Nouvelle édition
Après avoir causé la mort d'un homme lors d'un accident de voiture, James Ballard, le narrateur, développe une véritable obsession pour la tôle froissée. Enrôlé par Vaugham, un ex-chercheur qui aime reconstituer des accidents célèbres et va même jusqu'à en provoquer pour assouvir ses pulsions morbides, Ballard se verra progressivement initié à une nouvelle forme de sexualité : le mariage de la violence, du désir et de la technologie.
Quel est le destin de l'homme dans un monde perverti par les machines ? Peut-on rester maître de son corps, de son âme, dans une société qui est chaque jour un peu plus déshumanisée ? Tels sont certains des thèmes abordés dans ce grand roman, véritable classique de la littérature moderne, enfin réédité en français.
Réédition critique en français d'un ouvrage absolument précurseur et fondamental pour l'inclusion des problématiques sociales, environnementales et des enjeux de durabilité dans les démarches de conception : le manifeste d'une reconfiguration radicale du domaine du design, de ses formes mais surtout de sa mission.
Paru en 1971, publié dans plus de vingt langues, mais indisponible en français depuis 1974, Design for the Real World est, bien plus qu'un classique de l'histoire du design, le livre-manifeste de tout design politique et écologique. Il vise l'inclusion sociale plutôt que le profit monétaire, lutte contre l'asservissement des besoins au marché, prône le respect de l'environnement plutôt que l'exploitation illimitée de la nature et de ses ressources. Cette réédition critique de la traduction française, accompagnée d'essais d'Alison J. Clarke et Emanuele Quinz, offre un aperçu du programme de Victor Papanek : confier au design une mission révolutionnaire, qui, aujourd'hui plus que jamais, révèle son étonnante pertinence.
Avec émotion et humour, Graham Greene écrit un roman politique et psychologique
sur l'incapacité à trouver l'amour et les effets destructeurs de cette quête.
Le jour de son douzième anniversaire, Victor Baxter est enlevé dans la cour de son école par un étrange personnage surnommé le Capitaine. Il était en effet l'enjeu d'une partie de Backgammon que son père a perdue. Le Capitaine, un aventurier au passé mystérieux, confie l'enfant à Liza, une femme dont il est follement amoureux. Pendant que le Capitaine parcourt le monde à la recherche d'improbables fortunes, envoyant de temps à autre des lettres d'amour accompagnées d'argent, Victor rebaptisé Jim grandit aux côtés de Liza. Ce n'est qu'à l'âge adulte, alors qu'il est devenu journaliste, que Jim pourra affronter le Capitaine et découvrir la vérité sur cet homme. Décidé à éclaircir les relations qui unissaient le Capitaine à Liza, il part le retrouver au Panamá, sans se douter qu un monde dangereux d'intrigues politiques l'y attend...
Si l'on retrouve dans ce vingt-troisième et ultime roman de Graham Greene tout l'univers de son oeuvre, un thème se distingue et touche particulièrement : la solitude de l'enfance. La compagne de Graham Greene (à qui est dédicacé le livre) retrouva dans ce texte des traces d'une de leurs conversations privées, traces d'autant plus précieuses qu'elles donnent une des clés de l'oeuvre : « Aimer, et aimer bien : enfant, ce fut sans doute difficile pour moi de faire la distinction entre les deux. »
Pangbourne Village est un enclos résidentiel de luxe près de Londres, où une dizaine de familles aisées - directeurs généraux, financiers, magnats de la télé - vivent en parfaite harmonie et sécurité. Jusqu'au jour où l'on découvre que tous les enfants viennent d'être kidnappés et leurs parents sauvagement massacrés. Deux mois après les faits, les enlèvements ne sont toujours pas revendiqués. Les enquêteurs sont dans l'impasse. Impuissants, ils se repassent avec effarement la vidéo tournée sur la scène du crime. La froideur méticuleuse des assassinats ajoute à l'impression d'être en présence d'une tuerie hors norme. La police décide de faire appel à un psychiatre, le docteur Richard Greville, pour reprendre l'enquête. Dans ce bref roman magistral - qui rappelle le formidable auteur de nouvelles qu'il est par ailleurs - J.G. Ballard explore les conséquences extrêmes de la logique ultra-sécuritaire.
Crash !, L'île de béton et I.G.H. forment la bien nommée « Trilogie de béton », une des oeuvres majeures de la littérature du XXe siècle, où se mêlent esthétique automobile, architecture visionnaire, folie sociétale et une forme de pornographie si élaborée qu'elle donne un nouveau sens à ce mot.
« Le roman d'espionnage réinventé.
» The TimesQue faisait Willi Schmidt, entrepreneur de bonne famille, durant la dernière guerre ? Omniprésent à la fin du conflit sur une ligne Zurich-Budapest-Istanbul, il aurait vendu du cuir aux nazis et du renseignement aux Américains. Pour d'autres, cet amateur de jazz se serait servi de son passeport suisse pour négocier des vies. Près de soixante ans après l'annonce de sa mort, deux hommes avec qui il formait à l'époque un trio improbable pensent qu'il est toujours vivant, caché sous une fausse identité dans l'industrie pharmaceutique : Strasse, haut gradé SS proche de Himmler, a survécu par alliances successives aux purges d'après-guerre ; Joe Hoover, employé par la Croix-Rouge, a accompagné Alan Dulles, chef de l'OSS et futur patron de la CIA, dans d'étranges missions. À Francfort, où Strasse et Hoover se retrouvent, un journaliste les entraîne vers un trafic de réfugiés.
Quel rôle joue Willi Schmidt, si c'est bien lui, dans ce « parc humain » ?En éclairant l'histoire nazie d'un jour nouveau, comme un épisode d'un drame toujours actif, Chris Petit (Le Tueur aux Psaumes, Fayard Noir, 2007) revisite, documents à l'appui, nos certitudes historiques.