Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
- Books On Demand (429)
- Le Lys Bleu (327)
- Tarabuste (289)
- Stellamaris (285)
- L'harmattan (279)
- Du Pantheon (168)
- Baudelaire (153)
- Castor Astral (153)
- Susa (153)
- Editions Henry (150)
- Bruno Doucey (146)
- La Bruyere (98)
- Edilivre (92)
- Verone (89)
- Gallimard (83)
- Alcyone (81)
- Editions Maia (80)
- Elkar (79)
- L'herbe Qui Tremble (78)
- Pamiela (78)
- Maelstrom (77)
- Les Presses Du Reel (76)
- Alidades (75)
- Isabelle Sauvage (74)
- Jets D'encre (72)
- Unicite Francois Mocaer (72)
- La Rumeur Libre (71)
- Les Trois Colonnes (68)
- Jacques Flament (67)
- Petit Vehicule (66)
-
Tout commence à Conques où l'auteur passe une nuit. Il reste fasciné par cette abbatiale du onzième siècle, dont les vitraux ont été réalisés par Pierre Soulages. Il croit voir ce que, aveuglés par le souci de nousmêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles «rapportées » : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.
-
L'exil n'a pas d'ombre ; la géographie absente
Jeanne Benameur
- Bruno doucey
- Sacoche
- 20 Octobre 2023
- 9782362294587
Deux textes voués à la question de l'exil se trouvent rassemblés dans ce livre. L'un nous invite à une traversée du désert, là où s'enfuit une femme qui a quitté son village ; l'autre nous entraîne en Afrique du Nord, sur la terre qu'une petite fille doit soudainement abandonner. Un livre déchiré, des armoires que l'on vide en hâte... Deux histoires, deux désarrois, mais une seule et même lumière lorsque les personnages atteignent la mer et ses promesses. Surtout lorsqu'il s'agit d'entrer dans le monde des signes écrits sur une page.
-
Des chemins de traverse, des bordures, des lisières. L'enfance, les départs en vacances, « Renault 20 caravane ». Leonard Cohen, Modiano, Jean-Louis Murat, Dominique A. Les bleus, les écorchures. La confiance fragile de celui qui ne croit qu'en la chaleur d'une main dans la sienne. Les lotissements périphériques et la maison sur la falaise, là-bas, dans l'embrasure littorale. Kyoto, « coeur insulaire », désir en archipel. Les souvenirs que l'on raconte et ceux que l'on invente. Les étés caniculaires et les matinées grises. Le coeur qui s'emballe et le coeur qui démâte. Un chant, le blues, cette musique. Et puis l'immense fait de si peu... « Nobody has to know », écrit Olivier Adam, comme pour s'excuser de faire entrer la vie dans ses poèmes. Nobody ? Pas tout à fait. En poésie, nous sommes nombreux désormais à croire le bonheur possible avec toi.
-
Debout dans les fleurs sales : 365 poèmes à déployer
Thomas Vinau
- Castor astral
- Poesie
- 12 Octobre 2023
- 9791027803644
Debout dans les fleurs sales de Thomas Vinau nous accompagne tout au long de l'année :
365 poèmes à déployer, un poème par jour.
- Après C'est un beau jour pour ne pas mourir, Thomas Vinau revient avec un nouveau livre ami. Un ami qu'on garderait au chaud, qu'on mettrait dans nos grandes poches, quand on sort de chez soi. Compagnon de nos quotidiens, de nos tristesses comme de nos moments de joie. Au bout de 365 poèmes, c'est un an de vie qui se tourne au fil des pages.
- Il nous partage ainsi 365 poèmes à dorloter, 365 raisons de se lever, ou de rester couché, 365 poèmes à se passer sous le manteau, à cacher, à glisser dans la poche de ceux qu'on aime, 365 poèmes à douter, à perdre, à retrouver, à donner, à laisser s'envoler. -
« Oui, les femmes écrivent de la poésie (et non, leur poésie n'est ni uniforme ni mièvre). J'avais envie dans ce livre de partager avec vous ces mots qui m'ont tant émue. Et de faire la peau au vieux cliché qui voudrait que la poésie soit un genre littéraire réservé aux bancs de l'école ou, pire encore, à une élite. » _Diglee.
Je serai le feu est une anthologie sensible et subjective, dans laquelle Diglee réunit cinquante poétesses des 19e, 20e et 21e siècles. Certaines d'entre elles sont très connues, d'autres sont tombées dans l'oubli. Toutes ont en commun d'avoir marqué leur époque, et d'avoir écrit de sublimes poèmes. Pour chacune d'entre elles, Diglee a réalisé un portrait ou une illustration originale, rédigé une biographie, et sélectionné ses poèmes préférés. -
Le recueil Les Ronces de Cécile Coulon est désormais accessible en poche.
Sa poésie est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Les Ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mu?res, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une n de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
- La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Cécile Coulon est devenue la nouvelle star de la poésie franc?aise. Sa poésie prosai?que et délicate réussit à toucher un public inédit.
Les Inrocks Trois saisons d'orage (Viviane Hamy), prix des Libraires 2017 Les Ronces (Le Castor Astral), prix Apollinaire 2018 et prix Révélation poésie de la SGDL 2018 Une bête au paradis (L'Iconoclaste), prix littéraire du Monde 2019 -
Publiée pour la première fois, simple et profonde à la fois, la poésie zen de Marc Graciano nous fait entrer autrement dans une des voix les plus singulières de la littérature contemporaine.
Noirlac, c'est d'abord un lieu-dit dans le Cher, au coeur de la France. Ce hameau, posé face à une abbaye et bordé d'une forêt, est le refuge où se trouve la demeure de Marc Graciano.
Et c'est là, dans une maison spartiate qu'il retrouve régulièrement, que Marc Graciano tape sur une machine à écrire ce qu'il appelle ses haïkus berrichons . À rebours de sa vie sur les routes et de ses romans aux phrases si amples, au vocabulaire si foisonnant, il y décrit par des mots simples le quotidien de ses journées immobiles. Le recueil Noirlac rassemble ainsi une centaine de poèmes, chacun ne comprenant qu'une dizaine de mots. Et c'est le bonheur d'un regard empreint d'humour et de tendresse, de monotonie aussi, un éloge de la lenteur, du dérisoire et de la nature par l'un des auteurs les plus singuliers de la littérature contemporaine. -
Est-ce qu'on s'entendrait si on se rencontrait aujourd'hui ?
Pauline et Anouk sont soeurs. Elles ont huit ans d'écart : un gouffre pendant l'enfance. Désormais adultes, voici le temps des retrouvailles : il faut réapprendre à se connaître. Dans cette correspondance poétique et photographique, elles esquissent une mémoire commune.
De confidences en promesses, un échange qui sublime les liens familiaux et la sororité. -
-
« Masque noir masque rouge, vous masques blanc-et-noir, Masques aux quatre points d'où souffle l'Esprit, Je vous salue dans le silence ! ».
Souvent symboliste, toujours musicale, la poésie de Léopold Sédar Senghor s'inspire des chants incantatoires dont les mots et les rythmes se lient à la pensée et au corps. Dans ce volume, est réunie l'intégralité de son oeuvre : Chants d'ombre, Hosties noires, Éthiopiques, Nocturnes, Lettres d'hivernage, Élégies majeures, Poèmes perdus, ainsi que Dialogue sur la poésie francophone et un ensemble de poèmes divers.
-
Qu'ont en commun Yasmina, Betty, et Awu Pam ? Élodie, Zohra, Naïma et Sara ?
Toutes ont été victimes de ce que l'on nomme communément les violences faites aux femmes. Parce qu'elle a un jour croisé leurs routes, qu'elle a vu "leurs visages aux bleus camouflés", leurs meurtrissures cachées", parce que leurs silences se nomment honte, solitude, désarroi, rage, pitié, tristesse, Maram al-Masri a décidé de tremper sa plume dans l'encre qui a coulé des yeux de ces femmes au quotidien malmené par la vie. Les Âmes aux pieds nus, ce sont elles, petites soeurs de toutes les déshéritées du monde. Qu'elles viennent de Syrie, de Palestine, d'Asie ou de France, qu'elles soient d'ici ou d'ailleurs, elles n'ont qu'une patrie : celle de la parole qui se dénoue, des mots qui soignent et qui réparent. -
?On ne dira jamais assez l'importance des choses sans importance.
Ce sont des blessures anodines, des rêves futiles, des paroles entendues. Dans notre fuite en avant, nous y prêtons rarement attention.
Lilia Hassaine prend le temps, s'arrête. Elle observe ces choses sans importance avec la curiosité et la cruauté de l'enfant qu'elle fut : sans filtre. Chaque poème est une flèche qui fait mouche. -
Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture , Brigitte Fontaine Aujourd'hui, Brigitte Fontaine a 84 ans. Son corps ne suit plus, le temps des concerts est passé, mais l'écriture, elle, subsiste. Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture , écrit-elle dans Fatrasie. Et quel panache ! Elle fait avec ce nouveau livre ce qu'elle fait depuis toujours, elle dit l'amour, la vie, la mort et leurs dérivés (couple, sexe, chats, corps, et aussi ce truc qu'on appelle parfois l'Unique ). Son monde poétique résiste à la peur et à la douleur. Et il reste à découvrir, toujours aussi déconcertant et sans doute trop libre et drôle pour qu'on s'arrête à son tragique. Voici comme elle conclut son recueil : Elle, elle ne mourut pas, elle ne mourra pas, car elle est le prophète dressé en figure de proue sur la barque d'Isis, aussi vaste que les univers. Ô le secret des mystères ! À qui protesterait devant le non-sens de son verbe, Brigitte répond : les expliqueurs et les expliqueuses de textes devraient tous être passés par les armes . Elle a raison.
-
Par quelle lointaine croyance les êtres humains ont-ils associé le sentiment amoureux à l'organe vital qui bat en nous ? Un regard, et le coeur chavire. Une parole aimante, et la vie pulse plus intense et plus belle. Un enfant naît de notre union, le voici devenu notre chair, notre sang. A contrario, une rupture, une perte, et le coeur se brise. Le grand mérite d'Hélène Dorion n'est pas d'avoir pensé, en poète philosophe, les liens qui unissent le coeur à l'amour, mais d'avoir tenté, dans un entrelacs d'images et de résonances musicales, une approche du vivant dans laquelle l'amour et le coeur se trouvent associés au livre et à la poésie, aux paysages et au monde dans lequel nous vivons. Une approche sensible qui fait chanter, danser, battre la vie, ce miracle fragile. Jusqu'au vertige.
-
Qu'on leur donne le chaos ; let them eat chaos
Kae Tempest
- L'arche
- Des Ecrits Pour La Parole
- 18 Novembre 2022
- 9782381980447
4 h 18 du mat'.
7 paires d'yeux écarquillées, incapables de dormir.
Jemma. Esther. Alicia. Pete. Bradley. Zoé. Pious 7 âmes vidées, 7 coeurs brisés, sous le ciel grondant de Londres, en plein cauchemar éveillé.
7 îlots de solitude en proie à l'anxiété voient leur vie défiler à un tempo effréné.
Dans ce poème urbain, qui rappelle les rythmes, syncopes et la narration épique des Nouveaux Anciens, Kae Tempest reflète la misère de ses contemporains, engoncés dans leur vie et assoiffés d'étourdissements. Des nouveaux quartiers huppés de la capitale aux rives désenchantées de nos cerveaux aliénés, sous acide et sous pression, elle raconte les injonctions à la consommation effrénée, les atermoiements d'une génération désenchantée qui cherche dans l'épuisement des échappatoires à la vitesse, l'oubli des guerres et des violences, pillages pour assouvir nos désirs de possession et de puissance. -
Le présent impossible
Dominique Ané, Edmond Baudoin
- L'iconoclaste
- L'iconopop
- 15 Septembre 2022
- 9782378803049
Depuis trente ans, le répertoire de Dominique A s'est imposé comme une référence de la chanson française.
Avec Le Présent impossible, nous le découvrons poète. On retrouve là son goût pour les paysages et la contemplation, son ironie et sa douceur, le regard lucide qu'il pose sur notre époque.
Orfèvre des mots, Dominique A capte les instants fugaces avant qu'ils ne s'estompent. -
Les derniers livres d'Yves Bonnefoy (1923-2016) expriment son désir de transmettre le legs de la poésie par-delà la mort. «Lègue-nous de ne pas mourir désespéré», lit-on dans L'heure présente (2011). Quant à L'Écharpe rouge (2016), c'est un «livre de famille» testamentaire en même temps que l'histoire d'une vocation : «Il se trouve que j'étais apte à me vouer à l'emploi disons poétique de la parole...» La Pléiade fut pour Bonnefoy l'occasion de porter sur son oeuvre un regard ordonnateur. Il choisit le titre du volume, Oeuvres poétiques, sans céder sur son désir de faire figurer au sommaire quelques textes brefs que l'on qualifierait spontanément d'essais. Le plan serait chronologique. Alors que certaines éditions antérieures associaient des livres ou des recueils relevant de temporalités différentes, il a défait ces «recueils de recueils» pour revenir au plus près des dates des éditions originales. Le grand recueil de 1987, par exemple, Récits en rêve, a éclaté, sans que se perde l'expression récits en rêve, qui désigne chez Bonnefoy une inspiration essentielle ; elle apparaît désormais en sous-titre de certains livres. Tous les livres ou recueils poétiques, vers, prose, ou vers et prose, sont présents. Bonnefoy ne se reniait pas ; il a souhaité donner dans les appendices quelques textes rares, bien qu'ils soient désormais loin de lui. Il a voulu aussi que soit présente son oeuvre de traducteur, de Shakespeare à Yeats, de Pétrarque à Leopardi. Enfin il a ouvert à ses éditeurs les portes de son atelier. Ses manuscrits ont pu être consultés. Ils sont utilisés En marge des oeuvres, où l'on trouvera quelques textes et fragments inédits.
-
Le livre culte que vous tenez entre vos mains est plus connu que son auteur, né en Haïti en 1928 et contraint à l'exil sous la dictature de Duvalier. Anthony Phelps y entreprend un long chant de résistance, voué à l'histoire de son pays. Sa démarche est ample, son verbe magique, ses mises en garde prémonitoires. Cette oeuvre, qui résonne avec l'actualité de notre temps, est celle dont tout un peuple a besoin pour qu'advienne « le jour de plein soleil ».
-
Najwan Darwish est considéré comme l'un des plus grands poètes contemporains de langue arabe. Son écriture est fulgurante, elle inscrit le drame actuel de l'être palestinien au sein de la condition humaine.
- Au fil de ses poèmes Najwan Darwish convoque mémoire intime et mémoire collective.
Jérusalem et l e conflit israélo-palestinien hantent ce recueil : " Je n'ai pas de pays pour pouvoir y retourner / Je n'ai pas de pays pour en être exilé " [...] " Je ne prétends pas avoir d'autres proches / que ceux que j'ai perdus dans les guerres / l es exils les paradis promis ou en enfer. " - L'ardeur persiste face à l'impasse et aux désillusions même s'il confie avoir " essayé une fois de s'asseoir / sur un des sièges vides de l'espoir / Mais le mot reserved y était tapi comme une hyène ".
- Son écriture est fulgurante, elle inscrit le drame actuel de l'être palestinien au sein de la condition humaine. Abdellatif Laâbi affirme que sa poésie est " amère et rugueuse " et qu'elle est là par " pulsion vitale" -
Cette édition regroupe un choix parmi les poèmes écrits par Emily Dickinson en 1860 et 1861, juste avant la période la plus intense de sa production poétique. Celle qui se retirera progressivement dans la solitude de sa chambre, fabriquant ainsi malgré elle sa légende, se trouve encore, à cette époque, « du côté des mortels ».
Dickinson n'écrit pas activement depuis très longtemps, la pratique régulière de l'écriture lui vient en 1858, à 28 ans, et les poèmes de cette première période bruissent encore des échos d'Amherst, sa ville natale, dont elle arpente les rues avec son fidèle chien Carlo. La nature est omniprésente, tout un herbier composé de fleurs multiples et colorées habite ses poèmes qui bruissent de chants d'oiseaux. Mais déjà, par-delà l'existence quotidienne et les paysages familiers, Emily Dickinson semble s'adresser à l'autre monde derrière les collines ;
Non pas cette Amérique qu'elle ne connaît que par les livres, mais bien l'éternité et les fantômes qui la peuplent.
La jeune femme dresse déjà au milieu de son jardin une échelle vers le Paradis dont elle butine les échos comme une abeille, peut-être pour échapper au passage de l'enfance à l'âge adulte, question qui agite nombre des poèmes de ce volume. Il est trop tôt pour être une femme, dit-elle, et plus précisément une épouse, avec sa vie réglée et ses devoirs. À la veille de se retirer presque définitivement dans le monde intérieur de la demeure familiale, Emily Dickinson ouvre grand les fenêtres sur le monde, faisant le pari de tout faire tenir en un seul geste, la vie et la littérature, l'instant présent et l'éternité, la mystique et la liberté.
Avec Du côté des mortels, nous continuons d'éditer la poésie d'Emily Dickinson en proposant un choix par années, qui permet de montrer les grandes lignes de force et les évolutions de son écriture poétique. Nous ne jouons pas sur les tombes se concentrait sur les poèmes de 1863 qui fut son année la plus prolifique, Un ciel étranger (cité dans les 100 livres de l'année 2019 du magazine Lire) portait sur l'année 1864, et Ses oiseaux perdus sur les dernières années de sa vie, de 1882 à 1886 et Je cherche l'obscurité sur les années qui ont suivi la Guerre de Sécession, 1866 à 1871.
Chaque volume est accompagné en postface d'une évocation d'Emily Dickinson par une poétesse d'aujourd'hui :
Flora Bonfanti, Raluca Maria Hanea, Maxime Hortense Pascal, Caroline Sagot Duvauroux, et pour la présente édition Claude Ber -
Le grand surplomb : retour au mont analogue
Edgar Melethy
- La fosse aux ours
- 22 Août 2023
- 9782357071797
: Le temps a passé depuis l'expédition inachevée au Mont Analogue.
Cette fois, le chef d'expédition s'appelle Lipton. Ancien chanoine, il réunit autour de lui une équipe aux compétences multiples. En son sein, le narrateur, Edgar Melethy, qui poursuit des recherches sur le discolopax, oiseau dissymétrique endémique de la région du Mont Analogue.
Les voici là-bas, à Port-des-Singes. Devant eux, le Plateau Paumatoire, le Village Extrême, et enfin, Le Grand Surplomb. Mais, au fait, le sommet du Mont Analogue n'est-il pas, par définition, inaccessible ? Il fallait être joueur et aventurier pour se glisser dans cette expédition et en composer le récit. C'est ce que réussit Edgar Melethy avec respect pour l'oeuvre première de Daumal. -
"Dans ma chevelure.
J'ai caché les tortues de ta voix.
Réminiscences des ruelles poussiéreuses.
Dans ma chevelure.
J'ai caché les pluies secrètes.
Dans ma chevelure.
Des flammes secrètes.
Dans ma chevelure.
Des ruelles secrètes.
Des nuits de Téhéran.
Nuit intérieure des derniers moments.
Mes côtes sont blessées.
Ma terre est une mer.
Des balles aucune fleur ne fleurit". -
Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, de ces lignes de séparation entre états que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie de l'existence humaine, frontière entre soi et l'autre, entre réel et imaginaire, entre visible et invisible, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukaine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise et unit. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent poètes franchissent les frontières leurs papiers à la main.
-
Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté.
Beaucoup de mes questions / ont vieilli / ou du moins / pris du plomb dans l'aile / mais ma rage / celle des débuts / quand j'ai pris la parole / pour ne plus la lâcher /cette rage-là elle est restée intacte - Ce recueil est un livre bilan et un livre de sagesse. Il s'en dégage une étonnante énergie communicative. La poésie d'Abdellatif est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie malgré le temps qui passe.
- Sa poésie est imprégnée par la situation géopolitique du monde, des conflits et par la guerre en Ukraine. Il assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté? : Avis aux tyrans : je n'ai pas dit mon dernier mot !