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" Charles Fréger est né en 1975, il vit à Rouen.
Il a choisi de se confronter à la présence d'autrui à travers la pratique du portrait. Il ne s'agit pas, pour lui, de réaliser des portraits psychologiques ou pittoresques pour donner une image personnalisée ou anecdotique de différents individus. Il préfère aborder les personnes de l'extérieur, par leur inscription sociale. Il va sur le terrain, à la rencontre des sujets, sur le lieu même de leur activité, et, d'une certaine façon, il questionne leur " peau " sociale, c'est-à-dire tout ce qui, d'une appartenance ou d'un choix, se traduit en gestes, tenues, costumes.
Une part repérable de la socialisation passe par la tenue, l'uniforme qui est à la fois, un outil adapté à des activités précises et la marque de reconnaissance d'une identité. C'est dans ce sens qu'il a entrepris ses séries de Portraits photographiques et uniformes, titre générique qu'il donne à son travail. Après ses séries volontairement resserrées Water-polo, Pattes blanches ou Miss, nul mieux que son approche des majorettes n'explicite son projet : entre 1999 et 2001, Charles Fréger a photographié une soixantaine de formations de majorettes sur une aire géographique définie, la région Nord-Pas-de-Calais.
Sa démarche systématique ne vise pas à réaliser une série d'icônes, à la recherche d'une image définitive, emblématique de ce que serait une majorette. Il s'agit au contraire de considérer son sujet comme un tout où chaque image, chaque cadrage, chaque fond choisi, chaque modèle, chaque lieu représenté apporte sa part à l'ensemble du projet. C'est ce qui en explique l'ampleur, la diversité et aussi la subtilité.
Chaque photographie, jouant de la transparence et de la retenue, ajoute une touche au tableau final. Le nuancier des signes et des attitudes dresse une peinture aboutie et éclairante des majorettes aujourd'hui. " Didier Mouchel.
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Retour au noir ; le cinéma de la Shoah ; quand ça tourne autour
Alain Fleischer
- Leo Scheer
- 2 Novembre 2016
- 9782756111339
Les images - films et photographies - prises à la libération des camps d'extermination nazis, ont bouleversé notre relation à l'image en général. Elles ont constitué les preuves de ce à quoi il eût été impossible de croire sans elles. Dans Nuit et Brouillard, Alain Resnais en fait un usage exemplaire. Plus problématique est l'évocation de la Shoah dans les films de fiction inévitablement marqués par une mise en scène artistique de l'horreur, laquelle a toujours suscité de sévères critiques.
C'est pourquoi l'accueil unanimement enthousiaste du film de Laszlo Nemes, Le Fils de Saul, qui s'expose aux mêmes reproches que La Liste de Schindler ou La vie est belle peut être interprété comme un symptôme. Un verrouillage théorique a été imposé au public, ralliant des personnalités concernées par le sujet, habituellement en désaccord.
Si Le Fils de Saul est considéré comme le chef-d'oeuvre sur Auschwitz, faut-il comprendre qu'il est temps de s'intéresser à d'autres sujets et que la Shoah est enfin passée de l'Histoire à l'histoire de l'art ?
Écrivain, cinéaste, plasticien, Alain Fleischer a publié plusieurs de ses romans, nouvelles et pièces de théâtre aux Éditions Léo Scheer, ainsi qu'une monographie consacrée à son oeuvre d'artiste, La Vitesse d'évasion (2003).
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Les vingt dernières années auront vu se déplacer nombre de frontières artistiques.
Inquiété dans son support, ses enjeux, son histoire, le cinéma aura été l'un de ces noeuds critiques. Ces questions sont aujourd'hui particulièrement sensibles au croisement de l'art contemporain et du cinéma. En collaboration avec le Groupe de recherches et d'essais cinématographiques et la délégation aux Arts plastiques, la programmation pointligneplan présente régulièrement depuis 1998 un ensemble d'oeuvres singulières d'artistes et de cinéastes.
Cet ouvrage rassemble l'ensemble des textes publiés à l'occasion de chaque séance afin de contribuer à une meilleure définition de ce territoire.
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Exercice stylistique et non pas cinéphilique dans lequel l'auteur dévoile les ressorts fantasmatiques du maître à suspens à partir du rôle accordé à quatre de ses actrices fétiches (Eva Marie Saint, Grace Kelly, Kim Novak, Tippi Hedren).
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Icones - photographies de la collection claude berri
Collectif
- Leo Scheer
- 9 Juillet 2003
- 9782914172943
Collection de photographies appartenant à Claude Berry et qui comprend les oeuvres de 33 artistes (B. Abbott, Brassaï, G. Hugnet, R. Ubac, C. Brancusi, etc.). Cet album est publié à l'occasion de la présentation de l'exposition Icônes, photographies de la collection Claude Berri à Arles dans le cadre des Rencontres de la photographie en 2003.
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Théories tentatives ; considérations relatives à certains aspects de quelques problèmes
Eric Duyckaerts
- Leo Scheer
- 3 Mai 2007
- 9782756100814
suivant son fil d'ariane, éric duyckaerts expérimente l'errement (de sa pensée), convoquant tour à tour de grands noms de la culture classique (le vinci, le corbusier...) et des héros populaires (tintin, trenet...).
ici il réfléchit sur le mystérieux phénomène du mouvement des astres, là il interroge la pertinence de la mesure en art, ailleurs il dessine une esthétique de la promenadologie - où le vagabondage prend sa forme la plus concrète. ce recueil composé de six textes constitue une réflexion sur la nature labyrinthique du savoir, à travers la philosophie, l'oeuvre d'art ou encore la mathématique, dont le point de départ est le plus souvent un questionnement sur les mots.
théorie des ensembles, paradoxes, métaphores, inventions plastiques... : une érudition plaisante et ludique qui, à l'instar des performances de l'artiste, cherche à décoder le langage, à mettre en relief les modes d'appréhension d'une réalité foisonnante, sans jamais se départir d'humour et de fantaisie.
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Sans le baroque, la musique serait une erreur
Thomas A. Ravier
- Leo Scheer
- 3 Octobre 2018
- 9782756112503
« Ceci n'est pas un traité musicologique mais les mémoires d'un auditeur libre venu renier le testament musical de cette humanité nocturne qui va de Wagner à Daft Punk. Et poser une fois pour toutes la question : comment des ténèbres du xxe siècle a pu surgir la lumière de Monteverdi, Purcell, Lully, Vivaldi, Bach, Haendel... et tant d'autres ?
Fallait-il que chute monstrueusement le genre humain pour mériter d'entendre, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la voix miraculeuse d'Alfred Deller ? Le chaos assourdissant de ce monde serait-il le détonateur de ce retour en grâce de la voix qu'incarnent la Billie Holiday de Versailles Agnès Mellon ; la reine du jour Sandrine Piau ; la gitane de Pleyel Patricia Petibon ; la comète Jaroussky et ses coruscantes coloratures ?
«Sans la musique, la vie serait une erreur» disait Nietzsche. Rectification : sans le baroque, la musique serait une erreur ! »
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Aucune figure de l'histoire du cinéma n'a été à la fois vilipendée et adulée comme Roberto Rossellini (1906-1977). Fondateur du néoréalisme avec Rome ville ouverte, inventeur du cinéma moderne avec Paisà, précurseur de la Nouvelle Vague avec Voyage en Italie, pionnier d'une télévision utopique avec La Prise de pouvoir par Louis XIV, il a été le héros d'un cinéma né de la sensibilité et de l'intelligence de l'individu, indépendant des clichés et de l'industrie.
Cette biographie, la première du cinéaste, fait découvrir un homme de passions, charmeur irrésistible, intellectuel cosmopolite, homme de la Renaissance et du XXe siècle, maître à penser, aventurier romain, qui a le premier affirmé que le cinéma était affaire de morale. Tag Gallagher a passé quinze ans à enquêter sur la réalisation et la réception - tumultueuses toutes deux - des films de Rossellini, parlant à tous ceux qui l'ont connu. Sa recherche dissipe bien des mythes de l'histoire du cinéma. Rossellini a vécu intensément dans le présent; sa vie et ses films sont inséparables. Vittorio Mussolini, Anna Magnani, Federico Fellini, Ingrid Bergman, François Truffaut, Jean Rouch et bien d'autres sont parmi les personnages qui croisent son chemin. Auteur de l'étude critique John Ford, The Man and His Films, saluée comme le meilleur livre sur Ford, Tag Gallagher publie en France dans les revues Trafic et Cinéma.
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Il parait que le cinéma est le Septième Art : c'est du moins ce qu'affirme un célèbre calcul du début du vingtième siècle.
Mais le cinéma change, sous nos yeux. Son histoire, et sa géographie, ont été depuis vingt ou trente ans très tourmentées. L'Art aussi change, et ce que nous offrent les musées aujourd'hui n'a plus grand-chose de commun avec ce que proposaient même les galeries d'avant-garde du début du vingtième siècle. Pourtant, la question régulièrement continue de se poser, et on continue de comparer le cinéma aux arts plus ou moins établis, et de vouloir démontrer encore et toujours qu'il fait bien partie de la société des Arts.
On trouvera, dans ce recueil de vingt-cinq conférences tenues en 2001-2002 au Collège d'Histoire de l'Art Cinématographique à la Cinémathèque française, des études inédites sur les relations du cinéma aux arts traditionnels - la peinture encore et toujours, mais aussi, la littérature ou l'opéra. On y découvrira que l'idéal de la " synthèse des arts " s'est aujourd'hui transformé en une pratique de la circulation et du remodelage, de l'expansion et du pastiche, qui resitue le cinéma dans l'espace artistique, mais tout autrement.
Chemin faisant, on aura rencontré une bonne douzaine de propositions particulières visant à démontrer, à affiner, voire à contester ou à rendre absolument paradoxale, la définition du cinéma comme art, et on aura eu l'occasion de s'apercevoir que, sous différents vêtements et dans des contextes infiniment divers, la question n'a guère lâché les cinéastes (et encore moins les critiques). " Septième Art " n'est sans doute plus guère qu'une étiquette.
Mais interroger cette étiquette, c'est forcément traverser l'Histoire - et cela, jamais, ne sera infécond.
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Pourquoi pas tout de suite ? La reponse
fut : trois minutes, le temps du déclic à
l'icône. Le temps que le réel se révèle sur
un polaroid.
Or trois minutes, c'est bref comme c'est
interminable, chacun l'éprouve. La chimie
opère, et ces photographies instantanées
ne seront ni exactes, comme on le croit, ni
éphémères, comme on le croit. La vitesse
de leur apparition ne réduit pas leur
espérance de vie.
Vingt-cinq ans de compagnonnage avec le
SX-70 Land Camera AutoFocus montrent
plutôt comme les images du monde, leur
durée, nous restent imprévisibles.
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Un homme s'avance au coeur d'une forêt.
Il regarde et il écoute, tout entier présent au spectacle du monde, mais présent tout autant à l'intimité de sa ténèbre intérieure qu'il n'a jamais cessé de scruter. Et il a tout à fait perdu le sens du temps lorsque résonne soudain le signal de l'heure du Chien - gémissement et suffocation d'un amour dont toute la grâce est d'être contre-nature. Là où douleur et jouissance, grandeur et abjection ne sont plus qu'un, l'extase est à la bête autant qu'à l'humain.
C.L.-C.
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Dès ses débuts, Hollywood a compris que pour fidéliser un public, il fallait fabriquer une mythologie autour des acteurs. C'est ainsi qu'est née la star, référence absolue pour la comédienne qui se défend pourtant de chercher à en devenir une. Car sans négliger les avantages de la célébrité, elle en souligne les inconvénients. Ce qu'elle souhaite avant tout, affirme-t-elle, c'est exercer un métier qui la passionne.
Mais est-ce si simple ? Que cache ce besoin de reconnaissance ? Qu'est-ce qui, dans son histoire personnelle, génère ce désir ? Jouer la comédie est-il le véritable enjeu ? Et pourquoi chercher à s'exposer quand les réseaux sociaux et le portable espion changent les règles d'une notoriété devenue dangereuse ? Comment préserver son aura dans une communication mondialisée où le 7e art joue sa propre survie ?
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Album de photographies en noir et blanc accompagnées de textes de l'artiste. D. Nebreda s'y confirme comme représentant du body art de sa génération en proposant une réflexion théologique sur le corps à travers des autoportraits qui symbolisent l'amputation physique et émotionnelle.
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Pour toute une génération, la saga des films consacrés à Alien, « le huitième passager » est devenue emblématique du monde en devenir. La nature de sa monstruosité est si puissante qu'il a fini par pénétrer la pensée des philosophes dont il a marqué la jeunesse. Ce recueil s'attache ainsi à montrer l'épouvante que suscite notre rapport au réel, tel que nous l'avons domestiqué. Dans la violence de ce prédateur, nous nous percevons nous-mêmes, avec notre rage destructrice. L'alien est certes inhumain, mais il partage avec la proie que nous sommes un pouvoir d'anéantissement qui nous imite en tant qu'envahisseur de la nature.
L'alien, meurtrier des dieux, nous extermine, mais laisse vivre les chats et les androïdes auxquels il est indifférent. Dans cette valorisation de l'animal et de la machine au détriment des humains, il semblerait que se dévoile une autre vie, sous les traits d'une femme. En elle, se rejouent une chance, une hybridation avec l'univers pour laisser monter comme une « nouvelle alliance », un nouvel avenir des machines associées aux hommes.
Métaphysique d'Alien réunit des textes d'Elie During, Jean-Clet Martin, Raphaël Bessis, Charles H. Gerbet, Laurent de Sutter, Frédéric Neyrat, Marika Moisseeff, Antoine Hatzenberger, Véronique Bergen et Peter Szendy.
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Les séries sont des creusets de fiction riches, tentaculaires, qui nous bercent depuis l'enfance: Le Manège enchanté, Star Trek, L'homme qui valait trois milliards, Les Mystères de l'Ouest... Certaines sont des sitcoms qu'on consomme avidement en famille, comme The Big Bang Theory, How 1 Met Your Mother, Les Simpson... D'autres, des chocs esthétiques majeurs: Twin Peaks, Profit, L'Hôpital et ses fantômes... Depuis quelques années, on semble assister à un âge d'or des séries renouvelant les codes du récit contemporain, avec The Wire, Les Soprano, Mad Men, True Blood, Breaking Bad, Treme... On s'est alors pris à rêver d'une rencontre entre créateurs et séries télé. Dans la saison 1 d'Ecrivains en séries parue en 2009, 71 écrivains, artistes ou philosophes s'étaient emparés d'une série. Ils sont 92 dans cette saison 2, pour évoquer 120 séries. Un voyage littéraire dans l'univers magnétique des fictions télévisées. Une découverte ou une redécouverte d'auteurs à travers leurs obsessions sérielles.
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Voyageurs du spectateur (+dvd) (les) - de l'imaginaire au cinema
Collectif
- Leo Scheer
- 1 Octobre 2004
- 9782915280609
Le cinéma a peut-être été inventé pour faire voir le monde - mais il a surtout servi à faire rêver des mondes, possibles ou impossibles.
Avant lui, la photographie, la peinture, le théâtre avaient rempli ces fonctions, chacun à sa façon, et le cinéma leur a repris bien des idées et bien des principes. mais en tant qu'outil de l'imaginaire, il a surtout opéré une gigantesque relève de l'entreprise de fiction telle que l'avait promue la littérature - le film de fiction devenant au vingtième siècle ce qu'avait été le roman au dix-neuvième.
à travers la projection et le commentaire d'une vingtaine de films, on s'interroge ici sur ce pouvoir du cinéma de faire lever l'imaginaire. comment le cinéma a-t-il réussi à inventer tant de mondes, lui qui semblait condamné à la reproduction sempiternelle de celui oú nous vivons ? les images du cinéma suscitent-elles notre imagination, ou ont-elles plutôt tendance à la bloquer en s'imposant à elle ? un récit en images est-il foncièrement différent d'un récit en phrases ? le film ne s'adresse-t-il pas à notre imaginaire, aussi, en parlant directement à notre corps ? bref : le premier des arts de l'image en mouvement a-t-il renouvelé notre capacité à imaginer ?.
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Pour se confronter à l'oeuvre majeure de cet artiste qui, entre 1950 et 1980, photographia sans relâche New York. Rassemble plus de 150 photographies, dont un grand nombre sont inédites à ce jour, et quelques études par des spécialistes de cette oeuvre.
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L'envers du jour - monde reels et imaginaires des enfants errants de dakar
Collectif
- Leo Scheer
- 24 Avril 2001
- 9782914172165
La nuit c'est la revanche gaie c'est le jour à l'envers.
Comme ma vie. Ibrahima Konaté, 11 ans.
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Cinema 02 (automne 2001) - miroirs, la nature des choses, tombeau pour les cinematheques, travelling
Collectif
- Leo Scheer
- 9 Octobre 2001
- 9782914172226