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Les civilisations précolombiennes
Eric Taladoire, Patrice Lecoq
- Que Sais-Je ?
- Que Sais-je ?
- 1 Novembre 2023
- 9782715420878
En 1492, une nouvelle secoue l'Europe : de l'autre côté de l'océan existe une terre inconnue, un « Nouveau Monde », où vivent des peuples aux coutumes étonnantes, parfois inquiétantes. Bâtisseurs de splendides cités, liés entre eux par des interactions complexes, ils ont développé un système de valeurs et des technologies d'un très haut degré de sophistication. Depuis leur découverte, les civilisations précolombiennes n'ont cessé de fasciner et de soulever de multiples questions, dont certaines restent, aujourd'hui encore, sans réponse. Aztèques, Incas, Mayas, Mochicas, Olmèques, Zapotèques... De la Mésoamérique jusqu'aux Andes, du bassin du Mississippi au bassin de l'Amazone, c'est leur histoire qui est retracée dans ces pages, du moins ce que nous en savons, notamment grâce aux traditions orales, aux sources coloniales et à l'archéologie.
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Ancienne malédiction, jaguars et serpents mortels, parasites mangeurs de chair et maladie incurable : bienvenue dans l'impénétrable jungle de la Mosquitia, dans le nord-est du Honduras. C'est là que s'est aventuré Douglas Preston pour lever le voile sur l'un des derniers mystères de notre temps : la fameuse Cité blanche, ou Cité du dieu singe, qu'évoquait Hernán Cortés au XVIe siècle et que personne à ce jour n'avait réussi à localiser.
Ce récit, digne des aventures d'Indiana Jones et riche d'enseignements sur cette découverte archéologique majeure, remet en perspective ce que l'on croyait savoir des civilisations préhispaniques. Un voyage au coeur d'une des régions les plus sauvages de la planète sur les traces d'une cité mythique et d'une civilisation disparue.
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Teotihuacan ; cité des dieux
Henri Stierlin
- GALLIMARD
- Hors Serie Decouvertes Gallimard
- 1 Octobre 2009
- 9782070357468
À 50 kilomètres au nord de l'actuelle Mexico, sur les hauts plateaux à 2 300 mètres d'altitude, une cité gigantesque de près de 150 000 habitants fut construite à l'aube de notre ère, berceau d'une civilisation qui a influencé l'ensemble du Mexique précolombien. Les colossales pyramides de la Lune et du Soleil, la «Citadelle» et le temple de Quetzalcoatl témoignent du prestige de la première «métropole», au sens moderne du terme, de l'Amérique, entre le 1?? et VIII? siècle. Son urbanisation en ramifications destinées à être prolongées sans fin, ses pyramides, aux dimensions comparables à celles de Gizeh en Égypte et construites à sueur d'homme, et enfin ses palais, d'une architecture grandiose et sobre, continuent de dévoiler leurs secrets. Les peintures murales, aux couleurs vives, véritables écritures du sacré, les bas-reliefs jaillissant des façades, les statuettes et les masques hiératiques en pierre dure au style épuré révèlent sa splendeur passée ; mais dénuée d'écriture, sa civilisation reste très mystérieuse. Incendiée et pillée vers 750, la ville devint, quelques siècles plus tard, un centre religieux pour les Aztèques. En découvrant ses vestiges monumentaux, ils la nommèrent Teotihuacan, «la cité des dieux».
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La fabuleuse découverte de la cité perdue des Incas
Hiram Bingham
- Pygmalion
- 27 Octobre 2008
- 9782756402161
Souvent qualifié de " huitième merveille du monde ", le Machu Picchu est aujourd'hui classé dans le patrimoine culturel de l'humanité. Enchâssées sur une cime vertigineuse, au creux d'un des replis les plus inaccessibles des Andes péruviennes, ses ruines constituent le plus fameux site archéologique du Nouveau Continent. Disparue de la mémoire des hommes pendant quatre cents ans, la " cité perdue des Incas " fut redécouverte le 21 juillet 1911 par l'explorateur et l'historien visionnaire américain Hiram Bingham. Sa passionnante histoire est devenue dans le monde un classique du récit d'exploration, prototype de tous les " Aventuriers de l'Arche Perdue ". Bingham, en fait, pose ici une énigme encore jamais résolue. Qu'en est-il donc du Machu Picchu ? Pourquoi ce nid d'aigles, volontairement édifié à l'abri de la rapacité des hommes se dresse-t-il si haut entre ciel et terre ? Pourquoi ses bâtisseurs voulurent-ils lui assurer une quasi-inviolabilité ? Fut-il un gynécée réservé aux " Femmes choisies " de l'Inca ? Un temple dédié au Dieu-Soleil ? Une forteresse destinée à barrer la route du Cuzzo aux tribus sauvages d'Amazonie ? Autant de questions qui demeurent sans réponse, continuant à attiser, par-delà les siècles, la curiosité des hommes.
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Les travaux sur la culture olmèque ne se sont développés qu'au cours du XXe siècle et nos connaissances sur ce sujet restent encore très fragmentaires.
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Equateur ; l'art secret de l'Equateur précolombien
Klein/Cruz
- Cinq Continents
- 15 Novembre 2007
- 9788874393381
Nous nous devons d'accorder à la richesse archéologique de l'Équateur actuel la place qui lui revient. En effet, cette région des Andes septentrionales est peu traitée par la littérature archéologique car elle est prise en étau entre deux cultures importantes : l'architecture monumentale du Pérou, au sud, et la richesse métallurgique de la Colombie, au nord. Par leur situation géographique, les Andes septentrionales constituent une zone de confluence d'importants phénomènes écologiques : le courant froid de Humboldt se mêle aux eaux chaudes du Niño, formant ainsi le cadre de plusieurs cultures qui ont exploité la richesse de leur faune et de leur flore. Ce contexte privilégié fut mis à profit par l'homme qui développa, dès les époques très lointaines (Valdivia, 3500 ans avant Jésus-Christ) une culture reposant sur les liens de parenté, placés sous la houlette d'une autorité religieuse ; le noyau de cette superstructure idéologique donna une « culture historique » qui, de l'Ouest du Mexique jusqu'au Pérou, fut caractérisée par le commerce des coquillages sacrés. Au cours de ce processus, les peuples de l'Équateur actuel deviennent les Argonautes du Pacifique. Parallèlement, la structure sociale basée sur le pouvoir religieux-du chamanexige une gestion ingénieuse des éléments essentiels, l'eau, la terre et le feu que l'on retrouve dans la céramique qui produit tout un éventail d'objets et de biens culturels. D'autre part, dans les hautes montagnes des Andes, l'homme cherche à s'adapter en inventant de nouvelles techniques et tire parti des milieux écologiques pour façonner un autre type de céramique. Ainsi, par exemple, la peinture en réserve permet d'exprimer une cosmovision dualiste, tandis que la métallurgie tire le meilleur parti d'excellentes conditions physiques et climatiques, dans ces lieux où converge naturellement la force des vents, pour implanter des ateliers. On
parviendra à y fondre, en particulier, un alliage de cuivre sur or ou «tumbaga». Au-delà des Andes s'étend l'immense bassin amazonien. C'est de là que des groupes d'hommes du « maralló », les Tupi-Guarani, en quête de la «terre sans mal », remontent le bassin de l'Amazone et de ses affluents pour fonder sur les piedmonts d'importants foyers de culture (la culture napo). Le tableau de toute cette mosaïque de peuplements, multipliant les échanges dans les domaines des cérémonies et des objets de culte, méritait d'être brossé dans un livre donnant une vision globale d'un élan civilisateur extrêmement riche vu à travers tout un choix d'objets emblématiques de céramique, de métal ou autre.
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Les nouvelles de l'archeologie, n 108-109/juillet 2007. archeologie d es departements francais d'ame
Vi Rostain Stephen
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 30 Juillet 2007
- 9782735111640
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La fabrique du prestige en Mésoamérique : interactions et altérité dans le Mexique central à l'Epiclassique (600 à 900 apr. J.-C.)
Juliette Testard
- Eme Editions
- Du Cote Des Amerindiens
- 6 Février 2023
- 9782806637888
Les sociétés du Haut plateau central mexicain étaient en interaction constante avec leurs contemporains, parfois sur des milliers de kilomètres. Juliette Testard, archéologue, ingénieure de recherche au CNRS, propose une réflexion sur la façon avec laquelle, mille ans avant le contact avec les Espagnols, ces anciens mésoaméricains pensaient leurs altérités, les traduisaient dans leur culture visuelle et matérielle et s'en servaient pour construire leurs rhétoriques politiques.