Le terme « développement durable » est devenu la référence obligée des politiques publiques et privées, le nouveau mot d'ordre de la coopération internationale. Il s'est imposé face à l'inquiétude des pays riches devant l'émergence de certains Suds et coïncide avec la montée en puissance des ONG. Rendant obsolète le concept de développement, le développement durable est un produit de la dernière mondialisation, le symbole de l'avènement d'une conscience mondiale. Mais cette synthèse théoriquement parfaite entre les préoccupations économiques, sociales et environnementales est-elle une réalité ? ou bien un étendard que chacun s'approprie en fonction de ses intérêts et de ses objectifs, une sanctification de la planète au détriment de l'humanité, et particulièrement des pauvres ?
Le baron Alexander von Humboldt fut tour à tour naturaliste, explorateur, géologue, géographe, climatologue, vulcanologue, botaniste, océanographe... Merveilleux touche-à-tout héritier de l'esprit des Lumières, il est bien le fils de son siècle lorsqu'il parcourt le monde à la recherche de données scientifiques précises ou lorsque, en anthropologue, il part à la rencontre de cultures inconnues. De ses explorations, il a tiré les Tableaux de la nature, dont Steppes et déserts est le premier livre. Dans un style littéraire justement rendu par la traduction qu'il estimait la plus fidèle (Humboldt était francophile et parfaitement francophone), il dépeint les grandes scènes de la nature que lui ont inspirées ses pérégrinations en Amérique latine. Mais à partir du Venezuela, du Pérou et du Mexique, il nous convie aussi à un fabuleux voyage à travers les steppes d'Asie et jusque sous la chaleur écrasante du Sahara. Lorsqu'il entreprend de « contempler l'ensemble de la nature, surprendre l'action commune de toutes les forces qui l'animent », il est fidèle à son idée selon laquelle l'univers est un grand cosmos, où les éléments interagissent en permanence. Bref, un vrai écologue avant l'heure !
Plus de 80 % de l'énergie utilisée aujourd'hui dans le monde proviennent de gisements de combustibles fossiles (charbon, gaz, pétrole) ou d'uranium. Ces gisements sont épuisables alors que l'énergie fournie par le soleil, les chutes d'eau, la croissance des végétaux, les marées, la chaleur de la terre est renouvelable. Si l'utilisation de ces énergies (auxquelles on associe souvent celles tirées des déchets) n'est évidemment pas nouvelle, elle représente aujourd'hui près de 14 % de la production mondiale d'énergie et pourrait, selon certains scénarios, atteindre 50 % au milieu du XXIe siècle.Cet ouvrage propose un tableau précis des diverses sources d'énergies renouvelables actuelles, explique les modalités de leur production, présente les lieux où elles sont utilisées et la quantité d'énergie qu'elles fournissent à ce jour.
Un vent de catastrophisme souffle aujourd'hui sur les mobilisations écologistes, et notamment sur sa jeunesse. Parce que nous n'avons pas su nous adapter, l'effondrement à moyen terme de nos sociétés s'est transformé en quasi-certitude. La perspective catastrophiste est loin d'être anodine. Elle fait partie intégrante des théories et des mobilisations écologistes depuis un demi-siècle. Et loin de déboucher nécessairement sur une rhétorique sacrificielle, elle peut constituer un aiguillon démocratique pour aider un collectif à réagencer ses théories, ses pratiques et ses projets politiques dans un sens plus compatible avec la réalité du contexte écologique et matériel qui s'annonce. Elle pourrait enfin permettre aux démocraties modernes de se réinventer par la formulation d'un projet qui, sans renoncer aux idéaux de liberté et d'égalité, prendrait en revanche ses distances avec son imaginaire trop continuiste, dans une forme - à ce jour inexistante - de démocratie post-pétrole et post-croissance.
Et si vous aviez des yeux dans le dos, un corps virtuel plus jeune, la faculté de déplacer des objets en vous concentrant ou de voyager dans le temps et l'espace... De nouvelles technologies sont désormais capables de nous plonger dans une autre réalité, à la fois totalement imaginaire et hyperréaliste, de nous faire ressentir des sensations inédites.
Incroyablement perturbantes pour nos sens, puissamment attractives, elles permettent aussi aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne notre cerveau.
Ces dispositifs fascinants, qui s'appellent casques de réalité virtuelle ou interfaces neuronales, arrivent dans notre quotidien, notamment via les industries du jeu et des loisirs. Demain ils pourraient participer à l'éducation de nos enfants, compenser des handicaps physiques ou soigner des maladies telles que la dépression.
Réalité virtuelle, vous n'avez encore rien vu !
Impossible de trouver un sujet plus transversal que l'eau. À l'image de sa nature fluide, elle s'infiltre partout, dans l'économie, la géopolitique, l'écologie, la physique et la chimie, la médecine, la littérature, la géographie, l'histoire, les arts, etc. Elle a permis la naissance de la vie, lui est indispensable et accompagne le développement des civilisations.Si l'eau est une substance commune sur Terre, elle y est à 97 % salée, c'est-à-dire impropre telle à la consommation. Dans les 3 % restants, il faut aussi compter les calottes polaires, l'eau douce piégée dans les glaciers, ou dans des nappes souterraines parfois inaccessibles. Avec l'augmentation de la population, l'eau devient une ressource de plus en plus précieuse et un enjeu crucial.De « H2O » aux « Sirènes », en 100 mots, cet ouvrage prend le contre-pied de la formule réjouissante de Pierre Desproges qui réduisait l'eau à « un liquide translucide qui sort du robinet » et propose d'éclairer toutes les facettes de l'or bleu.
José Bové : parcours et engagements d'un militant.
Les changements technologiques de ces cinquantes dernières années ont suscité de véritables bouleversements dans tous les domaines de la vie qui, pour la plupart, nous ont semblé positifs. Pourtant, parfois, ces innovations mènent à des catastrophes qui rappellent les mésaventures de Prométhée, voleur du feu des dieux. Il nous faudrait, aujourd'hui, prêter une attention toute particulière aux déclencheurs d'alerte, indépendants de tout intérêt financier, qui cherchent seulement une nouvelle voie pour l'humanité.
José Bové est de ceux-là. Il évoque ici son parcours, depuis son engagement, très jeune en tant que militant pacifiste, jusqu'à ses actions et ses combats de demain, répondant aux questions de François Ernenwein, rédacteur en chef du quotidien La Croix.
Un plaidoyer pour un monde plus juste.
EXTRAIT
J'ai débuté comme militant, en collant des affiches informant sur la possibilité de devenir objecteur de conscience plutôt que de faire le service militaire. A cette époque, on devait donc accomplir un service militaire, ce qui consistait à apprendre à faire la guerre. Mais, si pour des raisons de conscience, de philosophie ou de religion, on refusait ce service, la loi prévoyait une alternative : ça s'appelait l'objection de conscience. Le problème était que, si la loi existait, en revanche, il était formellement interdit de la publier et d'informer les futurs appelés sur cette option pacifiste. Cela allait à l'encontre du principe fondamental du Droit qui pose que nul n'est censé ignorer la loi. Quand on rappelle cette disposition paradoxale, on a l'impression que cela se passait au Moyen-âge, et bien non... Je trouvais ça révoltant !
A PROPOS DE L'AUTEUR
José Bové est né à Talence, en Gironde, en 1953 de parents chercheurs en biologie. Il est depuis 2009 député européen. Il s'est fait connaître par ses positions altermondialistes et son activité de désobéissance civile.
Cet ouvrage est consacré à l'examen des différents types de pollution sur le fleuve Niger, ainsi qu'à leurs conséquences, soit connues et visibles, soit plus subtiles et insoupçonnées, mais tout aussi dangereuses. Il apporte des éclaircissements scientifiques sur les mécanismes de contamination de divers types de polluants et leur impact sur les espèces animales et végétales. L'auteur propose quelques pistes de solution pour prévenir, limiter et réduire la pollution grandissante du fleuve Niger.
Les réformes de la gouvernance de l'eau se sont multipliées depuis les années 1990. Il se dégage une impression de réforme perpétuelle qui interpelle les acteurs opérationnels et les spécialistes du domaine. Qu'est-ce qui change au juste dans la gouvernance de l'eau ? Comment caractériser et mettre en perspective les dynamiques en cours ? Cet ouvrage aborde ces questions en développant des réflexions critiques sur la gouvernance actuelle de l'eau.
This book examined the different types of pollution of the Niger River, as well as their consequences, known and visible, subtler and more unsuspected, but all as perilous. This book on the pollution peril brings scientific clarifications on the mechanisms of contamination of various types of pollutants and their impact on animal and plant species. The author proposes some possible solutions to prevent, limit and reduce the growing pollution of the Niger River.
Les contenus du programme congolais en vigueur (RDC) ne promeuvent pas une vraie écocitoyenneté. Il devient impérieux d'élaborer un programme spécifique de l'Éducation Relative à l'Environnement (ERE) après avoir sondé et interprété les opinions des agents éducatifs. Un tel programme comprendra le portrait d'un écocitoyen et les stratégies curriculaires appropriées susceptibles de développer des compétences de base de l'ERE.
Le développement économique de l'asie menace-t-il notre approvisionnement en métaux? Les ressources de la Terre sont-elles inépuisables? L'activité minière est-elle compatible avec un développement durable?
Flambée des cours, tensions géopolitiques... les ressources minérales sont régulièrement au coeur de l'actualité. Or, Cuivre, Charbon, Terres rares... : Michel Jébrak présente dans cet ouvrage un panorama de la production mondiale et ses enjeux socio-économiques.
Un ouvrage clé pour comprendre le rôle central que doivent jouer les entreprises dans le combat contre le réchauffement climatique. Un monde décarboné est compatible avec une croissance économique et un développement humain durables.
Comment les entreprises peuvent-elles lutter contre le changement climatique ? Cette question est au centre de la conférence COP21 de Paris.
Devant l'urgence à agir pour éviter une catastrophe climatique irréversible, la volonté et les engagements des États ne suffisent pas. La mobilisation des entreprises est essentielle.
Longtemps considérées comme principales responsables des émissions de gaz à effet de serre, elles sont aujourd'hui à la pointe du combat contre le réchauffement climatique. Dans tous les secteurs, elles ont mis en place des stratégies offensives pour réduire ces émissions, développer le recours aux énergies renouvelables, améliorer l'efficacité énergétique, diminuer
l'impact sur les ressources naturelles.
Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain, incarne cette nouvelle vision des entreprises sur les enjeux climatiques. Dans ce livre, il décrit les défis que se sont lancés les entreprises françaises en matière de climat et d'environnement. Il plaide pour la mise en place par les États de stratégies de long terme et appelle à un dialogue renforcé avec toutes les parties prenantes qui travaillent sur le climat et l'environnement. Surtout, il exprime sa conviction qu'un monde décarboné est compatible avec une croissance économique et un développement humain durables.
Qu'est ce que la révolution verte qui déferle dans nos villes ? Comment y prendre part ?
Pour contrer la déconnexion croissante entre les citadins et la nature, beaucoup d'actions vertes naissent dans les grandes villes de France. La prise de conscience par les populations urbaines d'être déracinées de leurs campagnes motivent un retour vers les savoir-faire perdus du jardinier et un besoin d'actions innovantes et concrètes à mettre en place en ville.
Qu'est-ce que l'agriculture urbaine ? Peut-on faire de la permaculture en ville ? Jardinier urbain, ça existe ?
Dans ce livre, MERCI RAYMOND :
- dresse un état des lieux de ce mouvement émergent depuis plusieurs années déjà
- va à la rencontre de personnalités fortes, acteurs de la réintroduction du vert en ville (apiculteurs, ingénieur agronome, etc.)
- partage une vision des villes de demain ...
- propose : 10 actions à mettre en place sur son balcon, explique comment devenir apiculteur en ville, bouturer pour mieux partager, semer des bombes de graines, mettre en place un jardin partagé, cultiver au pied d'un arbre, t obtenir un permis de végétaliser, etc.
Ce livre doit véhiculer une vision et aboutir à l'action pour des villes plus vertes et plus gourmandes !