Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Ce livre n'est pas centré sur les problèmes traditionnels de l'apprentissage pratique du langage. En ce domaine les conceptions sont nombreuses, comme aussi les positions théoriques et les mises en oeuvre concrètes. Mais aucune ne peut véritablement prendre sens et valeur hors du rapport à la nature même du langage. Hors de cette exigence fondamentale, aucune démarche ou méthode d'apprentissage ne saurait être convenablement éclairée ni justifiée. Et c'est aussi la nature du langage qui en explique la réalité humaine et l'influence considérable qu'il exerce dans la formation de la personnalité. Sans doute ne pense-t-on pas assez, à l'école, que le langage est d'abord une fonction naturelle. Et que l'homme parle comme il respire. Cependant la parole est autre chose que la respiration, encore que l'une et l'autre soient enracinées dans le corps. Cette fonction du langage est originellement et essentiellement d'établir la communication entre les hommes. Une communication primitivement liée à des besoins ; à l'action sur les choses et les êtres et à la subjectivité concomitante. Ce sont la nature et les voies naturelles d'appropriation et d'élaboration du langage qui sont évoquées dans ce livre. Afin que la langue maternelle de l'enfant ne lui apparaisse plus, à l'école, comme une langue étrangère, comme un objet extérieur qui lui impose, dès les débuts, un bilinguisme paradoxal, inopportun et rétrograde.
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Qui sont ces humains en marge et en marge de quoi ? Il s'agit ici moins d'une frontière que l'on a intérêt à respecter que d'un cheminement en bordure de l'état communément reconnu comme santé. Le psychotique qui émerge d'un épisode critique et qui restructure péniblement sa personnalité tâte avec prudence le terrain semé d'embûches de la réalité et hésite à faire son deuil d'un monde qui a fini par lui devenir familier. Comment la société reçoit-elle cette indécision ? Trop exigeante, elle risque de décourager les efforts du patient et de lui refuser l'accès au monde de la santé. Trop généreuse, elle le dépossède de toute velléité de renoncer à la maladie. Dans l'un et l'autre cas, la marginalité par rapport à la santé risque de se doubler d'une marginalisation sociale (et de s'y ancrer). Comment articuler et faire progresser le travail d'élaboration individuel du patient et la réceptivité de la société ? Il y a vingt ans, la Mutualité Sociale Agricole a créé dans le Morbihan un centre de réadaptation sociale pour malades mentaux suivant un projet élaboré par Paul Sivadon et André Lamarche. Ce sont leurs interrogations et leurs réflexions que les auteurs, Marguerite Quidu et Roger Got, consignent dans ce livre nourri de leur expérience, de leurs réussites et de leurs difficultés.
Depuis qu'Esquirol écrivait, en 1838, « L'homme n'attente à ses jours que dans le délire, et tous les suicidés sont des aliénés », l'évolution des idées a été considérable et la littérature « suicidologique » importante.
Ce nouveau livre est pourtant pleinement justifié.
Constatant que le suicide de l'adolescent, accompli ou tenté, est assez fréquent pour constituer un problème grave de santé publique, les auteurs - chercheurs à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) - ont appliqué, à son étude, les méthodes les plus appropriées aux recherches de santé publique, c'est-à-dire les méthodes épidémiologiques. Ils ont réalisé des recherches pluridisciplinaires, dont les analyses et les conclusions sont ici présentées et discutées.
Ce faisant, ils ont clairement démontré que la compréhension du suicide - et sa prévention - n'appartiennent pas à des « spécialistes » mais, au contraire, à tous ceux que concerne l'adolescence, qu'ils soient médecins ou psychologues, travailleurs sociaux ou enseignants, responsables politiques ou parents, jeunes ou adultes.
Le psychiatre d'enfants est suspecté, dès lors qu'il s'intéresse à la vie d'un jeune patient et de sa famille, de leur découvrir trop souvent un trait pathologique qui serait un indice de risque à plus ou moins brève échéance. Si les parents peuvent souvent se plaindre ou être inquiets, il apparaît cependant qu'en définitive leurs enfants évolueront bien pour la plupart avec une intégration familiale, scolaire puis sociale qui satisfera leurs parents. C'est donc une perspective optimiste de la dynamique évolutive de l'enfant qui a orienté les divers auteurs de cet ouvrage qui étudie : M.S.
Les thérapies familiales connaissent en France depuis une quinzaine d'années un développement considérable. Mais cette pratique se réfère à deux inspirations théoriques fort différentes : - psychanalyse d'un côté, qui tente d'étendre au groupe ce qui a été décrit pour l'individu, - théorie systémique de l'autre, qui ne prétend considérer que l'ensemble familial en tant que tel. Ces deux références théoriques, à première vue très différentes, renvoient en fait à l'ambiguïté de l'individuel et du collectif, qui apparaissent comme l'envers et l'endroit de la réalité humaine. L'auteur, à travers un texte extrêmement riche soutenu par une pensée novatrice d'une grande clarté qui en rend la lecture captivante, tente cette double approche. Cette synthèse brillante et dense ne cherche pas à réduire une théorie à une autre ou par une autre, mais essaie au contraire de montrer comment psychanalyse et théorie systémique peuvent peut-être s'articuler l'une à l'autre. Ce livre ne manquera pas de susciter le plus vif intérêt de tous ceux - et ils sont de plus en plus nombreux - que préoccupe une réflexion épistémologique préalable à tout abord familial de la psychose.
En France, plus d'un mariage sur trois se dissout avant le terme ; près de 15 % des enfants sont confrontés à des demi-frères, des demi-soeurs, des adultes à la présence fugace. On se dispute à leur propos : le droit d'amour, le droit de garde. On parle de leur bien, on parle de partage. Le divorce fait renaître l'instinct de possession. Ce livre est parti des faits et non pas d'opinions préétablies, de convictions intimes ou de certitudes hautaines qui, en ce domaine, habitent souvent chacun de nous. La rupture du couple conjugal entraîne-t-elle des difficultés scolaires, des symptômes spécifiques, des troubles singuliers ? Comment l'enfant vit-il les différentes formes de garde : garde monoparentale, garde alternée ? Comment traite-t-il suivant son âge, dans le secret de son imaginaire, les images parentales dont il est séparé ? Quel rôle peut jouer le substitut du père absent ? Comment exercer au mieux le droit de visite et tenir sa place pour le parent non gardien ? Cet ouvrage tord le cou à bien des idées préconçues. Il montre qu'à notre époque, où la sécurité, les assurances, les garanties sont une obsession pour les hommes, la naïveté et la méconnaissance gouvernent encore parfois les affaires du coeur. Faire du divorce un échec de plus ou bien une occasion d'aménager au mieux la mésentente, voilà la question posée. Aux couples finalement de choisir. Ce livre peut les y aider.
Les progrès de la contraception - désormais assurée - ont permis une distinction définitive entre exercice de la sexualité et procréation. On a bien étudié les aspects de la sexualité libérée de sa finalité reproductrice, et les problèmes qu'elle pose. Aujourd'hui ce sont, au contraire, l'infécondité et la stérilité qui suscitent inquiétudes et recherches nombreuses. On les retrouve dans la première partie de cet ouvrage. Plusieurs techniques biologiques actuellement bien maîtrisées permettent la procréation d'un enfant d'une façon autre que celle qui est naturelle. Les deux membres du couple parental sont associés différemment chacun pour leur part, sur le plan biologique, mais aussi dans ce qui, à partir du désir d'enfant, fonde et institue la parentalité et la filiation. Au moment où chacun se préoccupe de ces questions fondamentales, et parfois croit pouvoir y répondre - mais de façon subjective, et avec toutes les projections liées à sa propre vie et à sa propre filiation - ce livre apporte les études cliniques scientifiques les plus objectives menées par ceux qui - appartenant à diverses disciplines - ont une expérience réelle de l'approche des couples stériles, des procédés médicaux qui leur permettent d'espérer un enfant, et des enfants que finalement ils auront eus. Michel Soulé
Dans ce premier tome, A.A. Tomatis, auteur dans la même collection de deux ouvrages retentissants, développe à sa manière, parfois surprenante, le côté essentiellement psychologique de l'Écoute. Ce facteur si spécifique de l'entendement n'est rien moins que l'inducteur qui préside à l'évolution de l'oreille elle-même. L'auteur s'emploie à nous faire partager ses convictions avec son ardeur et sa foi habituelles, offrant à qui veut s'en enquérir, autant de preuves qu'il peut en souhaiter afin d'étayer son analyse. Cet ouvrage invite à ouvrir le temple réservé au domaine du spécialiste et à entrer dans l'univers de la physiologie en vue de mieux appréhender ce qui se dessine au cours de cette première étape. Dans le second tome seront abordées les bases neuro-physiologiques que semble utiliser l'Écoute afin d'amener vers elle l'homme en quête d'humanisation.
Tout au long de ce XXe siècle, tandis que la psychiatrie et la psychothérapie entraient au coeur de la cité, les techniques audiovisuelles transformaient l'intimité même de notre vie quotidienne. Après s'être largement imposée pour la formation, la vidéo sert de moyen thérapeutique. On s'accorde à reconnaître qu'elle facilite et approfondit l'observation, qu'elle accroît indéfiniment nos possibilités de mémorisation et permet d'exercer une action en retour (feed-back) dans des contextes fort divers. La vidéo, nouveau moyen d'expression artistique et de culture audiovisuelle, ouvre un champ nouveau dans les formes les plus actuelles de la psychothérapie. Pour la première fois en France, un ouvrage est consacré à cette utilisation thérapeutique. Gérard Bleandonu rappelle que la vidéo se révèle essentielle dans l'observation « scientifique » exigée par les thérapies comportementales, mais aussi pour les thérapies familiales systémiques. L'apport original de l'auteur concerne l'emploi de ces enregistrements au cours de thérapies d'orientation analytique. À travers les exemples cliniques qu'il détaille, le lecteur prendra connaissance de ces techniques originales que sont la vidéo confrontation, la photo-vidéoscopie, le vidéo-psyclip, le vidéo-drame. Il s'agit d'une contribution captivante aux progrès les plus actuels des méthodes de soin psychologique.
Parmi les derniers travaux d'Henri Wallon, les études rassemblées ici présentent un intérêt particulier car elles témoignent de la fécondité d'une approche originale du dessin de l'enfant, de l'espace graphique et du schéma corporel. Elles constituent l'aboutissement de recherches et de réflexions poursuivies tout au long de sa vie par le grand psychologue qui conclut son oeuvre en ces termes : « Ainsi notre étude touche à quelques-uns des problèmes fondamentaux des rapports du psychisme humain et de la réalité matérielle et intellectuelle. » Ces textes, cosignés avec Liliane Lurçat, avaient été publiés entre 1957 et 1962 dans différentes revues et, de ce fait, n'étaient plus accessibles qu'aux seuls spécialistes. Or leur actualité demeure certaine et les champs qu'ils explorent intéressent désormais un large public d'éducateurs, d'enseignants et de parents.
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Quelles sont les différentes drogues psychotropes ? Qu'appelle-t-on la toxicomanie ? Qui sont les toxicomanes ? Pourquoi se droguent-ils ?...
Du fait de l'augmentation très importante de la population âgée, il est impératif de prévenir le mauvais vieillissement, de réactiver les solidarités, et de développer une véritable politique globale. Michel Bauer nous propose avec son livre un outil de réflexion et un guide pratique. Il analyse les problèmes que rencontrent les personnes âgées, les solutions de prise en charge, les difficultés liées aux retraites, aux régimes matrimoniaux, aux testaments, etc. Il prône la sauvegarde de leur indépendance, et présente les solutions qui peuvent y contribuer.
À la fin de la période de latence, à la préadolescence, l'enfant, pendant une période bien différenciée, offre à l'adulte, à ses parents, aux éducateurs et aux pédagogues, une réponse, un comportement « bêtes » qui désemparent ceux qui le trouvaient jusqu'alors intelligent et nuancé. Quelle est cette clinique ? Que signifient ses mécanismes défensifs et contre quelles inquiétudes ? Quelle est sa psycho dynamique, sa place parmi d'autres formes de la bêtise, ses illustrations, son rire, sa littérature ? Sa durée sera-t-elle courte ? Certains restent-ils dans l'Age bête comme « tombés dans le puits du jeu de l'oie ? ». Voilà de nombreuses interrogations pour les parents et pour tous ceux qui, par métier, rencontrent l'Age bête et ne savent comment l'aborder. Ils trouveront dans cet ouvrage des réponses les moins bêtes possible. Michel Soulé
Loin des généralités communes sur l'Art conçu comme un supplément d'âme, cet ouvrage entend contribuer à une nouvelle pédagogie des arts plastiques. Afin de dégager des objectifs communs, utiles dans la vie comme à l'école, Joëlle Gonthier analyse ici des pratiques variées. Il s'agit, en effet, de ne pas couper l'enseignant de son propre vécu, tout en l'informant sur les recherches contemporaines. Les pistes tracées par l'auteur s'avèrent être fort riches : Voici quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre sur la création en marche. Un ouvrage important, non seulement pour les professeurs des collèges et des lycées, mais également pour les enseignants de la maternelle et du primaire, comme pour les animateurs de centres de loisirs.
En opposition aux connaissances actuelles concernant les systèmes vivants et, tout particulièrement, le système nerveux qui est par nature un système démocratique puisqu'autonome, l'institution scolaire est un système autocratique caractérisé par un mode de fonctionnement basé sur la commande externe. Dans cet ouvrage, Pierre Vayer montre que l'autonomie du sujet n'est pas seulement un concept biologique, mais que c'est également un concept relationnel. L'observation de jeunes enfants vivant dans un environnement favorable à l'exercice des données premières le prouve. Les réactions d'enfants plus âgés dont on entrave les capacités à s'organiser et à comprendre par eux-mêmes le confirment. On ne peut porter remède aux problèmes, ceux des enfants et ceux du système scolaire, que si on accepte d'en percevoir l'origine. Ce travail met alors en évidence que les difficultés rencontrées par les enfants dans leur développement personnel et social sont toujours liées, d'une façon ou d'une autre, aux tendances des adultes à vouloir imposer unilatéralement leurs désirs. Toutefois, si l'autonomie dans l'action est la condition nécessaire au développement des capacités personnelles, elle n'en est pas la condition suffisante, car il n'est d'exercice de l'autonomie que si le sujet se sent en sécurité, et il n'est de développement positif de l'action que si l'activité, quelle qu'en soit l'origine, a un sens pour l'enfant.
De quoi se mêlent les grands-parents des années quatre-vingt-dix ? Dans notre monde pressé, atomisé, ils ont du temps et la force de leur nombre. Ils portent des couleurs d'automne avec un sourire de printemps. Si certaines mutations les dépassent, ils sont les racines de notre société, porteurs de la sève puisée dans la terre ancestrale. Leurs gènes transmettent des traditions, des valeurs et parfois un peu de sagesse... mais aussi des loyautés invisibles, des prescriptions à ne pas transgresser. Dans une civilisation où trois générations, voire quatre, auront de plus en plus l'occasion de se côtoyer, comment permettre à chacune de garder sa place et sa fonction sans empiéter sur la suivante ? On parle souvent de grands-parents, mais peut-on assimiler à ce point grands-pères et grands-mères ? Cet ouvrage collectif présente une vision kaléidoscopique de la génération aux chevelures argentées. Des sociologues, des psychanalystes, des thérapeutes familiaux, des hommes et femmes de terrain, jeunes ou moins jeunes, professionnels ou retraités, parisiens ou provinciaux, proposent chacun leur vision du rôle et de la place des grands-parents aujourd'hui.
Une réflexion sur la définition et la mise en oeuvre d'un cadre et d'un projet de vie institutionnels adaptés aux attentes des grands vieillards, de leur entourage et des personnes assurant leur prise en charge globale. Avec une étude des structures d'accueil et un exposé de la problématique des coûts de la dépendance.
« Éveil du printemps » (Wedekind) pour les poètes, « Temps d'avril » (Remplein) pour les chercheurs et les cliniciens ; les métaphores saisonnières ne manquent pas pour parler de la préadolescence, terme français choisi pour rendre compte de la période s'étendant entre 11-12 ans et 14-15 ans, et que les Anglo-Saxons nomment « early adolescence ». On s'accorde à voir dans cette période un moment important et critique de la vie de chacun, confrontant le jeune au difficile passage entre le monde de l'enfance et celui de l'adulte. La construction d'une nouvelle identité s'accompagne de la distanciation des parents et d'un nouveau rapport avec les groupes de pairs. Changements au niveau du corps, nouveaux rôles sociaux à assumer, nouveau programme scolaire, tels sont les principaux facteurs stressants rencontrés par les jeunes de cet âge. On décrit généralement cette phase de la vie avec des termes à connotation plutôt dramatique : crise d'identité, comportement antisocial, narcissisme, ambivalence émotionnelle, période de deuil qui s'installe due au désinvestissement nécessaire des objets d'amour incestueux, phase de réactivation de l'égocentrisme qui se manifeste dans la pensée comme dans les relations sociales. Le présent ouvrage présente au public francophone des contributions scientifiques récentes portant sur le vécu de la phase pubertaire, sur les problèmes psychologiques, mineurs ou majeurs, rencontrés à la préadolescence, ainsi que sur les facteurs protecteurs qui assurent la réussite de cette traversée entre l'enfance et la vie adulte. C'est en tout cas une phase d'entre-deux, conjugant parfois maturité physique et immaturité sociale, où l'on est tantôt enfant, tantôt adulte.