Dominés par les Exceptionnels qui gouvernent la Terre en 2135, les Ordinaires asservis placent tous leurs espoirs en Thors Provoni, un rebelle qui parcourt la galaxie pour réunir des alliés. Sauf que son armée est constituée de Frolixiens, des créatures inhumaines qui pourraient constituer une plus grande menace que les Exceptionnels
Nouvelle édition
C'est en 1974 qu'un faisceau de lumière rose communique à Horselover Fat des informations capitales concernant l'avenir de l'humanité. Cette force, qui a fait fondre la réalité de cet homme, c'est SIVA. Système Intelligent Vivant et Agissant. Mais qui se cache réellement derrière ces quatre lettres? Dieu? Un satellite? Une race extraterrestre? Mélange de science-fiction spéculative, de récit autobiographique, de questionnement métaphysique et de délires schizophréniques, La trilogie divine, qui compte parmi les oeuvres les plus déroutantes de Dick, est sans doute celle qui a fait de lui un auteur culte.
Après avoir causé la mort d'un homme lors d'un accident de voiture, James Ballard, le narrateur, développe une véritable obsession pour la tôle froissée. Enrôlé par Vaugham, un ex-chercheur qui aime reconstituer des accidents célèbres et va même jusqu'à en provoquer pour assouvir ses pulsions morbides, Ballard se verra progressivement initié à une nouvelle forme de sexualité : le mariage de la violence, du désir et de la technologie.
Avec Crash !, premier volet de la « Trilogie de béton, J. G. Ballard ausculte les rapports de l'homme à la technologie dans un monde perverti par les machines, et livre un roman troublant, qui mêle perversion sexuelle et réflexion politique.
Réédition critique en français d'un ouvrage absolument précurseur et fondamental pour l'inclusion des problématiques sociales, environnementales et des enjeux de durabilité dans les démarches de conception : le manifeste d'une reconfiguration radicale du domaine du design, de ses formes mais surtout de sa mission.
Paru en 1971, publié dans plus de vingt langues, mais indisponible en français depuis 1974, Design for the Real World est, bien plus qu'un classique de l'histoire du design, le livre-manifeste de tout design politique et écologique. Il vise l'inclusion sociale plutôt que le profit monétaire, lutte contre l'asservissement des besoins au marché, prône le respect de l'environnement plutôt que l'exploitation illimitée de la nature et de ses ressources. Cette réédition critique de la traduction française, accompagnée d'essais d'Alison J. Clarke et Emanuele Quinz, offre un aperçu du programme de Victor Papanek : confier au design une mission révolutionnaire, qui, aujourd'hui plus que jamais, révèle son étonnante pertinence.
Le jour de son douzième anniversaire, Victor Baxter est enlevé dans la cour de son école par un étrange personnage surnommé le Capitaine. Il était en effet l'enjeu d'une partie de backgammon que son père a perdue. Le Capitaine, un aventurier au passé mystérieux, le confie à Liza, une femme dont il est follement amoureux. Ce n'est que parvenu à l'âge adulte que Victor - rebaptisé Jim -, devenu journaliste, pourra découvrir la vérité sur cet homme et l'affronter.
Si l'on retrouve dans cet ultime ultime roman de Graham Greene tout son univers, un thème s'en distingue : la solitude de l'enfance. La compagne de l'auteur (à qui est dédié le livre) y retrouva des traces d'une de leurs conversations, traces d'autant plus précieuses qu'elles donnent une des clés de l'oeuvre : « Aimer, et aimer bien : enfant, ce fut sans doute difficile pour moi de faire la distinction entre les deux. »
James Blake est un jeune homme solitaire, rêveur et marginal. Son obsession, c'est de pouvoir voler, d'accomplir le premier « vol à propulsion humaine ». À l'aéroport de Londres, il s'empare d'un petit avion pour accomplir sa tentative, mais il s'échoue dans la Tamise, à Shepperton, une banlieue tranquille.
Miraculeusement rescapé de son accident (on lui apprend qu'il a passé onze minutes sous l'eau) il est adopté par les habitants de la petite communauté. Pourtant le doute subsiste : est-il mort, est-il vivant, a-t-il transcendé sa condition de simple mortel ? Dans les jours qui suivent, Blake est en proie à des visions prophétiques. Il métamorphose son environnement et bouleverse la vie de sa nouvelle famille...
« Agent secret de l'inconscient », J.G. Ballard (1930-2009) ressuscite dans un cadre banlieusard - celui-là même où il vivait - quelques-uns des plus vieux mythes de l'humanité. À sa manière inimitable, il nous propose une fable sarcastique, un Petit Prince perverti qui est aussi une parabole sur la situation de l'écrivain, seul véritable « rêveur illimité ».
Au coeur du continent africain, le docteur Mallory rêve de découvrir un nouveau Nil qui fera refleurir le Sahara. Un jour, pendant les travaux qu'il dirige, la souche d'un vieil arbre, délogée par un bulldozer, laisse apparaître un peu d'eau. Le ruisselet se fait rivière, puis fleuve immense, suscitant sur ses rives une végétation baroque. Le fleuve Mallory devient alors l'enjeu d'ambitions politiques rivales.
Dans ce contexte de guerre civile, le docteur Mallory entreprend de remonter à la source de « son » fleuve, à bord du vieux ferry-boat qu'il a détourné, le Salammbô. D'autres personnages ont entrepris ce voyage. Un producteur de documentaires télévisés qui cherche à se refaire une réputation avec les malheurs du tiers-monde. Une jeune veuve qui a pris la tête d'un groupe de femmes. Noon, enfin, l'adolescente sauvage qui connaît peut-être le mystère du fleuve. Leur équipée est une remontée des eaux de la mémoire et du désir, où chacun tente de retrouver les sources de son obsession, à commencer par Mallory, partagé entre le désir d'aller jusqu'au bout du voyage et celui de détruire sa création.
Pur roman d'aventure, à ranger aux côtés des chefs-d'oeuvre du genre, comme Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad, Le Jour de la création fait suite dans l'oeuvre de J.G. Ballard à Empire du Soleil.
De sa tour d'Oulan-Bator, Gengis II Mao IV Khan règne, en ce XXIe siècle, sur le monde entier. Ce qu'il en reste. En 1991, une éruption cataclysmique du Cotopaxi a assombri le ciel durant des semaines. À la faveur de la terreur et de la nuit, des émeutes ont éclaté. Puis des révolutions. Des guerres, enfin. Et sur les ruines du vieil ordre, les survivants meurent lentement du pourrissement organique, virus surgi d'une usine d'armes bactériologiques. Sauf à Oulan-Bator, où grâce à l'antidote de Roncevic, développé sur ordre du Khan, le pourrissement s'est arrêté. Garant de la reconstruction, le Khan manifeste une vitalité prodigieuse. Il a quatre-vingt-treize ans et ne veut pas mourir, comptant sur l'aide de Shadrak, un Noir américain devenu son médecin, pour y parvenir. Trois projets « immortalité » sont en cours, dont le plus sinistre, Avatar, consiste à transférer dans un corps jeune la personnalité du Khan. Pour assurer une dynastie éternelle ?
Des personnages hors du commun, une action haletante et une réflexion profonde sur le pouvoir, pour ce qui est peut-être le chef-d'oeuvre de Robert Silverberg, grand maître de la science-fiction.
Pangbourne Village est un enclos résidentiel de luxe près de Londres, où une dizaine de familles aisées - directeurs généraux, financiers, magnats de la télé - vivent en parfaites harmonie et sécurité. Jusqu'au jour où l'on découvre que tous les enfants viennent d'être kidnappés et leurs parents sauvagement massacrés. Deux mois après les faits, les enlèvements ne sont toujours pas revendiqués. Les enquêteurs sont dans l'impasse.
Impuissants, ils se repassent avec effarement la vidéo tournée sur la scène du crime. La froideur méticuleuse des assassinats ajoute à l'impression d'être en présence d'une tuerie hors norme. La police décide de faire appel à un psychiatre, le docteur Richard Greville, pour reprendre l'enquête. Dans ce bref roman magistral, J-G Ballard explore les conséquences extrêmes de la logique ultra-sécuritaire.
Dans l'Espagne postfranquiste, le père Quichotte se lie avec Zancas, le maire communiste de sa ville, une amitié que le supérieur du prêtre, un évêque dépité par la mort de Franco et par la transition politique qui a suivi, voit d'un très mauvais oeil. Aussi, lorsque Quichotte est nommé monsignor par le pape, saute-t-il sur l'occasion et l'envoie-t-il en congé. Mais au même moment, le maire perd les élections et décide de quitter le village. Le prêtre catholique et le maire communiste s'embarquent alors ensemble sur les routes d'Espagne. Munis de caisses de vin et de bons fromages, les deux hommes, compagnons de voyage pour le moins saugrenus, vivront des aventures rocambolesques rythmées par un long dialogue sur la foi et la politique.
Graham Greene signe ici un roman savoureux, plein de rebondissements, dont le ton léger sert au mieux le sujet philosophique plus grave qui en est le fi l rouge.
Oú norman lewis révélait (dès les années 70) les troubles liens qui unissaient la cia et la mafia.
Et suggérait - sous le couvert d'une fiction plutôt transparente - que cette collusion contre nature avait pu coûter la vie à j. f. kennedy. une hypothèse accueillie à l'époque avec scepticisme ; aujourd'hui largement confirmée par l'histoire. l'un des thrillers les plus "terrifiants" de l'époque (selon le times). et la confirmation du talent de norman lewis, considéré par graham greene comme " l'un des meilleurs écrivains du siècle.
".
Crash !, L'île de béton et I.G.H. forment la bien nommée « Trilogie de béton », une des oeuvres majeures de la littérature du XXe siècle, où se mêlent esthétique automobile, architecture visionnaire, folie sociétale et une forme de pornographie si élaborée qu'elle donne un nouveau sens à ce mot.
À Genève, où il a fait fortune dans la pharmacie, le docteur Fisher vit entouré d'une cour de parasites qu'il traite avec mépris, mais retient par ses largesses et des soirées fastueuses. Jones, le narrateur, après avoir épousé la fille du docteur, entre dans cet univers vénéneux, malgré les réticences de sa jeune femme. Fasciné et horrifié tout à la fois, il en découvre les détours comme ces dîners où les invités sont prêts à toutes les humiliations et à tous les risques en échange d'argent. De cette plongée dans le monde et l'âme du Dr Fischer, le lecteur remonte chancelant, comme au terme d'un voyage au bout de la nuit et de l'absurde.
« Le roman d'espionnage réinventé.
» The TimesQue faisait Willi Schmidt, entrepreneur de bonne famille, durant la dernière guerre ? Omniprésent à la fin du conflit sur une ligne Zurich-Budapest-Istanbul, il aurait vendu du cuir aux nazis et du renseignement aux Américains. Pour d'autres, cet amateur de jazz se serait servi de son passeport suisse pour négocier des vies. Près de soixante ans après l'annonce de sa mort, deux hommes avec qui il formait à l'époque un trio improbable pensent qu'il est toujours vivant, caché sous une fausse identité dans l'industrie pharmaceutique : Strasse, haut gradé SS proche de Himmler, a survécu par alliances successives aux purges d'après-guerre ; Joe Hoover, employé par la Croix-Rouge, a accompagné Alan Dulles, chef de l'OSS et futur patron de la CIA, dans d'étranges missions. À Francfort, où Strasse et Hoover se retrouvent, un journaliste les entraîne vers un trafic de réfugiés.
Quel rôle joue Willi Schmidt, si c'est bien lui, dans ce « parc humain » ?En éclairant l'histoire nazie d'un jour nouveau, comme un épisode d'un drame toujours actif, Chris Petit (Le Tueur aux Psaumes, Fayard Noir, 2007) revisite, documents à l'appui, nos certitudes historiques.
1880.
Excellent, idaho. le narrateur, le jeune duivichi-un-dua dit cabane, un métis indien, est, encore enfant, violé par l'homme qui assassine ensuite sa mère. élevé par l'impérieuse, l'irrésistible ida richilieu, maire d'excellent et propriétaire d'un hôtel-bordel renommé, cabane devient, sous la tutelle d'ida, un " bardache ", un prostitué sacré. entre foutu dave et son foutu chien, dr ah fong, l'apothicaire, ida et alma, cabane pourrait continuer à mener sa petite vie pas ordinaire, s'il ne décidait de partir à la recherche du meurtrier de sa mère.
Une quête qui lui livrera peut-être aussi la clé de sa véritable identité.