La théorie de l'évolution s'est longtemps heurtée à une énigme qui, pour les créationnistes plus ou moins déclarés, avait valeur d'objection : comment les exceptionnelles capacités cognitives, sociales et culturelles des humains sont-elles apparues, démarquant notre espèce de toutes les autres ? Faute d'apporter une réponse étayée à cette question fondamentale, la symphonie de Darwin est restée inachevée. Kevin Laland s'attache ici à compléter les pages manquantes de notre histoire évolutive pour comprendre par quels processus le langage, la technologie, les sciences et les arts ont été possibles.
À partir d'études expérimentales étonnantes menées dans le domaine de l'apprentissage social chez les animaux et d'analyses novatrices issues de la théorie des jeux évolutionnaires, cet ouvrage retrace la manière dont la faculté propre à l'humanité de complexifier et d'accroître continuellement son patrimoine culturel a évolué à partir de comportements d'apprentissage, d'innovation et d'imitation largement répertoriés non seulement chez les grands singes, mais également chez les oiseaux, les poissons ou les insectes. Il met ainsi en évidence la dynamique de coévolution entre gènes et culture par laquelle des compétences socialement transmises ont pu orienter de façon spectaculaire le cours de la sélection naturelle chez nos ancêtres.
Ce récit captivant de l'origine de notre espèce renverse la perspective de la psychologie évolutionniste, qui envisage les phénomènes culturels seulement comme des réponses adaptatives à des circonstances extérieures, dans une relation causale à sens unique allant des gènes à la culture. Il montre que la culture n'a pas simplement émergé à partir de l'intelligence, mais qu'elle a constitué le principal moteur de l'évolution dans notre lignée. Autrement dit, l'esprit humain n'est pas façonné
pour la culture, mais véritablement
par la culture.
Conscients des périls qui menacent la planète, Barbara Kingsolver et sa famille ont décidé de s'installer dans une ferme dans les Appalaches et de devenir des locavores.
La banane recèle bien des trésors cachés. En parcourant ce livre, découvrez la vérité sur la levure, apprenez à compter les calories, faites des expériences avec des oeufs rebondissants, et bien davantage. Doté de nombreuses illustrations en couleurs, il propose une approche en 3 temps : `Découvrir' avec des explications claires sur les notions de base, `Expérimenter' avec des expériences simples à réaliser en famille, et enfin `Apprendre', avec des quiz permettant de valider les connaissances.
Un concentré de science appliquée pour un apprentissage fun et interactif !
Au moment où l'on s'inquiète du Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, disparition massive et inexplicable de ces insectes pollinisateurs indispensables, la réédition de Vie et moeurs des abeilles de Karl von Frisch confirme que ce grand classique de l'éthologie n'a rien perdu de son actualité. Dans cette somme, fruit de trente années de recherches et d'observations rigoureuses, Frisch expose ses découvertes fondamentales sur la perception du monde extérieur (vision, odorat), mais aussi sur le comportement des abeilles, dévoilant la signification de leur fameuse « danse », dont la forme (en « rond » ou en « huit ») et l'intensité renseignent sur la localisation et la qualité des sources de nourriture. Ce mode de communication unique et original a même inspiré de grands linguistes dans leur étude du langage humain.
Récit alerte et passionnant, Vie et moeurs des abeilles plonge le lecteur dans le monde fascinant de la ruche ; véritable « sentinelle » de l'environnement, l'abeille y apparaît comme un acteur-clé de notre écosystème.
Karl von Frisch (1886-1982) fut professeur de zoologie en Allemagne (Munich) et en Autriche (Graz). En 1973, il a partagé le prix Nobel de physiologie et de médecine avec Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen.
L'histoire naturelle de la Terre est remplie d'exemples fascinants de convergence : certaines structures biologiques, telles que les yeux, les ailes ou les pattes caractéristiques des lézards grimpeurs, sont apparues de nombreuses fois au fil de processus indépendants. Pourtant, les biologistes de l'évolution nous apprennent qu'il existe également de nombreux exemples de contingence : des cas où le moindre événement - une mutation aléatoire, l'éternuement d'un papillon préhistorique - serait capable de modifier la trajectoire de l'évolution. Quel poids attribuer à ces deux forces dans une nature en perpétuel changement ? Les plantes et les animaux qui existent de nos jours, sans oublier les êtres humains eux-mêmes, étaient-ils tous destinés à apparaître ou ne sont-ils que le résultat du hasard ? Et quelles conclusions en tirer au sujet des formes de vie présentes sur d'autres planètes ?
Ce livre nous révèle les dernières découvertes de la biologie de l'évolution ainsi que les réponses qui ont été fournies à l'un des plus grands débats scientifiques de notre temps. C'est à un voyage autour du globe qu'il nous invite, à la rencontre des chercheurs qui sont en train de percer les mystères de la vie. Jonathan Losos, l'un des pionniers de l'approche expérimentale en matière d'évolution, nous explique comment des expériences sur des guppies, des mouches à fruit, des bactéries, des renards et des souris de chasse, ainsi que ses propres travaux sur les lézards anoles des Caraïbes permettent de rembobiner le film de la vie pour déterminer à quel point l'évolution peut être rapide et dans quelle mesure son caractère reproductible la rend prévisible.
On connaît Darwin comme fondateur de la théorie de l'évolution. Ce que l'on sait moins, c'est que la grande passion de sa vie a été l'étude des orchidées dont il possédait une extraordinaire collection. Il s'est particulièrement intéressé à leur fécondation par des insectes. Sans les guêpes, y aurait-il encore des orchidées ? Ces dernières ont développé des " stratagèmes " pour attirer les guêpes mâles et les séduire. Les guêpes ne se contentent pas de transporter du pollen, elles font littéralement " jouir " les orchidées.
Ces travaux viennent compléter la théorie de l'évolution par une théorie de l'" involution ". Les branches de l'arbre de l'évolution viennent se croiser, se mêler. L'orchidée ne peut pas perdurer sans ses liens avec une autre espèce. Loin d'être un cas singulier, ce pourrait être la règle : les arbres et les champignons, les humains et les milliards de bactéries qui les peuplent... Cette nouvelle biologie, initiée par Lynn Margulis, s'oppose au " néodarwinisme ", ou théorie du " gène égoïste ", pour qui la " concurrence ", et non la collaboration ou le lien, est le mécanisme de base. On sait comment cette théorie a essaimé, en particulier dans les sciences économiques, mais aussi en sociologie.
La biologie de l'involution multiplie les découvertes. Les auteures poursuivent en présentant les travaux les plus récents sur le langage chimique des plantes, par exemple sur les plants de tabac... Une nouvelle biologie indispensable à l'heure du nouveau régime climatique qui exige que nous connaissions ce à quoi et par quoi nous sommes attachés.
Comment flaire-t-on le danger ? Qu'est-ce qu'un sens de l'orientation et d'où vient l'instinct ?
Vous connaissez vos cinq sens : l'ouïe, la vue, l'odorat, le goût et le toucher. Or des recherches récentes ont montré que nous en avons en réalité au moins trente-deux, qu'Emma Young explore avec délice, révélant au passage comment nous percevons le goût des choses sans utiliser notre langue, pourquoi jurer est bon pour nous ou encore pourquoi les montagnes russes peuvent nous aider à tomber amoureux. En s'appuyant sur les toutes dernières recherches, elle explique les exploits des plongeurs apnéistes, des derviches tourneurs, des boursiers millionnaires et de bien d'autres encore.
Être plus sensible pourrait-il nous rendre plus heureux, en meilleure santé, et plus riches ?
Cette collection a pour vocation de mettre le vivant au coeur d'éclairages ou de rêveries transdisciplinaires de tous les temps : éthologues, philosophes, zoologues, ethnologues, systématiciens, folkloristes, naturalistes, explorateurs et créateurs (romanciers, poètes, illustrateurs) pourront s'y rencontrer dans le buisson foisonnant des espèces dont le devenir est l'un des enjeux majeurs de la nôtre.
Biophilia est emprunté au titre éponyme de Edward O. Wilson qui inaugure donc tout naturellement la collection.
(Fabienne Raphoz)
Que voulons-nous dire quand nous prononçons le mot « Je » ? La pensée peut-elle naître de la matière inanimée ? Ces questions s'imposent à nous de plus en plus fréquemment à mesure que nous assistons aux progrès de la science, lesquels forcent les chercheurs à traquer l'émergence de la conscience jusque dans les molécules de matière. Renouant avec le fil conducteur de son ouvrage culte Gdel, Escher, Bach, Douglas Hofstadter propose d'utiliser le concept de « boucle étrange ». Les boucles étranges existent à deux niveaux différents. Ainsi, en mathématiques, un énoncé comme « Je ne peux être prouvé » est une assertion qui, en toute logique, devrait pouvoir être démontrée ou réfutée. Mais c'est aussi une affirmation à propos de cette même assertion, rendant impossible toute démonstration. Comme toujours avec Hofstadter, ceci est le point de départ de réflexions très profondes, mais aussi de jeux d'esprit dont lui seul a le secret.
Notre connaissance du cerveau repose sur des représentations. Depuis le XVIIème siècle, on a ainsi tour à tour assimilé le cerveau à une horloge, à une machine à vapeur, à un télégraphe, et enfin à un ordinateur. Ces métaphores technologiques ne sont pas que des figures de style mais sont de vrais concepts, qui orientent les questions que se posent les chercheurs. Or les neurosciences sont actuellement dans une impasse: il n'existe toujours aucune théorie concluante rendant compte de la conscience.
Balayant des siècles de spéculations sauvages et d'enquêtes anatomiques ingénieuses, parfois macabres, le scientifique et historien Matthew Cobb révèle comment nous en sommes arrivés à l'état actuel de nos connaissances.
Les dernières théories ont permis de créer des mémoires artificielles dans le cerveau d'une souris, et de construire des programmes d'IA capables d'exploits cognitifs extraordinaires. Une compréhension complète semble à notre portée. Mais, pour réaliser cette dernière percée, nous aurons besoin d'une nouvelle approche radicale. À chaque étape de cette quête, Cobb montre en effet que ce sont les nouvelles idées qui ont apporté l'illumination et il nous interroge: d'où viendra la prochaine grande avancée?
Les abeilles prennent des décisions collectivement et démocratiquement. Chaque année, elles se trouvent devant une question de vie ou de mort, celle du choix et du déplacement vers une nouvelle demeure. Thomas D. Seeley nous révèle les capacités incroyables de ces insectes à prendre des décisions consensuelles et efficaces.
Au début de l'été, lors de l'envol de la vieille reine (accompagnée des deux tiers de sa ruche trop peuplée), une équipe d'éclaireuses part à la recherche d'un nouveau nid. Elles exécutent des danses pour décrire les nouveaux sites potentiels et engagent un inlassable débat avec l'ensemble des abeilles de la ruche pour arriver, enfin, à un consensus sur le nid choisi. Dès lors que l'adhésion est totale, l'envol est immédiat. L'essaim est piloté jusqu'à la nouvelle demeure et s'y installe sans la moindre hésitation à la suite de sa reine.
L'auteur nous raconte cette histoire fabuleuse, dont il a étudié tous les aspects avec la passion d'un amoureux des abeilles et l'ingéniosité d'un chercheur hors pair. Il met à nu les mécanismes décisionnels dont les éléments clés sont : l'absence d'un leader, un comité d'experts, le partage des informations, le débat contradictoire, le consensus. Nous voyons là une forme de démocratie participative à l'oeuvre et son bénéfice au niveau de la réussite de l'espèce.
En quittant les aspects strictement comportementaux de l'essaimage, il nous emmène dans les coulisses neuronales de la prise de décision dans des populations animales contrastées. Il révèle des similarités de fonctionnement entre deux entités cognitives bien différentes (mais d'un même poids) : un cerveau de primate et une colonie d'abeilles. Au niveau unitaire, l'opinion (dansée) d'une seule abeille serait l'équivalent de l'excitation d'un seul neurone chez le primate.
Thomas D. Seeley trace avec humour et poésie son excursion au coeur d'un essaim d'abeilles, ce « superorganisme » qui donne une leçon de sagesse collective par sa façon de prendre la meilleure décision pour le groupe et sa survie.
Microscopiques, ils sont au coeur de la vie sur terre... Imaginez un organisme capable de vivre dans l'espace, ou de détruire les déchets les plus polluants, comme les mégots de cigarette. Imaginez un organisme à même de remplacer le cuir, le plastique, le béton. Imaginez encore un organisme en mesure de faire disparaître la radioactivité et de rattraper les dégâts environnementaux engendrés par l'activité humaine. Ce magicien aux multiples pouvoirs, c'est le champignon.
Le champignon... ou plutôt le
fungus : les champignons n'étant que les fruits de ces organismes tentaculaires qui ont joué un rôle primordial dans le développement de la vie sur Terre. Sous nos pieds, dans nos corps, à l'abri des regards, les
fungi participent à la vie de tous les systèmes vivants, nous maintiennent en bonne santé et nous aident à comprendre notre planète, notre façon de penser et de nous comporter.
Dans ce livre passionnant, Merlin Sheldrake nous offre un changement de perspective exaltant. Des levures au LSD, des truffes aux champignons qui relient les plantes entre elles dans
le " Wood Wide Web ", partez pour un voyage étonnant aux tréfonds de la terre...
Robert Van Gulik, orientaliste et sinologue éminent, auteur de La vie sexuelle dans la Chine antique, des nombreuses et très célèbres Enquêtes du juge Ti, de publications concernant divers aspects de la civilisation chinoise traditionnelle, diplomate en Orient, a aimé et élevé chez lui, à Kuala Lumpur en Malaisie, plusieurs gibbons. Les études en français sur ces animaux distingués et ravissants restent très rares ; à l'étude zoologique et sympathique Van Gulik joint ce que Borges appelle « la poésie de l'érudition », examinant évocations et figures, dans la littérature et la peinture chinoises classiques, de ces singes gracieux et aimables. On pourra lire ici des textes nulle part ailleurs traduits, et de fins commentaires de tableaux fort peu connus.
Paru en 1968, Tragedy of the commons est ici pour la première fois traduit dans son intégralité. Garrett Hardin y montre comment une situation de libre accès à une ressource limitée, et pour laquelle la demande est forte, mène inévitablement à sa surexploitation et à sa disparition. Dans une telle situation, le progrès technique devient alors un accélérateur d'épuisement irréversible, et non plus une réponse à un problème. Il apparaît alors - et c'est pour ainsi dire pour la première fois - que certains problèmes ne disposent d'aucune solution technologique, et que les biens communs demandent une gestion et une législation particulières devenues urgentes.
D'où vient la vie? Comment une seule cellule fertilisée peut-elle produire quelque quarante mille milliards de cellules ? Comment ces cellules "savent-elles" fabriquer un humain ?
Le développement embryonnaire est une merveilleuse mécanique qui se reproduit infailliblement de génération en génération. Comment est codée, programmée, cette remarquable régularité ? Spécialiste mondiale du développement embryonnaire, Magdalena Zernicka nous fait découvrir l'incroyable chorégraphie cellulaire, qui petit à petit, sans plan de construction, donne naissance à un organisme complexe. Mêlant son parcours personnel, depuis son initiation à l'embryologie dans la Pologne communiste à une grossesse tardive qui aurait pu mal tourner et ses propres découvertes dans le traitement de maladies génétiques, Magdalena Zernicka-Goetz nous ouvre les portes sur le futur de la reproduction humaine.
Le monde de la cellule, incroyablement encombré mais extraordinairement actif, n'a rien de comparable à notre expérience quotidienne. Un regard quantitatif permet de mieux comprendre l'organisation dynamique de la cellule.
Ce livre explore les grandeurs caractéristiques de la biologie cellulaire : la taille, les concentrations, l'énergie, la durée et l'information aux différentes échelles, de la molécule à la population cellulaire. Pour cela, il rassemble les données issues de travaux scientifiques récents, avec le souci d'établir des relations entre les différents organismes-modèles. Il s'appuie ensuite sur cette classification pour examiner la signification physiologique de ces données, dans un dialogue permanent entre mesures expérimentales, interprétation et prédictions théoriques. Le lecteur pourra ainsi acquérir une intuition profonde des processus qui animent la cellule - et découvrir de nouvelles facettes de ce monde microscopique.
Cet ouvrage est destiné aux étudiants de licence en sciences de la vie, et constitue un support pédagogique pour les enseignants.
Le monde est en train de basculer dans un avenir hostile. Notre obstination à tirer profit de la planète au-delà des limites supportablespar son écosystème a déclenché des effets indirects si dramatiques que la crise climatique menace désormais notre existence. Nous avons nié cette réalité. Nous avons ignoré ou accueilli avec lassitude les signaux dalarme des climatologues, refusé de remettre en cause le dogme de la croissance et lobsession consumériste. Nous devons maintenant en mesurer les conséquences pour le 21e siècle et agir afin de tirer le meilleur parti de linéluctable. Un propos courageux,un livre dutilité publique.
Le sang est le plus connu des fluides corporels. Mais le corps humain brasse bien plus de liquides : chaque jour, deux litres et demi de fluides entrent et sortent de notre corps. Tout au long de la vie, les fluides jouent un rôle essentiel.
De l'urine qui évacue nos déchets à la lymphe qui maintient le niveau d'hydratation de notre corps, en passant par les mucus qui protègent nos organes sensoriels et respiratoires, ce livre vous fait découvrir l'étonnante mécanique des fluides du corps humain.
La France vert clair est le récit captivant de la constitution en France dès les années 60 d'une société vert clair, alliant à la fois modernité technologique et considérations environnementales. La teinte vert clair évoque non seulement la modération, les compromis et les demi-mesures, mais aussi l'ambiguïté profonde qui a caractérisé la réception des idées écologiques par les citoyens français. En parallèle au développement effréné des Trente Glorieuses, destiné à rattraper un retard rendu responsable de la défaite en 1940, on assiste en France à la montée en puissance des idées et des mouvements écologistes, très critiques à l'égard de la société technologique. De la rencontre de ces deux forces opposées est née la société hybride « vert clair », symbole de l'impossibilité de l'une ou l'autre des deux forces de dominer totalement l'autre, et résultat d'une longue suite de compromis. L'ouvrage offre ainsi le premier panorama de l'histoire de l'écologie politique dans la France de l'après-guerre et des forces qui l'ont structurée. Cet ouvrage a reçu le Prix G.P. Marsh de l'American Society for Environnemental History.
« Tous les préjugés viennent des intestins. » Friedrich NietzscheDe la bouse vitale pour les coléoptères coprophages aux déjections des punaises, de la litière des chats à l'invention de la chasse d'eau, des flux du commerce mondialisé aux pandémies et à la politique énergétique, voici l'impressionnante histoire (non expurgée) des matières fécales.David Waltner-Toews s'attaque avec intelligence et humour à un sujet trop souvent confiné derrière les portes closes ou réservé aux spécialistes de la gestion des biosolides : les excréments et leurs effets sur notre planète.En multipliant les perspectives (historique, scientifique, philosophique, écologique et culturelle), il met en lumière l'importance des matières fécales pour la biodiversité, l'agriculture, la santé publique, la production et la distribution des aliments.
« Nous avons peu d'égards envers ce que les animaux pensent ou ressentent, et nous nous demandons rarement si leur vie intérieure ressemble à la nôtre. Tom Mustill nous montre pourquoi nous devons le faire, et ce que nous - et la planète - avons à y gagner. » Greta Thunberg
Baie de Monterey, Californie, septembre 2015. Tom Mustill, réalisateur de documentaires, embarque sur un kayak pour observer les baleines. L'excursion touche à sa fin lorsque soudain, une baleine à bosse jaillit hors de l'eau et heurte violemment le kayak. Pourtant, contre toute attente, elle leur laisse la vie sauve.
Bouleversé, Tom Mustill cherche à comprendre : comment a-t-il survécu ? La baleine l'a-t-elle délibérément évité ? Serait-il possible de communiquer avec elle ?
Répondre à ces questions devient dès lors son obsession. Il le fait dans ce livre passionnant, nous guidant à travers l'univers incroyable des cétacés. Brossant un panorama exhaustif des recherches sur la communication animale, il avance cette hypothèse, plus que probable : et si, dans un avenir très proche, nous parlions baleine ?
Qu'est-ce qui, en nous, prend vraiment nos décisions ? Pouvons-nous nous estimer libres alors que nous ne maîtrisons pas complètement ce qui se produit dans les tréfonds de notre esprit ? Si le libre arbitre n'est qu'une illusion, sommes-nous vraiment responsables de nos actes ? Grâce aux apports des neurosciences et de la psychologie de pointe, un auteur phare éclaire d'un jour nouveau un débat philosophique qui a aussi des implications morales et juridiques pour chacun de nous. Michael S. Gazzaniga est directeur du SAGE Center for the Study of the Mind, à l'Université de Californie, à Santa Barbara et président de l'Institut de neuroscience cognitive. Il a notamment publié Le Cerveau social.
Plutella xylostella est un ravageur des crucifères résistant à beaucoup d'insecticides et à quelques crystalendotoxines. La lutte biologique, classique ou intégrée, a rencontré un succès mitigé. Comment l'améliorer ? Cet ouvrage rassemble des textes fondamentaux sur le sujet et les communications du symposium international qui s'est tenu à Montpellier (France) en octobre 2002. Il présente le statut de Plutella dans différentes régions du monde ainsi que les mesures de contrôle utilisées, et fournit des conseils pour améliorer la lutte biologique.
Sur les grandes places du Caire, de Madrid, d'Athènes ou de New York, des mouvements de contestation et d'opposition au capitalisme financiarisé se font jour.
Ils sont la marque, selon David Harvey, d'une revendication, toujours renouvelée, du « droit à la ville ». Car la ville, en tant que centre par excellence d'accumulation du capital, est également la ligne de front des luttes pour le contrôle de l'accès aux ressources urbaines. Promoteurs immobiliers, banquiers et financiers dictent ainsi la qualité et l'organisation de la vie quotidienne d'une population tenue à l'écart des décisions les concernant au premier chef.
Villes rebelles place la cité au coeur de la réflexion sur le capitalisme et la lutte des classes. À travers la Commune de Paris, Occupy Wall Street ou les émeutes de Londres, Harvey s'interroge : dans quelle mesure peut-on construire des villes socialement plus justes et écologiquement plus rationnelles ? Ne sont-elles pas le foyer d'une résistance anticapitaliste ? Mais aussi le lieu d'une réappropriation révolutionnaire du tissu urbain ?
David Harvey, géographe britannique, enseigne à l'université de la Ville de New York. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la ville, la justice sociale, le capitalisme et ses limites, parmi lesquelsBrève histoire du néolibéralisme (Les Prairies ordinaires, 2014) ou encore Le capitalisme contre le droit à la ville : néolibéralisme, urbanisation, résistances (Amsterdam, 2011).