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Éditeurs
Prix
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Trois peintres japonais à Paris : 1950-1970
Collectif, Juliette Evezard
- Lienart
- 13 Mars 2025
- 9782359064469
Le propos de cet ouvrage est de faire redécouvrir les peintres japonais de la Nouvelle École de Paris. L'art pictural japonais d'après-guerre, mélange détonant de calligraphie ancestrale et d'une forme d'abstraction inédite au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, a apporté un souffle majeur dans l'histoire de la peinture occidentale des années 1950.
La vivacité et l'énergie qui transcendent les toiles de Toshimitsu Imai (1928-2002) et d'Hisao Domoto (1928-2013), les paysages intérieurs rugueux et délicats de Key Sato (1906-1978), sont les témoins d'une incroyable richesse esthétique que ce livre entend remettre en lumière.
Ainsi, quelles ont été les influences croisées entre ces peintres japonais et les artistes français ou américains issus des mouvements d'avant-garde : art informel, action painting ou abstraction lyrique, entre autres ? Plusieurs de ces artistes japonais venus s'installer à Paris dans les années 1950 ont connu un rayonnement international et nombre des leurs oeuvres se trouvent aujourd'hui dans les plus grands musées en France, aux États-Unis et au Japon. Cet ouvrage s'efforce de replacer ces artistes dans leur contexte historique, d'appréhender leur univers esthétique et de rassembler une partie des archives et textes qui leur ont été consacrés dans le passé. -
Artiste contemporain né à Barcelone en 1955, Jaume Plensa commence à exposer, au début des années 1980, des volumes en tôle découpée et soudée, en fonte d'acier, puis des installations procédant de techniques de plus en plus variées. Des emprunts à la littérature et à la poésie, parfois la sienne, viennent mêler le verbe et la citation à la matière sculptée ou dessinée. Dans les années 1990, la lumière et la transparence du verre ou de la résine accompagnent la prise en compte nouvelle du corps humain et de son échelle. Une famille de silhouettes anonymes et méditatives peuple aujourd'hui l'univers de Jaume Plensa.
En 1994, il est invité par la ville de Valence pour exposer dans l'espace urbain et dans les salles du musée municipal. Plutôt que d'exposer au musée, l'artiste choisit de créer 21 portes en fonte d'acier, qu'il fit installer dans 21 lieux emblématiques de la cité. Répondant à l'invitation renouvelée de la ville, le sculpteur et dessinateur de renommée internationale livrera prochainement une sculpture de 4 mètres de hauteur réalisée en acier inoxydable. Composée à partir des différents alphabets du monde, lettres et symboles s'entrelacent de manière aléatoire telle une dentelle de métal déployant le dessin d'une silhouette qui, en position assise, évoque un corps humain autant qu'une communauté universelle.
L'ouvrage propose une déambulation libre entre la proposition imaginée en 1994 et celle pensée pour la place des Ormeaux en 2024, au coeur du centre historique. Il offre aussi une large part à la production graphique de l'artiste. Dessins et estampes entretiennent des relations étroites avec le corps humain et s'associent aux mots des plus grands poètes et dramaturges - Dante, Baudelaire et Shakespeare... - comme à ceux de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. -
Max Jacob, le cubisme fantasque retrace le parcours du poète-peintre sous un angle inédit, dressant le portrait d'un artiste protéiforme, dont le travail et les amitiés en ont fait l'une des figures majeures de la modernité durant la première moitié du XXe siècle.
À l'occasion des 80 ans de la déportation du poète en 1944, l'ouvrage explore ses liens avec l'univers cubiste, ses collaborations avec les plus grands peintres, poètes, intellectuels et musiciens de son temps, ainsi que ses séjours à Céret et en Espagne.
Une centaine d'oeuvres de Max Jacob et de ses contemporains, de Pablo Picasso à Amedeo Modigliani, en passant par Juan Gris, Marie Laurencin, Moïse Kisling, Jean Metzinger, Serge Férat, la baronne d'Oettingen, Louis Marcoussis, Alice Halicka ou encore Dora Maar, mettent ainsi en avant les différentes facettes du travail de l'artiste, entre littérature et arts graphiques. -
L'(oeil) objectif : Photographies des collections, 1930-2000
Anna Grumbach, Alain Sayag
- Lienart
- 17 Juillet 2024
- 9782359064452
Les photographies rassemblées dans ce catalogue sont issues des fonds du musée Cantini, du [mac] et du fonds communal de la Ville de Marseille ; elles couvrent une large période : des avant-gardes du début des années 1930 aux approches contemporaines des années 2000.
Cette très riche collection photographique s'est constituée, sans idée directrice, au fil des sensibilités de l'époque, en échos aux événements de la région comme les Rencontres d'Arles ou le festival d'Avignon. Elle a ainsi pris son essor, jusqu'à des acquisitions majeures allant des photographies de la Nouvelle Vision à celles de Man Ray, entrées avec l'exposition Man Ray et la mode en 2020.
Qu'il s'agisse de cadrages, de perspective, de jeux d'optiques, d'abstraction, de propositions documentaires ou narratives, les thématiques qui articulent cet ouvrage invitent à mettre en résonance la photographie avec les questionnements et les productions artistiques du xxe siècle.
En dépassant la seule chronologie et les dichotomies entre « grands noms » et inconnus, c'est la diversité à la fois des collections, des regards et des approches qui est mise en avant. -
Teresa Lanceta : La mémoire tissée
Jean-Roch Dumont Saint Priest, Gwendoline Corthier-Hardoin, Jessica Hemmings
- Lienart
- Monographies
- 6 Juin 2024
- 9782359064315
Teresa Lanceta, née à Barcelone en 1951, se distingue comme l'une des plus grandes artistes contemporaines espagnoles, saluée par le Premio Nacional de Artes Plásticas en septembre 2023. Son travail polyvalent explore le tissage, la peinture, le dessin, la vidéo et l'écriture.
Adoptant le tissage comme moyen d'expression dès les années 1970, Lanceta s'immerge dans les communautés de tisserands du Moyen Atlas au Maroc dans les années 1980 et fusionne leurs traditions textiles avec sa vision unique. Son art transcende les catégories artistiques, offrant des variations de formes et de couleurs entre signes et figuration.
Le nomadisme et le multiculturalisme sont des fils conducteurs de son travail, qui s'inspire des communautés gitanes espagnoles et explore la mémoire et la fonction des tissus en tant que langage collectif. Engagée socialement et écologiquement, Lanceta défend un art durable.
Cet ouvrage présente un panorama de ses créations des années 1980 à nos jours en étudiant la part d'engagement social de l'artiste et son rapport à l'identité catalane et espagnole. -
160 ans de collections : Les trésors du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon
Collectif, Marion Falaise, Aziza Gril-Mariotte
- Lienart
- 5 Décembre 2024
- 9782359064483
Le musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon conserve une extraordinaire collection de textiles. Celle-ci couvre 4 500 ans de production, depuis l'Égypte pharaonique jusqu'à nos jours, du Japon aux Amériques, en passant par la Chine. Pièces de tissus, tapis, tapisseries, costumes, décors intérieurs, pièces d'ébénisterie et d'orfèvrerie...
Depuis 2021 le musée est fermé au public pour un vaste chantier de rénovation, qui inclut un chantier des collections, dont l'origine remonte à 1864 lorsque le premier musée d'Art et d'Industrie de Lyon a ouvert ses portes.
À l'occasion des 160 ans du musée, cette publication met à l'honneur 160 trésors, parmi les plus connus mais aussi des découvertes récentes, qui illustrent l'ampleur et la diversité de la collection.
L'ouvrage s'organise chronologiquement avec un choix d'objets emblématiques et exceptionnels qui donnent un aperçu de la grande variété de leur origine géographique et de leur circulation entre différentes cultures. Dans cette perspective, un intérêt particulier est accordé à l'histoire matérielle des objets, permettant de retracer leur vie depuis leur production jusqu'à leur usage ou leur transformation.
Enfin, cette publication est l'occasion de montrer comment les donations et acquisitions en France et à l'étranger au xixe siècle ont permis aujourd'hui que le musée soit reconnu comme la plus importante collection de textiles dans le monde. -
Yuima Nakazato : Beyond couture
Emilie Hammen, Anne-Claire Laronde, Shazia Boucher
- Lienart
- Monographies
- 20 Juin 2024
- 9782359064322
Le créateur japonais Yuima Nakazato, né en 1985, est de ceux qui ont l'audace de renouveler le rôle du vêtement. Il ambitionne de lier la création en contexte de haute couture à l'économie circulaire, une notion encore peu comprise qui évoque des gestes créatifs simples, loin de la tradition de la couture parisienne. Il déploie ainsi un travail esthétique d'avant-garde, flamboyant, poétique et singulier, où le vêtement est pensé pour tisser un lien émotionnel entre le couturier et ceux qui portent ses créations, pour avoir plusieurs vies et, de ce fait, pour respecter les ressources de la planète.
Yuima Nakazato s'appuie sur tous les savoir-faire des coutures occidentales et orientales, mais aussi et surtout sur la façon d'envisager le vêtement en Extrême-Orient. Lorsqu'il ne trouve pas de solution dans les savoirs hérités du passé, il développe des solutions techniques inédites avec les meilleurs chercheurs de son temps : nouveaux textiles, nouvelles techniques de montage des vêtements, nouvelles façons de les porter.
La couture de Yuima Nakazato se veut un laboratoire au service d'une mode plus respectueuse de l'environnement en intégrant des matériaux recyclés ainsi que des déchets non-valorisés par l'industrie. Sa vision du vêtement est portée par une volonté de démocratiser la création sur mesure.
Cet ouvrage propose une lecture de son travail qui permet, pas à pas, de cheminer sur les différents voies qu'il emprunte et dévoile toutes ses collections, depuis la première qui ait été présentée au calendrier officiel de la haute couture française en 2016 jusqu'à la dernière en janvier 2024. -
Robert Guinan : Chicago, en marge du rêve américain
Collectif, Bernard Blistène
- Lienart
- 29 Juin 2023
- 9782359064094
Originaire de Watertown, une petite ville du nord de l'état de New York, Guinan achève ses études secondaires en 1951. Son service militaire dans les forces aériennes en 1953 le conduit en Lybie et en Turquie. En 1959, il s'installe à Chicago pour y suivre à l'Art Institute des cours d'histoire de l'art, de peinture et de photographie. Il se met à peindre dans le style de l'expressionnisme abstrait et du Pop Art qui dominent alors la scène artistique. Dès 1965, il s'en détourne en réalisant des tableaux-objets où le collage est introduit. À partir de 1970, il adopte un style réaliste, prenant désormais essentiellement pour modèle des déshérités, quelle que soit l'origine, le plus souvent des noirs, issus des anciens ghettos et des quartiers pauvres de Chicago.
Le public français connaît la peinture de Guinan depuis le printemps 1973, date de sa première exposition à la galerie Albert Loeb à Paris. Il reste cependant isolé dans son propre pays. Profondément attaché à Henri Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, il s'inscrit dans la lignée d'Edward Hopper. Mais alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, s'intéressant à la vie de ses modèles et se liant d'amitié avec eux.
L'ouvrage présente une cinquantaine de peintures, scènes de bars, paysages urbains, portraits et scènes de rue et de métro, auxquelles s'ajoutent une quinzaine de dessins et deux séries de lithographies, l'une sur le thème de l'esclavage, l'autre inspirée par des poèmes de guerre du grand poète anglais Wilfred Owen, pacifiste, mort sur le front quelques jours avant l'armistice de la guerre de 1914-18. -
Sean Landers : Animal kingdom
Frédéric Paul, Christine Germain-donnat
- Lienart
- Monographies
- 4 Janvier 2024
- 9782359064247
L'ostensible fausse naïveté et la fantaisie trompeuse de la peinture figurative de Sean Landers (né aux États-Unis en 1962), inspirée de la peinture européenne - celle de l'art du portrait de la Renaissance, celle du paysage romantique du xixe siècle ou celle des Surréalistes - met en lumière une affirmation tant politique qu'esthétique des choix de l'artiste. Formé à Yale University School of Art dans les années 1980, il explique l'adoption de la figuration comme une prise de position alternative, un chemin dangereux mais dès lors fatalement irrésistible.
Artiste conceptuel, Sean Landers, grand représentant de l'art contemporain américain, utilise son expérience personnelle comme sujet. Entre biographie et fiction, il met en scène sa vie d'artiste dans un mode d'exposition de soi qui résonne aujourd'hui avec la monstration de nos vies sur les réseaux sociaux : artifice, truchement, faux-semblant...
Depuis plus de dix ans, l'artiste développe sa série d'animaux à la fourrure écossaise. Cette utilisation incongrue du tartan, en trompe-l'oeil, se pose en double référence à Magritte : à sa période dite « vache » de 1948 où dans un style volontairement grossier il sape la notion de « bonne peinture » ; et aux pantoufles écossaises que le surréaliste belge portait pour peindre.
Partons à la rencontre d'un univers tout autant merveilleux que mystérieux : parade d'animaux, lion et singe au pelage faux bois, lapin ou coq fixant avec intensité leurs observateurs pour interroger peut-être leur propre humanité, forêt de bouleaux aux troncs couverts d'écriture entaillées dans le bois ou bibliothèque exposant ses titres fantaisistes comme autant de devinettes ou de confessions de l'artiste. -
Son nom n'est pas aussi connu que ceux de Jr, Banksy ou Invader, mais Gérard Zlotykamien dit Zloty, artiste plasticien français né en1940, est pourtant le précurseur au monde de ce mouvement artistique qu'est l'art urbain. Premier artiste à intervenir dans la rue en toute illégalité, il a tracé ses premiers « Éphémères », silhouettes évanescentes, entre masques et fantômes, en 1963 et n'a jamais plus cessé de peindre sur des murs ou des encombrants (matelas, porte, vitre, valises...). Ces figures témoignent de la bêtise humaine : tragédies européennes et asiatiques de la Seconde Guerre mondiale, terrorisme, catastrophes climatiques, etc.
Avec cette première monographie, retraçant plus de soixante années de création, on découvre l'influence, l'importance et la cohérence du travail de Gérard Zlotykamien. Un travail qui n'a de cesse de nous rappeler l'existence interrompue de peuples innocents et plus globalement l'éphémérité de l'existence humaine.
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Les Arts Florissants, fondés par le chef franco-américain William Christie en 1979, ne sont en rien un Ensemble comme les autres. Ils ont plus de cinquante productions lyriques à leur actif, montées en France et à l'étranger par de grandes maisons d'opéras ou grâce à des festivals, avec de brillantes équipes de production. Dans la foulée d'Atys en 1987 qui marquait le renouveau du baroque sur la scène lyrique, ils ont travaillé avec les plus grands metteurs en scène, costumiers et chorégraphes.
Ils ont inscrit dans notre mémoire l'opéra de l'Europe baroque. Les quelque cent cinquante costumes réunis polir l'exposition Barockissimo ! Les Arcs Florissants en scène témoignent de la richesse des univers visuels qui ont servi d'écrin aux chefs-d'oeuvre d'illustres compositeurs de Monteverdi à Rameau, de Purcell à Lully et Handel.
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Blanc d'étoiles : porcelaines de Dehua, des Ming aux Qing
Zheng Yongsong, Collectif
- Lienart
- 1 Décembre 2022
- 9782359063868
L'enjeu de cet ouvrage est de mieux faire comprendre et apprécier le rôle de premier plan joué par Dehua dans l'histoire la céramique, non seulement en Chine, mais dans le monde entier. Situé dans l'actuelle province côtière du Fujian, ce célèbre centre de production s'est développé au fil des siècles, s'appuyant sur des savoir-faire élaborés dès le néolithique parmi les communautés locales de potiers. Réunies au sein de villages claniques et de familles, elles ont su tirer parti de l'excellence des matériaux disponibles - en particulier l'argile blanche de la région - et se transmettre leurs secrets de fabrication. Dehua est ainsi surtout connu en Occident pour le « Blanc de Chine », apprécié et collectionné en Europe depuis le xviie siècle, diffusé ensuite et imité dans le monde entier. Mais il s'agit là d'une appellation incontrôlée. Il est donc nécessaire de juger sur pièces, de préciser les conditions techniques et le contexte historique de cette production particulière. Et, entre autres, de la mettre en regard des « bleu et blanc » au décor peint sous couverte, qui furent aussi abondamment produits à Dehua et diffusés.
C'est ce que permet la remarquable sélection opérée pour ce catalogue à partir de la collection réunie par Su Qinghe. Elle est aussi l'occasion de rendre un juste hommage à cette personnalité majeure qui joua un rôle essentiel de passeur entre la tradition héritée de ses maîtres et la création d'aujourd'hui. Tout à la fois artiste, chef d'atelier, ingénieur, collectionneur, historien de l'art, ce personnage aux talents multiples et au savoir encyclopédique n'eut de cesse de revivifier la tradition de sa ville natale.
Attentif à la diversité et à la qualité des productions locales, il sut très tôt envisager les possibilités d'un renouveau de la production et de proposer des innovations. -
Les séries photographiques de Delphine Balley reconstituent et théâtralisent faits divers, scène familiales, scènes d'avant ou d'après crime, histoires vraies avec une extrême minutie, un goût prononcé pour le motif et le détail. Ces saynètes, métaphores du quotidien, sont autant de huis clos hors du temps qui mêlent savamment réalité et fantastique.
La singularité créatrice de l'artiste transporte le spectateur dans un univers insolite, étrange, inquiétant, parfois dérangeant, mais toujours empreint d'humour et de dérision.
Delphine Balley armé de son appareil photographique navigue entre la chronique, le journalisme, la narration, le conte ou encore le cinéma. De ses multiples influences (Velasquez, Goya, Ellroy, Kubrick), elle tire un regard particulier, reconstituant ainsi, par le truchement des cadrages, des lumières et des savantes mises en scène, des tableaux aussi classiques que novateurs.
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Dentelle de Calais-Caudry ; l'art de tisser le rêve/the art of weaving dreams
Lydia Kamitsis
- Lienart
- 25 Mars 2021
- 9782359062724
Pour la somptueuse robe portée par Kate Middleton lors de son mariage avec le Prince William, qui a ébloui le monde entier, Sarah Burton, directrice artistique de la maison Alexander Mac Queen, a choisi l'exceptionnelle Dentelle de Calais-Caudry pour magnifier sa création.
La « Dentelle de Calais-Caudry® » est, en effet, la marque d'une dentelle iconique, étoffe de rêve de haute facture et du glamour intemporel. Intimement liée à l'âme du chic à la française, elle est indissociable de l'élégance et de la féminité, sublimant, sous le talent des créateurs, les courbes du corps, comme en transparence la délicatesse de la peau. Infinie dans ses effets, elle se prête aussi à la créativité du design et de la décoration pour enchanter des univers tout en poésie.
Sous cette appellation, une dizaine de maisons de dentelle, à Calais et à Caudry, perpétuent un savoir-faire historique aussi exceptionnel que remarquable. La fabrication de la Dentelle de Calais-Caudry, exclusivement sur métiers Leavers, est rendue possible grâce à la maîtrise d'un métier d'art unique au monde. Ce label certifie la spécificité de cette dentelle précieuse, tissée selon un procédé original et inégalé depuis deux cents ans d'entrelacements de fils. Il permet de distinguer la dentelle de luxe tissée à Calais et à Caudry des dentelles tricotées, beaucoup plus répandues.
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Une histoire de famille : collection(s) Robelin
Camille Morineau, Julie Verlaine, Collectif
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- 12 Mai 2022
- 9782359063745
La collection d'Anne-Marie et Marc Robelin se constitue dès le début des années 1970 dans la continuité de celle de Ninon et François Robelin, les parents de Marc, puis s'en émancipe progressivement. La galerie Bama, créée par Ninon, puis la galerie Nelson dans laquelle François joue un rôle important, accompagnent cette passion qui conduit Anne-Marie et Marc non seulement à collectionner des oeuvres, mais aussi à rencontrer des artistes et à les suivre dans la durée. Ils vivent entourés de leurs oeuvres dont ils changent régulièrement l'accrochage.
Parti d'une curiosité pour l'association entre textes et photographies proche de l'esprit Fluxus, le couple s'oriente bientôt vers des choix personnels et parfois radicaux où la peinture, la sculpture et la photographie coexistent. Leur collection réunit à la fois des oeuvres d'artistes connus et moins connus.
Leur engagement et la cohérence de leurs choix seront ainsi montrés pour la première fois. L'exposition Une histoire de famille fera alterner des salles monographiques (Annette Messager, Thomas Schütte, Bernard Frize, Olaf Holzapfel, etc.) avec des salles thématiques (Architecture, Portrait, Abstraction, etc.). -
En 2021 Delphine Gigoux-Martin réalise une commande publique monumentale Aster pour la voûte du barrage hydroélectrique de Saint-Étienne Cantalès dans le Cantal. L'ouvrage monographique Aster&co propose de suivre au plus près la création et la réalisation de cette oeuvre originale et permet de la replacer dans un ensemble de productions singulières, qui nous ouvrent sur les différents mondes possibles et leurs expériences.
Dessins, installations, sculptures, dessins animés forment un corpus où les questions de la nature et de l'animalité sont très présentes dans la tentative de donner sens à l'absurde, dans le ré-enchantement des images et la reconstitution d'un récit. L'artiste puise son inspiration dans la littérature, la poésie et les récits, dans ses voyages en Afrique, Amérique du Sud, Laponie et Chine mais aussi dans ses explorations proches de son atelier en Auvergne et de ses multiples rencontres. -
Aubusson weaves Tolkien : The woven adventure
Tatiana Levy, Philippe Bouchet
- Lienart
- 11 Juillet 2024
- 9782359064384
Aubusson tisse Tolkien, l'aventure tissée paraît au moment où la Cité internationale de la tapisserie d'Aubusson célèbre l'achèvement de la tenture « Aubusson tisse Tolkien », débutée en 2017 en partenariat avec le Tolkien Estate.
Seize tissages - 14 tapisseries et 2 tapis - ont été réalisés à partir d'illustrations originales de J.R.R. Tolkien, destinées à accompagner ses oeuvres écrites. Durant plus de sept années, leur mise en oeuvre a mobilisé six ateliers et manufactures et plus d'une trentaine de professionnels de la filière tapisserie. C'est cette aventure commune extraordinaire que cette publication entend relater, en rendant hommage au travail accompli et en livrant au lecteur les clefs de lecture historiques et techniques qui lui permettront de l'apprécier.
Des contributions de spécialistes de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien et de son fils cadet, Christopher, très impliqué dans la préparation de ce projet, visent à remettre en contexte la tenture et ses modèles. Toute l'histoire de cette tenture est retracée : du long travail de préparation des tissages dont des éléments - échantillons, cartons - sont présentés, jusqu'au choix techniques effectués par la Cité pour interpréter en tissage les oeuvres du célèbre auteur du Hobbit et du Seigneur des anneaux. -
Genèse de l'empire céleste / the beginning of the world ; dragons, phénix et autres chimères / dragons, phoenix and other chimera
Jean-paul Desroches, Sam Myers, Collectif
- Lienart
- 22 Octobre 2020
- 9782359063233
Depuis des temps immémoriaux, la Chine s'est intéressée au Grand récit de l'Univers. Dès les premières dynasties, des guetteurs du ciel relèvent le mouvement des corps célestes. La cosmologie devient science d'État et les souverains - les fils du Ciel - les garants de la mise en écho du Ciel et de l'empire. L'histoire de ces épousailles entre le Ciel et la Terre peut se déchiffrer à travers le prisme du jade.
Seul le jade est en mesure d'établir un pont de cinquante siècles et d'offrir simultanément un miroir réfléchissant le Ciel, la Terre et les hommes. Symboles emblématiques, bestiaire mythique et instruments rituels illustrent ce propos, invitant le public à découvrir quelque 200 oeuvres insignes. Des pans inédits de la civilisation chinoise sont abordés, éclairés, par l'archéologie, l'anthropologie ou l'astronomie. Cette approche pluridisciplinaire est facilitée par une médiation simple sans pour autant se départir des questions existentielles qui impliquent aujourd'hui l'humanité toute entière.
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Charlotte Charbonnel est une artiste intéressée par l'énergie contenue dans la matière. Elle sonde notre environnement pour en faire surgir, entre autres, les forces naturelles et nous en faire ressentir les flux. À l'écoute du monde, elle explore et transmet la vibration acoustique des lieux où elle est invitée à exposer.
Ainsi choisit-elle de nous faire écouter les « chants de la terre » de l'abbaye de Maubuisson en puisant dans ses sous-sols. Par l'entremise d'un savant appareillage, le dispositif qui les capte en amplifie la résonance et permet leur circulation dans l'espace d'exposition. D'autres dispositifs placés à l'extérieur prélèvent également les énergies contenues dans l'atmosphère ; celles-ci s'unissent alors aux vibrations souterraines. Charlotte Charbonnel transpose ces énergies mêlées en une trajectoire sensorielle : des éléments visuels et sonores qui se déploient de salle en salle. Elle nous fait ainsi progressivement remonter à la source sonore brute qu'elle n'aura cessé de conduire, de moduler et de nous faire traverser, à l'appui des qualités architecturales de l'abbaye, devenue caisse de résonance d'un « chant de la terre » qui la supporte.
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L'ouvrage est une invitation a pénétrer dans l'univers artistique éminemment graphique de Julien Colombier, inspiré d'un monde végétal luxuriant. L'artiste compose, par la répétition de motifs géométriques et végétaux, des fragments de paysages colorés, peuplés de jungles ou de forêts tropicales : « environnements » organiques hypnotiques, qui jouent avec les limites de la figuration et du décoratif. Ses oeuvres représentent un monde sans homme, d'avant ou après sa disparition, et sont fortement influencées par des références bibliques telles que l'apocalypse, le déluge, les apparitions, les lumières divines, l'enfer et le paradis. Une quête initiatique, au cours de laquelle l'univers végétal reprend ses droits.
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Antonio Seguí, peintre argentin né à Córdoba en 1934, vit et travaille en France depuis 1963. En 1962, lors d'une exposition à Buenos Aires, la satire sociale mise en scène dans ses oeuvres fait réagir le public. Le peintre bénéficie alors d'un véritable « succès du scandale ». Sa carrière est lancée ; son travail révélé en Europe à l'occasion de la Biennale de Paris et exposé en-suite dans le monde entier.
Jeune peintre, il puise son inspiration auprès d'artistes comme Giorgio de Chirico, Mario Sironi, Gutiérrez Solana ou encore Honoré Daumier. Dès les années 60, Seguí se place aux premiers rangs de la Nouvelle Figuration et du Pop Art, parmi les artistes ayant rejeté le formalisme de l'abstraction et redonné une place « au quotidien ».
Et l'Homme est bien la figure emblématique du peintre : une silhouette anonyme, en mouvement, mise en scène tantôt seule tantôt perdue dans une agitation urbaine, tragique ou cocasse. L'Homme y est réduit à son comportement social. L'échelle de grandeur disparaît ; l'anatomie des corps n'obéit plus aux normes de la biologie. La facétie et l'humour supplantent l'angoisse existentielle. Le peintre orchestre ainsi, à sa façon, les espoirs et les folies d'une comédie humaine ironique, faussement naïve et inquiétante.
Les tableaux de Seguí sont aussi sombres et dénonciateurs et figurent des représentants du pouvoir, de l'armée et du clergé : des toiles expressionnistes et satiriques qui font allusion à l'histoire politique et sociologique de l'Amérique latine.
L'artiste travaille par séries et décline des suites de toiles aux connotations autobiographiques. On retrouve en permanence dans son oeuvre El Señor Gustavo, personnage sombre, en costume, portant un chapeau et traversant les peintures comme une espèce de double et témoin du peintre.
Son oeuvre évolue significativement à la fin des années 80 : la texture se fait plus légère et fluide, les couleurs deviennent lumineuses, voire fluorescentes. Les tableaux se couvrent de formes géométriques et d'aplats de couleurs. Le peintre n'a de cesse de réinventer son théâtre populaire en explorant tous les possibles de la couleur, de la composition et du dessin. Ses peintures se suivent mais ne se ressemblent pas.
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Karen Swami : ceramics in motion
Laurence de Charette, Olivier Gabet
- Lienart
- Monographies
- 5 Octobre 2023
- 9782359064025
As an ESCP-EAP business school graduate, Karen Swami has led a career that has taken her from the world of finance to film production, yet never without a potter's wheel at hand. Her passion for clay began at the age of 5 and never stopped. In parallel to her studies, she gained a certificate of professional competence. Increasingly larger pieces slowly invaded her space and her time, seducing art collectors and propelling her forward into the world of ceramic art.
To touch, to throw, to smooth, to incise, to encrust, each step requires a movement. In the firing processes, oxidation-reduction reactions play their role, altering glazes and nuancing colours of pots and jars. It has become clear to Karen Swami that the same way her work needs oxygen, she needs her work, a way of breathing, an asceticism she welcomes. At one with the clay, she leaves behind an irrefutable trace.
Along with a portrait of the artist by Laurence de Charette and the gaze of art historian Olivier Gabet, this richly illustrated book features her chamotte sandstone, «smoky» and «bare» clays, «kintzugi», cobalt blue, red enamel, eladon-green or even «galuchats», colours and shapes reminiscent of ancient dynasties that have made their way into her work. -
L'ambition de cet ouvrage est d'aborder le rôle clé des biens culturels dans la construction d'une identité par et pour des communautés en temps de conflit. Pourquoi et comment des citoyens décident de créer des collections en temps de guerre, des collections déracinées dont la valeur symbolique d'unité nationale et de résistance égale la valeur artistique ?
Il explore ainsi l'histoire unique de trois collections singulières : celle du Museo Internacional de la Resistencia Salvador Allende de Santiago au Chili ; Ars Aevi, la collection du musée d'Art contemporain de Sarajevo ; et la plus récente, celle du musée national d'Art moderne et contemporain de Palestine, dont la collection reste en dépôt à l'Institut du monde arabe à Paris en attendant son transfert éventuel en Palestine.
Trois collections, trois récits, trois cas d'étude sur trois continents : l'origine et la diffusion de ces collections ont été fondamentalement des actes de résistance, de solidarité et d'espoir face au chaos et à la violence que chacun de ces territoires a traversé ou continue de vivre. En 1972, Salvador Allende ouvre un musée de la Solidarité qui sera démantelé et pillé par Pinochet après son coup d'État en 1973, précipitant dès lors l'exil massif des artistes. À Sarajevo, la guerre civile et les atrocités de quatre années de siège de 1992 à 1996 provoquent la mort de plus de 13 000 personnes, mais une résistance culturelle forte s'organise, à la fois dans la ville bombardée et internationalement. Enfin, la situation politique, culturelle et économique complexe de la Palestine dont le gouvernement, l'autorité nationale palestinienne, est initié en 1992, sera évoquée par la volonté de son ambassade en France de créer un fonds d'oeuvres pour ses citoyens. -
« Qu'est ce qui vous fait peur ? » Cette question a été posée en 2008 par Anne Durez ; elle a circulé dans le Triangle, dans le quartier du Blosne à Rennes, sur papier, dans la presse, et surtout dans des milliers de têtes durant presque six mois. Plus de 1 000 personnes ont pris le temps d'écrire de façon anonyme et de déposer ou d'envoyer leurs réponses, qui composent l'essentiel des pages de cet ouvrage, du simple mot à l'histoire, du plus public au plus intime.
Plus d'une centaine d'entre elles s'est jointe à l'artiste, avant le vernissage, le 10 janvier 2008 à 19 h au métro Triangle, pour déambuler sous la pluie, de nuit, durant 50 minutes. À la suite de cette déambulation, encore davantage sont venues lire à voix haute les réponses, simultanément et en boucle, formant un murmure qui aujourd'hui donne lieu à une pièce sonore de 8 minutes, dont un extrait a déjà circulé sur certaines ondes radio et qui sera présentée sur le CD audio accompagnant l'ouvrage.