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Cinq Continents
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PLUS LÉGER QUE L'AIR : Le vol de la libellule, Uehara Michiko
Laure Schwartz-Arenales
- Cinq Continents
- 15 Novembre 2024
- 9791254600764
L'inestimable légèreté des tissus
De son unique voyage au Japon, en 1924, Alfred Baur, fondateur du Musée des Arts d'Extrême-Orient de Genève, est revenu émerveillé par la poésie éphémère des "images du monde flottant" (ukiyo-e). C'est à cette découverte que puisent leur inspiration l'exposition "Plus léger que l'air" et le livre éponyme, qui célèbrent à la fois le centenaire de ce voyage et le 160e anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre la Suisse et le Japon. L'oeuvre de Michiko Uehara, tisseuse virtuose originaire d'Okinawa, incarne la recherche esthétique et conceptuelle de la légèreté. Dans son atelier baigné par le soleil subtropical, elle crée des étoffes sublimes à partir de fils aussi minces que "l'aile de la libellule" (akezuba dans la langue de son île natale).
La relation symbiotique de Michiko Uehara avec la fibre de soie, et avec la nature en général, se traduit par cet art textile auquel elle donne, à l'instar de Juvénal sous l'Antiquité romaine, le nom d'"air tissé" : un voyage éthéré et rythmé qui transcende toute frontière et nous raccorde au monde vivant.
L'ouvrage esquisse un parallèle entre la recherche de Michiko Uehara et celle de l'explorateur suisse Bertrand Piccard, dont l'avion solaire, semblable à une libellule géante, matérialise l'alliance de la résistance et de la légèreté, tissant une harmonieuse trajectoire qui relie l'humanité, la terre et le ciel.
Plus léger que l'air est un livre riche en pistes de réflexion sur l'art, la nature, la tradition et le dialogue interculturel - un fascinant périple à travers la beauté éphémère des estampes japonaises et la maîtrise textile de Michiko Uehara.
Exposition : Fondation Baur, Musée des Arts d'Extrême-Orient, Genève, du 29 octobre 2024 au 2 février 2025 -
Parures de tête ; Afrique, Asie
Anne Van cutsem, Mauro Magliani
- Cinq Continents
- 2 Septembre 2010
- 9788874395507
Parures de tête d'outre-mer Afrique - Asie Textes de Anne van Cutsem- Vanderstraete Photographies de Mauro Magliani Les quelque cent vingt coiffures de la collection Ira Brind présentées dans Parures de tête d'outre-mer. Afrique - Asie nous conduisent jusque dans les terres les plus reculées de ces deux continents. La nature environnante s'est montrée généreuse envers les artisans qui, grâce à leur génie créateur et leur savoir-faire, en ont merveilleusement exploité les ressources. Fibres, graines, feuillages et fleurs sont empruntés au monde végétal tandis que plumes chatoyantes, coquillages immaculés ou iridescents, dents et fourrures le sont au règne animal; fer, cuivre, argent et or ont aussi largement contribué à conférer leur force ou leur éclat aux parures de tête. Ces dernières se déclinent sous forme de chapeaux, bonnets, coiffes, couronnes et bandeaux. Des siècles durant, les grandes voies commerciales et de pèlerinage ont facilité l'acquisition de matériaux rares et de produits manufacturés ainsi que la diffusion de techniques de fabrication nouvelles. Adolescents initiés et adultes, chasseurs et guerriers, dignitaires religieux et guérisseurs, souverains et notables; filles nubiles, femmes mariées et jeunes mères arborent des parures de tête distinctes. L'auteur en fait découvrir la richesse symbolique au lecteur.
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Révolution "you say you want a revolution"
Victoire Broackes, Geoffrey Marsh
- Cinq Continents
- 13 Octobre 2017
- 9788874397839
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Bijoux des toits du monde ; de la Chine au Caucase
Bérénice Geoffroy-schneiter
- Cinq Continents
- 4 Octobre 2012
- 9788874395835
Des cimes enneigées du Caucase aux montagnes célestes de l'Empire chinois, de la vallée de Swat à celle de Kathmandu, se sont donné rendez-vous les plus grandes civilisations du monde : la Perse de Darius, la Grèce d'Alexandre, l'Inde de Bouddha, sans oublier ces nomades des steppes d'Asie centrale, « nébuleuse » aussi fascinante qu'insaisissable. Pèlerins, voyageurs et marchands, mais aussi diplomates, archéologues et historiens ont sillonné à leur tour ces régions âpres et sauvages. Tous ont succombé à la beauté virginale de ces « toits du Monde » balayés par les tempêtes et les vents, ces microcosmes d'un archaïsme et d'une pureté sans égal.
Témoins fragiles de cette prodigieuse aventure humaine que fut la Route de la soie, les bijoux sont la mémoire de ces peuples et de ces cultures, leur cordon ombilical. Colliers et bracelets de jade, torques et ceintures d'argent, pendants d'oreilles, bagues et amulettes disent aussi l'extraordinaire virtuosité de ces orfèvres anonymes qui immortalisèrent sur de petites surfaces leurs superstitions, leurs croyances comme leurs rêves.
Somptueusement illustré, réconciliant archéologie et ethnologie, cet ouvrage restitue le contexte géographique et spirituel de ces joyaux atemporels. Il accompagne en outre l'exposition qui se tiendra à la Collections Baur, Musée des Arts d'Extrême-Orient, à Genève, en automne 2012.
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à la cour du Grand Turc ; caftans du palais de Topkapi
Collectif
- Cinq Continents
- 15 Octobre 2009
- 9788874395330
Cet ouvrage invite à la découverte de quelques pièces maîtresses de la collection de vêtements impériaux du palais de Topkapi, à Istanbul, collection unique au monde, riche de plus de 3 000 pièces.
Les chefs-d'oeuvre présentés ici s'échelonnent de la fin du XVe au début du XVIIIe siècle, période durant laquelle le vêtement sultanien évolue peu et ne copie pas encore les modes européennes. Entre autres merveilles, caftans, couvre-chefs, ornements et accessoires sont superbement reproduits et remis en situation dans les portraits officiels. S'y ajoutent quelques vêtements talismaniques, ornés d'une profusion de formules religieuses calligraphiées à l'encre et destinées à protéger le sultan dans des situations de danger.
Ces effets, témoins de la longévité de la dynastie ottomane (1299-1922), préservés durant des siècles dans les mausolées impériaux d'Istanbul ou entreposés dans l'ancien Trésor privé du palais, font revivre le faste de la cour ottomane et la splendeur des cérémonies officielles.
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Guide international de l'art tribal : europe (bilingue fr/ang)
Bourgoin/Chabod/Dawa
- Cinq Continents
- Arts Premiers
- 25 Juin 2004
- 9788874391028
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Saints de choeurs. tapisseries du moyen age et de la renaissance
Collectif
- Cinq Continents
- Beaux Livres Cinq Continents
- 1 Avril 2004
- 9788874391080
Le patrimoine français conserve dans leurs lieux d'origine, cathédrales, collégiales, abbayes et églises un nombre exceptionnel de tentures de choeurs du Moyen-Age et du début du 16ème siècle. Pour la première fois une grande exposition est consacrée à ce thème. La France occupe une situation toute particulière due au goût des chapitres, des évêques et des responsables liturgiques pour ces grandes pièces de tapisseries relatant l'histoire de leurs saints locaux fondateurs. Les tentures correspondent à un comportement religieux et artistique que l'on observe avec beaucoup moins d'intensité dans les autres pays catholiques.
On sait combien les tapisseries eurent un rôle important dans le décor et le confort intérieur des châteaux et demeures, on sait comment elles étaient utilisées à l'extérieur dans les grandes fêtes, parades, cérémonies religieuses, sacres etc mais on évalue mal aujourd'hui ce que pouvaient être ces choeurs d'églises et de cathédrales réservés au clergé dans lesquels les membres des chapitres prenaient place, assis dans leurs stalles et protégés du froid et des courants d'airs dans leur dos par ces longues bandes tissées sur une hauteur d'environ 1m80 et dont la longueur correspondait à celle des rangs des stalles dont les dimensions pouvaient aller jusqu'à 7 à 8 mètres de long. Elles représentaient les vies des Saints et Saintes auxquels étaient dédiés les édifices ainsi que les portraits de leurs riches donateurs, évêques, abbés et chanoines, rarement des laïques, qui offraient ces luxueux décors à leurs églises et qui s'y faisaient représenter afin non seulement de pouvoir contempler leur portrait mais aussi d'être présents aux cérémonies de leurs successeurs.
Aujourd'hui les choeurs de la collégiale Notre -Dame de Beaune et de la Chaise-Dieu et de Saint Bertrand de Comminges peuvent nous aider à comprendre ces usages, bien que les dispositifs d'origine aient été considérablement modifiés dans la majorité des cas.
La plupart de ces tentures ont été commandées au 15ème siècle bien que l'on sache que les premières commandes datent du début du 14ème siècle et les dernières, très rares, du début du 17ème siècle : cette production atteint son apogée aux alentours des années 1540. Réservées à certaines cérémonies elles ont été tissées à Arras, Tournai, Bruges et Bruxelles, plus rarement identifiées comme provenant d'ateliers parisiens.
Ces images monumentales tissées de fil d'or et de soie engageaient des dépenses somptuaires et faisaient partie des éléments les plus luxueux des décors des églises.
On ne peut voir ces tentures sans évoquer ces fameux mystères représentés au Moyen Age dans les rues et dans les églises sur des petites scènes temporaires construites en bois, les unes à côté des autres. Cette scénographie des mystères a souvent servi d'organisation pour les scènes des tentures, encadrées et scandées par des éléments architecturaux tels que des pilastres et des colonnettes.
Les responsables religieux et patrimoniaux depuis quelques années, tout en respectant les règles de conservation, s'efforcent de présenter ces grands ensembles spectaculaires, chefs -d'oeuvre de l'art de la tapisserie dans leurs lieux d'origine.
L'exposition, organisée avec la participation de la Direction du Patrimoine, est produite par le musée des Jacobins de Toulouse, le musée des tapisseries au palais archiépiscopal d'Aix et le musée de Normandie au château de Caen; elle propose d'admirer les plus belles et les plus significatives tentures de choeurs de France et révèlera au grand public la richesse de ce patrimoine tissé peu connu.
Commissariat de l'exposition : Catherine Arminjon, Monique Rey, Bruno Ely, Jean-Yves Marin Avec la participation de Laura Weigert.
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Flacons a tabac des collections baur, geneve
Nicollier Verene
- Cinq Continents
- 24 Janvier 2008
- 9788874393619
Les Collections Baur, Musée des Arts d'Extrême -Orient, ont ouvert leurs portes à Genève en 1964.
Le musée s'est attaché à publier régulièrement le catalogue de ses collections dont dix volumes ont
mis en lumière les collections de céramiques et de jades de la Chine, les ornements de sabre, les
netsuke, les céramiques, les laques et les estampes du Japon. L'onzième volume est consacré aux
tabatières chinoises. Son auteur, Vérène Nicollier-de Weck, assistante de conservation, rend ainsi
justice à une part discrète mais remarquable par sa qualité des collections d'Alfred Baur.
Alfred Baur (1865-1951) a collectionné près de 8 000 objets d'art asiatiques. Le hasard a guidé
sans doute cet innovateur tenace à s'intéresser à l'art oriental. Il crée en 1897 à Ceylan l'entreprise
d'engrais qui allait faire sa fortune. Il participe de l'engouement des Occidentaux pour l'art du
Japon qu'il acquérra toute sa vie. Son intérêt pour l'art chinois commencera en 1922. Sa collection
de flacons à tabac représente environ 7% de l'ensemble. Cent soixante -dix tabatières sur cinq cent
cinquante -six ont été choisies pour ce catalogue. Plus de trois cents photos illustrent cet ouvrage
de référence. Glossaire, chro nologie et bibliographie complètent les notices.
C'est sous la dynastie Qing (1644-1912) que l'on vit apparaître les premières tabatières sous la
forme de flacons. Assez rapidement, des collections se sont constituées en Chine puis en Europe
dès 1870. Le flacon, d'utilitaire luxueux qu'il était au départ, est ainsi devenu un objet de curiosité
puis un objet de collection. On retrouvera dans le choix d'Alfred Baur son souci de la perfection,
son amour du travail minutieux de la belle matière, son admiration pour l'artiste qui a su saisir la
pureté d'une pierre, la transparence d'un cristal, la perfection d'un verre, le soyeux d'un jade,
l'éclat des pigments de l'émail. Toutes qualités superbement rendues par les photographies du
catalogue. La classification de la collection a été faite selon les matières : ainsi sont illustrées
soixante et une tabatières en verre, dix-sept en porcelaine, onze en jade, cinquante -sept en quartz
(du cristal de roche le plus pur à l'onctueuse agate) et trois en pierre semi-précieuse. Quatorze
tabatières exceptionnelles sont en matières organiques : l'ambre, le corail, l'ivoire, la nacre et la
laque. Finalement sept flacons somptueux décorés d'émaux et d'or sur métal forment le bouquet
final.
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Les bijoux non précieux sont le fil conducteur de ce livre. Ils ont marqué, du milieu du XVIIIe siècle à la dernière décennie du XXe siècle, l'histoire du costume et son évolution, mais aussi les transformations du goût féminin et plus encore. Ces objets en matériaux non précieux sont d'un prix accessible. Deanna Farneti propose une narration illustrée, au fil des époques et des styles (bijoux victoriens, édouardiens, Arts & Crafts, Jugendstil, Liberty, créations des années 1910 et 1920 jusqu'aux années 1980), mettant en relief pour chaque période le lien étroit qui unit l'histoire du costume et les déclinaisons stylistiques de l'accessoire qui vient l'enrichir et l'embellir. La veine sentimentale et romantique des créations victoriennes s'estompe devant les strass et les ornements argentés qui caractérisent les productions de l'époque édouardienne. Dans le même temps, les formes abstraites et géométriques se répandent en Autriche et en Allemagne, et l'avènement de l'ère industrielle, associée à l'évolution du rôle des femmes - avec la fin de la Première Guerre mondiale - fait le succès de pièces en plastique, souvent colorées, qui tranchent sur les robes noires de la grande époque du charleston. Lignes nettes, couleurs contrastées et abstraction caractérisent le style Art déco. C'est justement dans les années 1920 que s'affirme en France, grâce à Coco Chanel, le concept de bijoux de mode. La réflexion de Deanna Farneti est illustrée encore plus précisément pour cette période, l'auteure soulignant que le bijou reflète de façon surprenante le style de la femme qui le porte. Pour correspondre aux goûts des années 1930, les « bijoux fantaisie » deviennent très voyants et délibérément factices. Dans les années 1950, Dior lance une sorte de renaissance, et les bijoux apparaissent comme des tissus qui s'adaptent au corps. La révolution des années 1960 bouleverse aussi le costume, tandis que les matériaux innovants et les couleurs fluo sont au premier plan. Les années 1970 revisitent le passé et les années 1980, en conclusion de l'ouvrage, sont marquées par des créations très inventives à grand succès, comme celles d'Ugo Correani pour Versace et de Karl Lagerfeld pour Chanel.
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Costumes et textiles d'Afrique ; des Berbères aux Zulu
Collectif
- Cinq Continents
- 18 Septembre 2008
- 9788874394777
Costumes et textiles d'Afrique Des Berbères aux Zulus Anne-Marie Bouttiaux, John Mack, Frieda Sorber, Anne van Cutsem-Vanderstraete Photographies de Mauro Magliani, stylisme de Sandrard Cet ouvrage rend hommage à la créativité des peuples d'Afrique, en particulier à ses tisserands. Les 300 photographies couleurs qui en constituent la trame présentent des tissus et accessoires extraordinaires. Trois décennies d'une passion commune ont conduit Zaira et Marcel Mis à constituer une vaste collection de textiles, de vêtements et de parures ethniques du monde. Ce splendide ouvrage leur permet de dévoiler leurs trésors venus de la plupart des grandes aires culturelles de l'Afrique. Laine, coton, soie, raphia, écorces, les supports sont variés. Les artisans de ces tissus privilégient souvent l'abstraction géométrique, néanmoins certains des motifs figuratifs, pour la plupart très stylisés, ponctuent certains textiles et évoquent notamment des bribes de récits historiques ou mythiques. L'ouvrage présente une incroyable variété de costumes, tissus et accessoires, utilisés au quotidien ou lors de cérémonies, explorant ainsi différentes ethnies et influences et dévoilant le langage de ces oeuvres multicolores. Les différents auteurs nous donnent des repères historiques et mettent en lumière la richesse symbolique de ce patrimoine tandis que les photographies en révèlent l'exceptionnel beauté.
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Présentation inédite de merveilleux bijoux, d'une exceptionnelle beauté.
" Une nouvelle et impérissable beauté ", voilà comment l'artiste et architecte Henry van de Velde a décrit la bijouterie Art Nouveau. La bijouterie fut une des expressions les plus créatrices du style Art Nouveau. Elle prend forme en Europe à la fin du XIXe et au début du XXe siècle et offre un nombre infini de formes sensuelles, des motifs splendides, variés et empreints d'un fort symbolisme. De nombreux dessinateurs associés à ce mouvement ont puisé leur inspiration ailleurs que dans la bijouterie de tradition, auprès des pre-Raphaélites et des Impressionnistes et dans l'art du Japon. Ainsi, en opposition au naturalisme rigide typique des arts décoratifs européens, des artistes tels que René Lalique et Henry van de Velde, des artistes du Jugendstil allemand ou de la Sécession viennoise en Autriche, ont crée des ornements qui exprimaient l'esprit et la liberté de l'époque. Ces artistes et dessinateurs ont adopté des lignes fluides et asymétriques qui ont renouvelé et distingué leur travail. Ils ont utilisé des motifs inspirés de la nature et des formes féminines qui ont imprégné leur création avec force, sensualité et mysticisme.
Dévoilant environ 120 pièces provenant d'une des plus belles collections particulières des Etats-Unis, cet ouvrage présente les oeuvres des plus fameux bijoutiers et dessinateurs de l'époque. Des peintures, des dessins et des textiles complètent l'ensemble et font de ce livre un ouvrage de référence sur la bijouterie de cette époque.
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Xxieme ciel. le retentissement de la mode japonaise
Foissy Marie-Pierre
- Cinq Continents
- 28 Octobre 2003
- 9788874390915
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Cleopatre dans le miroir de l'art occidental
Collectif
- Cinq Continents
- Beaux Livres Cinq Continents
- 1 Avril 2004
- 9788874390960
Personnage à la fois historique et mythique, Cléopâtre a fait rêver l'Occident. Les différentes interprétations d'une légende qui s'est greffée, depuis l'Antiquité, sur la vérité historique de la dernière reine d'Égypte ont suscité d'innombrables représentations dans l'art des temps modernes. Les multiples visages prêtés à cette grande figure procèdent, à chacune des époques où ils se manifestent, de postulations philosophiques et d'associations symboliques qui révèlent un état de l'histoire des idées. Les modèles iconographiques qui s'imposent témoignent, eux, de la vigueur d'un imaginaire sans cesse renouvelé et dont il faut chercher la source dans la littérature, la poésie et le théâtre. Issue de cette approche plurielle qui convoque également la musique et le cinéma , l'exposition s'appuie sur une sélection d'oeuvres majeures qui, du xve au xxe siècle, retracent le parcours, aussi fécond que complexe, de la présence de Cléopâtre dans la culture occidentale.
Abondamment illustré, le catalogue de l'exposition Cléopâtre dans le miroir de l'art occidental est constitué d'une suite d'articles qui mettent en évidence les relations que les images entretiennent avec les divers textes qui ont fondé ou réinterprété la légende. Le catalogue proprement dit des oeuvres exposées est soutenu par des notices scientifiques et des lectures iconographiques. Textes et notices élaborent ainsi une manière de répertoire littéraire et iconographique de la fortune de cette clere et noble femme.
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Cet ouvrage est le reflet de l'exposition consacrée aux objets archéologiques en faïence qui se tiendra au Louvre du 8 juin au 12 septembre 2005. Plus qu'un catalogue d'exposition, éphémère par définition, il a l'ambition d'être un livre, véritable référence dans le domaine de cette technique de l'antiquité qui a été utilisée pour des réalisations très colorées, vivantes et extrêmement flatteuses à l'oeil. Qui n'a en tête les ravissants hippopotames bleus de l'Égypte ancienne, les petits singes colorés pots à khol de même provenance, les revêtements muraux assyriens du palais de Darius aux magnifiques soldats armés ? L'Égypte, le Proche-Orient, la Grèce ont été de grands utilisateurs de cette technique qui requiert autant des compétences d'artisans capables de modeler, et peindre de couleurs très particulières qui donneront cet aspect brillant et vif, que d'artistes capables de donner vie par leur talent à leurs modèles, humains, animaux, végétaux. Les collections du Louvre sont particulièrement riches et représentatives de cette technique qui a connu un vif succès, c'est à coup sûr un ouvrage qui fera date, le sujet étant particulièrement peu traité, les oeuvres présentées étant extraordinairement belles.
Au départ substitut des pierres précieuses dont elles imitent l'éclat (lapis-lazuli, turquoise, cornaline), les faïences exploitent des matières brutes peu coûteuses (sable, chaux, minerais métalliques) par une mise en oeuvre exigeant des compétences techniques de haut niveau. L'ouvrage s'attache à montrer les utilisations très variées qui en ont été faites : bijoux, amulettes, instruments et objets de toilette, vaisselle, éléments d'architecture.
L'idée est de confronter les objets dits en " faïence " provenant d'Égypte, du Proche-Orient et du monde grec occidental. L'approche sera à la fois chronologique, typologique, technique et géographique.
Cet ouvrage traite des différentes matières vitreuses dans l'antiquité en Égypte et au Proche Orient. Elles sont de nature et de composition diverses, malaisées à identifier précisément. Le matériau antique connu sous le nom de faïence n'a pas de rapport avec la céramique dont les ateliers de Faenza, en Italie, se sont fait une spécialité. Ce terme impropre désigne depuis longtemps dans la littérature archéologique un matériau composite fait d'un corps de quartz fondu et couvert d'une glaçure; aucune des tentatives faites jusqu'ici pour établir une terminologie exacte et exhaustive n'ayant vraiment abouti, il faut se résigner, dans cet ouvrage qui n'a pas de prétention normative, à conserver un terme qui, faute de mieux, est l'objet d'une sorte de consensus. Mis au pluriel indéfini, "faïences" le titre servira en outre à couvrir, pour les besoins de cette présentation, d'autres techniques et matériaux apparentés, faïence, glaçure, fritte, verre, céramiques argileuses glaçurées, qui ont été élaborés pendant des millénaires par les ateliers d'Égypte et de Mésopotamie : les ingrédients de départ en sont identiques mais ils sont utilisés dans des proportions et des techniques différentes pour aboutir à des résultats très variés, souvent difficiles à définir.
Sous la direction d'Annie Caubet, conservateur général, chargée du département des Antiquités orientales et de Geneviève Pierrat-Bonnefois, conservateur en chef au département des Antiquités égyptiennes; également commissaires de l'exposition
Ouvrage collectif, avec la collaboration d'A. Bouquillon, A. Kaczmarczyk, V. Matoïan,
J. Bulté, S. Guichard, V. Jeammet, E. Fontan, M.-D. Nenna, R. Boucharlat
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Entre passé, présent et futur, présentation exceptionnelle des chefs-d'oeuvre Buccellati issus du travail précieux et minutieux de trois générations de bijoutiers.
Synonyme d'élégance et de raffinement, de classe et d'harmonie, la maison Buccellati est héritière de la longue et prestigieuse tradition qui marque l'Italie depuis l'Antiquité.
La sélection d'environ 200 pièces présentées dans cet ouvrage, toutes issues des ateliers Buccellati (incroyables colliers, bagues d'une extrême finesse, superbes broches et montres pour tous les goûts !) témoignent du travail passionné de ces bijoutiers qui, depuis 1923 et encore aujourd'hui, suivent la production des pièces du dessin à l'exécution artisanale, de l'élaboration du métal, de l'or et de l'argent, à l'application de pierres, toutes plus précieuses les unes que les autres, pour la décoration.
À l'occasion de l'exposition qui leur est consacrée au Moscow Kremlin State Museums, la maison Buccellati nous offre cette nouvelle publication sur sa collection de chefs-d'oeuvre, sans aucun doute inimitables et inestimables.