Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Depuis 1955, le concours annuel World Press Photo est le rendez-vous mondial du journalisme visuel. Ce livre présente les gagnants du World Press Photo 2020, à travers les images les plus marquantes et les reportages les plus convaincants qui ont été retenus parmi les 73 966 photos prises par 4282 photographes de 125 pays. Sélectionnés par un jury indépendant de professionnels, les gagnants des prix sont mis à l'honneur dans ce document empreint d'émotions et représentatif du meilleur journalisme visuel de l'année 2019.
The renowned World Press Photo Foundation ("Connecting the world to the stories that matter") publishes a compilation of prizewinning press photographs each year. Carefully selected from thousands of entries, they present the most celebrated, powerful, moving, and often disturbing images from around the world, often putting a face on conflicts in far-flung places and reminding us of our shared humanity. The 2022 Yearbook, bringing together the best press photographs from 2021, will reflect the joy, anguish, and upheaval of this incredible year.
Immense succès de Laetitia Colombani, La Tresse est enfin devenu un grand film international réalisé par l'auteure en 2022. Il sortira sur les écrans français le 29 novembre, et dans le monde entier en 2024.
Plusieurs fois décalé en raison de la pandémie de Covid, le film s'est finalement tourné dans les trois pays du roman, l'Inde, le Canada et l'Italie, en trois langues (hindi, italien et anglais). Laetitia Colombani rend compte de cette aventure exceptionnelle au fil du journal de bord qu'elle a tenu tout au long de la préparation et du tournage, sur le terrain. Il est illustré de nombreuses photos, qui évoquent magnifiquement l'atmosphère du plateau, le travail avec les comédiens, la dynamique des équipes, et la beauté des paysages locaux.
Trois pays que tout distingue, trois continents. Trois distributions, trois équipes, six mois de tournage. Laetitia Colombani raconte les bonnes et les mauvaises surprises, les problèmes techniques, les questions artistiques, culturelles et humaines qui se posent chaque jour. Elle dit sa passion de tourner, et les rencontres qui la bouleversent : celle de Sajda, notamment, la petite fille des rues choisie pour incarner Lalita, issue du bidonville le plus pauvre de Delhi. Véritablement « adoptée » par l'équipe, Sajda voit son destin transformé grâce au film : elle intègre un foyer après le tournage, et entre enfin à l'école, son voeu le plus cher. Laetitia poursuit son exploration de l'Inde, âpre et généreuse, inattendue et puissante, qui donne au film et au livre leurs plus belles images. L'aventure continue au Canada avec un tournage « à l'américaine », pour s'achever dans les sublimes paysages des Pouilles, au sud de l'Italie, en plein coeur de l'été. Laetitia évoque la solidarité et le partage entre femmes du monde entier. Un message incarné à l'écran, que ce journal de tournage illustré, unique en son genre, permet de vivre de l'intérieur. Vivant, émouvant, captivant, ce récit est une leçon de cinéma et une leçon de vie.
Ce livre brosse le portrait fascinant d'une femme libre et engagée. Photojournaliste, correspondante de guerre, artiste surréaliste, Lee Miller a été l'une des femmes photographes les plus importantes du XXe siècle. Initiée à la photographie dès son plus jeune âge, elle a perfectionné son art à Paris, où elle a fréquenté des artistes d'avant-garde comme Jean Cocteau, Picasso et Man Ray avec qui elle a longuement collaboré. Après avoir ouvert son propre studio de photographie à New York, faisant d'elle une photographe reconnue, elle se rend au Moyen-Orient et en Europe avant d'y devenir reporter de guerre. Expérience bouleversante qui la marqua profondément, c'est aussi au cours de cette période qu'elle prit nombre de ses photos les plus emblématiques.
Henk van Rensbergen is a Boeing 787 pilot who flies around the globe. While his crew rests at the swimming pool, he goes out to explore abandoned places in our world. From the breakaway state of Abkhazia, a floating warship cemetery in France, a forgotten love hotel in Japan to an abandoned rail depot in Detroit, van Rensbergen searches for the beauty of their desolation and pinpoints the richness of their decay. Van Rensbergen is a pioneering urban explorer. His Abandoned Places photo books (1, 2, 3 and The Photographer's Selection) have been highly successful. This complete revised edition shows his most iconic photos of the past 25 years, including new unpublished material and anecdotes.
Ce qui passionne Ruth Orkin (1920-1985), c'est le cinéma, c'est l'image-mouvement, c'est le temps. Face à la difficulté de s'établir en tant que femme cinéaste aux États-Unis du début du XXe siècle, elle invente un langage visuel à la croisée de la photographie et du cinéma. Du road movie ("Bicycle Trip", 1939) au roman photo ("American Girl in Italy", 1951) en passant par des nombreux reportages et le montage du célèbre film Little Fugitive (précurseur de la Nouvelle Vague), ses séries emblématiques sont empreintes de théâtralité, de mouvement et de narration. Au-delà de l'image en mouvement et en deçà de l'image fixe, son écriture photographique imbrique constamment ces deux temporalités.
Nouvelle édition revue et augmentée d'un titre phare de la collection Photo Poche : 23 500 exemplaires vendus. Une réédition enrichie de 10 nouvelles photographies.
Reconnue du grand public depuis les années 2000, l'oeuvre de Saul Leiter, ce photographe américain a atteint un renommée mondiale ; peintre talentueux, contemporain de Robert Frank, ami d'Eugene Smith, il s'inscrivit avec passion dans le fameux mouvement de la "street photography" new yorkaise des années 50, en le parant des attraits de la couleur.
Un exposition monographique sera présentée aux Rencontres d'Arles.
Ruth Orkin (1921-1985) n'a que 17 ans lorsqu'elle enfourche sa bicyclette et inaugure un « bike trip » à travers les Etats-Unis en 1939, de Los Angeles à New York. Sa traversée et son audace assez inhabituelle pour l'époque suscitent la curiosité des gens et de la presse locale qui lui consacre de nombreux reportages. Cette épopée prend les allures pour la jeune femme d'un voyage initiatique au cours duquel elle esquisse les prémices de son écriture photographique. Ses photographies de scènes de rue, de bâtiments découpés par des jeux subtils de lumière, ses images poétiques et touchantes seront montrées pour la pour la première fois en France à l'occasion d'une exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson du 19 septembre 23 au 14 janvier 24.
C'est en 1996 que Kate Barry débute sa carrière de photographe. Les premières expérimentations sont consacrées à sa famille (sa mère Jane Birkin et ses demi-soeurs Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg) avant que la multiplication des commandes pour la mode et les magazines n'assoie sa renommée. Faisant fi des contraintes, Kate Barry impose son regard et développe des projets plus personnels, comme celui mettant en lumière les salariés du marché international de Rungis. Mais c'est dans ses paysages qu'elle exprimera le mieux sa sensibilité avec des atmosphères dépouillées, empreintes de poésie et de subtilité, à la fois mélancoliques et oppressantes.
Cet ouvrage, dirigé par Sylvain Besson, et préfacé par Lola Lafon, accompagne l'exposition qui lui rend hommage au musée Nicéphore Niépce.
Plusieurs personnalités reviennent pour l'occasion sur l'oeuvre et la personnalité de Kate Barry : l'écrivaine Salomé Kiner ; les photographes Dominique Issermann et Sarah Moon ; ses proches - Jane Birkin, Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg, ou encore son fils Roman de Kermadec.
Enfin, des artistes qu'elle a photographiés - Emmanuelle Béart, Monica Bellucci, Carla Bruni, Valeria Bruni-Tedeschi, Marie Darrieussecq, Catherine Deneuve, Reine Graves, Isabelle Huppert, Sophie Marceau, Chiara Mastroianni, Vanessa Paradis, Melvil Poupaud, Natacha Régnier, Laura Smet, Elsa Zylberstein - évoquent leur relation à la photographe.
À la veille du couronnement de Charles III le 6 mai 2023, c'est à un autre couronnement que nous invite Henri Cartier-Bresson. Le 12 mai 1937 le jeune reporter est à Londres pour couvrir le couronnement du Roi George VI.
Il y fait alors le choix radical de ne pas photographier la famille royale mais le peuple massé pour assister à l'événement. Tournant le dos au roi et inversant le regard, il réalise d'étonnants portraits de ces "regardeurs".
Exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson du 3 mai au 4 septembre 2023.
Dans le contexte des tensions et des soulèvements des dernières semaines qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, ce livre rassemble avec une intense vitalité les travaux d'une vingtaine de femmes photographes iraniennes, dont l'expression est régulièrement muselée et les productions sous surveillance. L'intime, les rapports de l'individu à la famille, au couple ou à la société au sens large, la place de la femme dans celle-ci ainsi que les liens complexes de ces femmes artistes à l'histoire de leur pays, à leur mémoire souvent confisquée, aux guerres successives qui ont vu disparaître tant de proches, sont les thèmes qui sous-tendent et hantent leurs images. Un livre impérieux en forme de porte-voix.
Membre de l'agence Magnum, le photographe Harry Gruyaert est un des chefs de file de la photographie en couleur. Il a contribué à imposer les valeurs chromatiques, leur spécificité et leur maîtrise, comme substances de l'écriture et de l'acte photographique contemporains ; explorant toutes les potentialités de la "matière couleur", il offre des photographies couleurs remarquables, encore rehaussées par sa maîtrise du cadrage et de la composition, qui rendent magnétiques les lieux qu'il photographie.
Nouvelle édition entièrement remaniée jusqu'à ses derniers travaux photographiques.
La collection 100 photos pour la liberté de la presse prend le large. Une ode à la beauté et la fragilité de la mer, vue par les plus grands photographes d'hier et d'aujourd'hui. Sauvage et puissante, menacée et fragile, espace de subsistance et de plaisirs pour les humains et refuge pour la biodiversité, les multiples facettes de la mer se révèlent notamment sous l'objectif de Brassaï, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Anita Conti, Robert Doisneau, Jacques Henri Lartigue, Steve McCurry, Sarah Moon, Vincent Munier, Paul Nicklen, Sebastião Salgado et bien d'autres !
Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, Sophie Calle a développé une pratique immédiatement reconnaissable, alliant le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre. Elle fait désormais partie des plus grandes artistes du XXIe siècle.
Surtout connue pour ses travaux en architecture, en urbanisme et en design de mobilier, Charlotte Perriand a pourtant développé, au cours de son oeuvre, une « parenthèse photographique » durant l'entre-deux-guerres. Pratiquée à titre personnel et dans le cadre de ses recherches, la photographie de Charlotte Perriand s'avère prolixe : clichés documentaires, photos brutes, photomontages militants ancrés dans les luttes politiques et sociales de son époque.
Aborder son oeuvre du point de vue de la photographie revisite l'histoire du médium en soi : Charlotte Perriand est de ces « non-photographes » qui annoncent l'avènement de l'image comme langage hégémonique et transversal de communication. Pionnière de la modernité, la photographie est pour Charlotte Perriand une machine à créer, à communiquer, économique, rapide, capable de traduire le regard de « l'homme nouveau », d'appréhender le monde et de l'exprimer ; pour elle, c'est une machine à révéler, à noter et à émouvoir.
Aucun diagramme effrayant. Pas de jargon de club de photo. Le livre qu'il vous faut pour réussir vos photos vous présente toutes les bases : composition, exposition, éclairage, objectifs et, le plus important, l'art de voir et de ressentir.
Destiné à tous les utilisateurs de smartphones, de reflex, de compacts et de bridges, cet ouvrage regorge de conseils techniques qui vous aideront à vous exprimer à travers vos images. Des clichés mythiques de photographes de renom et des créations contemporaines inspirantes vous donneront envie de dégainer votre appareil photo.
À la tête de la firme Pathé-Natan, Bernard Natan règne sur le cinéma français des années 1930. Victime d'une campagne de presse, il est lynché, lâché, emprisonné et disparaît en 1942. Qui était Bernard Natan ? Un capitaine d'industrie, un visionnaire, un fou de cinéma ? En 1929, il succède à Charles Pathé à la tête de la firme qu'il fait prospérer. Moderniser, produire, distribuer, rien ne lui résiste. Bernard Natan est de toutes les révolutions du septième art : le parlant, la couleur, les premiers dessins animés de Walt Disney... Mais dans la France des années 1930, l'extrême droite se déchaîne contre ce Juif roumain né Nahum Tanenzaph. Sous l'Occupation, l'ancien combattant de la Grande Guerre est la cible de la presse collaborationniste. Emprisonné pour une affaire financière, il est déchu de sa nationalité par Vichy à la suite d'un procès fantoche, déporté et assassiné à Auschwitz. Celui qui fut l'un des pionniers du septième art a été effacé. En puisant dans les archives, Dominique Missika braque les projecteurs sur celui qui est devenu une «légende noire». Elle en tire un récit poignant qui remet le nom de Bernard Natan à sa juste place au générique de l'histoire du cinéma français. Une légende oubliée du cinéma français enfin réhabilitée.
Surréaliste, Claude Cahun excelle dans l'autoportrait et le photomontage. Elle y traduit son goût pour le symbolisme et une forme th éâtralisée de la vie. Son autobiographie par l'image fait une large place à l'identité de genre : elle préfère l'indéfinition. « Toute création est création de soi », dit-elle, rebelle à toute identification et considérant que « les étiquettes sont méprisables ».
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous...