500 ans d'histoire du Ballet dans un ouvrage visuel et familial:- les oeuvres classiques (Giselle, Le Lac des cygnes...) comme les créations plus contemporaines (Chroma...), résumées et analysées;- les grandes périodes, les techniques et expressions emblématiques;- les portraits de chorégraphes, compositeurs, danseurs et danseuses internationaux (de Pierre Beauchamp à Akram Khan en passant par Marius Petipa, Martha Graham et Sylvie Guillem);- les grandes compagnies et les lieux de danse incontournables dans le monde.
Isadora Duncan n'est pas seulement la danseuse dont l'art, la vie et la mort stupéfièrent le monde. Son autobiographie est un livre savoureux, sincère où l'humour et la passion font un mélange acide. Isadora Duncan dit tout sur ses passions artistiques, morales, intellectuelles, et aussi physiques. Le 14 septembre 1927, sa longue écharpe se prit dans la roue de sa voiture, sur la promenade des Anglais, à Nice, l'étranglant brutalement. Quelques mois plus tôt elle travaillait encore à ce livre.
Au dix-septième siècle, Pierre Borel, un médecin ordinaire, assure détenir la preuve irréfutable de la sexualité des pierres. Ce débat, virulent, oppose deux camps : ceux qui croient la Terre inerte et ceux qui la pensent comme un organisme vivant. Quelle résonance aujourd'hui, à l'épreuve de toutes les avancées scientifiques ? La pierre et la chair seraient-elles plus proches qu'on ne le croit ?
Dans cette nouvelle causerie, David Wahl, écrivain et dramaturge, brouille une fois de plus les pistes entre le mythe et la science pour nous livrer le récit fascinant des origines géologiques de l'humanité.
La danse représente un réel défi pour les historiens. Art de l'éphémère, elle ne laisse dans son sillage que des traces très partielles une fois évanouie, et continue souvent à être oubliée dans les récits de l'histoire de l'art. Afin de combler ce manque, Laura Cappelle a réuni vingt-sept des meilleurs spécialistes internationaux de la danse occidentale, dont les travaux mettent en avant sur la longue durée, depuis la Préhistoire jusqu'à nos jours, une multiplicité de techniques et de pratiques.
Des premiers indices de transes dansées à la libération moderne du corps, des ballets de la Renaissance à la création chorégraphique actuelle, cet ouvrage décrypte le mouvement à la lumière des dynamiques sociales, culturelles et artistiques qui l'ont façonné en Occident. La danse y est contemporaine, classique, apollinienne, dionysiaque, politique, esthétique, populaire ; de la ville à la scène, elle brouille les frontières et revendique aussi bien l'élévation que l'ancrage au sol, la virtuosité que le dépouillement.
Projet essentiel pour que les fruits de la recherche nourrissent la culture générale de la danse ainsi que la compréhension des oeuvres et des pratiques aujourd'hui, cette traversée de l'histoire s'adresse à tous les publics.
- 20 chorégraphes phares
«Être danseur, c'est passer beaucoup de temps devant le miroir. Comment ne pas m'interroger à chaque spectacle sur mon rôle? Comment dois-je l'habiter, l'interpréter et le danser devant un public d'aujourd'hui? J'ai décidé de me raconter tel que je suis, pour être capable ensuite de m'adresser à ceux qu'on ne représente hélas jamais. Le chemin va être long, mais je ne me retournerai pas. Je dois accepter celui que j'étais hier et que je suis toujours, étoile ou pas. Le titre n'y change rien.» Le 28 décembre 2016, Germain Louvet est consacré danseur étoile à l'issue d'une représentation du Lac des cygnes. Investi d'une exigence d'excellence depuis son admission à l'école de danse de l'Opéra de Paris à l'âge de douze ans, il raconte sa passion, convoque les oeuvres qui le portent, celles qui lui résistent. Mais sur scène comme en coulisses, le danseur étoile essaie de bousculer l'ordre établi du milieu de la danse.
Germain Louvet fait porter sa voix en faveur de davantage de diversité, remet en cause les codes inculqués, questionne les stéréotypes des corps, et interroge sa pratique jusqu'à renverser l'idée de vocation. Ce récit est celui d'un artiste engagé, pour qui toutes les choses qui se dansent sont un cri.
D'un traité du XVIIe siècle aux procédés aléatoires de composition, de la présence scénique de l'interprète à la « gargouillade » du ballet classique, de l'improvisation à la répétition, les mots de la danse sont nombreux. Geisha Fontaine en retient 100 qui rendent compte des multiples facettes de cet art de l'espace qui est aussi un art du temps.
Le mouvement, le corps, la création chorégraphique, les courants esthétiques sont abordés sous toutes leurs formes. Histoire et techniques, enjeux théoriques et questions pratiques : c'est la place de la danse dans nos sociétés qui est ici interrogée, et le dialogue qu'elle entretient avec les autres arts, notamment la musique.
Passant d'un terme à l'autre, le lecteur est ainsi invité à créer sa propre chorégraphie, mot à mot, pas à pas...
Rudolf Noureev disait que son danseur préféré était une danseuse : Anna Pavlova.
Née à Saint-Pétersbourg en 1881, Anna Pavlova est une icône de la danse classique, une étoile vers laquelle chaque danseuse tourne son regard pour atteindre la perfection.
Dotée d'un physique qui ne correspond pas aux normes de la fin du XIXe siècle - trop maigre, trop fragile -, Anna transforme cette faiblesse en point fort. Sur la scène du Mariinsky, à Saint-Pétersbourg, elle transcende la technique. Dans Giselle Anna se sert de sa fragilité pour devenir un être éthéré ; dans LaBayadère sa mince silhouette lui permet d'être une Nikiya troublante et envoûtante.
Mais Anna est surtout Le Cygne- un solo que son ami Mikhaïl Fokine a créé pour elle. Elle le dansera des centaines de fois et même avec ses mains jusque sur son lit de mort.
Anna quitte le Ballet Impérial pour s'installer à Londres : elle est convaincue que la danse classique doit être portée dans le monde entier afin que chaque personne en découvre la beauté.
Dans ce livre, à côté du parcours professionnel d'Anna Pavlova, l'auteur retrace aussi sa vie personnelle.
En partant du Portrait d'Anna Pavlova peint par Alexandre Iacovleff, on découvre la liaison passionnée qui a uni les deux artistes pendant neuf ans.
Une vie fascinante, faite de voyages et d'amours partout dans le monde, qui se termine dans une chambre de l'Hôtel des Indes à La Haye.
La riche iconographie présentée dans le livre et la minutieuse documentation tirée du Fonds Pavlova de la Bibliothèque-musée de l'Opéra de Paris font de cet ouvrage une biographie unique en son genre.
Hugo Marchand s'est réveillé un matin avec un rêve. Il avait neuf ans. C'est à ce rêve de danse que ce virtuose de la nouvelle génération d'étoiles de l'Opéra de Paris s'est accroché. Quatre ans après son entrée au conservatoire de Nantes, médaillé d'or à treize ans, il est admis à l'École de danse de l'Opéra national de Paris. Malgré son profil atypique, Hugo Marchand intègre le corps de ballet de l'Opéra à dix-sept ans. Il gravit les échelons, se mesure aux autres, comme à lui-même, dans les concours internationaux et accède au grade ultime de danseur étoile en mars 2017.
Premier volume de la collection Pratiques consacrée à l'analyse des arts performatifs, cet ouvrage se propose de documenter et d'archiver le contenu du cours d'interprétation dispensé par Oscar Gómez Mata aux étudiants de La Manufacture - Haute école des arts de la scène, à Lausanne. Depuis le début des années 2000, son approche pédagogique singulière, qui se se distingue par l'accent mis sur la notion de présence et sur la situation de jeu en représentation, a fait de la «?méthode?» Oscar Gómez Mata une référence incontournable en matière de formation de l'acteur. L'originalité de son travail de pédagogue réside dans sa considération de la pratique du métier d'acteur comme une matière à travailler et à entraîner plutôt que comme un acquis ou un don. Comment penser l'action?? Par quels termes la décrire, en quelles étapes la décomposer ? Comment analyser en mots ce qui constitue la présence singulière d'un acteur ? À travers la description de cette méthode pédagogique, ce livre contribue également à une réflexion générale sur le vocabulaire de la présence scénique et rend compte d'une recherche sur les termes employés pour décrire une activité qui, parce qu'elle s'inscrit dans le domaine du sensible, reste encore souvent mal identifiée. Le livre s'ouvre sur une introduction à la pédagogie d'Oscar Gómez Mata ainsi qu'une remise en contexte de sa pratique vis-à-vis d'autres méthodes de jeu ayant fait date comme celles de Constantin Stanislavski, Jerzy Grotowski ou Eugenio Barba. Cette analyse est complétée par un entretien portant sur les objectifs de la méthode proposée et sur ses enjeux esthétiques. Cinq exercices pratiques sont ensuite détaillés (« Des gens qui marchent », « Émetteur/Récepteur », « Poser sa ‹ présence rien faire › », « La boule en plomb », « Trois bassins ») afin de donner au lecteur des exemples d'application concrets de cette méthode pédagogique. Ce livre devient ainsi un manuel pratique à l'usage des comédiens en formation et aguerris.
Enquête sur un parc qui déforme l'Histoire Le Puy du Fou séduit chaque année deux millions de personnes. Prenant ce succès au sérieux, quatre historiens et historiennes se sont immergés dans le parc, ont assisté à tous les spectacles et frissonné avec le public. Ils livrent ici une enquête minutieuse et pleine d'humour où apparaît, derrière les effets spéciaux et les décors somptueux, un univers rempli d'erreurs et de simplifications, le tout au service d'une propagande diffuse qu'il s'agit de repérer si on veut la combattre.
Chaque numéro de Sphères explore une communauté de passionnés pour en raconter les grandes histoires. Parce que découvrir la passion d'une personne, c'est dévoiler ce qu'elle a de plus intime et de plus essentiel. Et découvrir une passion partagée par des milliers d'autres, c'est comprendre une facette de notre société.
Sphères propose cette fois d'explorer notre rapport au corps en mouvement à travers l'univers des danseurs.
La danse est pratiquée par près de 3 millions de personnes et son nombre d'adhérents a doublé en 10 ans. Il était donc temps de leur dédier un numéro spécial haut de gamme tel que Sphères, avec un contenu journalistique premium et une esthétique travaillée.
Cet univers est aussi peu exploité par la sphère médiatique.
Quinze ans précisément après la disparition de Béjart, ce Presto bat les trois temps de sa fabuleuse carrière - Paris, Bruxelles, Lausanne -, zigzagant entre coups durs et coups de génie.
Chorégraphe, metteur en scène, auteur, réalisateur, Maurice Béjart (1927-2007) n'a cessé de parcourir le globe au gré des tournées. Il était franc?ais, avait envisagé de prendre la nationalité belge et finalement était devenu suisse. D'où je suis ? De là où je travaille , avait coutume de dire ce tenant d'une danse sans frontières, résonnant du chant du monde. De nombreux souvenirs de son enfance marseillaise avaient alimenté son oeuvre. Mais c'est à Paris, à Bruxelles et à Lausanne que l'homme de spectacle s'était affirmé. Trois villes, trois périodes fondamentalement différentes. Coups d'essai dans le Paris de l'immédiat après-guerre où il fait son apprentissage de danseur et de chorégraphe. Coups de théâtre dans la capitale belge où il révolutionne l'art du ballet. Coups d'éclat avec une créativité renouvelée et les honneurs à Lausanne.
Le phénomène a connu des hauts et des bas depuis son apparition en France dans les années 1980 mais n'a jamais cessé de briller en haut de l'affiche. Tout en défrichant des espaces inédits de représentation, il a conservé le feu brûlant de ses débuts, transmettant sa hargne, sa détermination, son sens de l'exploit.
Ce livre tente de ramasser les enjeux toujours bouillonnants de ce mouvement en France. Les cinq chapitres qui le composent se focalisent sur les histoires spécifiquement françaises de la communauté, sur l'importance du collectif, des battles, sur la place des femmes et enfin sur la pluralité des styles de danses.
Qu'est-ce que Giselle, pièce du chorégraphe Mats Ek (1945) et pourquoi est-ce un chef-d'oeuvre que tout le monde devrait connaître ?
Après une diffusion initiale très rapide, Giselle, le célèbre ballet de Perrot et Coralli, a bien failli disparaître. Puis il est revenu pour devenir une manière de référence de la danse romantique, au point d'en décourager les relectures. Jusqu'aux années 1980 lorsque Mats Ek, le fils de la chorégraphe Birgit Culberg, véritable mère du ballet contemporain suédois, s'en empare. Et Giselle redevient une oeuvre incontournable présente au répertoire des grandes institutions de la danse...
À la fin d'une décennie (années 1980) qui a vue l'affirmation de la Jeune Danse Française comme mouvement esthétique majeur, Dominique Bagouet livre une pièce intime, universelle et bouleversante.
Mais c'est aussi une oeuvre dont la finesse de composition et la maîtrise signent à la fois un sommet d'un mouvement et annonce sa fin. So Schnell offre ainsi à la Jeune Danse Française un classique... Après la mort du chorégraphe, cette pièce considérée comme une oeuvre majeure de la danse contemporaine sera reprise par plusieurs chorégraphes.
Si tu pratiques déjà la danse ou que tu rêves de t'y mettre, si tu sens que danser, ce n'est pas juste une pratique physique ou sportive, si tu souhaites créer avec le mouvement, ce livre est fait pour toi ! Danser, c'est jouer, travailler, sentir intensément, expérimenter, penser, imaginer, être avec les autres... Danser, c'est tout un art ! Au fil de ces pages... tu pourras : expérimenter des propositions de danse, écouter des danseuses et danseurs te raconter leurs expériences, observer des danses situées dans des époques et des styles différents, découvrir la fabrique du geste et faire de ta danse tout un art !
Pour découvrir comment on apprend à danser, quels sont les principaux pas, positions et exercices; mais aussi comment travaillent les petits rats à l'École de Danse de l'Opéra, comment les danseurs du Corps de Ballet et les Étoiles préparent des spectacles qui font tous rêver.
Qu'est-ce que la danse classique? Où apprend-on à danser ? À quel âge monte-t-on sur les pointes? Les garçons dansent-ils? Comment réussir le grand écart? Comment devient-on Étoile? Comment retient-on tous les pas d'un ballet ?
Figure emblématique de la danse française, Marie-Claude Pietragalla est une artiste rare, engagée, visionnaire.
Danseuse Étoile de l'Opéra de Paris et chorégraphe, elle fonde le Théâtre du Corps, compagnie indépendante, avec le chorégraphe Julien Derouault. Cette collaboration entre ces deux artistes atypiques s'appuie sur une synergie permanente, une complicité qui leur permet de poser un double regard sur le monde et leur travail de création : masculin féminin, réel fantasmé, abrupte et poétique, drôle et dramatique.
Pour elle et lui, le corps est ce lieu où s'inscrivent les manifestations de l'expérience humaine. Le spectacle vivant, moments de partage et de transcendance, dialogue inédit entre la scène et le public ne doit pas être élitiste, mais créateur de rêve pour tous.
« Nous croyons aujourd'hui à la nécessité de transfigurer le monde à travers le corps et de créer de nouvelles formes d'expressions, le langage du corps étant le plus ancien et le plus universel des arts vivants. » Avec toute la passion qui la caractérise, « Pietra » revient ici sur son parcours, ses rêves et son désir inaltérable d'être une artiste libre.
Vieux comme le monde, l'art de la danse touche à l'enchantement du sensible, à l'essence du divin, au surnaturel, au Mystère, aux forces de la Nature et à notre nature. La danse est énergie, flamme et souffle, séduction et possession, extase et ravissement... Selon le lieu où elle s'exprime, l'endroit d'où on la regarde, qu'elle soit folklorique ou traditionnelle, classique ou contemporaine, la danse a mille visages. Elle est le fruit de métissages, prend des formes variées, répond à de multiples fonctions. Du ballet classique au bal populaire, du menuet aux Ballets russes, des entrechats aux recherches chorégraphiques les plus avant-gardistes, balade en compagnie de Mme de La Fayette, Molière, Gustave Flaubert, Karen Blixen, Thomas Mann, Yasunari Kawabata, Marie Nimier, Colum McCann, Eduardo Manet, Margaret Mitchell, Nijinski, Martha Graham, Pina Bausch, Merce Cunningham, et bien d'autres.
Spectatrices !
De l'Antiquité à nos jours Les femmes occupent une place continue dans le public du spectacle vivant depuis ses origines. Partis en quête des traces de cette présence, les auteurs ici réunis ont repéré les lieux et genres de spectacles que les femmes ont privilégiés, leurs emplacements dans les gradins et les salles, et tenté de retrouver leurs émotions, décantées des commentaires masculins.
Les spectatrices ont souvent été considérées comme soumises à leurs passions et dépourvues de toute distance critique. Elles ont été placées soit dans une position subalterne, reflétant leur place dans la société, soit aux premières loges, non pour leur offrir une qualité du regard mais pour permettre aux spectateurs de les voir et de scruter leurs robes et coiffes. Adversaires et défenseurs du théâtre ont débattu de la présence de ces femmes, les premiers la regrettant, tant cet art favoriserait des désirs illicites, les seconds la louant, les spectatrices devenant cette fois les garantes de la décence et de l'utilité du genre théâtral. Dans le même temps, la réception féminine a joué un rôle croissant dans les stratégies des auteurs et acteurs. En fonction de la période, du lieu, de leur appartenance sociale, les spectatrices ont pu jouir d'une plus ou moins grande liberté ; elles ont également usé de la scène comme d'un lieu d'émancipation, et ont parfois pris soin de laisser de leur expérience des témoignages directs.
Cette étude de grande ampleur permet de redonner à ces femmes une parole et une voix, un corps et des gestes, mais aussi des affects contrastés, de l'exaspération au plaisir.
En principe, les choses sont claires. D'un côté un chorégraphe crée une oeuvre, de l'autre le danseur l'interprète. Parfois les deux rôles se confondent et cela s'appelle un solo. Mais avec Pedro Pauwels, cela se complique. Il fut danseur. Superbe et reconnu comme l'un des meilleurs interprètes contemporains, chez Karine Saporta ou Odile Duboc. Puis, comme beaucoup, il chorégraphia, mais tout en continuant à danser. En 2000, il propose Cygn Etc..., projet étonnant pour lequel huit femmes chorégraphes composent pour lui leur version de la Mort du Cygne (Fokine, 1905-1907) et qu'il danse seul. Il a renouvelé l'expérience suffisamment souvent et encore récemment pour que l'on ne puisse plus tenir le fait pour une anecdote, une exception, une originalité conceptuelle... Pedro Pauwels interroge tout simplement et en profondeur le fait même d'être chorégraphe, tout en continuant à chorégraphier ses propres pièces pour lesquelles il ne danse pas et qui s'articulent pourtant avec ces projets pour lesquels il ne chorégraphie pas mais qu'il danse néanmoins et pour des chorégraphes qui ne semblent pas tout à fait les auteurs de l'oeuvre... À ce moment de l'explication, si le lecteur s'avoue un peu perdu, la chose n'a rien d'étonnant. Même le théoricien le mieux éclairé y perd aussi ses concepts et a besoin de s'arrêter un peu sur cet objet chorégraphique aussi étonnant que complexe. Loin de l'improvisateur porté par la danse de l'instant, mais élaborant des projets construits et réfléchis, Pedro Pauwels interroge le statut du chorégraphe et celui du danseur. D'autant que certaines vicissitudes l'ayant affecté gravement, il remet en cause jusqu'à l'idée même que l'idée commune peut avoir du danseur comme figure humaine de la perfection physique tout en persistant dans son être de danseur... Décidément, pas simple de résumer Pedro Pauwels... Un livre entier n'y suffirait pas, mais on peut essayer !