Irvin Yalom a consacré sa vie à ceux qui souffrent d'angoisse et de chagrin, à les aider à faire face, notamment à l'idée de la mort.
Lorsque sa femme, Marilyn, universitaire et écrivaine, a été atteinte d'un cancer incurable, il a affronté avec elle la maladie et la perspective de sa solitude à venir après soixante-dix d'une existence partagée. Ils ont alors entrepris d'écrire à deux jusqu'à ce que la mort les sépare au moment choisi par Marilyn, et avant qu'Irvin poursuive seul.
Dans cette chronique d'une mort annoncée, empreinte d'une très grande sincérité, Irvin et Marilyn Yalom se livrent avec la chaleur des adolescents qu'ils étaient lorsqu'ils se sont connus, la sagesse de ceux qui ont mûri puis vieilli ensemble, et la sérénité que donne le sentiment d'avoir pleinement vécu. Leurs voix alternent pour aborder les questions de l'intimité, de l'amour et du chagrin, réfléchir sur la maladie, l'acceptation, la mort, et sur la vie d'Irvin sans Marylin. Avec ce livre inoubliable, ils nous offrent un éclairage précieux sur la mort et la perte de l'être aimé.
Depuis les premiers liens entre les tribus juives d’Arabie et le Prophète Muhammad jusqu’aux récents conflits du Proche-Orient, en passant par les civilisations de Bagdad et de Cordoue, sans oublier l’Empire ottoman, le monde perse et même l’espace européen, les relations tour à tour fécondes ou tumultueuses entre juifs et musulmans sont ici exposées et analysées en toute impartialité.
Quelque cent vingt auteurs de tous les pays ont participé à cette encyclopédie unique en son genre, dans un esprit d’interdisciplinarité qui permet de rendre compte des multiples facettes du sujet. Les difficultés du temps présent se trouvent ainsi réinterprétées à la lumière d’une histoire resituée dans la longue durée.
Un ouvrage de référence richement illustré, à la fois clair et accessible, qui constitue un outil précieux pour une meilleure compréhension entre les cultures.
Le jardin de fruits (Boustân) est un recueil poétique d'une soixantaine d'histoires écrit par le poète persan Saadi au XIIIe siècle. C'est son autre grande oeuvre avec Le Jardin de roses (Gulistân). Pendant ses longues années de voyage, Saadi a connu beaucoup de difficultés, vivant parfois comme un mendiant. Il commença la rédaction du Boustân dans les années 1250 à Damas, avant de retourner dans sa Shirâz natale. Ces histoires, mêlant récits de voyage, anecdotes et réflexions morales, écrites à la manière des fables, et souvent drôles, sont autant de perles de sagesse de l'Iran médiéval. Abordant tour à tour la justice, l'art de gouverner, l'amour physique ou spirituel, la voie mystique et mille autres choses encore, Saadi se fait aussi le chantre de la nature et traduit dansses vers l'inexprimable beauté de la nature afin de réveiller dans l'homme le plaisir esthétique
Voici des textes inédits d'Alexandra David Neel, retrouvés par Marie-Madeleine Peyronnet et Marc de Smedt dans sa maison de Digne où elle termina ses jours en 1969. Ce recueil est d'autant plus intéressant qu'il couvre tout le champ de son existence aventureuse, de la Belgique à la Tunisie, de la Corée au Japon, du Sikkim à l'Indochine, de l'Inde au Tibet. Toute sa philosophie se trouve exposée ici, ainsi que sa réflexion spirituelle alimentée par la rencontre de grands maîtres et ermites en Orient et par les textes sacrés qu'elle traduisait ellemême.
A la suite de ces vingt-deux écrits essentiels, on lira le vibrant hommage posthume qu'adressa l'actuel Dalaï-Lama en 1982 à cette grande dame de l'esprit.
La vérité sur l'inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu'il soit préférable de la nier ?
A la fin du siècle dernier, à l'heure des premières révélations sur ces pratiques, la société hésite entre déni et banalisation, partagée entre le désir de dénoncer et celui de taire des actes qui remettent en cause ses fondements mêmes. Aujourd'hui, après la prise en considération, dans les années quatre-vingt, des ravages provoqués par l'inceste et la pédophilie, après la scandaleuse affaire Dutroux, on voit se ranimer la suspicion à l'égard des victimes.
Catherine Bonnet, médecin, psychiatre, psychanalyste et spécialiste de la maltraitance, tente ici de comprendre ce phénomène et apporte son témoignage afin d'éviter que la chape de plomb, une fois de plus, ne retombe. Comparant le syndrome post-traumatique des enfants victimes d'abus sexuels à celui des victimes de la guerre, elle démontre par des faits précis - dessins, propos, comportements - que la majorité de ces enfants sont crédibles. Incitant à ne négliger aucun symptôme, elle évoque la manière d'aborder la question avec l'enfant, le rôle des parents, la stratégie de l'agresseur.
Fondé sur de rigoureux rappels historiques et d'impressionnantes données cliniques, l'ouvrage de Catherine Bonnet est un cri d'alarme et de protestation face à une situation dangereuse et paradoxale : alors que les professionnels signalent leurs soupcons de violences sexuelles envers des enfants, la parole des victimes et des adultes qui tentent de les protéger est de plus en plus refusée.
Françoise Dolto défendait la cause des enfants et la cause des adolescents, mais cela n’allait pas sans défendre la cause des parents. À la relecture de ses textes les plus concrets, Elisabeth Brami et Patrick Delaroche, tous deux spécialistes de terrain, ont voulu la situer dans la lignée des grands penseurs de l’éducation et montrer combien elle insista sur le retour au bon sens, sur le respect mutuel, la confiance et l’apprentissage précoce des limites en matière d’éducation.Ils abordent ici les problèmes quotidiens en vue de soutenir dans leur tâche délicate les adultes trop souvent démunis. Car, contrairement aux idées reçues, on ne trouve dans les principes de Françoise Dolto ni laxisme, ni laisser-aller, ni culpabilisation des parents, mais des règles de vie fondatrices qui s’opposent au dressage à l’ancienne. Humaniser le petit d’homme – personne à part entière en devenir – c’est le nourrir au « lait du langage », écouter son désir, sa souffrance, lui signifier la loi et doser sa frustration avec autorité mais sans autoritarisme. « Médecin d’éducation », Françoise Dolto souhaitait inculquer aux parents l’art d’« éduquer avec des mots ».Réentendre sa voix est toujours une occasion pour chacun de repenser son rôle, de reprendre sa place respective (et respectueuse) au fil des générations. Et de le faire en confiance.
À la lumière de la psychologie des profondeurs, de la tradition chrétienne et de la merveilleuse richesse de la langue hébraïque, le livre de l'Exode, qui n'était pour beaucoup que le récit légendaire de la sortie d'Égypte du peuple hébreu, se révèle ici un véritable livre de vie. Les chiffres deviennent symboles, les mots et les noms déploient des trésors de sens, et les dix plaies qui s'abattent successivement sur le pays de Pharaon, pour l'obliger à laisser partir le peuple juif, sont autant d'épreuves proposées à l'homme sur le chemin de sa libération, de sa Pâque intérieure.À travers cette lecture vivante d'un livre de la Bible, débarrassée des interprétations banalisantes, moralisatrices ou historicistes, Annick de Souzenelle nous invite à redécouvrir notre patrimoine sacré.
La théorie de l'attachement montre l'influence des relations précoces entre l'enfant et sa figure d'attachement (à savoir la personne qui prend le plus souvent soin de lui) sur l'évolution ultérieure de l'individu. Ces relations laissent une empreinte visible la vie durant sur sa perception de lui-même, des autres et du monde qui l'entoure. L'attachement exerce son influence à long terme et sur tous les domaines de la vie, sociale, relationnelle, psychique, physique, par l'intermédiaire d'un conditionnement des mécanismes du stress, variables selon les individus et le type de relations précoces qu'ils ont connus. Cet attachement est un instinct qui préside au développement de la personnalité, et au câblage du cerveau.
Cet ouvrage rassemble huit conférences données par Bowlby peu de temps avant sa mort. Il y présente les principaux axes de sa théorie et ses applications pratiques. Il offre à la fois des conseils sur l'art d'être parent, comme sur celui d'être thérapeute, tout en précisant son inscription dans la lignée des premiers travaux de Freud. Car contrairement à ce que disent certains, la théorie de l'attachement n'est pas incompatible avec la psychanalyse. Tous les psychanalystes des tout-petits peuvent en témoigner.
« En cette année où l'Occident comme l'Inde fêtent le centenaire de la naissance de Râmakrishna (1836), la traduction française des oeuvres de son disciple Vivekânanda, qui nous le font connaître, vient à son heure. Une rénovation religieuse considérable s'organise, en Orient, autour des noms de ces deux hommes, et le message adressé par le second à l'Amérique comme à l'Europe y trouve un écho sincère. Il ne s'agit donc pas simplement de nous rendre accessible des pensées indiennes, mais aussi de poser à notre conscience occidentale des problèmes profondément humains. » Paul Masson-Oursel, préfacier
Une mère possessive, un conjoint jaloux, un fils adulte qu'il faut sans cesse soutenir, une soeur instable... Dans ces diverses situations, où un proche en dépendance affective vous « bouffe la vie », se cache une forme de harcèlement encore méconnue. Non pas un harcèlement moral, mais un harcèlement fusionnel. Les demandes répétées et le besoin d'aide permanent d'un adulte affectivement dépendant constituent en effet un harcèlement du « faible » sur le « fort » qui fait de lui un persécuteur qui s'ignore. À partir de nombreux exemples, Eudes Séméria, psychologue clinicien et psychothérapeute, aborde les répercussions de la dépendance affective sur l'entourage, jusqu'ici peu pris en compte. Surtout, il décrit les ressorts du harcèlement fusionnel tout en montrant comment les « aidants » et leurs proches peuvent ensemble se libérer de ce cercle vicieux.
Prix Psychologies Fnac
Nous avons tous peur de quelque chose : de déranger, d'échouer, de décevoir, d'entrer en conflit. Et, plus spécifiquement, de rougir, de conduire, de téléphoner... Ces multiples peurs du quotidien qui nous empêchent de vivre relèvent de quatre catégories qui concernent tout le monde :
La peur de grandir, ou la difficulté à assumer un réel statut d'adulte autonome. La peur de s'affirmer, c'est-à-dire de se définir, de définir son rôle et sa place. La peur d'agir qui se traduit par la difficulté à se projeter et à construire un sens à sa vie. La peur de se séparer : ou la difficulté à faire confiance aux relations affectives.
Dans ce livre très éclairant, Eudes Séméria nous aide à identifier et à comprendre ces peurs qui nous emprisonnent. Et il nous offre des outils pour nous libérer et vivre pleinement.
Je recommande fortement la lecture de ce livre formidable ! Christilla Pellé-Douël - Grand bien vous fasse
Empathie : évocateur d'altruisme, voire d'amour, ce mot a de quoi séduire en ces temps où nous cherchons des raisons d'espérer.
Pourtant, l'empathie est menacée, notamment par des manipulations qui en brouillent les enjeux. Ainsi, l'empathie pour la souffrance d'autrui est exploitée à des fins malhonnêtes ; l'idéalisme généreux des adolescents est détourné par des extrémistes ; de nouveaux systèmes économiques exonèrent les acteurs de la maltraitance de leurs responsabilités ; des fabricants d'objets plus ou moins utiles cherchent à détourner notre empathie naturelle à leur profit...
D'où l'alerte lancée par Serge Tisseron, psychanalyste et psychiatre. L'auteur de L'empathie au coeur du jeu social nous invite à réfléchir à nos bonnes intentions et aux pièges auxquels elles peuvent nous conduire. L'empathie peut être un terrain miné, un champ de manipulations et même un terrain de luttes idéologiques. Attention : danger !
Le mot « création » est en général appliqué à une oeuvre dont l'homme est à l'origine. Ici, Marie-Madeleine Davy parle de la création de l'homme par lui-même, non pas pour faire de lui un chef-d'oeuvre qu'il contemplerait dans le miroir de Narcisse, mais pour conquérir sa condition d'homme total. Spécialiste de la pensée cistercienne et proche de la spiritualité orientale, l'auteur nous invite à découvrir l'histoire de toute personne qui, refusant de faire le jeu des événements dans un monde où les valeurs s'effondrent, tente de découvrir le fond de son être.
Cette édition est complétée par Un itinéraire, biographie spirituelle rédigée après avoir frôlé la mort, et qui illustre de façon éclatante comment Marie-Madeleine Davy a mis en oeuvre concrètement le programme de L'Homme intérieur et ses métamorphoses.
Lorsque l'individu doit décider - par exemple devant le « tri » des patients ou devant la nécessité d'un avortement douloureux -, il devient responsable d'une décision qu'il a prise, mais qu'il ne désirait pas. C'est la caractéristique du choix contraint.Une domination insidieuse et invisible s'exerce : on se croit libre (puisqu'on choisit) mais on ne l'est pas (car on n'a jamais voulu de ce choix !). De la violence domestique à certains discours médiatiques ou politiques, de la cancel culture à la violence des réseaux sociaux, sans oublier le nudge - ce petit coup de pouce qui nous oriente dans la bonne direction sans qu'on s'en aperçoive, Elsa Godart, philosophe et psychanalyste, démasque une société de la culpabilisation. Elle montre le chemin pour éviter cette tutelle morale, quitte à aller contre la doxa. Et donne les moyens de ne pas se laisser imposer cette parodie de choix en faisant appel à une éthique d'humanité : Le principe de vie.
Elsa Godart est l'auteure notamment de Je selfie donc je suis et de la psychanalyse va-t-elle disparaitre ?
Une femme ne se construit pas en un jour. Pour chacune, il s'agit d'assumer pleinement sa féminité, que ce soit dans le domaine amoureux et sexuel, ou dans son désir d'être mère. Or le père est l'un des piliers de cette réussite. Pour la fille, il est l'indispensable soutien qui va l'aider tout au long de ce périlleux chemin qui l'attend dans son devenir femme. Pour le père, c'est l'expérience d'un amour unique en son genre. Ce lien si intense se déploie pour un être de l'autre sexe, mais avec l'impératif qu'il n'y aura jamais de sexualité entre eux. C'est même cet interdit qui présidera à la qualité du lien et à l'épanouissement du féminin. En s'appuyant sur de nombreuses histoires de femmes, écoutées dans son cabinet de psychanalyste, Didier Lauru éclaire un des arcanes de la féminité : une fille devient femme sous le regard de son père.
La pornographie touche de plus en plus les enfants et les adolescents. Elle est même devenue en quelques années une sorte de nouvelle épreuve initiatique pour les jeunes, la principale en matière de sexualité. Constituant une véritable forme de pédophilie à l'échelle planétaire, cet exhibitionnisme, véritable attentat à la pudeur, a des répercussions sur leur vie affective et sexuelle ultérieure. Exemples cliniques à l'appui, Gérard Bonnet expose les difficultés que cette vision de la sexualité entraîne pour les adolescents et indique comment les accompagner. Plutôt que de se réfugier dans la voie du tout-répressif qui ne ferait qu'intensifier le phénomène, il invite à mesurer notre responsabilité collective. Et donne une image ouverte et dynamique de la sexualité humaine.
Gérard Bonnet, est psychanalyste, enseignant et chercheur, membre de l'Association psychanalytique de France.
Avec l’adolescence, le corps qui change, la sexualité s’éveille ou s’affirme, les fantasmes se multiplient, les émotions sont des montagnes russes, les questions fusent. Mais il n’est pas évident pour l’ado de les poser sans se dévoiler. Ados, amour et sexualité répond sans tabous à toutes les questions qu’il peut se poser sur le plan affectif ou physique.
Avec le ton formidablement adapté à leurs lecteurs qui a fait le succès de leurs premiers ouvrages, Sylvain Mimoun et Rica Etienne proposent en un seul volume cette fois, une nouvelle bible pour les ados des deux sexes, destinée à prendre le relais des deux volumes publiés il y a dix ans, et intégrant toutes les données les plus actuelles.
Les dessins de Philippe Tastet viennent égayer les propos d’une pointe d’humour.
Une personne que vous aimiez s'est donnée la mort et depuis c'est le chaos. Face au vide, à la détresse, à l'impuissance, où trouver la force de continuer à avancer - et d'abord de survivre au suicide de son compagnon, de son parent, de son enfant ? Face à ce cataclysme, les mots manquent, d'autant que dans une société où la mort est un tabou, le deuil lié au suicide l'est encore davantage. Christophe Fauré aborde tous les aspects de cette souffrance pas comme les autres : le gouffre de la culpabilité, la colère, le vécu dépressif et le désespoir, la tentation d'en finir à son tour, les difficultés dans la relation avec autrui, l'extrême solitude, le désarroi des proches... À partir de très nombreux témoignages, qui sont autant de reflets de la diversité des situations, il s'adresse à celui qui reste lorsque l'autre est parti et à son entourage, si démuni pour l'aider. Ces paroles sur l'indicible sont là pour aider le lecteur non pas à oublier, mais à nommer sa souffrance afin que la cicatrisation s'opère, lentement, en sachant que cette blessure ne guérira jamais tout à fait.
Connaissez-vous le virus le plus contagieux sur Terre ? Ce n'est pas celui de la grippe ou d'Ebola, c'est celui de l'émotion. Et nous l'avons tous déjà attrapé. Comment la transmission opère-t-elle ? Quelles sont les émotions les plus contagieuses, leurs effets positifs et négatifs sur nous ? Peut-on se décontaminer d'émotions destructrices ? Êtes-vous émotionnellement toxique ou plutôt bénéfique pour votre entourage ?Pour répondre à ces questions, Christophe Haag vous entraîne à bord d'un vaisseau spatial, dans l'ambiance impitoyable d'une salle des marchés, au sein d'une secte, au coeur d'expéditions en haute montagne, dans la cellule « négociation » du RAID, sur les bancs d'une cour d'assises... Vous apprendrez de ces univers extraordinaires des choses bien utiles pour votre vie un peu plus ordinaire (quoique...)
Un livre salutaire dans un monde où les émotions négatives prennent un pouvoir grandissant sur les esprits.
Christophe Haag est professeur à emlyon business school, chercheur en psychologie sociale, et chroniqueur pour la Harvard Business Review en France et le Magazine de la Santé sur France 5.
Héritier et critique de Durkheim, Maurice Halbwachs (1877-1945) fut le véritable initiateur et théoricien de la sociologie de la mémoire. Parue pour la première fois en 1925, son étude des Cadres sociaux de la mémoire a profondément influencé les historiens et les sociologues; elle retrouve toute son importance aujourd'hui que la question de la mémoire collective s'impose plus que jamais. La présente édition est accompagnée d'une postface de Gérard Namer, professeur de sociologie à l'université de Paris-VII et auteur d'un essai sur la pensée de Halbwachs (Mémoire et société, Paris, 1987), qui, grâce à une lecture des cahiers laissés par l'auteur, éclaire son oeuvre d'un jour nouveau.
Nous vivons tous les jours avec notre
Moi. Il est notre voix intérieure, notre regard sur le monde, notre histoire avec toutes nos peurs, nos souffrances, nos joies et nos espoirs. Mais notre
Moi n'en est pas moins un inconnu avec lequel on s'arrange comme on peut, sans savoir comment s'y prendre.
Dans ce livre, Philippe Presles nous aide à comprendre et mieux appréhender ce
Moi, en s'appuyant sur la psychologie du développement, les neurosciences et de nombreux exemples, y compris personnels. L'auteur nous explique concrètement comment mieux vivre avec ce
Moi, qui peut aussi bien embellir notre vie que la pourrir. Ce livre donne les clefs pour arrêter de lutter contre soi-même et accueillir toutes les richesses insoupçonnées de son Moi.
Faire de notre
Moi un ami, plutôt qu'un ennemi, devient un talent essentiel pour bien vivre sa vie.
Philippe Presles est médecin, psychothérapeute (TCC, ACT, EMDR) et essayiste sur la conscience. Il est l'auteur notamment de
Tout ce qui n'intéressait pas Freud (Robert Laffont).
Nous nous parlons tous à nous-mêmes. Nous passons au moins le quart de notre temps en débat silencieux, avec des monologues dans la tête. Nos voix intérieures sont là, apaisantes, drôles, hésitantes, culpabilisantes, méchantes, angoissantes... Ce flux d'impressions, d'idées et d'expressions qui constitue notre dialogue intérieur nous aide à réfléchir.
Dans cette lumineuse exploration, Charles Fernyhough part de ses recherches sur les relations entre le langage et la pensée et s'appuie sur de multiples références culturelles, historiques, scientifiques. Du rêve éveillé aux voix dans notre tête, de Virginia Woolf aux entendeurs de voix, il nous entraîne ainsi à la découverte de la nature de la pensée comme dialogue avec soi-même. Et transforme notre compréhension de cette conversation silencieuse qui est l'une des principales caractéristiques de la pensée humaine et détermine notre créativité.
Psychologue et romancier, Charles Fernyhough est professeur à l'université de Durham, au Royaume-Uni. Il dirige Hearing the Voice, un projet pluridisciplinaire de recherche sur les voix intérieures.
Parce que qui ne risque rien n'a rien, les ados veulent explorer le monde, tester leurs limites, se mettre à l'épreuve. Ils ont besoin de jouer à se faire peur, rechercher les sensations fortes, s'exposer à un danger pour se prouver qu'ils sont capables, et le faire reconnaître par leurs pairs afin de se singulariser et être populaires... à la prudence que leur recommandent les adultes, ils opposent l'audace.
Xavier Pommereau explore ces enjeux à la lumière des risques d'aujourd'hui : le numérique et les écrans, les drogues, la sexualité et les rencontres (virtuelles ou réelles), les évitements phobiques... Mais aussi la peau comme surface de projection, le registre alimentaire et ses excès, ou encore, depuis peu, l'appel des sirènes du djihad... Il explique aux parents et aux adultes comment décoder le comportement des ados et, sans être constamment sur leur dos, les laisser prendre des risques en assurant un cadre suffisant et en misant sur le dialogue. Il leur donne des clés, car prévenir vaut toujours mieux que guérir, afin d'accompagner cette belle aventure que peut être l'adolescence.
Un jour tout bascule : une impression, un signe, un symptôme... La maladie vient non seulement bouleverser la vie d'une personne, mais aussi celle de ses proches. Confronté à cette situation grave qui suscite la peur et le doute, il est parfois difficile de faire face seul. Le Dr Christophe Fauré, psychiatre, spécialiste de l'accompagnement des malades et de leur famille, aborde ici la souffrance de ceux qui vivent avec le malade. C'est aux proches qu'il s'adresse, en les aidant à :
- comprendre les sentiments de chacun ?
- reconnaître l'impact de la maladie sur la relation et l'intimit ?
- savoir communiquer avec les médecins - ne pas « s'oublier soi-même »
- aider un enfant dont le parent est gravement menac ?
- se préparer à la fin, lorsqu'elle est inévitable...
Avec la sensibilité qui caractérisait son premier livre, Vivre le deuil au jour l e jour, le Dr Christophe Fauré aborde ce problème sous tous ses aspects, même les plus tabous.
Un ouvrage unique qui apporte une aide réelle et chaleureuse.