Le témoignage de Méas est unique. C'est un petit morceau de la mémoire d'un peuple, le journal d'une enfant que ses concitoyens ont tenté d'exterminer, qui a grandi dans des camps de travaux forcés, séparée de sa famille, manipulée par l'idéologie (des Khmers Rouges), proche de celle des nazis, et qui a pu s'enfuir vers d'autres camps (en Thaïlande), ceux de la survie.
Mireille Lemaresquier
Après avoir passé 3 ans dans des camps de travail forcé et fuit le Cambodge pour rejoindre la Thaïlande, Méas est accueillie en France où elle va apprendre à vivre et à se reconstruire. C'est grâce à la litterature française qu'elle va découvrir au fil des années qu'elle va pouvoir mettre des mots sur son passé et écrie son premier livre. En cambodgien dans un premier temps puis elle va le traduire en français elle même.