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CHRISTINE LE BOEUF
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"J'avais douze ans la première fois que j'ai marché sur l'eau" : ou le destin prodigieux d'un enfant pas comme les autres dans une Amérique aux étranges facettes.
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Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque, ils ont fait de l'art et de la création le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups du destin qui vont les frapper et infléchir radicalement le cours de leurs vies...
Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.
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Un trappeur imprudent et orgueilleux affronte seul les immensités neigeuses et le blizzard du Grand Nord. Un face à face tragique avec la nature sauvage, un texte d'une force terrible dans la série des Récits du Klondike.
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L'existence d'une bourgade au nord de l'état de New York a été bouleversée par l'accident d'un bus de ramassage scolaire, dans lequel ont péri de nombreux enfants du lieu.
Les réactions de la petite communauté sont rapportées par les récits de quatre acteurs principaux. Il y a d'abord Dolorès Driscoll, la conductrice du bus scolaire accidenté, femme solide et généreuse, sûre de ses compétences et de sa prudence, choquée par cette catastrophe qui ne pouvait pas lui arriver, à elle. Vient Billy Ansel, le père inconsolable de deux des enfants morts. Ensuite, Mitchell Stephens, un avocat new-yorkais qui se venge des douleurs de la vie en poursuivant avec une hargne passionnée les éventuels responsables de l'accident. Et enfin Nicole Burnell, la plus jolie (et la plus gentille) fille de la bourgade, adolescente promise à tous les succès, qui a perdu l'usage de ses jambes et découvre ses parents grâce à une lucidité chèrement payée.
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Célébration heureuse de la plus civilisée des passions humaines, cette histoire écrite du côté du plaisir et de la gourmandise est un livre savant qui se lit comme un roman d'aventures.
Parti à la recherche des raisons qui ont fait aimer le livre, alberto manguel propose un étonnant récit de voyage à travers le temps et l'espace, dont chaque étape lui est occasion de détours, de visites, de réflexions profondes et d'anecdotes réjouissantes.
Passionnante, jubilatoire, cette histoire de la lecture, traduite en plus de vingt-cinq langues, a reçu en france le prix médicis essai 1998.
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Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire. Parcours d'une femme blessée en forme de "lecture de soi" et d'inattendue épiphanie personnelle, ce roman solaire - féministe au meilleur sens du terme - irradie d'une énergie aussi rebelle que stimulante.
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L'excentrique et funeste partie de poker de Nashe et Pozzi.
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Un homme se réveille, désorienté, dans une chambre inconnue. Sur un bureau sont soigneusement disposés une série de photographies en noir et blanc, deux manuscrits et un stylo. Qui est-il ? Pourquoi se retrouve-t-il assigné à résidence ? Que lui veut cette dénommée Anna qui lui parle d'un traitement en cours, mais aussi d'amour et de promesses ? Et qui sont ces visiteurs qui viennent lui reprocher de les avoir jadis envoyés accomplir de mystérieuses missions dont certains sont revenus détruits ? Revisitant les territoires de l'inquiétante étrangeté où son oeuvre s'enracine, Paul Auster livre ici une étonnante variation sur la relation du romancier à ses personnages qui entre en résonance avec une interrogation profonde sur les responsabilités de l'Amérique contemporaine face à l'Histoire.
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Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain sidney orr est de retour chez lui.
Toujours aussi amoureux de sa femme grace, il reprend lentement goût à la vie. mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne plus jamais retrouver l'inspiration. un matin, alors qu'il fait quelques pas dans son quartier, il découvre une toute nouvelle papeterie, au charme irrésistible. sidney entre, attiré par un étrange carnet bleu. le soir même, presque dans un état second, sidney commence à écrire dans le carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances.
Sans qu'il devine oú elle va le conduire. ni que le réel lui réserve de plus dangereuses surprises. virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise, la nuit de l'oracle précipite le lecteur au coeur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. ou pire encore, son origine.
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Après avoir écrit la biographie d'un acteur du cinéma muet porté disparu depuis des décennies, David Zimmer reçoit un courrier : l'acteur le demande de toute urgence sur son lit de mort, pour lui léguer un étrange héritage.
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L'oreille de Van Gogh ; Rapport d'enquête
Bernadette Murphy
- Actes Sud
- Archives Privees
- 11 Octobre 2017
- 9782330084615
Au cours de la nuit du 23 décembre 1888, à Arles, Vincent Van Gogh se tranche l'oreille. Pendant plus de cent-vingt ans, les raisons de son geste et la nature exacte de l'automutilation diviseront biographes et historiens et nourriront les rumeurs les plus folles. Pour tenter d'éclaircir ce mystère, Bernadette Murphy va, sept ans durant, arpenter les musées, multiplier les interviews et aller voir là où personne n'avait jamais songé à chercher, exhumant des archives inédites. «L'Oreille de Van Gogh» est le récit de ses années de recherches, du sud de la France à la Californie : un livre-enquête passionnant, au suspens digne d'un thriller, et enrichi d'une cinquantaine d'illustrations en quadri et N&B.
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New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice.
Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite.
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Après sa disparition, une artiste plasticienne fait l'objet d'une enquête menée par un professeur d'esthétique auprès de tous ceux qui, de près ou de loin, l'ont côtoyée. Cet envoûtant thriller intellectuel redistribue avec brio les thèmes chers à Siri Hustvedt et constitue une inoubliable plongée dans les arcanes de la création comme de l'âme humaine, explorées ici par une romancière au sommet de son art.
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J'ai expliqué aux auditeurs que je cherchais des histoires.
(...) Ce qui m'intéressait le plus, ai-je précisé, c'étaient des histoires non conformes à ce que nous attendons de l'existence, des anecdotes révélatrices des forces mystérieuses et ignorées qui agissent dans nos vies, dans nos histoires de famille, dans nos esprits et nos corps, dans nos âmes. En d'autres termes, des histoires vraies aux allures de fiction. (...) Au bout de trois ou quatre mois, j'ai senti qu'un livre allait être nécessaire (...).
Je recevais trop d'histoires intéressantes, et il ne m'était possible de présenter à la radio qu'une petite partie de celles qui en auraient valu la peine. (...) J'ai sélectionné les histoires sur la seule base de (...) leur humanité, leur véracité, leur charme. Ainsi leur sort s'est joué, et un hasard aveugle a décidé du résultat. Paul AUSTER (extrait de la préface)
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Contraint à l'immobilité par un accident de voiture, August Brill, critique littéraire à la retraite, trouve refuge contre les inquiétudes des temps présents et le poids des souvenirs qui l'assaillent lors de ses innombrables insomnies en se racontant une nuit l'histoire d'un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie, « ici et maintenant », à une impitoyable guerre civile.
Mais imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, et pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la « catastrophe » d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'invention romanesque.
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Essais, textes critiques, considérations sur l'art poétique et réflexions sur la littérature composent une véritable géographie de l'oeuvre austérienne.
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Deux scénarii autour d'Auggie Wren, le marchand de tabac de Brooklyn, qui furent à l'origine de deux films à succès.
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La femme qui tremble ; une histoire de mes nerfs
Siri Hustvedt
- Actes Sud
- Babel
- 11 Janvier 2013
- 9782330014476
Violemment secouée, à l'occasion d'une évocation en public de son père récemment disparu, par un tremblement irrépressible accompagné d'une expérience de dissociation, Siri Hustvedt décide, pour comprendre enfin la nature d'un phénomène qu'elle rapproche d'autres états-limites qu'elle a également connus, de prendre la mesure la plus exacte possible de la véritable nature des "gouffres" invisibles qui, hantant, fragilisant et formatant nos existences, sont tapis sous la vie ordinaire, afin d'affronter les mystères du moi. De la neurobiologie à la psychiatrie et à la littérature, une approche, aussi ambitieuse que personnelle, de l'histoire des pathologies mentales au fil d'une réflexion rigoureuse et lucide qui, transcendant la cartographie académique de la souffrance et de l'angoisse, aborde sans détour les rapports de la maladie avec le geste créateur.
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À soixante-dix-neuf ans, Anthony Peardew a passé la moitié de sa vie à collecter les objets perdus, dans l'espoir de réparer une promesse brisée. Réalisant que son temps est compté, le vieil homme, autrefois écrivain célébré, décide de léguer sa demeure victorienne et les "trésors" qu'elle recèle à sa fidèle assistante Laura, qu'il pense être la seule à même de restituer les objets à leurs propriétaires. En exprimant ses dernières volontés, il est loin de se douter de leurs répercussions et de l'heureuse suite de rencontres qu'elles vont provoquer...
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De retour à New York après l'enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa soeur, Inga, veuve dévastée et récente d'un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu'une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être.
Conjuguant la mémoire de l'immigration et le thème du secret de famille, pointant les ambiguïtés de la transmission et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l'inconscient d'une Amérique déchirée entre l'apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l'habitent aujourd'hui.
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Lulu on the bridge ; scénaio suivis d'entretiens avec Rebecca Prime
Paul Auster
- Actes Sud
- Babel
- 30 Mai 2006
- 9782742761296
L'étrange histoire d'amour d'un saxophoniste et d'une jeune actrice qui joue Lulu - la femme fatale imaginée par Wedekind -, incarnés au cinéma par Harvey Keitel et Mira Sorvino.
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Qu'elle soit constituée de quelques livres ou de volumes par milliers, qu'elle obéisse à une classifi cation rigoureuse ou aléatoire, que les livres qui la composent soient alignés sur des étagères ou rangés dans des cartons, qu'est-ce qu'une bibliothèque, sinon l'éternelle compagne de tout lecteur - son rêve le plus cher ?
Après Une histoire de la lecture, Alberto Manguel offre un essai au propos formidablement complémentaire, d'où il ressort que construire une bibliothèque, privée ou publique, n'est rien de moins qu'une mise à l'épreuve d'ordre philosophique dont l'avènement annoncé de la bibliothèque électronique ne saurait réduire la portée.
Voyage au coeur de nos livres et histoire de leurs demeures, La Bibliothèque, la nuit nous rappelle à quel point les livres, réinventant sans fi n la «bibliothèque» qui les accueille, sont seuls maîtres de la lumière dans laquelle ils nous apparaissent - ces livres qui en savent décidément sur nous bien davantage que nous sur eux.
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Dans son livre le plus personnel à ce jour, Alberto Manguel raconte comment il a assouvi sa propre curiosité par le commerce incessant qu'il a entretenu sa vie durant avec les livres grâce auxquels ils s'est frayé un chemin dans l'énigme et la complexité du monde. Et réaffirme les vertus du pacte que curiosité et lecture ne cessent de reconduire au bénéfice des plus féconds accomplissements que nous réserve notre imaginaire.
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Des premiers spectacles aux grandes créations, la danseuse, chorégraphe et professeur retrace le parcours d'une vie tout entière dédiée à la danse.
Merveilleux testament que cette autobiographie de Martha Graham, achevée peu de jours avant sa mort, à quatre-vingt-seize ans, le 1er avril 1991. Celle qui révolutionna son art au point que, dans son domaine, on peut la comparer à Picasso, Joyce ou Stravinski, se raconte et retrace le parcours d'une vie tout entière dédiée à la danse. De ses premiers spectacles, avec trois danseurs, jusqu'à ses grandes créations, elle se révèle intensément américaine dans ses obsessions (la frontière vers l'Ouest qui sans cesse recule) et profondément de son temps (les grandes figures mythologiques revisitées par la psychanalyse la hantent).
Elle a - brisant les moules traditionnels - inventé un nouvel usage du corps, fondé sur la respiration, sur la liberté du geste, et sur la conviction que nous avons hérité de notre mémoire "ancestrale" des impulsions de mouvements. A la fois danseuse, chorégraphe et professeur, Martha Graham n'a cessé de se battre pour un art nouveau.
Ses souvenirs sont ceux d'une grande dame de notre siècle, véritable "mémoire de la danse" nourrie de ses rencontres avec les artistes et les célébrités de ce monde, de ses confrontations avec ses élèves - dont Madonna, Woody Allen ou Mikhaïl Baryshnikov ne furent pas les moindres. De chacun d'eux elle parle avec tendresse et pertinence, dressant ainsi d'elle-même, en creux, le portrait d'une femme exigeante et pugnace.