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Le Regard
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Ce livre est la version " poche " de la première monographie consacrée à Balenciaga par les Éditions du Regard en 1988. Marie-Andrée Jouve, alors responsable des archives de la maison Balenciaga réalisa à l'aide d'une documentation exceptionnelle un ouvrage inégalé à ce jour sur le maître incontesté de la haute couture.
Ce livre est la version " poche " de la première monographie consacrée à Balenciaga par les Éditions du Regard en 1988. Marie-Andrée Jouve, alors responsable des archives de la maison Balenciaga réalisa à l'aide d'une documentation exceptionnelle un ouvrage inégalé à ce jour sur le maître incontesté de la haute couture.
Elle fut à l'origine de sa redécouverte par une série d'expositions prestigieuses, entre autres : Balenciaga, Musée des textiles de Lyon ; Balenciaga, F.I.T. New-York.
Secret, Cristobal Balenciaga le fut incontestablement, mais s'il ne nous livra que très peu de lui-même, de sa vie privée ou de ses choix artistiques, ceux-ci transparaissent dans son oeuvre exigeante, parfois proche de la sévérité et dans laquelle culmine le raffinement de ses inspirations. De l'ampleur et des drapés de la peinture de Zurbaran, Balenciaga réinvente des robes, des manteaux et des capes dont chaque volume, chaque plis, atteint l'expression même de l'austère élégance espagnole. La perfection de sa technique lui permettant de satisfaire son goût pour l'infiniment dépouillé et d'obtenir des vêtements dont la coupe parfaite s'alliant à la somptuosité des étoffes, évoquent des architectures proches de l'abstraction.
Ses plus belles créations (1937 - 1968) nous sont offertes ici à travers une iconographie inédite par les plus grands photographes de son temps qui, en reconstituant son oeuvre, gardent intact le mythe. -
Didier Grumbach sait de quoi il parle : il est né, a grandi et s'est affirmé dans le cercle qu'il ouvre ici pour nous. Il ne s'est cependant pas contenté de convoquer ses souvenirs. Depuis des années, il accumule les archives, rencontre les témoins, franchit les portes qui d'habitude restent closes. Et il nous propose enfin une histoire de la mode au XXe siècle conçue à la manière d'une saga, d'une affaire de famille, avec ses pères nobles, ses fils prodigues, ses enthousiasmes, ses passions, ses haines, ses coups de génie, ses échecs. Les aventures individuelles - nos " héros " s'appellent Dior, Saint Laurent, Kenzo, Sonia Rykiel, Prada ou Hermès - s'ordonnent selon une chronologie et une logique qui, jusqu'alors, n'avaient pas été établies.
De la haute couture à l'explosion du prêt-à-porter, des confectionneurs, des stylistes et des créateurs, nous voyons tout à la fois évoluer les techniques, varier un marché, mûrir un art et changer une culture. Nous découvrons aussi comment les Français sont sortis de Paris pour aller à la rencontre de New York, de Tokyo et de Pékin.
Ce livre est indispensable au connaisseur qui y trouvera mille références jamais rassemblées. Il est aussi l'outil d'initiation de l'amateur désireux de visiter les coulisses du plus séduisant des théâtres. -
Ce livre 100% Christian Dior est le seul ouvrage présentant l'unique et magnifique époque Dior.
Ensuite la marque est passée de groupe en groupe avec de nouveaux stylistes.
Il aura suffi de dix ans pour que Christian Dior prenne place parmi les cinq personnes les plus connues au monde. Le 12 février 1947, Christian Dior présentait sa première collection. Le New Look était né qui offrait à la femme, au sortir de la guerre, les délices d'une silhouette délicatement féminine vêtue d'interminables métrages de riches étoffes. Le génie de Christian Dior tient sans nul doute à son amour de la femme, qu'il habilla peu à peu de la tête au pied, à son exigence d'un travail parfait rarement égalé, à son intuitive compréhension de l'époque dont il précédait les désirs. Dior prit très vite l'ampleur qu'on lui connaît aujourd'hui et qui reste la griffe parisienne de la Haute couture par excellence. Ce livre se veut l'image même d'une légende dont Françoise Giroud, d'une plume vive et cursive, nous relate l'étonnante histoire. -
Les atrocités du nazisme et le trouble provoqué par la collaboration ont longtemps occulté, dans la mémoire collective, la créativité des années 40.
Le but de cet ouvrage est, grâce à la somme de documents rares et originaux que les auteurs ont pu retrouver et à la juxtaposition des différents domaines de la création, de développer l'esprit et « l'atmosphère » de cette période, en France et dans le monde.
L'évocation de cette décennie se doit de toute évidence de débuter par l'Exposition Universelle des Arts et Techniques de 1937 à Paris, qui présente toutes les tendances créatives qui auraient dû être développées au cours des années suivantes. Les nécessités de la guerre vont bouleverser ou figer ces tendances : l'image sera propagande, l'architecture blockhaus, et l'automobile char. Mais grâce à de lourds investissements technologiques, une nouvelle forme de créativité, directement issue de l'industrie, prit alors toute son ampleur.
Pour l'Europe, l'heure est à la nostalgie. Dans le désarroi, les créateurs se réfèrent aux valeurs d'antan, aux styles passés pour le mobilier, à la mythologie pour le cinéma, références échappant à la censure.
Malgré les restrictions, les productions sont de grande qualité. Seuls seront épargnés ceux qui puisent en eux-mêmes leurs forces créatrices, traducteurs privilégiés de l'esprit, peintres et écrivains par exemple. Ceux-là s'expriment avec une puissance inégalée. Le contexte de la guerre a également développé une réalité nouvelle, la mutation, et en particulier celle d'artistes qui fuient le nazisme. Le choc des sensibilités, l'épanouissement de ces déracinés dans les terres d'accueil, a relancé et développé la création. Les pôles attractifs changent, et la perception de ces changements ne se fera réellement sentir que dans les Années 30. Mais ces données ne suffisent pas à évoquer précisément la décennie : tumultueuse, imprécise, elle ne saurait constituer un moment monolithique de l'histoire.
Aussi tous les auteurs, qui ont apporté leur extrême compétence, ont tenté de préciser le style 40, qui après les Années 50 et les Années 60, constitue une nouvelle tranche de ce siècle non moins complexe et en tout point différente.
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Claude Brouet a consacré sa vie à la mode. Et la mode, elle, l'a depuis longtemps consacrée « grande Dame », voire « papesse » de la profession. Le fait est que son exceptionnel parcours l'a conduite des salons Haute-Couture (Chanel, Elsa Schiaparelli, Fath) où travaillait sa mère, jusqu'au rôle de directrice du style d'Hermès, en passant par la direction mode des deux plus grands magazines féminins de l'après-guerre, Elle puis Marie-Claire.
Désireuse de transmettre, elle fait revivre ici un demi-siècle de style, époque exceptionnelle qui vit démarrer, puis s'affirmer les plus grands créateurs français, exploser le prêt-à-porter et révolutionner le vêtement comme l'allure des femmes. Un temps également où la presse féminine, au faîte de son indépendance tenait un rôle majeur et quasi exclusif en terme d'information et de prescription.
Connue pour son immense culture du vêtement, reconnue pour son goût très sûr en matière d'élégance et d'épure, Claude Brouet évoque à coup de souvenirs, d'anecdotes, d'images fortes, de réflexions, de gestes choisis, de mots toujours précis et d'un esprit formidablement vivace cinquante années de chic à Paris, côté papier glacé aussi bien que côté coulisses.
Enthousiasmé par ce projet, Jean-Paul Gaultier, l'un de ses « fans », a quant à lui accepté d'en rédiger la préface.
DES IMAGES ICONIQUES : Claude Brouet s'est replongée dans les archives des magazines Elle et Marie-Claire pour retrouver des photographies emblématiques : elles sont signées Helmut Newton, Eric Boman, Guy Bourdin, Fouli Elia, Hans Feurer, Steve Hiett, Saul Leiter, Peter Lindbergh, Sarah Moon, Christian Moser, Paolo Roversi, Sacha, Jeanloup Sieff, etc.
UNE MISE EN PAGE DE CHOIX: Directeur artistique de légende, notamment au magazine Elle qu'il habille d'énergie et de modernité graphiques dés les années 50 et 60, Peter Knapp, proche complice de Claude Brouet orchestre la mise en page du livre.
Tout à la fois chronologique - Les années ELLE, les années MARIE CLAIRE, les années HERMES- l'ouvrage se veut résolument vivant, récit à la première personne constitué d'une multitude de paragraphes. -
On ne triche pas avec les souvenirs, chaque auteur l'a compris.
Pour François Olivier Rousseau, la décennie est hideuse et truquée. Nadine Coleno ne parvient pas à s'enthousiasmer pour le Pop Art qui n'est autre que « consommable », mais sa plume reprend de la couleur vers la fin des Années Soixante, quand apparaît le minimal. Pour François Hébert Stevens, ces années verront sortir de terre de magnifiques réalisations, on peut parler de miracle : l'architecture est belle. Quand à la décoration et au mobilier, on constatera peu de changements. Le design nous envahit de formes inutiles, on veut faire clair et fonctionnel et tout devient fatras bariolé. Seuls quelques décorateurs travaillent déjà dans un intemporel qui s'épanouira dans les Années Soixante-dix, jusqu'en 1980. Mais la grande révolution se situe sur le plan culturel : l'ouverture à un très grand nombre d'individus des salles de théâtre, de ballet, de musique, d'opéra... Liée à une « nouvelle sensibilité », et au désir de « jouer contemporain ». Françoise de Bonneville ne s'est pas trompée et ne résiste pas à l'envie de nous faire partager son enthousiasme. La nouvelle vague atteint son apogée, alors que le cinéma américain décline, laissant la place, selon Serge Daney, au cinéma européen, pour lequel « un rien suffit à faire une histoire » et au cinéma japonais que l'on découvrira dix ans plus tard. C'est sur un air de nostalgie que Patrice Bollon se souvient de ces « départs immobiles », où la violence vous renvoie très vite au miroir-piège tendu par la société, auxquels seuls les chanteurs d'outre-Atlantique résisteront. Le prêt-à-porter uniformise la rue, et verra naître une nouvelle race de couturiers ; les stylistes, qui, à leur tour, provoqueront l'ouverture des boutiques de mode pour jeunes dont la plus exceptionnelle restera Biba, grand magasin essentiellement destiné aux teenagers, jusqu'à ce que le « bon vieux jean en toile Denim, cher à François Baudot, fasse son apparition.
Un livre constat - sans complaisance - qui a le souci d'informer, de nous faire retourner aux sources, et de restituer les antériorités. Un livre sans autre forme de sentimentalité que celle que chacun d'entre nous, dans son inconscient, décèlera au détour d'une page.
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Les feux de mai 68 s'estompent, laissant dans les consciences une illusion collective ; rien ne sera jamais plus comme avant. Les années 70 voient le jour et s'affirment dans un climat de liberté que la récession économique, entraînée par les chocs pétroliers, ne parvient pas à déprimer.
Après l'euphorie ambiguë des années 60, portée par le souffle de la consommation, la décennie qui débute va s'affirmer par son goût de la conquête, son désir de création et son anti-conformisme. Consciente de l'importance du message dont elle est le dépositaire, elle s'applique avec vigueur à ne pas dilapider son héritage. Une nouvelle époque s'ouvre sous le signe de la création (Créateurs & Industriels, JC de Castelbajac, Claude Montana, Thierry Mugler, Arte Povera, Land Art, Art Minimal, Art Conceptuel, Figuration Narrative...), des grands rassemblements (Woodstock, manifestations sur le plateau du Larzac, marches de soutien aux grévistes de Lip....), de la libération des moeurs (les hippies, Katmandou, « Faites l'amour pas la guerre », naissance des sex-shops...), des conquêtes sociales (I.V.G, Pacte national pour l'emploi...) ; les intellectuels tendent la main aux ouvriers (Sartre, Simone De Beauvoir, Jean-Luc Godard...). Avec la guerre du Vietnam, le conflit des territoires occupés, « Septembre noir », le procès de Burgos, l'affaire du Watergate, le coup d'Etat militaire du général Pinochet au Chili, la famine en Ethiopie, le début de la guerre civile au Liban..., un fait nouveau apparaît sur la scène internationale, la politique ennoblit le pessimisme quotidien, dénonçant toute agression, toute ségrégation, d'un point du globe à l'autre. En rachetant les faiblesses des nations puissantes, cette nouvelle conscience préfigure la mondialisation des problèmes, telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Les années 70 commencent réellement au lendemain de mai 68, qui trouva son écho dans de nombreux pays et bouleversa le paysage culturel de la France, pour s'achever en 1977 avec le deuxième choc pétrolier. Les différentes expressions artistiques s'interrogent, les actes culturels se succèdent : bande dessinée, théâtre, ballet, musique, cinéma, photographie, littérature, architecture, mobilier, mode et automobile. C'est à travers ces différents domaines, et sur le plan international, que le questionnement en profondeur de cette époque s'impose. La pertinence des textes et l'abondante iconographie sauront restituer le contexte créatif et social d'une décennie qui, aujourd'hui est paradoxalement à redécouvrir. Au cours de cette décennie portée par une création essentiellement européenne, neuve et forte, de nombreux modes d'expression artistiques surgissent, préparant les années 80 qui apparaîtront comme une décennie culturelle d'exception.
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Dictionnaire international du bijou
Marguerite de Cerval, Collectif
- Le Regard
- Mode
- 27 Novembre 1998
- 9782903370985
Sentimental, arme de la séduction, attribut du pouvoir, patrimoine culturel, monnaie d'échange, ornement de la beauté païenne, représentation symbolique des religions, objet rituel, instrument initiatique ou simple parure.
En or, en bronze, en plumes, en ivoire, orné de pierres précieuses, en cristal de roche, de verre. ou de matières insolites sinon vulgaires, le bijou se déplie à travers toutes les civilisations et ceci depuis - pourrait-on dire - la création du monde. afin de mieux se mouvoir dans ce paysage au spectre illimité, il était nécessaire de disposer d'un outil simple permettant d'embrasser sa culture, sa technique, son histoire, son économie, sa géographie ou son actualité au travers de 2 500 entrées représentatives de ces différents champs d'action.
Ce dictionnaire propose, auprès des entrées biographiques, des entrées thématiques inscrites dans l'ordre alphabétique, qui abordent des sujets nécessitant un développement plus ample tels que les entités stylistiques, les courants historiques, les ethnies, les continents, les gemmes. le vocabulaire du bijou, les matériaux - précieux ou pauvres -, les auteurs qui se sont penchés sur le sujet, les institutions, les collections sont également abordées.
Le dictionnaire international du bijou se veut être un outil concret dont l'opulente iconographie permet au lecteur d'un simple regard d'en apprécier aussi toute la richesse.
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Dictionnaire international de la mode
Lydia Kamitsis, Bruno Remaury
- Le Regard
- Mode
- 14 Janvier 2005
- 9782841051816
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Styliste française (Paris, 1929). Après une enfance passée aux Etats-Unis avec sa mère, Hélène Gordon-Lazareff, Michèle Rosier travaille à France-Soir avant de devenir rédactrice en chef du Nouveau Femina. Elle quitte le journalisme en 1959, et intègre Hauser-Sport dont s'occupe son ami Jean-Pierre Bamberger. En 1962, ils fondent ensemble V de V (Vêtements de Vacances). Michèle Rosier travaille également pour Pierre d'Alby, Monsieur Z et - aux côtés de Karl Lagerfeld, Graziella Fontana et Tan Giudicelli - pour Chloé. Elle quitte la mode en 1972 pour se consacrer au cinéma. Pionnière du sportswear en France, elle utilise et mélange les couleurs primaires, lance la couleur argent pour les tenues de jour et introduit de nouveaux matériaux tels que le vinyle ou le nylon-plume pour des vêtements destinés aux citadines actives.
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Art & mode ; l'inspiration artistique des créateurs de mode
Valérie de Givry
- Le Regard
- 15 Octobre 1998
- 9782841050048
Art.
Ce mot résume ce que la Mode peut imaginer de créatif, fastueux, insolite, déconcertant, frivole, sans qu'aucun de ces traits qui, d'ailleurs seraient incompatibles, ne se heurtent jamais, car ces idées d'alliances sont autant de solutions élégantes, c'est-à-dire évidentes. Un univers à découvrir avec émerveillement sous l'éclairage insolite de Valérie de Givry qui nous révèle la fusion ou plus précisément les emprunts, les hommages et les rencontres entre l'univers de la couture et le monde de l'art, qui, plus prosaïquement correspondent à l'air du temps.
Rencontres fortuites ou voulues déclinées en famille, voire en thèmes qui se répondent en écho visuel. Elles appartiennent à l'univers des styles, à la simple interprétation du regard porté sur l'art par les couturiers ou au domaine infini du jeu de la séduction. En élargissant le champ des alliances entre Art et Mode, ce livre nous permet d'apprécier les complicités esthétiques, stylistiques ou conceptuelles entre couturiers et artistes tout au long du XXe siècle.
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Françoise de bonneville est l'auteur de plusieurs livres dont puiforcat aux editions du regard, rêves de blanc et le livre du bain chez flammarion.
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Coming from a dynasty of jewelers settled in Andalusia since the 19th century, Antonio Seijo is himself a jewelry designer
Coming from a dynasty of jewelers settled in Andalusia since the 19th century, Antonio Seijo is himself a jewelry designer. Its activity is spread between Geneva, Paris, London and Marbella.
Jewelery designer, of course, but also fabulist, because in addition to his hereditary knowledge of the jeweler's profession, Antonio Seijo devotes himself to writing with the same creativity. Steeped in culture, readings, images, myths and other tales and legends, he recreates them and stages them in his creations with abundant freedom of spirit.
This book, composed of his writings and his creations of which they are inseparable, gives the reader the sensation of navigating between dream and reality, in the universe of an authentic creator whose mode of expression is none other than the jewel resulting from the fable, the intimate memory or the love, the interest, which he dedicates to his close relations, to his collectors.
The different themes developed in this book represent the illustration of its infinite originality: Window open to paradise; The Goddess Hathor, Lotus flower, Egypt gift of the Nile, The Necklace of the Pharaoh and Maat, The primordial waters, Stella nova, Friendship a blue and white dream, The God Baâl, Cristellina, The new world ... -
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La vie est belle ; Lancôme ; 80 years of french beauty, 1935-2015
Stéphane Guibourgé
- Le Regard
- 30 Décembre 2014
- 9782841053377
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Didier Grumbach sait de quoi il parle : il est né, a grandi et s'est affirmé dans le cercle qu'il ouvre ici pour nous. Il ne s'est cependant pas contenté de convoquer ses souvenirs. Depuis des années, il accumule les archives, rencontre les témoins, franchit les portes qui d'habitude restent closes. Et il nous propose enfin une histoire de la mode au XXe siècle conçue à la manière d'une saga, d'une affaire de famille, avec ses pères nobles, ses fils prodigues, ses enthousiasmes, ses passions, ses haines, ses coups de génie, ses échecs. Les aventures individuelles - nos «héros» s'appellent Dior, Saint Laurent, Kenzo, Sonia Rykiel, Prada ou Hermès - s'ordonnent selon une chronologie et une logique qui, jusqu'alors, n'avaient pas été établies.
De la haute couture à l'explosion du prêt-à-porter, des confectionneurs, des stylistes et des créateurs, nous voyons tout à la fois évoluer les techniques, varier un marché, mûrir un art et changer une culture. Nous découvrons aussi comment les Français sont sortis de Paris pour aller à la rencontre de New York, de Tokyo et de Pékin.
Ce livre est indispensable au connaisseur qui y trouvera mille références jamais rassemblées. Il est aussi l'outil d'initiation de l'amateur désireux de visiter les coulisses du plus séduisant des théâtres.
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On est toujours frappé, quand on visite l'Afrique, par le spectacle des couleurs et des motifs extraordinaires qu'offrent les tissus fabriqués sur ce continent tous ces textiles traditionnels, artisanaux et indigènes nous sont présentés ici pour la première fois. Région par région, d'est en ouest et du nord au sud, l'issus d'Afrique explore le large éventail des techniques utilisées, tels le tissage par bandes et la broderie veloutée ides méthodes spécifiques à l'Afrique la teinture sur noeuds, la réserve sur couture, l'appliqué, le travail des perles, des coquillages et des plumes, ainsi que les différents métiers à tisser, matériaux et teintures permettant de créer ces étoffés somptueuses. En outre, cet ouvrage donne tin aperçu des principales influences - religions, héritage culturel, commerce. traditions, mode et évolution du rôle des femmes - qui ont marqué la production textile en Afrique, où chaque région a su développer un style qui lui est propre. On pourra apprécier l'habileté et la créativité étonnantes des divers peuples africains en découvrant le magnifique tissu par bandes des Ashanti et des Ewe, le tissage à effet dentelle des l'urdu et les étoffes dites de "boue" du Mali en Afrique occidentale, centre de la production textile africaine où l'on pratique la teinture à l'indigo et les techniques de réserve ; le tissage berbère d'Algérie, du Maroc et de Tunisie en Afrique du Nord ; le travail des perles et du cuir des Massaï en Afrique orientale ; le tissu en raphia des peuples Kuba d'Afrique centrale, dont la variété des produits textiles est l'une des plus étendues d'Afrique ; le tissu d'écorce des Pygmées du Congo ; les chapeaux travaillés au crochet, brodés et ornés de plumes du Cameroun : la technique ancestrale du tissage en Ethiopie ; les ouvrages en perles des peuples Zoulou, Xhosa et Ndebele d'Afrique australe ; enfin, le tissage de la soie et du raphia à Madagascar, selon une tradition dérivée de l'Asie. Ce livre présente également un glossaire, une carte, un guide des collections ouvertes au public ainsi que des conseils de lectures complémentaires qui en font une véritable mine d'informations sur l'art des textiles africains.
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