Les plantes sont-elles intelligentes ? Oui, et bien plus que nous ne pourrions l'imaginer, nous répond Stefano Mancuso. Savant de renommée mondiale, fondateur de la neurobiologie végétale, il est le premier à avoir démontré que, comme tous les êtres vivants, les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale basée sur l'entraide et l'échange.
Véritable manifeste écologique, ce livre pionnier, qui a bénéficié d'une reconnaissance internationale, nous plonge dans un incroyable voyage au coeur du monde végétal. Un monde qui, en formant plus de 99 % de la biomasse, s'avère aujourd'hui indispensable pour l'humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !
À l'heure où l'on recherche d'autres modes de vie, où les ressources naturelles s'épuisent, nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l'avenir de l'homme.
Au moment où l'on s'inquiète du Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, disparition massive et inexplicable de ces insectes pollinisateurs indispensables, la réédition de Vie et moeurs des abeilles de Karl von Frisch confirme que ce grand classique de l'éthologie n'a rien perdu de son actualité. Dans cette somme, fruit de trente années de recherches et d'observations rigoureuses, Frisch expose ses découvertes fondamentales sur la perception du monde extérieur (vision, odorat), mais aussi sur le comportement des abeilles, dévoilant la signification de leur fameuse « danse », dont la forme (en « rond » ou en « huit ») et l'intensité renseignent sur la localisation et la qualité des sources de nourriture. Ce mode de communication unique et original a même inspiré de grands linguistes dans leur étude du langage humain.
Récit alerte et passionnant, Vie et moeurs des abeilles plonge le lecteur dans le monde fascinant de la ruche ; véritable « sentinelle » de l'environnement, l'abeille y apparaît comme un acteur-clé de notre écosystème.
Karl von Frisch (1886-1982) fut professeur de zoologie en Allemagne (Munich) et en Autriche (Graz). En 1973, il a partagé le prix Nobel de physiologie et de médecine avec Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen.
Depuis l'apparition d'homo sapiens et la révolution cognitive il y a 50 000 ans, les capacités de notre espèce à comprendre et modifier son environnement paraissent sans limites.
Un seul mystère reste inviolé : celui de la nature humaine et de sa civilisation. Ce que nous sommes vraiment, pourquoi notre espèce fait ce qu'elle fait, défie toute explication rationnelle.
En nous plongeant au coeur des révolutions de la biologie, Pier Vincenzo Piazza nous propose une lecture totalement inédite de l'humain, de ses aspirations et de ses excès. Et montre comment cet homo biologicus en décalage avec son époque pourrait enfin évoluer pour le meilleur.
Considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands activistes autochtones d'Amérique du Sud, Almir a été le premier Surui - un peuple indigène du Brésil - à faire des études universitaires. Diplômé en biologie, il s'est engagé dans la défense de ses terres ancestrales au péril de sa vie.
Avec l'aide d'une ONG écologiste, il a trouvé refuge aux États-Unis où il a rencontré les dirigeants de Google pour leur présenter son projet : montrer, à travers Google Earth, la détérioration de la forêt amazonienne (le plus grand réservoir de biodiversité au monde avec 390 milliards d'arbres appartenant à 16 000 espèces différentes) ainsi que ses conséquences dramatiques pour la planète et, plus immédiatement, pour les 400 000 Indiens du Brésil. Écrit avec Corine Sombrun, passionnée par les mondes indigènes et le dialogue interculturel (Journal d'une apprentie chamane), ce livre retrace l'histoire d'un peuple et le destin d'un homme en lutte contre la catastrophe écologique qui menace l'humanité. Récompensé en 2008 à Genève par le prix des Droits de l'homme, Almir Narayamoga Surui fait partie des cent personnalités les plus importantes du Brésil.
Le nucléaire est un sujet tabou en France. Qu'il s'agisse de la sécurité des centrales, du coût réel de cette énergie ou des contraintes qu'elle fait peser sur notre démocratie, l'opacité règne. Mais depuis, il y a eu Fukushima. Cette catastrophe a tout changé : que se passerait-il en France si un accident similaire se produisait ? Sommes-nous vraiment préparés à ce type d'événement ? Quel est le poids du lobby nucléaire ?En présentant tous les arguments, Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, députée européenne et avocate spécialisée dans les dossiers liés à l'énergie, répond aux légitimes questions que se pose désormais l'opinion.Un document à la fois très fort, très argumenté, qui évite les procès d'intention et ouvre un débat longtemps interdit.
Les médias parlent souvent de lobby nucléaire. En réalité, ils ne traitent qu’une partie du problème. Aujourd’hui, c’est l’ensemble de l’État français qui est irradié par les nucléocrates et autres défenseurs de l’atome.En tant qu’ancienne ministre de l’environnement et ex-députée européenne, Corinne Lepage sait comment fonctionne ce système bien verrouillé. Dans ce livre extrêmement documenté, elle démonte les idées reçues sur le sujet et dévoile les connexions entre décideurs politiques, industriels prêts à tout et scientifiques formatés par l’idéologie dominante du Corps des Mines et d’EDF.Ce corporatisme, dont les enjeux financiers et sociaux sont colossaux, fait l’objet d’une omerta scandaleuse depuis plus de trente ans, toute remise en question se révélant impossible, dans les faits, en dépit (ou à cause) des alternances politiques.Un document choc qui lève le voile sur les nombreuses dissimulations et les mensonges d’État, et propose une alternative au tout-nucléaire. Avec, en point de mire, un seul objectif : l’intérêt général et... notre sécurité !
Ignorées jusqu'au XVIIe siècle, on les a longtemps prises pour des « petites vies » amusantes avant de les rendre responsables de tous nos maux. Aujourd'hui, les bactéries font rêver les marchands qui voient en elles les robots vivants du XXIe siècle. Chacune de ces visions est partielle. Pour les auteurs de ce livre, la saga des bactéries mérite infiniment plus de respect.
Le saviez-vous ? Il y a quatre milliards d'années, elles ont lancé l'immense chantier de la vie. Sans elles, la Terre serait restée un caillou stérile. Elles sont partout : dans les fosses océaniques, les glaciers des pôles, et même dans les volcans.
Chacun de nous en porte cent mille milliards dans l'intestin et mille milliards sur la peau. Elles ont créé l'air que nous respirons, la couche d'ozone protectrice, l'humus, mais aussi le charbon, le pétrole, le gaz, les minerais. Sans elles, nous ne pourrions pas vivre. Elles peuvent nous aider à fabriquer aujourd'hui de nouveaux médicaments et de nouveaux produits bons pour la santé humaine et animale. Elles peuvent nous aider aussi à résoudre nos problèmes d'environnement, en nous débarrassant de nos déchets et en produisant de l'énergie propre. Enfin, ces êtres minuscules démontrent la supériorité de la coopération sur la compétition.
Un message de sagesse qui nous invite à suivre de près leur sublime création.
L'histoire du vivant est tissée d'une multitude d'événements où le hasard intervient comme autant de coups de dés - mais de coups de dés au milieu d'une partie bien réglée où la nature ne conserverait que les seuls coups gagnants. À partir de la même organisation cellulaire, du même code universel, s'est déployée une stratégie explorant toutes les voies et combinaisons possibles. Ainsi, il a fallu marier la constance des matériaux de base et l'exubérante fantaisie de leurs combinaisons. Le vivant, durant quelque trois milliards et demi d'années a oeuvré en automate, et c'est ignorant tout de sa propre existence qu'il est passé des molécules aux sociétés organisées. Or, voici que, s'affranchissant du déterminisme génétique, il s'est lentement frayé un chemin de liberté : celle-ci devenant manifeste avec les comportements d'apprentissage et s'imposant chez l'homme avec l'émergence de la conscience et de la capacité de discernement. Constance et fantaisie du vivant retrace, avec une remarquable clarté, comment la vie s'est affirmée sur terre et a triomphé des obstacles rencontrés dans sa marche.
Agrégé et docteur ès sciences, Jean-Louis Revardel conduit ses recherches à l'université de Bordeaux-I sur les mécanismes de régénération des vertébrés. Il enseigne la microbiologie et participe à la préparation à l'agrégation de sciences naturelles.
« Nous avons peu d'égards envers ce que les animaux pensent ou ressentent, et nous nous demandons rarement si leur vie intérieure ressemble à la nôtre. Tom Mustill nous montre pourquoi nous devons le faire, et ce que nous - et la planète - avons à y gagner. » Greta Thunberg
Baie de Monterey, Californie, septembre 2015. Tom Mustill, réalisateur de documentaires, embarque sur un kayak pour observer les baleines. L'excursion touche à sa fin lorsque soudain, une baleine à bosse jaillit hors de l'eau et heurte violemment le kayak. Pourtant, contre toute attente, elle leur laisse la vie sauve.
Bouleversé, Tom Mustill cherche à comprendre : comment a-t-il survécu ? La baleine l'a-t-elle délibérément évité ? Serait-il possible de communiquer avec elle ?
Répondre à ces questions devient dès lors son obsession. Il le fait dans ce livre passionnant, nous guidant à travers l'univers incroyable des cétacés. Brossant un panorama exhaustif des recherches sur la communication animale, il avance cette hypothèse, plus que probable : et si, dans un avenir très proche, nous parlions baleine ?
« Comme son titre l'indique, ce livre a pour objet de retrouver, au milieu du profond buissonnement des formes vivantes, les plus lointains linéaments de la forme humaine, d'en suivre les développements à travers le monde des eaux, puis sur la terre ferme.
Il ne s'agira point de retracer l'histoire des Vertébrés dans ses tendances multiples, dans ses tâtonnements, ses échecs ou ses réussites, mais de retenir les moments décisifs d'une évolution qui vient s'achever avec la forme humaine. Notre travail ressortit à ce que l'on appelait naguère l'anthropologie zoologique et son plan est déterminé par la position de l'homme dans le système naturel des êtres organisés. L'homme est un Vertébré : comment ont été alors acquises les caractéristiques essentielles du Vertébré ? L'homme est un Mammifère : quelles furent les modalités de la genèse du type mammalien ? Enfin, l'homme est un Primate : d'où viennent les Primates et quels rapports l'homme soutient-il avec eux ? Tels sont les grands problèmes que nous nous proposons d'aborder. »Jean Piveteau
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Depuis les fameuses "Leçons sur les hypothèses cosmogoniques" d'Henri Poincaré, aucun ouvrage critique - d'une telle importance - n'avait été écrit, présentant sous une forme accessible, à un large public, les hypothèses cosmogoniques nouvelles. L'auteur est, peut-être, l'un des astrophysiciens qui, dans le monde, connaît le mieux l'ensemble des problèmes cosmogoniques. Il a donc pu aborder, avec une grande sûreté, les différents problèmes relatifs à l'évolution et à la formation des corps célestes. Il s'est même livré à une étude des hypothèses implicites de la cosmologie, étude qui n'avait jamais été tentée auparavant. Il a donc pu montrer, à côté des résultats sûrs de l'observation, la fragilité de certaines théories de l'expansion de l'Univers.
Cet ouvrage, exceptionnel par les domaines étendus qu'il couvre, par la profondeur de sa critique, par les aperçus qu'il ouvre, se recommande de lui-même à tous ceux qui s'intéressent au problème fascinant de l'origine et de l'évolution des mondes.
Sauver le climat pour mieux sauver la planète. Belle ambition dont la réalisation semble encore empêchée par un coupable unique, responsable de l'effet de serre et du réchauffement climatique : le gaz carbonique. En effet, que ce soit dans le débat actuel sur la « transition écologique » et dans l'ensemble des projets soumis par les autorités européennes ou dans les propositions de l'acte III de la décentralisation, il est le grand coupable désigné à la vindicte et condamné par une taxation aveugle.
Et si ce coupable était indispensable à la vie sur terre ? Et si la taxation systématique du « carbone » » était une erreur funeste et que d'autres approches étaient possibles? Et si nous avions besoin de plus de science pour approfondir la question sur des bases véritablement solides ?
À partir d'un point de vue strictement scientifique qui n'esquive pourtant pas le débat, François Gervais s'oppose à la conception univoque et réductrice qui fait du gaz carbonique le responsable de tous les maux et interdit finalement de repenser à la fois les bases d'une solidarité Nord-Sud plus juste et une politique énergétique ambitieuse.
Depuis leur apparition il y a 850 millions d'années - bien avant l'homme ! -, les insectes se sont adaptés à toutes les conditions de vie. Grâce à leurs ailes et au vol, ils ont colonisé tous les biotopes. Leur fécondité, leurs multiples moyens de défense ou leur mimétisme leur ont permis de devenir les représentants du règne animal les plus abondants sur terre, tant en nombre d'espèces qu'en nombre d'individus.
Inventant l'outil, des modes de communication et de transport performants, les hommes ont à leur tour investi tous les milieux. La confrontation avec les insectes était inévitable. Si certaines espèces (pollinisateurs, prédateurs des ravageurs de culture...) sont utiles à l'homme, d'autres - parfois les mêmes - représentent un danger car ils sont venimeux ou vecteurs de maladies. Les moustiques, notamment, véhiculent le paludisme qui cause deux millions de décès par an. Pourtant, c'est souvent l'homme lui-même qui favorise ces catastrophes en modifiant de manière intempestive le fragile équilibre écologique, alors que les insectes s'organisent pour résister à leur destruction.
Docteur ès sciences, enseignant l'écologie à l'université de Bordeaux I, Michel Lamy a consacré plus de trente ans à la recherche entomologique. Il est l'un des meilleurs connaisseurs des insectes. Par cet ouvrage ouvert à tout public, il nous révèle l'infinie variété de cet univers offrant au chercheur et au curieux un champ d'investigation passionnant. Mais au-delà de la fascination que les insectes ont toujours exercée sur l'imaginaire, Les insectes et les hommes pose la question d'une cohabitation difficile et essentielle pour l'avenir de notre planète.
Azalée, jasmin, orchidée, camélia ... Des fleurs, on aime le parfum, la beauté délicate, l'harmonie des couleurs, et le langage secret qui est aussi celui du coeur. Mais que sait-on de la petite histoire des fleurs de l'Histoire ?
Symboles de luttes, de guerres ou de révolutions, emblèmes des monarques et des puissants, marques de reconnaissance ou de ralliement, signes de solidarité ou de communion, les fleurs, sauvages ou cultivées, nobles ou humbles, ont toujours accompagné les hommes. Du lys blanc des rois de France aux chrysanthèmes de Mao, des oeillets rouges des républicains sous Louis-Philippe aux coquelicots de Verdun, des roses rouges des socialistes aux marguerites qui accompagnèrent le général de Gaulle jusqu'à sa dernière demeure, en passant par le muguet de mai si cher aux travailleurs, Pierre Miquel nous convie à parcourir les sentiers fleuris du jardin de l'Histoire.
Avec son incomparable talent de conteur, savant alliage d'érudition, de charme et de truculence, il a composé ce bouquet d'anecdotes croustillantes, de faits insolites et néanmoins historiques, de légendes savoureuses et de révélations cocasses. Un précieux florilège pour ceux qui veulent en savoir plus sur la petite histoire des fleurs sans pour autant oublier la grande Histoire des hommes.
L'impasse du sommet de Copenhague et la mise en cause des travaux scientifiques sur lesquels il se fondait ont transformé la perception du changement climatique. La controverse sur le climat ne concerne plus seulement la question du réchauffement planétaire et les moyens de le traiter. Elle porte désormais sur les solutions qu'apporte la discipline économique : dans les modèles qu'elle construit, l'économie impose ses mots, ses interprétations et ses scénarios. Lesquels faut-il choisir ? Comment permet-elle de décider quelle action mener dans une situation d'incertitude ou d'ignorance ? L'analyse coûts/bénéfices suffit-elle pour choisir entre le principe de précaution et le catastrophisme ? Autour de ces questions politiques s'organise le débat dans lequel s'affrontent aujourd'hui les grandes puissances internationales. Huit théoriciens de renom expliquent dans cet ouvrage comment l'économie a changé la compréhension du changement climatique et comment l'étude du climat modifie à son tour l'approche économique.
Chacun sait que la science naît au début du XVIIe siècle lorsque Kepler, Galilée et Descartes, notamment, découvrent les bases de l'astronomie et de la mécanique. Pourtant, les sciences de la vie et de la terre ne suivent pas le mouvement. Malgré les efforts d'exploration et de classification du monde vivant et du domaine minéral, ces disciplines ne prendront leur essor qu'au début du XIXe siècle. Ce travail comme celui de Guyénot se situe donc dans l'entre-deux des révolutions scientifiques.
« Notre souhait, finalement, sera que le lecteur prenne assez de goût à ces lectures pour les prolonger en allant aux auteurs cités, dans les bibliothèques, chez les bouquinistes ou dans les rééditions modernes qui se multiplient et qui, sans avoir le charme des livres anciens, sont un moyen commode et bon marché d'accéder au fonds de notre littérature scientifique des siècles passés. »
Qui n’a jamais été saisi par le chant des baleines se répondant à travers l’immensité des océans, par le spectacle des dauphins jouant à l’étrave des bateaux ou par le regard attendrissant des bébés phoques sur la banquise ? Dans notre imaginaire, les mammifères marins sont des animaux attachants. Mais que savons-nous de la réalité des menaces qui les guettent et les font lentement disparaître de nos fleuves et de nos océans ? Ces animaux contribuent activement à la richesse de la biodiversité de notre planète ; leur déclin serait une tragédie. Photoreporter animalier et journaliste scientifique, Jean-Pierre Sylvestre est un aventurier de la science naturaliste. Dans cet ouvrage passionnant, à la fois inventaire détaillé des espèces et carnet de voyage, le lecteur est invité à parcourir le monde et à observer patiemment ces espèces qui, de l’ours blanc à la baleine, sont en danger de disparition.
Quels secrets cachent nos cellules ? Comment fabriquons-nous l'énergie que nous dépensons ? Comment les gènes déterminent-ils notre hérédité ? Comment passe-t-on d'une cellule à un organisme entier ? Comment fonctionne notre cerveau ? Comment partageons-nous le monde avec les microbes ? Autant de questions fondamentales et actuelles face aux prodigieuses avancées de la science.
Si tout commence avec le génome et ses modulations, la biologie moderne nous enseigne que c'est dans la cellule que se trouvent les clés conduisant à l'individu : clés énergétiques, clés des échanges et des interactions intra et intercellulaires, clés des synthèses chimiques. Les cellules déterminent ainsi la façon dont, à partir d'un oeuf, se développent des êtres dotés de sensations et doués de pensée.
De telles découvertes et avancées scientifiques, issues du raffinement des techniques d'observation et d'expérimentation, n'auraient pas été possibles sans les apports progressifs des grands précurseurs de notre époque actuelle. En nous contant l'histoire de ces découvertes, Jean-Pierre Henry nous entraîne au coeur de l'infiniment petit et des mécanismes secrets du corps humain. Ce voyage passionnant nous permet de saisir les clés du vivant et d'en apprendre davantage sur nous-mêmes.