La fin d'un monde.
L'année 1789 est une succession d'épisodes d'une densité et d'un rythme sans précédents. Le 17 juin, le roi perd son pouvoir au profit de l'Assemblée nationale. Cette révolution politique et institutionnelle est suivie d'une révolution populaire le 14 juillet, d'une révolution sociétale le 4 août, d'une révolution idéologique le 26 août, d'une révolution sociale les 5 et 6 octobre. En moins de quatre mois, un système plus que millénaire est abattu.
Alexandre Maral restitue l'enchaînement, serré, des événements à la lumière de la perception qu'en ont eue les habitants du lieu - souverains, courtisans, députés, citadins.
S'appuyant sur des archives, des périodiques, des témoignages personnels et des dépositions inédites, il revient avec maestria sur un processus qui contient en germe la proclamation de la République et la condamnation à mort du souverain.
Le portrait novateur et haut en couleurs d'une femme fascinante.On a longtemps dit de Diane de Poitiers, non sans une certaine misogynie, qu'elle fut la maîtresse de deux rois de France, François Ier et son fils Henri II, et qu'elle n'intrigua que pour son propre profit financier.
Mais Didier Le Fur nous explique ici simplement, et avec style, que cette image est faite d'une accumulation d'erreurs et d'approximations - volontaires ou non - reprises puis amplifiées, en fonction des modes, pendant quatre siècles. Il rend ainsi à cette femme passionnante sa réalité, loin des fantasmes entourant les maîtresses royales et décrypte comment sa vie, qui reste sur bien des aspects mystérieuses, a pu prendre une telle place dans l'imaginaire collectif et le roman national.
" Du triomphe à la chute, il n'est qu'un pas " (Napoléon)
15 août 1811 : la Saint-Napoléon, fête nationale de l'Empire, bat son plein. A Paris, à Milan ou à Amsterdam, des feux d'artifice ou des concerts célèbrent l'anniversaire du maître de l'Europe qui fête ses 42 ans et vient d'être père du roi de Rome, conférant au premier Empire une légitimité dynastique dont il était dépourvu. Pourtant, les festivités sonnent étrangement faux. Les Français ont faim, souffrent de la crise économique et manifestent leur désaffection. A Naples, à Madrid, à Stockholm, des crises politiques couvent et l'autorité de Napoléon est ouvertement contestée. A Londres, à Vienne, à Berlin, les dirigeants se préparent à une prochaine guerre entre la France et la Russie. Aux Tuileries enfin, Napoléon va lui-même gâcher la fête en insultant publiquement l'ambassadeur du tsar, le prince Kourakine. La nouvelle de cet esclandre va se répandre comme une traînée de poudre en Europe et déclencher les préparatifs de la funeste campagne de 1812. Tournant majeur du règne, le 15 août a marqué durablement les contemporains. Jamais Napoléon n'avait été aussi puissant qu'en ce jour de fête qui marqua paradoxalement le début de la fin de l'épopée. L'étude inédite de cette journée particulière à l'échelle de l'Europe, menée à partir de sources inédites, offre une plongée dans les arcanes de la haute politique tout en proposant une analyse sans appel du système napoléonien et de ses limites.
La Révolution hors des sentiers battus.Ce qui est postulé dans cette nouvelle manière de considérer la Révolution est que rien n'a été énigmatique, ni l'éclatement des événements, ni l'usage de la " terreur ", ni les atrocités en Vendée ou l'entrée dans des guerres de conquête. Tout s'explique par les rapports de forces entre factions et partis antagonistes, mais aussi par les résonances, parfois imprévues, des " journées " ou des batailles. Se dessine ainsi l'itinéraire d'une aventure collective qui s'engage dans une entreprise de régénération et qui se transforme peu à peu, sous l'effet des conflits et des rivalités, en une authentique révolution voulant créer un monde nouveau. Les contraintes imposées par une guerre inexpiable, où la défaite signifiait la disparition de la nation, radicalisèrent les choix au point de changer la nature même de la Révolution, de diviser entre eux ses partisans et de la faire évoluer, chaotiquement, entre coups d'Etat et révolutions de palais. Si bien qu'en définitive, tout s'acheva lorsqu'en rétablissant la paix un général ambitieux imposa aussi un nouveau régime.
Le règne du roi-Soleil éclairé sous toutes ses facettes par les meilleurs historiens.On doit à Voltaire, en 1751, l'expression " Siècle de Louis XIV ", qui a fait fortune. Ce règne, le plus long de notre histoire (1643-1715), et le plus éclatant, n'alla pas non plus sans ombres. Ce livre collectif réussit à en présenter tous les aspects : gouvernement, religion, cour royale, économie, mouvements populaires, arts et lettres et, bien entendu, personnalité du roi et des siens.
La révolution, 150 ans plus tôt qu'en France.Cent trente-quatre ans avant les États-Unis, cent cinquante ans avant la France, l'Angleterre accomplit sa double révolution politique et sociale. Cet événement a eu une portée considérable, en facilitant l'accouchement d'un monde moderne caractérisé notamment par son régime parlementaire, son hostilité à l'arbitraire et son attachement irrévocable à la propriété privée.
Par son talent et sa profondeur, Bernard Cottret renouvelle les perspectives et éclaire notre présent, au moment où l'Europe elle-même est entrée dans l'âge du soupçon. Un livre qui permet de mieux comprendre notre voisin le plus proche et pourtant le plus dissemblable.
" Bernard Cottret est à la Révolution anglaise ce que François Furet était à la Révolution française. Il en connaît les moindres aspects, tout en renouvelant la lecture de l'évènement dans une oeuvre remarquable. "
Le Figaro Histoire
Le livre de référence sur le sujet qui prône, hier comme aujourd'hui, la fin des " guerres de religions ".En avril 1598, Henri IV ratifie le célèbre édit de Nantes qui met fin à plus de trente ans de guerres civiles. Ce texte fondateur règle pour près d'un siècle les rapports entre catholiques et protestants, jusqu'à sa révocation par Louis XIV en 1685.
Il serait pourtant anachronique de voir dans l'édit de Nantes la charte du protestantisme français, car " tolérance ", alors, n'a pas le même sens qu'aujourd'hui. Il s'agit bien plutôt d'un compromis inégal, qui vise au " vivre ensemble " en permettant sur un même territoire la coexistence officielle de deux Eglises opposées, mais aussi de deux cultures. A l'heure où les religions sont redevenues des marqueurs d'identité, la lecture de ce texte, qui prêche la fin des conflits religieux, est particulièrement salutaire.
Préface inédite
Nouvelle édition revue et corrigée
Pour la première fois, les portaits croisés des femmes qui firent Versailles - reines, maîtresses royales et favorites, filles, belles-filles et amies des souverains -, de Marie-Thérèse à Marie-Antoinette." L'ouvrage d'Alexandre Maral, aussi distrayant qu'instructif, nous propose une incroyable galerie de portraits féminins, en de jolis tableaux finement brossés et étayés par les mémorialistes de leur temps. [...] L'auteur ressuscite le Versailles des trois rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Il nous entraîne dans le sillage des reines Marie-Thérèse d'Autriche, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette d'Autriche [...], nous guide dans les alcôves des petits appartements où se succèdent les maîtresses royales [...] et nous fait découvrir les personnalités souvent méconnues des filles et belles-filles des souverains dont la duchesse de Berry si chère à Saint-Simon, la princesse Marie-Adélaïde de Savoie, coqueluche de la Cour, ou les redoutables Mesdames filles de Louis XV. Alexandre Maral nous invite à un voyage passionnant dans les vertugadins des dames de Versailles et par-delà une chronique des moeurs ou des battements de coeur royaux se dessine chemin faisant une singulière histoire de France où s'exerce le règne des femmes. "
Stéphane Bern
Le crépuscule de la Cour.La cour de France n'est pas morte avec l'Ancien Régime. Au contraire, elle n'a cessé de renaître de ses cendres et de se métamorphoser sous les quatre rois - Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe - et les deux empereurs, Napoléon Ier puis Napoléon III, qui ont occupé le pouvoir de 1789 à 1870.
Écrit à partir de nombreuses archives inédites, ce grand livre raconte la vie quotidienne des souverains successifs et de leurs courtisans. D'une plume alerte, l'auteur transcrit leurs voyages, leurs fêtes et représentations publiques, mais aussi le coeur de leur intimité, à la fois au zénith de leur apogée, puis dans la brutalité de leur chute.
Charles-Éloi Vial explique enfin la permanence d'une tendance à l'enfermement et d'une volonté politique d'ouverture, paradoxe fondateur de la cour et plus largement de la vie politique nationale.
" Plaisant et instructif. "
Le Monde des livres " Un livre brillant, qui régénère l'histoire de la cour. "
Histoire et civilisations
La naissance de la France moderne.Comment gouverne-t-on la France sous Louis XIV ? Comment le roi choisit-il ses conseillers ? Qui sont-ils ? Plongé d'emblée dans l'univers des grands ministres - Le Tellier, Colbert, Lionne et Louvois notamment -, le lecteur découvre l'influence qu'ils exercent, leur mode de travail dans les Conseils ou en tête-à-tête avec le monarque. Conseillers du roi, les ministres sont aussi les relais de sa parole et de sa volonté. Comment porter dans les provinces les ordonnances royales, si ce n'est en s'appuyant sur des services qui peu à peu prennent une certaine indépendance ? C'est toute une bureaucratie qui se met en place, s'étend et se structure, et finit par préfigurer nos administrations modernes. Ces évolutions touchent à l'image même du ministre, qui apparaît sous de multiples facettes : homme d'ambition, courtisan et homme d'épée, patriarche, homme d'affaires, directeur d'administration, chef de cabinet. Toutefois, ces grands serviteurs du roi vont se mettre, insensiblement, au service de l'État.
"Thierry Sarmant met en oeuvre toutes les palettes de son talent pour brosser le tableau haut en couleur du monde au début du XVIIIe siècle", Le Figaro Histoire.Versailles, 1er septembre 1715. Louis XIV s'éteint. Ainsi finissent le " Grand Siècle " et la " prépondérance française ", ainsi commence le " siècle des Lumières ".
Que signifient ces notions pour le reste du monde ? Les esclaves emmenés vers l'Amérique savent-ils qui est Louis XIV ? Que valent les " Lumières " pour la Perse séfévide, l'Inde moghole ou le Japon d'Edo ? Kangxi, l'empereur de Chine qui fut l'exact contemporain du Roi-Soleil, vit-il jamais en lui autre chose que le roitelet d'un lointain pays tributaire ?
Autour de l'année 1715, en observant les relations que la France et l'Europe tissent avec les autres continents, Thierry Sarmant nous entraîne dans un fascinant voyage, de Versailles à Saint-Pétersbourg, d'Ispahan à Constantinople, de Delhi à Mexico. Un voyage qui éclaire l'essor de l'Occident vers une hégémonie mondiale.
Un livre de plus sur les malheurs de la Vendée ? Non. Mais une synthèse accessible au plus vaste public, qui aborde tous les sujets délicats : y a-t-il eu ou non génocide ? Etait-ce une guerre civile et, si oui, de quelle nature ? Quel fut le rôle de Turreau, le général éradicateur ? Combien y eut-il de victimes et comment la mémoire locale et nationale en a-t-elle tenu compte ?
La "Vendée" est le premier "orage" idéologique qui s'abat sur la France contemporaine et dont certaines traces sont toujours repérables. La dénonciation du complot, la peur des ruraux, la crainte des populations maritimes, la volonté de ruiner le pouvoir des Girondins, tant de nuées idéologiques, historiques et sociales ont cristallisé dans un événement qui a frappé comme la foudre et qui semblait né d'une logique inéluctable. Son déroulement l'a confirmé : rejet de l'"ennemi", recours à la violence débridée de la "guerre civile" et des "machines de guerre". Le travail a été achevé par la mémoire : la "Vendée" a compté par l'échec de son action, plus que par sa reconnaissance. La région est née de sa défaite. Et la mémoire nationale de la Révolution s'est fabriquée autour de ce conflit emblématique autant qu'autour de la Terreur.
Jean-Clément Martin, professeur à Paris I-Sorbonne, a notamment publié Violence et Révolution, essai sur la naissance d'un mythe national ; Contre-Révolution, Révolution et Nation, France 1789-1799.
Mort d'une reine, naissance d'un mythe.
" La mort de la Reine fut un crime pire que le régicide ", déclara Napoléon. Détestée, " l'Autrichienne " avait fini par focaliser sur sa personne la " haine des Jacobins ", lui reprochant pêle-mêle d'avoir ruiné et trahi la France, favorisé sa coterie (Mme de Lamballe et les Polignac) et mené une vie de débauche oisive. Autant dire que l'exécution de Louis XVI annonçait la sienne. Conduite à la Conciergerie, elle fut longuement interrogée avant de comparaître, le 3 octobre 1793, devant le Tribunal révolutionnaire présidé par le sinistre Fouquier-Tinville. Elle fut condamnée à mort le 16 octobre 1793, vers 4 heures du matin, et exécutée le même jour à midi. Relatées avec minutie par G. Lenotre, à partir de témoignages souvent oubliés, ses dernières semaines sont déterminantes pour comprendre sa personnalité et connaître la Terreur de l'intérieur.
D'après les archives des tribunaux de l'Inquisition, les itinéraires extraordinaires de milliers d'hommes et de femmes qui ont franchi, aux XVI e et XVII e siècles, la frontière militaire, religieuse, culturelle, qui séparait l'islam de la chrétienté, les " renégats " convertis de gré ou de force.
Aux XVIe et XVIIe siècles, des centaines de milliers d'hommes et de femmes, convertis à l'islam, sont devenus des " renégats " La plupart furent emmenés en captivité un soir de défaite, après une razzia ou victimes de la course " barbaresque " en Méditerranée ou sur l'Atlantique. Certaines conversions furent volontaires. C'est l'histoire extraordinaire de ces milliers de destins, archivés par l'Inquisition, que retracent Lucile et Bartolomé Bennassar.
Une visite guidée de Versailles par le Roi Soleil.
Le 6 mai 1682, Louis XIV, la famille royale et la cour se rendent solennellement à Versailles, désormais la résidence officielle de la monarchie. Mais emménager dans cet ancien pavillon de chasse " encore rempli de maçons " ne va pas être chose aisée. Mathieu Da Vinha a imaginé la situation d'un nouvel arrivant en quête d'un logement dans ce palais où fourmillent toutes sortes d'individus, gens de la cour, ministres et domestiques. Chemin faisant, l'historien nous dévoile la mécanique complexe de cette " ville dans la ville " et révèle les rouages de la microsociété qui la compose. Ainsi s'offre un Versailles mal connu, continuellement en travaux devenu le coeur de l'Etat et géré sous la seule autorité du Grand Roi.Mathieu Da Vinha, docteur en histoire est directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles. Il est notamment l'auteur de Alexandre Bontemps, premier valet de chambre de Louis XIV.
Les coulisses de Versailles au temps des rois.
Pendant un siècle, l'histoire de France s'est jouée à Versailles. Mais qui connaît les " seconds rôles " indispensables au fonctionnement de la " machinerie royale ", comme d'Aquin, premier médecin du Roi-Soleil, Louis Blouin, valet de chambre et confident de Louis XIV, ou Mme de Brionne qui gouverna comme un homme les Grandes Ecuries ? Le livre de Jacques Levron retrace leurs aventures, comme il permet de mieux apprécier l'oeuvre des Francine, ces magiciens des Grandes Eaux de Versailles, de feuilleter les observations piquantes du commissaire de police Narbonne qui excellait au jeu des surnoms, ou de mesurer les difficultés que rencontrait Papillon de la Ferté qui dirigeait les Menus Plaisirs de la Cour. On y rencontre aussi Charles Collin, intendant de la marquise de Pompadour, l'abbé Soldini, confesseur de la dauphine et des filles de Louis XV, la marquise de Coëtlogon et son époux, Gatteschi, dernier " maître de langues " des Enfants de France, ou encore François Gamain, serrurier de Louis XVI... Avec Jacques Levron, on se mêle à la foule des courtisans et on se glisse dans les coulisses de Versailles.Jacques Levron a notamment publié Mademoiselle de Charolais, Le Bon Roi René et Marie Leszczynska.
Par l'un des grands spécialistes du règne, l'analyse brillante d'un scandale criminel qui révéla les failles d'une société qui, sous un éclat extraordinaire, dissimula sa décadence morale. .
En 1679, à l'apogée du règne de Louis XIV, éclate l'une des plus vastes affaires criminelles de tous les temps : l'affaire des Poisons, aux ramifications gigantesques, dans laquelle se trouvent mêlées des centaines de personnes, dont les plus grands noms de la cour de France, notamment la favorite Mme de Montespan. De l'officine des alchimistes au repaire des sorcières, des marchands de philtres d'amour aux fabricants de poisons, en passant par le cabinet du magistrat instructeur, La Reynie, c'est l'enquête policière complète sur l'une des plus ténébreuses énigmes de l'Histoire qui est ici offerte au lecteur. Jean-Christian Petitfils, spécialiste de la France classique, est l'auteur de nombreuses biographies qui ont connu un grand succès : Louis XIII, Louis XIV, Fouquet, Louis XVI (Perrin). " Le livre de Jean-Christian Petitfils [...] dépeint avec précision et verve le contexte historique, les arrestations et les portraits des acteurs de cette saga macabre, qui deviendra vite affaire d'Etat lorsqu'il apparaîtra que le roi lui-même était menacé. " Fabrice Drouzy, Libération
Le "métronome" de la terreur.Maître de la " petite histoire ", G. Lenôtre raconte avec talent le Paris de la Révolution à travers ses lieux et les événements emblématiques comme les Tuileries, la Conciergerie, le club des Jacobins ou le 10 août 1792. Il dresse les portraits fouillés et riches en anecdotes puisés dans des textes rares et les archives, de Robespierre, Charlotte Corday et Danton pour citer les plus célèbres. L'ensemble forme un véritable reportage sur la capitale au tournant de la Terreur. Un immense succès de librairie jamais édité en poche.
Qui a guidé le bras de Ravaillac ? Au terme d'une enquête minutieuse, Jean-Christian Petitfils propose une réponse inattendue.
Le 14 mai 1610, le carrosse découvert où Henri IV a pris place quitte le Louvre et roule dans Paris qui s'apprête à fêter le couronnement de la reine Marie de Médicis. Il est arrêté rue de la Ferronnerie par un embarras de charrettes. Aussitôt un étrange rôdeur saute sur la roue du véhicule et poignarde mortellement le roi. L'homme, Ravaillac, originaire d'Angoulême, déclare qu'il a agi sans complice, uniquement pour punir le monarque de vouloir faire la guerre aux puissances catholiques et au pape. Qui est-il ? Un déséquilibré ou un " fou de Dieu " ? A-t-il été manipulé par les puissants ennemis du roi, français ou étrangers ? Reprenant l'ensemble du dossier, Jean-Christian Petitfils offre une contribution majeure à la compréhension de l'une des grandes énigmes de l'histoire de France. Historien réputé, Jean-Christian Petitfils est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages, dont plusieurs biographies chez Perrin : Louis XIII, Louis XIV, Fouquet, Louis XVI. " Amour, haine et politique : ces 300 pages se lisent avec passion. " Jean Sévillia, LeFigaro Magazine. " Quant à l'enquête, elle se dévore comme un polar avec en creux le portrait fascinant de l'assassin. " Laurent Lemire, Le Nouvel Observateur.