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" Je ne dessine pas des vêtements, je dessine des rêves. " -; Ralph Lauren.
Jamais un styliste n'avait si exactement capturé l'essence du mythe américain ; par une mystérieuse alchimie, Ralph Lauren a su s'approprier chacune de ses facettes pour les réunir dans un vestiaire à l'élégance irréprochable. Le look western qui se conjugue avec celui des Hamptons ? La chemise en jean sous une veste croisée ? Quelques centimètres d'un polo rose dépassant d'un pull en maille rustique ? En matière de goût, le créateur n'a aucun tabou. Il peut se flatter d'habiller avec un même naturel le Gatsby de Fitzgerald, la sportive des terrains de tennis comme le dernier cow-boy du Montana.
Dans ce livre aussi enlevé que documenté, Jérôme Kagan revient sur la success story d'un modeste vendeur de cravates du Bronx devenu patron d'un empire colossal, mais s'attache surtout à percer le secret du " style RL " et de son chic intemporel. De l'esthétique preppy à l'invention du sportswear, de la ligne de décoration d'intérieur aux accessoires devenus iconiques, des références hollywoodiennes aux influences britanniques, Jérôme Kagan décortique, analyse et raconte cinquante ans de créations qui n'ont cessé de plaire et de se réinventer. Si bien que, le lisant, on aurait presque cette impression légère d'être en route vers le cap Cod ou Cooper's Beach... -
[Le livre] qui dérangera le beau monde. -;
New York Post On l'a souvent présentée comme la muse d'Yves Saint Laurent. Ou, pire, reléguée au rang d'icône chic et provocante, aussi superficielle que les magazines qui raffolaient de ses frasques. Sans conteste, l'insolence, les excès et le dandysme de Loulou de La Falaise eurent le don de mettre le feu aux poudres des nuits parisiennes. Et pendant leurs trente années de collaboration, sa prodigieuse énergie, sa beauté androgyne firent partie de la panoplie des stimulants indispensables au génie du couturier. Mais cette décadente idéale fut aussi bien plus que cela : une travailleuse acharnée et une créatrice à l'immense talent ; un bras droit, un alter ego pour Saint Laurent plutôt qu'une simple égérie. À travers les milliers de bijoux et d'autres accessoires flamboyants qu'elle imagina pour la maison, elle lui insuffla cette touche d'audace (le fameux style bohème) devenue l'un des secrets de son allure. Avec pour seul regret, peut-être, de s'être consumée au service d'une gloire qui n'était pas la sienne. Manquait donc un portrait qui lui fût enfin fidèle. Pour le composer, Christopher Petkanas a rassemblé les témoignages de plus de deux cents invités de marque, parmi lesquels Karl Lagerfeld, Andy Warhol, Mick Jagger, Hubert de Givenchy, Robert Mapplethorpe, Patti Smith, Diana Vreeland, Marianne Faithfull, Inès de La Fressange, Helmut Newton... Il en résulte un livre choral, accompagné de nombreuses illustrations, d'une liberté de ton édifiante : jamais, sûrement, la mode n'avait été racontée de manière aussi décomplexée - loin du récit vide que sert désormais un monde qui préfère le paraître à l'être.
Un cocktail [...] tour à tour scandaleux, ironique, vicieux, complice et salace - et souvent les cinq à la fois.
-; The New York Times Book Review -
« Un grand nombre de critiques contemporains ont consacré des volumes à Picasso ou à Stravinsky, à Le Corbusier ou à James Joyce, mais bien peu de chose a été dit de ceux qui ont influencé l'art de vivre durant le demi-siècle que j'ai vécu. Mon livre offre d'eux et de leurs réalisations une vision toute subjective, ainsi que du courant de la mode au milieu duquel (à contre-courant le plus souvent) ils ont navigué. [...] Quelques-unes de ces personnalités sont célèbres, d'autres ne le sont pas, certains sont scandaleuses, mais toutes à leur façon représentent le style de ces cinquante dernières années. » Cecil Beaton, avantpropos à Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre.
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« J'ai HORREUR de la nostalgie », lance Diana Vreeland en préambule de ses fascinants mémoires. Le ton est donné, et nous ne serons pas déçus ! Celle qui fut la journaliste star du Harper's Bazaar 25 ans durant et la rédactrice en chef de Vogue pendant une décennie fait revivre, tambour battant, un demi-siècle de mode et de mondanité qu'elle a amplement contribué à façonner. En chemin, on croisera Joséphine Baker, Clark Gable, Jack Nicholson, la reine d'Angleterre, Visconti, Warhol, Chanel, Balenciaga... Les personnalités, les époques, les anecdotes, les ragots, les goûts et les couleurs de « DV » défilent pêle-mêle, au gré de sa fantaisie et de son humour. Plus qu'un livre de souvenirs, un tête-à-tête inoubliable avec la légende qui sut réinventer, inlassablement, notre idée de l'élégance.
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Le luxe est une affaire d'argent, l'élégance une indispensable vanité. 12 écrivains, parmi les meilleurs stylistes d'aujourd'hui, suivent ce principe à la lettre et convoquent 12 figures de l'élégance masculine. Pour échapper enfin au conformisme de notre époque.
L'élégance est à la fois un mystère et une résistance.
Une résistance car, dans une époque assiégée par l'affichage narcissique, la laideur décomplexée et le vintage de masse, l'élégance est une réponse aussi rare que cinglante.
Un mystère car le style, le vrai, n'obéit pas une recette standardisée et ne saurait se limiter à un costume de prix ou à la soumission à un logo connu. Il s'agit d'une alchimie intime, d'une création personnelle, sensible et difficilement transmissible...
À travers des portraits de personnalités aux allures radicalement différentes, quatorze auteurs tentent de percer cette énigme, indispensable à tous ceux qui veulent respirer à pleins poumons sans être asphyxié par l'air du temps. -
« Mallarmé et la mode » : dont les développements sont relatifs à la Dernière Mode , la publication à laquelle Mallarmé collabora d'août à décembre 1874. Le livre tente d'articuler cette étonnante revue de modes sur la poétique mallarméenne, bien que le texte de la Dernière Mode , et c'est là la thèse exposée en 1989 par Jean-Pierre Lecercle, reprise et complétée aujourd'hui, présente peu de rapport avec l'élaboration poétique mallarméenne. Objets de la récente exposition intitulée « La mode et l'impressionnisme », les relations de la mode et de l'art méritent d'autant plus d'être réappréciées que le livre, aujourd'hui hante, au sens propre du terme, les vitrines des magasins de modes qui, il y a quelques années, ont chassé les librairies du Quartier latin, à Paris, et ont pris leur place...