sur le terrain cet ouvrage transmet des informations précieuses sur les lexiques, les éléments grammaticaux, les idiomes, ainsi que les proverbes."