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Arts et spectacles
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Le catalogue de l'exposition éponyme de Laure Prouvost au Pirelli HangarBicocca : un projet multimédia d'installations, d'art vidéo, de sculptures et d'objets trouvés, s'articulant autour de l'histoire du grand-père fictif de Prouvost, figuré comme un artiste conceptuel prolifique.
Publié suite à l'exposition éponyme au Pirelli HangarBicocca, Milan, du 19 octobre 2016 au 9 avril 2017.
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Coudées ; quatre variations sur Anri Sala
Peter Szendy
- Mousse Publishing
- 6 Décembre 2019
- 9788867493869
Le philosophe et musicologue Peter Szendy présente quatre essais sur l'oeuvre récente d'Anri Sala. Szendy y souligne le rôle clé joué par la musique et le son au coeur des installations sensorielles de l'artiste.
Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition « Anri Sala. Le Temps coudé » présentée au Mudam à l'automne 2019, comprend quatre essais du philosophe et musicologue Peter Szendy consacrés aux travaux majeurs de l'artiste depuis 2013. Manifestant les liens intellectuels forts qui se sont développés au cours de leurs collaborations, Szendy s'appuie sur l'expérience sensorielle que proposent les oeuvres d'Anri Sala pour explorer la porosité des liens entre l'image et le son, et leur relation à l'espace, à l'histoire et au temps.
Publié à l'occasion de l'exposition « Anri Sala. Le Temps coudé », Mudam, Luxembourg, du 11 octobre 2019 au 5 janvier 2020.
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Cette luxueuse publication (reliée en simili peau de serpent sous coffret !), qui documente et prolonge l'exposition de Huang Yong Ping au MAXXI de Rome, rassemble une sélection de textes et de vues d'exposition et contient également une section spéciale avec les notes, les croquis et les maquettes de l'artiste.
Le titre de l'exposition au MAXXI (la première grande exposition en Italie de l'artiste chinois), Bâton Serpent, fait référence à un passage de la Bible, l'histoire d'Aaron qui aurait transformé son bâton de marche en un serpent. Une pièce éponyme représente le squelette géant d'un serpent en aluminium qui envahit les espaces du musée. Elle aborde pêle-mêle les notions de mondialisation, de rapports inter-culturels, de migration, de néo-colonialisme, de conflits religieux, de bouleversements économiques ou encore de fondamentalisme politique.
Publié l'exposition de Huang Yong Ping éponyme au MAXXI - Musée national des arts du XXIe siècle, Rome, de décembre 2014 à mai 2015.
Figure de proue de l'avant-garde « New Wave » qui a bousculé l'art officiel chinois dans les années 1980, fondateur du groupe « Xiamen Dada », Huang Yong Ping (né en 1954 à Xiamen dans la région de Fujian, Chine) participe en 1989 à l'exposition Les Magiciens de la Terre avec laquelle il se fait connaître en France. Il s'installe à Paris où il vit et travaille. Il représente la France à la Biennale de Venise en 1999.
La stratégie esthétique subversive élaborée par Huang Yong Ping consiste à instaurer une distanciation à l'ordre établi et aux valeurs reçues qui ouvrirait sur une « politique de la résistance » par la confrontation des cultures et des nouveaux espaces sensibles. Ses oeuvres provocatrices, souvent spectaculaires, combinent divers médiums et mêlent des influences culturelles hétéroclites, de Dada à la philosophie chinoise traditionnelle en passant pas les grands mythes fondateurs occidentaux, dans un rapport complexe avec la figure animale omniprésente dans son travail.
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Monographie de référence de l'une des figures majeures sur la scène de l'art contemporain et du cinéma indépendant en Chine, avec une large sélection des films, des installations vidéo et des travaux photographiques de Yan Fudong et plusieurs analyses inédites de son travail.
Peintre de formation, Yang Fudong (né en 1971 à Pékin, vit et travaille à Shangai) a rapidement choisi le médium du film et de la vidéo. Son travail reflète la modernisation rapide de la Chine et les incertitudes créées par le renversement de ses valeurs culturelles traditionnelles, que l'artiste met en relation avec une réflexion sur l'histoire du cinéma, de l'image en noir et blanc notamment, dans des oeuvres intemporelles à l'esthétique extrêmement travaillée.
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Dora Budor, Martine Syms, On the copy (par Bettina Funcke, Michele Robecchi, Ian Cheng, Liam Gillick, Daniel McClean, Kenneth Goldsmith, Darren Bader, Nick Currie, Martin Clark, grupa o.k.), L'imitation par Philippe Pirotte, Walter Benjamin par Jens Hoffmann, Jim Nutt par Hans Ulrich Obrist, Leidy Churchman, Albert Serra, Other futures par Angie Keefer, The 80s par Kelly Taxter, Yuri Parrison, Rachel Rose & Ben Russell, Michael Snow & Sharon Lockhart, Aldo Tambellini, Nancy Lupo & Hayley Silverman, f.marquespenteado, A Brief-and prolonged-history of trauma in contemporary art par Jennifer Allen...
Magazine international bilingue (anglais / italien) de quelque 300 pages au format tabloïd, Mousse rassemble tous les deux mois, depuis 2006, des interviews, des conversations, des articles et des essais avec et autour des principaux acteurs de la scène artistique et de la culture contemporaines (critiques, artistes, curateurs), fédérant des contributeurs basés dans les plus grandes capitales artistiques du monde, Berlin, New York, Londres, Paris, Los Angeles, etc.
Mousse (Mousse Pubblishing) est également une plate-forme éditoriale qui publie de nombreux catalogues, monographies et livres d'artistes (voir la rubrique correspondante dans la section éditeurs).
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Laurent Montaron
Philippe-alain Michaud, Mike Sperlinger
- Mousse Publishing
- 18 Juin 2021
- 9788867494484
Nouvelle monographie.
Conçue pour documenter trois expositions personnelles - Dioramas à la Fondation Pernod Ricard, Paris (2016-17), l'exposition aux Moulins de Paillard à Poncé-sur-le-Loir (2018) et Replica au CCA - Center for Contemporary Art Tel Aviv (2018) -, cette publication, comprenant deux essais de Philippe-Alain Michaud et de Mike Sperlinger, offre un aperçu complet de l'oeuvre de l'artiste sur près de vingt ans.
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Textile Textures : Multithreaded Narratives
Marta Kowalewska, Collectif
- Mousse Publishing
- 24 Avril 2024
- 9788867493258
Textile Textures: Multithreaded Narratives est un ouvrage collectif édité par Marta Kowalewska, résultat du projet international « Interweaving Structures: Fabric as Material, Method and Message » organisé conjointement par le Musée central des textiles de ?ódz, la Faculté des beaux-arts, de la musique et du design de l'Université de Bergen et l'École doctorale de l'Académie des beaux-arts Jan Matejko de Cracovie.
L'originalité du livre réside dans son approche multidimensionnelle du textile, considéré sous l'angle de l'art, de l'histoire, de l'anthropologie, de la technologie, de la politique, du post-colonialisme, de la muséologie, de la conservation et de la mode, croisant des questions sur l'identité, la tradition, l'artisanat, la collaboration et les liens de parenté avec l'architecture, le design et l'industrie. Les thèmes individuels sont examinés en relation avec la question du textile en tant que support tangible de la mémoire et langage unique qui, en vertu de sa nature même, entrelace une variété de thèmes différents. -
Monographie de référence, restituant les modes de narration multiples employés par Joachim Koester pour explorer les modifications de la perception, entre documentaire et fiction, à la croisée de l'expérience sensible et de l'art conceptuel.
Publié à l'occasion de cinq expositions indépendantes mais complémentaires de Joachim Koester à l'Institut d'Art Contemporain, Villeurbanne, au List Visual Arts Center, Cambridge, Massachusetts, à la Kunsthal Charlottenborg, Copenhague, au S.M.A.K., Gand et au Centre d'Art Contemporain, Genève, entre 2011 et 2014.
Tenant à la fois du documentaire et de la fiction, le travail de Joachim Koester (né en 1962 à Copenhague, vit et travaille à Copenhague et New York) revisite et réactive certaines formes du passé tout en s'attachant aux questions de la conscience et de l'altération des sens. L'artiste développe un principe récurrent de montage de l'image pour s'emparer d'une mémoire collective et mener une exploration à caractère aussi bien géographique que mental. Dans cette enquête permanente sur l'épreuve du temps et de l'effacement, Joachim Koester se nourrit de la dualité entre rapport scientifique au réel et expérience sensible. Ainsi, les lieux chargés d'histoire puis désertés, vers lesquels il se tourne, accomplissent souvent, dans leur représentation photographique ou filmique, cette abolition volontaire des frontières entre approche conceptuelle et empirisme.
Joachim Koester a participé à la Documenta 10 de Kassel (1997) et à la Biennale de Venise (2005). Il a réalisé de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde : Museo Tamayo, Mexico City (2010) Kestnergesellschaft, Hanovre (2010) Turker Art Museum, Finlande (2009) Moderna Museet, Stockholm (2007) et en France, notamment au Frac Lorraine, Metz (2009), à la Galerie, Noisy-le-Sec (2007) et au Centre National de la Photographie, Paris (2001).
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Première publication dédiée aux films de l'artiste.
Publié à l'occasion de l'exposition « Paul Sietsema: Films and Works » au Museum of Contemporary Art Denver, de juillet à octobre 2014.
Le travail de Paul Sietsema (né en 1968 à Los Angeles, vit et travaille à Los Angeles et à Berlin) est basé sur une stratégie de formalisation du processus de production artistique et de transposition d'informations visuelles entre différents médiums. L'artiste filme en 16 mm des objets - parfois ses propres sculptures et peintures - ou des espaces intérieurs qu'il a scrupuleusement reconstruits sous forme de maquette, constituant une « encyclopédie des manifestations physiques, visuelles, et intellectuelles de l'espace » pour explorer nos modes de perception.
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Une archive photographique de la communauté transgenre de Bologne dans les années 1980. Avec des textes critiques d'universitaires et de théoriciens queer.
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En 1962, le cabinet d'architecture Ponti Fornaroli Rosselli a été chargé de concevoir et de construire une partie du quartier des ministères de la nouvelle capitale du Pakistan occidental, Islamabad, qui était en cours de construction selon le plan directeur de Constantinos Doxiadis et de Robert Matthew. Quinze cents dessins d'architecture et moins de deux ans plus tard, les bâtiments étaient achevés. À certains moments, cinq mille ouvriers étaient sur le site en même temps. Le chef de projet Alberto Rosselli a déclaré que l'idée n'était pas de transférer leur savoir occidental au Pakistan, mais de créer un nouveau Pakistan.
Fascinée par ce projet, où les histoires personnelles des familles Ponti et Rosselli se croisent sur fond d'histoire architecturale et politique, Giovanna Silva s'est rendue à Islamabad en 2020 avec Paolo Rosselli, neveu de Gio Ponti et fils d'Alberto Rosselli. Ce fut un voyage à travers l'architecture, les souvenirs personnels et une ville construite dans le désert comme future capitale d'un nouveau monde, avec pour toile de fond le magnifique paysage des collines de Margalla. Les photographies de Silva montrent les bâtiments dans leur fonction publique quotidienne, en mettant l'accent sur les espaces tels qu'ils sont utilisés par leurs utilisateurs. Le livre contient également des images d'archives du chantier et de la construction, ainsi qu'un texte narratif de Paolo Rosselli retraçant l'histoire du projet et ses réactions lors de sa première visite du travail de son père à Islamabad. -
Une rétrospective des sculptures, installations, photographies et dessins de Gabriela Albergaria autour du thème du jardin, qui constituent une réflexion sur les représentations de la nature, son appropriation et les aspects historiques et politiques du colonialisme et de l'expansion européenne qui s'y rapportent.
Publié suite à l'exposition éponyme à Cultugest, Lisbonne, en 2020.
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Cette monographie exhaustive, avec de nombreux textes critiques et entretiens, retrace le travail développé par Bernhard Rüdiger sur l'expérience physique, mettant en jeu l'objet, le corps, l'espace et le son, depuis trente-cinq ans, présenté dans un ordre chronologique inverse : chaque exposition est suivie de celle qui la précède.
Lieu privilégié du travail de la forme, la maquette est devenue pour l'artiste un espace d'expérimentation, souvent enrichi de séries de dessins d'étude. Comme pour les maquettes, il s'agit d'une mise à l'épreuve d'un processus plutôt que de la représentation de formes à produire. A des moments précis de sa carrière, ces maquettes ont étés réorganisés pour être exposées. Ces récurrences sont liées à des moments critiques, quand des nouvelles oeuvres, des expositions, mais aussi des changements importants dans la réception du travail et plus généralement, dans la condition historique de faire de l'art, l'ont contraint à revenir sur les oeuvres produites. Pour aller de l'avant l'artiste a ainsi réorganisé le travail passé, non pas à partir de ce qui est terminé dans les ouvres, mais à partir de ce que leur maquettes ont laissé ouvert et rendent visible dans une nouvelle réorganisation en atlas. Un espace qui met en relation et confronte les formes entre elles.
Le matériau principal de cette édition, les expositions organisées en ordre chronologique (des dernières expositions aux tout premières vers la fin des années 1980) suit une même logique. D'installation en installation le travail se donne à voir par la confrontation dialectique d'approches différentes à partir de ce qu'on appelle la spatialisation. L'artiste a étudie au début des années 1980, période à laquelle la pratique du white cube comme espace entièrement dédié à l'art s'est affirmé. Dès le début de sa carrière, la question de la perception subjective du spectateur et le manque d'une continuité avec l'espace social et politique à l'extérieur du lieu d'exposition, ont été au centre de ses préoccupations. La spatialisation du travail a été une recherche constante en vue d'ouvrir dans les espaces concrètement occupés par les oeuvres (presque toujours des lieux avec les caractéristiques héritées des années 1980, celui des Kunsthalle allemandes, mais aussi nos centres d'arts blancs aux cimaises mobiles) de fenêtres et des points de vue, souvent politiques et culturels, sur le monde environnant. L'organisation chronologique des expositions et des installations se propose de rendre intelligible la relation toujours changeante entre oeuvre, regardeur et cet horizon nécessaire qui reste toujours à réinventer.
Dans cette juxtaposition d'étapes du parcours de l'artiste un certain nombre d'oeuvres, montrées à diverses occasions, sont signalées comme des passages indispensables entre une exposition et la suivante. Elles apparaissent sous la catégorie « oeuvre ». Une partie de dessins sont montrés dans cette même catégorie.
Les textes critiques (dont certains inédits) et les entretiens avec l'artiste de différentes périodes qui accompagnent ce catalogue, ainsi qu'un apparat biblio-biographique, portent une lumière particulière sur des moments décisifs de la production d'oeuvres et des expositions.
L'essai introductif a été rédigé par François Aubart lors de la préparation de l'exposition monographique de Rüdiger, Chambre double, aux Tanneries - Centre d'art contemporain d'Amilly en 2021. Il met en lumière la manière dont Rüdiger a été influencé par la découverte - à Milan dans les années 1980 - de l'enseignement de Luciano Fabro et du travail spatial de Lucio Fontana, ainsi que par son implication dans un collectif aux collaborations intenses, et analyse la manière dont ces attitudes ont infusé les multiples formes de son travail. -
Catalogue consacré à l'artiste kosovar Petrit Halilaj, dont l'oeuvre invite à étendre les frontières de la connaissance, entre réalité et utopie. L'ouvrage propose une analyse de son travail sous différents angles, à travers une sélection d'essais de Andrea Bagnato, Leonardo Bigazzi, Adrian Paci et Roberta Tenconi. Avec des notes et des dessins inédits réalisés entre 2006 et 2010.
Publié suite à l'exposition éponyme, Pirelli HangarBicocca, Milan, du 3 décembre 2015 au 13 mars 2016.
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Reprenant l'exposition historique de Mario Merz organisée par Harald Szeemann en 1985 à la Kunsthaus de Zurich, l'exposition au Pirelli HangarBicocca a réuni plus de trente oeuvres de grande taille (au lieu de dix-sept initialement), constituant un panorama au grand impact visuel.
À travers cet ensemble d'oeuvres, l'exposition révèle les aspects et les thèmes les plus novateurs de la recherche de Merz, qui s'inscrit dans le panorama artistique contemporain international des 50 dernières années, avec l'utilisation de matériaux naturels et industriels, un déploiement poétique et évocateur du mot écrit et le dialogue avec l'espace et l'architecture environnante.
La pratique de Mario Merz s'est développée à Turin à partir des années 1950. Figure clé de l'arte povera, il a été l'un des tout premiers à utiliser le medium de l'installation en Italie, brisant la nature bidimensionnelle de l'image en intégrant dans ses toiles des tubes au néon et des objets du quotidien, tels des parapluies et des lunettes.
À travers son travail, il étudie et représente les processus de transformation de la nature et de la vie humaine, en utilisant des éléments du domaine scientifique et mathématique, comme la spirale et la séquence de Fibonacci, et introduit, à partir de 1968, ce qui allait rester l'un des plus récurrents et représentatifs motifs de sa pratique depuis plus de trente ans : l'igloo.
Ces oeuvres, visuellement reliées à des habitations primitives, deviennent pour l'artiste l'archétype des lieux habités et du monde, ainsi qu'une métaphore des diverses relations entre intérieur et extérieur, entre espace physique et conceptuel, entre individualité et collectivité. Ses igloos se caractérisent par une structure métallique recouverte d'une grande variété de matériaux courants, tels que l'argile, le verre, la pierre, le jute et l'acier, souvent penchés ou enlacés de manière instable, ainsi que par l'utilisation d'éléments et d'écritures au néon.
Cinquante ans après la création du premier igloo, l'exposition offre un aperçu du travail de Mario Merz, de son importance historique et de sa grande portée novatrice. Rassemblés dans de nombreuses collections privées et musées internationaux, comme le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid, la Tate à Londres, la Nationalgalerie à Berlin, le Van Abbemuseum à Eindhoven, le Kunstmuseum Wolfsburg à Wolfsburg et le Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen à Düsseldorf, les igloos sont présentés ensemble en si grand nombre pour la première fois.
Le catalogue, en anglais et en italien, contient une documentation photographique détaillée de l'exposition, ainsi que des contributions de Germano Celant, Lisa Le Feuvre et Pietro Rigolo, et des notices pour toutes les oeuvres présentées.
Publié suite à l'exposition éponyme au Pirelli HangarBicocca, Milan, du 25 octobre 2018 au 24 février 2019. -
Charles Baudelaire ; je hais le mouvement qui déplace les lignes
Marcel Broodthaers
- Mousse Publishing
- 1 Avril 2016
- 9788867491629
Edition fac-similé d'un livre d'artiste réalisé par Marcel Broodthaers en 1973, Je hais le mouvement qui déplace les lignes prend le septième vers du sonnet de Baudelaire La Beauté pour point de départ d'un jeu éditorial basé sur une stratégie d'occultation des éléments péritextuels.
Edition originale publiée en 1973 à Hambourg par les éditions Hossmann.
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Materialistic aesthetics and memory illusions
Mike Kelley
- Mousse Publishing
- 21 Janvier 2021
- 9788867494163
Une analyse du travail de Mike Kelley dans une perspective matérialiste, concentrée sur les oeuvres qu'il a produites autour de la question de la mémoire, son leitmotiv à partir de 1995.
Mike Kelley est considéré comme l'un des artistes visuels les plus influents de sa génération. Mais c'était aussi un théoricien perspicace qui a beaucoup écrit sur son travail ainsi que sur l'esthétique dans les années 1980, 1990 et 2000, une époque marquée, selon lui, par la culture des victimes et le phénomène de psychologie connu sous le nom de syndrome de la mémoire réprimée. Mike Kelley: Materialist Aesthetics and Memory Illusions dévoile l'artiste sous un nouveau jour, comme philosophe empirique qui affirme ses positions à travers l'art et l'écriture. Dans une approche méticuleuse et transdisciplinaire, Laura López Paniagua présente l'oeuvre de Kelley comme une prise de position dans l'esthétique matérialiste et tisse des relations réfléchies entre la critique, les déclarations et les commentaires de l'artiste et les théories de penseurs tels que Georges Bataille, Walter Benjamin, Pierre Bourdieu, Sigmund Freud, Jacques Lacan et Maurice Merleau-Ponty. López Paniagua se concentre sur la production artistique de Kelley entre 1995 et sa mort en 2012, en analysant ces oeuvres par rapport au concept de mémoire, une des obsessions et des leitmotivs de l'artiste tout au long de sa carrière.
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Espaces souples : With Greet Billet, Hana Miletic and Richard Venlet
Tapta
- Mousse Publishing
- 15 Mars 2024
- 9788867496129
Les oeuvres emblématiques de la sculptrice et artiste textile belgo-polonaise produites dans les années 1970, dévoilant l'attention portée par Tapta à la tactilité des matériaux, la souplesse des structures, la pratique individuelle et collective, et l'interaction entre l'oeuvre d'art, l'espace et le spectateur.
Dans les années 1960 et 1970, Tapta fait partie d'une nouvelle génération d'artistes qui cherchent à repenser la sculpture en introduisant des textiles et d'autres matériaux souples comme éléments sculpturaux. Ce faisant, elle a contribué à faire sortir l'art textile des catégories de l'ornement et de l'artisanat.
Cette publication est issue de l'exposition éponyme à WIELS, Bruxelles, en 2023. Cette exposition se concentre sur les oeuvres emblématiques de Tapta dans les années 1970, où elle s'éloigne toujours davantage du tissage traditionnel grâce à des techniques expérimentales, comme la torsion de pièces tissées, mais surtout l'utilisation de cordes qu'elle noue et enfile. Ses oeuvres deviennent tridimensionnelles et interagissent de plus en plus avec l'espace et le spectateur, qui est invité à en faire le tour, et même à y pénétrer, afin de compléter la vision par une expérience tactile et physique.
À travers des vues photographiques de l'exposition, le lecteur est invité à (re)découvrir les « sculptures souples » historiques de l'artiste et les nouvelles oeuvres de Greet Billet, Hana Miletic et Richard Venlet, qui ont été inspirées par la pratique de Tapta et réalisées spécifiquement, ou adaptées, pour l'exposition. -
Monographie grand format basée sur le projet « Brick Farm » de l'artiste argentin, une briqueterie traditionnelle à Rosario fonctionnant comme un atelier collaboratif et un laboratoire d'expérimentation artistique, grâce à laquelle Adrián Villar Rojas a réalisé ses célèbres installations de nids d'oiseaux.
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Une anthologie d'essais, d'entretiens et de fictions pour cerner les pratiques performatives d'aujourd'hui.
Performance Works part du principe que l'art vivant ne peut être défini que par la praxis. Les auteurs ont donc renforcé leurs textes par l'action : accompagner les artistes pendant les répétitions et sur scène, passer du temps ensemble et réfléchir collectivement à l'essence de la performance. Cette publication constitue une anthologie d'essais inédits ou réédités, ainsi que d'entretiens et de fictions qui réfléchissent sur la performance aujourd'hui. Elle s'articule autour de quatre grandes sections qui examinent les nouvelles phénoménologies de la performance en se penchant sur les institutions artistiques, les pratiques curatoriales et les formats d'exposition, ainsi que sur le virage technologique et la fiction performative.
Au cours des dernières décennies, la définition de la performance a évolué. Performance Works examine les changements qui se produisent dans le format d'exposition traditionnel, de plus en plus relégué au second plan au profit de formes hybrides qui lient les arts visuels aux arts du spectacle, à la littérature et à la musique. Le livre examine l'évolution du rôle du spectateur, qui devient interprète et participant actif. Les auteurs analysent également le rôle du corps de l'artiste et le travail impliqué dans les expositions performatives sur la durée. En outre, Performance Works présente les résultats de la recherche liée au programme de performance lancé en 2016 au Centre d'art contemporain du château Ujazdowski à Varsovie, qui a examiné le virage performatif dans les arts visuels et ses implications pour les institutions artistiques, ainsi que les pratiques artistiques et curatoriales.
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Première publication consacrée à l'oeuvre géométrique abstraite de l'artiste américain, constituée de deux petits livres complémentaires : un livre d'artiste et un catalogue de ses peintures et dessins (réalisés par Mark Barrow sur les toiles de lin tissées à la main par son épouse Sarah Parke), avec une conversation entre l'artiste et Matthew Higgs.
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Archive of moving images ; 1960-2016
Gianfranco Baruchello
- Mousse Publishing
- 1 Mars 2018
- 9788867492480
Première étude exclusivement consacrée aux oeuvres vidéo de Gianfranco Baruchello, des années 1960 à nos jours. Le coeur de l'ouvrage offre un catalogue complet des films de l'artiste, présentant, pour chacun, un synopsis, un historique des projections et une sélection d'images. La publication comprend également des documents de Baruchello, une anthologie de ses textes, ainsi que des essais de spécialistes et une bibliographie.
Publié suite à l'exposition « Gianfranco Baruchello: Cold Cinema. Film, video e opere 1960-1999 », La Triennale di Milano, du 09 décembre 2014 au 22 février 2015.
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Première monographie de l'artiste photographe suisse.
Publié suite à l'exposition de Stefan Burger à la Kunsthalle Bern en 2017.
Né en 1977 à Müllheim, Stefan Burger vit et travaille à Zurich.
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