Compositrices : l'histoire oubliée de la musique, comme son titre l'indique, se présente comme un manuel d'histoire de la musique, recoupant volontairement les mêmes périodes que la plupart des ouvrages de références, c'est-à-dire huit grandes parties : Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, époque des absolutismes (baroque), siècle des Lumières (classique), période romantique (XIXe siècle), période moderne (1890-1945), période contemporaine. Ce découpage traditionnel permet au lecteur de se référer à ses connaissances préalables, ou inversement d'arpenter par la suite d'autres ouvrages structurés sur les mêmes bases, dans le but à la fois de favoriser la comparaison des approches et de faciliter un travail intellectuel de complément entre les livres.
Chroniques d'un passionné de la musique.
Savez-vous que Pythagore a créé la gamme à douze notes en s'inspirant des pyramides d'Égypte ? Que le loup est l'inventeur du chant choral ? Ou que Bach brillait pour ses battles d'impro ?
À travers quarante chroniques, André Manoukian retrace une histoire fascinante et méconnue de la musique, un art qui puise sa source en Orient, dans les raffinements des civilisations indiennes, perses ou égyptiennes. Ces influences ont irrigué la musique occidentale, qui évolue au fil des siècles sous l'impulsion de personnages extraordinaires, musiciens, penseurs, religieux ou scientifiques.
Des instruments préhistoriques au chant des planètes, des philosophes antiques au rap, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
Des arbres du Sud portent un fruit étrange Du sang sur les feuilles et du sang aux racines Un corps noir oscillant à la brise du Sud Fruit étrange pendu dans les peupliers» En 1939, Billie Holiday n'a que 24 ans quand elle interprète pour la première fois Strange Fruit. Non sans susciter le scandale, cette chanson évoque l'assassinat des noirs par lynchage. Protest song avant l'heure et symbole de la marche des Noirs vers l'émancipation, elle fut écrite par un Juif blanc new-yorkais, Abel Meeropol, qui recueillit les enfants Rosenberg après que leurs parents furent exécutés. La revue musicale britannique Q, a classé Strange Fruit parmi les dix chansons qui ont changé la face du monde. David Margolick montre son impact, musical et historique.
Comment écrire une histoire de la musique qui soit sérieuse tout en étant drôle, complète sans être encyclopédique, accessible aux néophytes comme aux mélomanes plus avertis? La cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut relève le défi en nous offrant un voyage enthousiaste dans l'histoire de la musique occidentale à travers les artistes qui l'ont édifiée et les grandes oeuvres qui l'ont marquée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, du chant grégorien aux oeuvres de Iannis Xenakis, Pierre Boulez ou encore Karlheinz Stockhausen. Chemin faisant, elle nourrit son récit de ses multiples expériences artistiques, d'anecdotes savoureuses et d'une solide connaissance des compositeurs et compositrices.On y croise tout au long des siècles de fortes personnalités aussi fascinantes que celles d'un Mozart ou d'un Berlioz, d'une Hildegarde de Bingen ou encore de Lili Boulanger et Betsy Jolas, toutes et tous soumis au supplice de la création.Le résultat est foisonnant, subjectif, toujours passionnant, jamais exempt de cette pédagogie indispensable à qui veut atteindre à l'ivresse de l'art...
L'histoire du Hellfest, qui vient de souffler sa quinzième bougie, n'a jamais été un long fleuve tranquille. Dès 2006, Ben Barbaud et Yoann Le Nevé, fondateurs de l'événement, et leurs fidèles ont en effet relevé bien des défis pour parvenir à faire de cette grand-messe d'enfer l'un des plus importants festivals de musiques extrêmes au monde. Un lieu de pèlerinage unique à Clisson, la petite Venise de Loire-Atlantique, au pays du Muscadet. C'est ce parcours haut en couleur que ce livre hors norme, réalisé en coproduction avec le Hellfest et préfacé par Kerry King (guitariste du mythe Slayer), retrace avec un souci du détail jusqu'alors inédit. Au menu de ces 592 pages et de ces 4,5 kilos de passion, l'histoire, la vraie, avec ses heures de gloire et de doutes, plus de 1.500 de photos (pour la plupart inédites), environ 500 documents, des dizaines d'interviews exclusives et des tonnes d'archives (affiches, pass, flyers, dessins préparatoires, etc.). Les meilleurs moments musicaux de ces quinze années de communion sont également au coeur de ce pavé, de même qu'un focus sur certains des principaux disciples de cette success story comme on en voit peu. L'histoire agitée d'un festival culte à la renommée internationale et d'un site sacré, certes, mais plus encore les tribulations improbables d'une bande de copains un peu fous, mais qui rêvent grand.
Cette aventure humaine a aujourd'hui sa bible. Un livre définitif écrit par Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet, du mensuel Rock Hard.
Fait par des fans, avec des fans, pour des fans
4AD est un label légendaire. Créé en 1980 à Londres, il est l'emblème de la scène alternative effervescente des deux décennies suivantes.
C'est d'abord la figure énigmatique d'Ivo Watts-Russell, découvreur de groupes cultes. En citer quelques noms donne le vertige : Nick Cave et The Birthday Party, Pixies, Dead Can Dance... Au son s'ajoutent les pochettes saisissantes de Vaughan Oliver. Cette alliance entre musique novatrice et graphisme racé a forgé l'esthétique farouchement singulière d'un label exceptionnel.
Cette chronique immersive restitue l'énergie ardente du label, au travers de récits glanés au fil de plus d'une centaine d'interviews. À une époque où la musique souffre encore de la standardisation, 4AD demeure percutant, mystérieux, magnétique. À contre-courant, définitivement.
Non, Mozart n'était pas une femme. Mais Mozart aurait pu être une femme : Maria Anna Mozart fut, comme son frère, un prodige de la musique, avant de devoir se marier et de disparaître de la scène - mais aussi des livres, des films et de l'histoire. Résultat : personne ne se souvient d'elle.
Qui peut se vanter de pouvoir citer ne serait-ce qu'une compositrice ? Connaissez-vous... Cassienne de Constantinople, l'une des premières de l'histoire ? La flamboyante Hildegarde de Bingen, femme de pouvoir et pionnière de la musique médiévale ? Ou encore Élisabeth Jacquet de La Guerre, protégée de Louis XIV et claveciniste de génie ? Quant à Hélène de Montgeroult, après avoir échappé à la guillotine grâce à sa virtuosité, elle rédige l'une des plus importantes méthodes d'enseignement du piano de l'histoire. D'autres, comme Clara Schumann, Fanny Mendelssohn ou Alma Mahler, ont vu leur talent et leur prénom rester dans l'ombre d'un grand homme.
Compositrices, instrumentistes, cheffes d'orchestre, fondatrices d'ensembles... nombreuses sont celles qui ont dû renoncer au succès. Pourtant, la musique classique leur doit beaucoup. Et si on réécrivait l'histoire ?
Avec une passion et un engagement communicatifs, Aliette de Laleu s'attache à réparer des siècles d'invisibilisation en rendant aux femmes leur place dans l'histoire de la musique. Parce qu'il n'est pas de vocation sans modèles, pas de progrès sans héritage ni de génies sans histoires.
De 1978 à 1983, dans un brassage d'idées et d'audaces proprement stupéfiant, la musique connaissait l'une de ses plus vertigineuses accélérations. En mille mouvements internes, en mille secousses telluriques, la New Wave remodela en profondeur le paysage, ouvrant en grand des autoroutes vers le futur. Constamment en mouvement, elle servit ainsi de trait d'union entre les avant-gardes radicales et les fêtards du disco ou du hiphop naissant. Le journaliste JD Beauvallet l'a vécu à Manchester au début des années quatre-vingt. Il s'en souvient dans ce livre personnel, qui sélectionne les disques immanquables, compile inlassablement ses playlists, raconte les villes importantes de cette révolution et rencontre les artistes ou acteurs importants de ces quelques années toujours influentes.
"Il n'y a pas de femmes compositrices !" proclamait en 1920 un maestro britannique. Et Hildegarde de Bingen au Moyen Age ou Maddalena Casulana à la Renaissance ? Et Nannerl Mozart, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Björk ? Autant d'artistes venues peupler ce livre, aux côtés d'interprètes telles que Martha Argerich, Jacqueline du Pré et Maria Callas, ainsi que de grandes pédagogues comme Nadia Boulanger. Mieux, c'est une jeune musicienne italienne qui manie ici la plume aussi talentueusement que sa baguette de cheffe d'orchestre pour brosser ces seize portraits de consoeurs ayant dû batailler dans un univers masculin, et pour nous fredonner à travers elles une petite histoire de la musique accessible à toutes les oreilles, par-delà les préjugés et les barrières de genre.
« Sound of surprise », c'est ainsi que le chef d'orchestre américain Leonard Bernstein a défi ni une des inventions culturelles marquantes du début du XXe siècle, le jazz. Cette anthologie se présente non seulement comme un guide d'écoute, une discothèque idéale du jazz mais aussi une sélection de cent disques qui ont marqué profondément l'histoire de la musique afro-américaine, nécessaire pour tous les mélomanes qui sont perdus dans les rayons des disquaires. Album après album, se dessine le portrait du musicien choisi, le récit de l'histoire du jazz, dans ses phases multiples, ses différentes formes, ses révolutions successives. Louis Armstrong, Wayne Shorter, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Miles Davis, Billie Holiday, John Coltrane, Dave Brubeck, Charlie Parker, Sun Ra, Cecil Taylor, Martial Solal, autant de figures essentielles dans un ouvrage qui l'est tout autant.
Cet essai interroge la façon dont se sont articulées historiquement les relations entre la musique et la révolution industrielle, de façon générale, et entre les musiciens et les machines, de façon particulière.
Du métronome au gramophone, en passant par les orchestres mécaniques ou par les premières diffusions téléphoniques de la musique, ce livre montre comment au xixe siècle les techniques issues de la révolution industrielle affectent tout à la fois les interprètes (incités à rationaliser leur technique tout en cultivant l'expression), les auditeurs (invités à être galvanisés par des expériences « électriques ») et les compositeurs (qui, de Rossini à Wagner, en passant par Chopin ou Berlioz, ne cessent d'admirer et de redouter tout à la fois les mutations esthétiques nées du progrès technique).
Emmanuel Reibel illustre ainsi comment les mutations technologiques du xixe siècle font évoluer la réflexion sur ce qu'est la musique, sa composition et son interprétation, tout en reconfigurant le champ des valeurs associées à l'art.
Ce faisant, il propose de penser le romantisme comme le négatif (au sens photographique du terme) de la révolution industrielle.
Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l'École normale supérieure de Lyon. Il enseigne l'esthétique au Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Eric aime Pattie qui aime George, l'histoire vieille comme le monde d'un triangle amoureux. Sauf qu'ici, les protagonistes sont emblématiques du Swinging London et ont marqué la musique du XXe siècle. Pattie Boyd, jeune mannequin en vogue, est mariée à George Harrison, Beatles de sa profession. Eric Clapton, guitar hero courant après l'amour, tente de trouver sa place dans cette époque de tous les possibles et dans les bras de Pattie. Celle-ci leur inspire deux des plus belles chansons d'amour : « Something » pour George, « Layla » pour Eric. Deux hits que tout oppose, écrits par deux amis que tout rassemble. Au fil du livre, à la lumière de ce drame pop et romantique, Jérôme Attal s'interroge : nos histoires d'amour ne font-elles que répéter les schémas mythiques et les codes courtois ? Une oeuvre a-t-elle le pouvoir de conquérir un coeur ?
Rip It Up and Start Again s'attache à des groupes comme PIL, Devo, Joy Division, Talking Heads ou Cabaret Voltaire, soit le post-punk qui émerge après la séparation des Sex Pistols jusqu'à l'explosion de MTV. Des deux côtés de l'Atlantique, ces groupes délaissent le rétro-rock pour les musiques noires et électroniques, expérimentent sur les plans sonore, graphique, vestimentaire, théorique, voire économique - le problème du "compromis" commercial est alors crucial. La New Pop dans la seconde partie du livre, avec Madness, Human League, Siouxsie & The Banshees ou New Order s'avère quant à elle moins radicale, plus dansante ou spectaculaire.
Rip It Up and Start Again constitue le premier document exhaustif sur une des périodes les plus passionnantes de l'histoire du rock.
La richesse musicale du continent africain, ses influences, ses genres et son histoire.
À l'origine du jazz, des musiques cubaines et de nombreux autres styles musicaux, les musiques africaines rayonnent aujourd'hui à l'échelle de la planète. Avec les indépendances des années 1960, des orchestres et des musiciens naissent et essaiment partout en Afrique, dans une effervescence culturelle inouïe qui s'étend sur plusieurs décennies. Des milliers d'enregistrements témoignent de cet âge d'or, de la richesse musicale qui secoue le continent et du talent de ses artistes innombrables. De la rumba congolaise aux musiques mandingue, en passant par le highlife ou l'afrobeat, c'est leur histoire que raconte Florent Mazzoleni?: celle de ces nombreux courants et de ces hommes et femmes incroyables qui ont rythmé, et rythment encore, la vie du Congo, du Mali, de l'Éthiopie, du Bénin, du Ghana, du Nigeria... entre autres nombreux pays africains.
UN BEAU LIVRE SENSATIONNEL SUR LA MUSIQUE POP.
À tous les amoureux de la musique, voici un beau livre sensationnel qui retrace les grandes lignes de la musique pop durant 60 ans, de Love me do des Beatles (62) àaujourd'hui (2022).
Découvrezl'histoire de la musique pop àtravers plusieurs décennies, avec un retour sur les contextes culturels et des anecdotes inédites :
Années 60 (Beatles, période hippie, les yéyés...), 70 (de Claude François aux Stones, Abba, les Be Gees ou encore la déferlante Disco), années 80 (le punk, le disco, Freddy Mercury...), années 90 (Bashung, Daho, arrivée des Boy's band et de la musique Rap), années 2000 (Cabrel, Souchon, les bébés rockeurs...). Une véritable plongée dans l'univers musical francophone et international, avec des focus sur les grands artistes et groupes qui ont marqué les décennies et des interviews de spécialistes.
Les spécialistes en interview : Philippe Labro (années 60), Yves Bigot (70), Philippe Manoeuvre (80), Olivier Cahin (90), Pedro Winter (2000), Carole Boinet (2010). Préface de Jérôme Soligny.
« Les compositions de Nico semblent des ritournelles, de ces airs éternels qui nous hantent, reconnus avant d'être connus. Leurs infinies répétitions et variations hantent notre esprit, leurs nuances brouillent les lignes entre rêves et souvenirs. "J'ai le sentiment que ma musique sonne préhistorique", avance Nico : en effet, n'entend-on pas, en celle-ci, la pulsation matricielle des vagues, la lente danse de la lune, le chant auroral des oiseaux, le soupir des glaciers qui se fendent, le labeur souterrain de l'écorce de la terre, l'essor tranquille des arbres, le souffle inlassable du vent, le règne absolu de la nuit ? » Le quatrième album de Nico, ex-superstar chez Warhol et brièvement associée au Velvet Underground, précède une longue pause, c'est la fin d'un cycle pour la chanteuse d'origine allemande, un hommage réitéré à son ami Jim Morrison des Doors. C'est à John Cale, multi-instrumentiste et virtuose, possesseur d'une solide formation classique, que revient la responsabilité de fixer sur la bande le cours ondoyant des chansons de Nico et c'est avec celles-ci que le gallois éprouve véritablement le travail d'arrangeur.
"Offenbach, musicien européen" : le titre de ce volume est plus que le reflet d'une carrière qui, fortement ancrée à Paris, a pris l'Europe entière (et au-delà) pour champ d'action ; ce livre sur «le plus parisien des compositeurs» est porteur des valeurs qu'illustrent son répertoire, un répertoire scénique dont la dimension politique est indéniable.
Ouvrage issu du colloque international organisé à Paris et à Cologne en 2019 pour le bicentenaire de la naissance d'Offenbach, l'un des plus grands compositeurs de son temps - Second Empire, révolutionnant avec ses opéras-bouffes l'art lyrique en Europe ; une trentaine de contributions saisissent la variété et la richesse de son oeuvre, sous la direction de Jean-Claude Yon, auteur de la biographie de référence d'Offenbach (Gallimard 2010).
Depuis les années 60 et Bob Dylan, jusqu'à Kurt Cobain dans les années 90, en passant par Bowie, Lou Reed, les punks, Sonic Youth et bien d'autres artistes, William Burroughs, écrivain novateur, rebelle et sulfureux, exerce une fascination et une profonde influence sur le monde du rock. Une étude originale sur des rapports parfois complexes...
Un panorama unique sur les liens entre histoire, peuple & musique à travers la chanson folk.
De Aretha Franklin à Angèle, en passant par Anne Sylvestre,Madonna, les Spice Girls et Beyoncé, une histoire pop et féministe de la musique !Laisse-moi te chanter d'aller te faire en-mmh.
En avril 2019, Angèle dénonce haut et fort les violences sexistes dans son hit « Balance ton quoi », écrit en réaction directe au mouvement social mondial #MeToo. Depuis plusieurs années, les chansons dites engagées se multiplient (« Run The World » de Beyoncé, « Amour censure » de Hoshi, « La grenade » de Clara Luciani) et tout se passe comme si le phénomène était nouveau. Mais saviez-vous que la pionnière du féminisme musical était une abbesse allemande née en 1098, Hildegarde de Bingen ? Que bien avant Nicki Minaj et Cardi B, dans les années 1920, de grandes reines du blues telles que Ma Rainey ou Bessie Smith chantaient déjà le sexe sur scène ?
Découvrez comment, de tout temps, les artistes ont utilisé la musique pour défendre et revendiquer leurs droits.
Des chapitres thématiques consacrés au jazz, au rock, au rap, à la musique classique Plus de 100 photographies Une multitude d'anecdotes et des analyses inédites de chansons cultes 15 entretiens exclusifs avec Françoise Hardy, Lio, Angélique Kidjo, Yseult, Marie-Flore, Ehla, Sheila, Élodie Frégé, Katia Labèque, Yelle, Leys, Claire Gibault, Marie-Paule Belle, Maëva
Apparue dans les 60's dans le milieu de la boxe grâce à la gouaille de Muhammad Ali puis appliquée, avec le succès retentissant qu'on connaît, au rap dans les 80's sous la plume du rappeur Rakim, la punchline a fait couler beaucoup d'encre. Si elle était constitutive du style de la première génération de rappeurs, elle divise désormais et se retrouve parfois tournée en ridicule par la nouvelle génération qui cherche à s'affranchir de cette science du langage jugée trop ampoulée. En prenant comme point de départ le succès « Bonjour » du rappeur Vald, l'auteur remonte la généalogie du terme et propose une analyse vivante de la joute verbale, convoquant dans un joyeux mélange, des analyses stylistiques de lyrics, des clashs de rappeurs, des poèmes de boxeurs et l'amour du jeu littéraire.
« Voilà un homme ! et un vrai artiste ! » écrit Flaubert à la lecture de la correspondance inédite de Berlioz, ajoutant : « Que ne l'ai-je mieux connu, je l'aurais adoré ! » Berlioz et Flaubert n'ont pas eu le temps de nouer une longue amitié. Ils se rencontrent seulement en 1863 : le musicien enthousiasmé par Salammbô y a consacré un passage dithyrambique de sa Revue musicale de décembre 1862. Tandis que l'écrivain veut faire adapter son roman pour l'opéra, le compositeur est occupé par la préparation des Troyens. Mais il sollicite le romancier car il a besoin de « quelques conseils pour les costumes phéniciens et carthaginois. » Amis posthumes en quelque sorte, Flaubert et Berlioz ont accordé à l'Orient une place similaire dans leurs oeuvres et leurs aspirations. Contemporains de l'orientalisme romantique, de la vogue des féeries et des grandes mises en scène orientalisantes, ils ont à leur tour apporté leur contribution à une rénovation de ses formes et de ses thèmes.
Le jazz, qui apparaît comme un phénomène esthétique majeur du xxe siècle, a pourtant été délaissé par la philosophie qui en a été contemporaine. Ce désamour de la philosophie à l'égard du jazz se mesure à deux niveaux : d'une part à la rareté des écrits philosophiques qui lui sont consacrés, d'autre part à la dureté du traitement qui lui a été généralement réservé. Mais alors, quel sens donner à ce silence «philo-phonique» à propos du jazz ? Pourquoi les philosophes contemporains du siècle du jazz ne se sont-ils jamais véritablement intéressés à sa dimension esthétique ? Et pourquoi n'ont-ils pas davantage porté attention à ses revendications politiques, alors même que celles-ci ont donné lieu à de vifs débats dans les années 1960-1970 ? L'objectif de cet essai ne consiste pas à exposer des éléments conceptuels sur lesquels on pourrait faire reposer une philosophie du jazz, mais plutôt à faire émerger le sens philosophique de ce « rendez-vous manqué » entre le jazz et la philosophie. La philosophie, face au jazz, semble devoir se confronter à ce qui lui échappe : l'ampleur des processus de dénégation mis en place par certains auteurs pour ne pas le prendre en considération semble témoigner du fait que le jazz résiste bel et bien à son appréhension philosophique. Si la philosophie a bien eu du mal à tenir le jazz en respect, si ce dernier lui a opposé avec bruit et fracas un obstacle théorique l'ayant conduit à une «sortie de route», alors le diagnostic de cet échec ne nous laisse pas sans rien. Il invite la philosophie (les philosophes) à comprendre les motifs de son mutisme, à débusquer ses craintes et ses préjugés, à repenser, un à un, ses concepts traditionnels - et par là même à réinterroger le sens même du geste de l'esthétique, lorsqu'il s'agit pour elle de penser la musique.
Toute l'histoire de la musique américaine. Blues, Country, Jazz, Folk, Rock'n'Roll. De Robert Johnson et Elvis Presley à nos jours... Dans ce livre a un prix attractif (12€), on retrouvera un panorama complet de tous les albums indispensables pour découvrir ce genre musical. Le magasin Rolling Stone ne s'est pas trompé en étant partenaire sur cette édition. Un livre pour les néophytes qui souhaitent enrichir leur discographie et pour les curieux qui souhaitent en savoir plus sur leur albums préférés.