Récit littéraire et enquête personnelle sur un drame familial inséparable de la plus grande tragédie du XXe siècle : l'extermination des juifs par les nazis. Dans ces pages, l'auteur raconte comment une partie de sa famille a disparu dans l'est de la Pologne au début des années 1940, en laissant quelques lettres, des photos et des souvenirs chez les membres survivants émigrés aux Etats-Unis.
Bombay, années 70. Lin, homme en cavale, évadé d'une prison australienne, atterrit dans les rues de la capitale économique indienne. Il finit par rentrer dans la mafia de Bombay.... De l'incendie du bidonville aux hôtels cinq étoiles, de la guerre des gangs aux films de Bollywood, des gourous spirituels aux guérillas des moudjahiddin, ce roman épique entraîne dans une Inde fascinante.
Dans Les Disparus, Daniel Mendelsohn partait en quête de l'histoire de sa famille ; avec L'Étreinte fugitive, il s'est livré à une quête infiniment plus intime. De l'écriture rhapsodique qui est la sienne, il fait revivre son enfance entre sa mère, «l'institutrice», la toute-belle, et son père, «le mathématicien», celui qui répare, construit et se collette aux choses ; une enfance peuplée d'êtres, frères et soeurs, parents juifs âgés, avec, au centre, son grand-père, ce dandy mystérieux et raconteur d'histoires.
C'est pendant ses années d'étudiant dans l'exotique Sud américain que le jeune homme se découvre une passion jumelée pour les langues anciennes et les beaux garçons. Dès lors, la recherche de la «grammaire de son identité», de ce que veut dire être un homme, suivra des méandres surprenants, bouleversants. Car, lorsqu'une amie lui propose d'incarner une «figure paternelle» auprès de l'enfant qu'elle porte, il accepte et se prend à s'attacher si fort à lui qu'il va, petit à petit, partager sa vie entre Chelsea, le quartier où vivent les «garçons» de New York, et la banlieue où habitent son amie et leur petit garçon. Comme Les Disparus, ce récit réverbère l'écho de textes antiques - ici, des poèmes latins et des tragédies grecques - et renferme un secret de famille lancinant, dont le lecteur n'aura la clé que dans les dernières pages du livre, après avoir, avec Daniel Mendelsohn, rendu visite à des tombes désertées et déchiffré des épitaphes menteuses.
La Corporation, c'est le nom que s'est elle-même donné l'organisation mafieuse la plus prospère des États-Unis au cours de la deuxième moitié du XXe siècle.
S'appuyant sur la communauté cubaine exilée en Floride, profondément humiliée par la déroute de la baie des Cochons, un ancien policier de La Havane, Pedro Miguel Battle, a bâti un empire financier à la vitesse de l'éclair à partir d'une loterie illégale, la bolita, qui lui a vite assuré des revenus colossaux. Bientôt considérée comme plus dangereuse que la Cosa Nostra, cette entité criminelle ultra-violente a étendu son influence le long de la côte Est jusqu'à New York en investissant tous les rayons du crime organisé : trafic de cocaïne, rackets en tous genres, blanchiment de dizaines de millions de dollars à travers d'innombrables sociétés écrans.
Raconter l'ascension vertigineuse de ce parrain cubain, c'est aussi revenir sur l'acharnement d'un flic, David Shanks, qui a consacré sa vie à la lutte contre El Padrino, ses moyens illimités et ses tueurs sans pitié. Il a fallu dix ans d'enquête à T.J. English pour remonter le fil de cette histoire rigoureusement inédite de la mafia cubaine aux États-Unis qui se lit comme une saga d'une des plus grandes familles criminelles américaines des dernières décennies.
S'il est connu pour ses interviews, notamment avec François Truffaut, on sait moins qu'Hitchcock a écrit sur le cinéma tout au long de sa vie.
Cet ouvrage réunit pour la première fois ses réflexions sur sa vie et son travail, à travers une large sélection d'interviews et d'essais devenus introuvables ;
Hitchcock commente avec entrain une carrière, longue de plusieurs décennies, qui a transformé l'histoire du septième art. Profonde, spirituelle et drôle, cette sélection révèle une autre facette de l'un des plus grands réalisateurs de notre temps.
Il y évoque l'importance de la comédie, y explique sa méthode de travail, raconte la vie des stars, les souvenirs de plateau de films mythiques, mais aussi l'histoire du cinéma en général et son rôle dans la société. La curiosité et l'enthousiasme d'Hitchcock sont pour le moins communicatifs. Ces textes ont été rassemblés avec passion et minutie par Sidney Gottlieb, professeur d'anglais à la Sacred Heart University de Fairfield, Connecticut.
Élevé dans une ferme en Afrique du Sud, Gecko a une enfance plutôt heureuse entre Beauty la nounou zouloue et Lucky Strike le cuisinier, une mère infirmière aux idées libérales et un père héroïsé qui chasse le zèbre et le springbok. Puis viennent la confrontation à la réalité de la ségrégation, l'éveil sexuel et l'apprentissage politique tragi-comique au lycée du Cap, alors que pointe un inquiétant nuage à l'horizon : la conscription pour l'armée sud-africaine. Oranges sanguines évoque, dans une prose âpre et sensuelle, le désir et la peur de grandir d'un adolescent blanc en Afrique du Sud dans le monde violent des dernières années de l'apartheid. Dans ce prolongement autofictionnel du très remarqué Karoo Boy, le narrateur cherche à dégager les images fondatrices qui l'ont conduit à aimer plus que tout autre ce pays qu'il fut pourtant condamné à fuir en tant que déserteur.
Au pays arc-en-ciel de Mandela, la violence et le racisme nen ont pas fi ni de distiller leur poison mortel. Professeur au Zimbabwe, Jabulani na dautre choix que de fuir la répression qui sabat sur son pays. Comment imaginer ce qui lattend de lautre côté de la frontière ? Aussitôt kidnappé par des trafiquants, il découvre une réalité à mille lieues du rêve sud-africain. Jeune étudiant au Cap, Jero peine à trouver sa place dans un monde de dealers où la progression des bidonvilles ne cesse de brouiller les cartes. Un monde où tour à tour le courage et lindifférence peuvent sceller le sort dun réfugié, et lamour décider de frapper au moment où lon sy attend le moins.
Troy Blacklaws convoque toute la puissance poétique de son écriture pour croquer deux destins parallèles dans lAfrique du Sud daujourdhui où chacun lutte à sa façon pour survivre, tandis que se côtoient la violence quotidienne et la beauté envoûtante des hommes et des lieux.
« Un pouvoir dévocation pour ainsi dire hypnotique : je suis ébloui. » Deon Meyer
Une jeune Cubaine élevée en Floride par ses grands-parents part à La Havane sur les traces de sa mère disparue. Elle trouve son journal intime et découvre peu à peu une femme engagée dans une passion violente et un combat désespéré : mariée à un professeur lieutenant de Che Guevara, elle eut une liaison secrète avec le leader révolutionnaire.