Aux États-Unis et en Chine, la justice est en ébullition. À Pékin, le fils de l'ambassadeur américain est retrouvé assassiné dans les glaces d'un lac. Au large de la Californie, c'est le cadavre du fils d'un dignitaire chinois qui est découvert à bord d'un cargo clandestin. L'affaire est d'une telle importance que David Stark, assistant du procureur général, part à Pékin pour travailler aux côtés de Liu Hulan, inspectrice au ministère de la Sécurité publique, qu'il a aimée douze ans plus tôt.
Leur enquête les mènera sur la piste d'un trafic aussi lucratif que celui de l'héroïne et les entraînera dans les lieux les plus insolites d'un pays plein de mystères et de surprises
"Je ne demandais qu'à lui donner de l'amour, à le satisfaire, à le combler.
Mais il a refusé tout ce que je lui offrais. C'est à ce moment-là que les meurtres ont commencé à Bradfield". Féru de supplices anciens, un homme punit atrocement ceux qui l'ont repoussé. La police, dépassée, fait pour la première fois appel au psychiatre profileur Tony Hill. Mais entrer dans la tête d'un serial killer, c'est aussi affronter ses propres démons. Aidé de l'inspecteur principal Carol Jordan, ils partent sur les traces d'un tueur aussi pervers qu'insaisissable.
Après le succès de Là-bas, J.-K. Huysmans se lance dans un projet romanesque qui en prend le contrepied : " Je vais tenter le divin ", écrit-il en avril 1891 à son ami Arij Prins. Après Satan, Dieu ; après le noir, le blanc ; après l'enfer là-bas, le Ciel là-haut. De ce roman qu'il abandonne finalement au printemps 1893, il nous reste deux manuscrits autographes correspondant à deux états d'un même texte, amorce d'une quête tourmentée dont l'effervescence aboutira à la conversion au catholicisme de Huysmans lors de son séjour à la Trappe de Notre-Dame d'Igny en 1892, et donnera naissance à En route, récit de cette conversion.
Durtal/Huysmans reste au seuil de la foi, ni dehors, ni dedans. Malgré l'altitude de La Salette, " là-haut " n'est qu'une destination espérée, non un point d'arrivée.
« Un homme doit mourir comme il a vécu. Courageusement.
» Ainsi raisonne Pétrone lorsqu'en 66 après J.-C., accusé d'avoir participé à la conjuration de Pison, il choisit de se donner la mort. Avant d'accomplir le geste fatal, le condamné réunit ses proches pour un ultime repas. Au milieu de l'allégresse forcée des convives, Pétrone s'échappe dans ses souvenirs :
Sa passion pour l'énigmatique Melissa, la rencontre avec le jeune et impétueux poète Martial, sa carrière politique... Mais désormais, que reste-t-il de tout cela ?
Jesse Browner imagine la dernière nuit de l'auteur du Satyricon. Porté par une écriture aérienne, ce roman rend hommage à l'ambiguïté du coeur humain, au sentiment insaisissable de la mélancolie qu'un homme, à l'aube de sa mort, sent frémir sous la caresse du soleil et les parfums du vent...
Marten Fane, un ancien des services secrets, est à la tête d'une discrète agence de sécurité et de renseignements privés. Notre homme se fait contacter un jour par Vera List, une célèbre psychothérapeute pour riches de la région de San Francisco.
Cette dernière explique à Fane que deux de ses patientes, Elise et Lore, semblent, sans le savoir, entretenir une relation extraconjugale avec un même homme qui s'amuse à les manipuler en utilisant leurs secrets les plus intimes. Secrets qu'elles n'ont pu que dévoiler dans le cabinet de Vera. La psychanalyste soupçonne cet homme d'avoir accès à ses notes personnelles et de se servir d'éléments révélés pendant les séances pour atteindre psychologiquement ses « proies ».
Fane et son équipe se lancent alors dans l'enquête pour démasquer cet individu. Ils soupçonnent d'abord un simple maitre chanteur voulant abuser des faiblesses des milliardaires délaissées de la région. Mais l'homme paraît bien trop méfiant et surtout beaucoup trop bien organisé. Ses doutes se confirment quand Fane découvre que sa cible est un ancien de la CIA spécialisé dans les interrogatoires dans les sites sensibles tel que Guantanamo. L'affaire prend dès lors une tournure beaucoup plus inquiétante...
L'intrus est un polar insidieux et terriblement accrocheur qui ravira les amateurs de suspense et de rebondissements. Le récit commence comme un pur roman noir des années 1950 avec le cadre majestueux et brumeux de San Francisco en arrière-plan, un parfait roman d'enquête réaliste, avec sa dose d'action, d'humeur et de dialogues à la répartie bien sentie. Mais, progressivement, l'intrigue change de forme à mesure que nous prenons conscience de la réelle personnalité de celui que Fane et son équipe poursuivent. Arrivent alors sur le devant de la scène la CIA, les guerres en Irak et en Afghanistan et la torture psychologique...
Vic Warshawski a quarante ans, une licence de détective privée et des bureaux plutôt miteux au coeur de Chicago.
Un soir, au sous-sol, elle découvre une mère et ses trois enfants qui se sont réfugiés près de la chaudière. N'écoutant que son bon coeur Vic veut les aider. Elle a, parmi ses clientes et amies, quelques " bienfaitrices " qui devraient pouvoir soutenir ces malheureux en perdition. Mais, soudain, les ennuis s'amoncellent. Les propriétaires sont prêts à tout pour la faire partir, la famille disparaît et ses fameuses clientes n'ont guère envie de mettre leur nez dans son histoire.
Pire encore, Vic découvre un cadavre dans son bureau. Derrière toutes ces aventures, se cachent des requins de la finance et du bâtiment et Vic a intérêt à trouver la solution sous peine de finir elle aussi en cadavre. Et cela juste avant de partir en vacances. Un comble.
Honey Creek, à l'extrême nord de l'Illinois, petite bourgade rurale où la vie s'écoule sans histoire...
Sauf pour Lucy. Elle n'a que dix ans, en 1940, quand son père quitte le domicile familial et l'abandonne aux mains d'une mère qui en fait son souffre-douleur, lui rappelant sans cesse sa " différence ". Lucy est en effet une enfant solitaire et incomprise, pour qui la nature est source constante d'émerveillement. Jeune femme, Lucy sera séduite par Ruby, un bon à rien qui finira derrière les barreaux...
Mais, soutenue par sa tante Sid, elle connaîtra une destinée que rien n'aurait laissé présager.
"une oeuvre magnifique dont l'ampleur et le souffle rappellent garcia marquez et isabel allende." the guardian "une réussite exceptionnelle." literary review superbe fresque mêlant orient et occident, récit bouleversant de deux passions amoureuses à cent ans de distance, chronique tumultueuse d'un siècle d'histoire, lady pacha est le grand roman de l'egypte, de son peuple, de ses luttes et de ses espoirs.
Du mariage scellé envers et contre tous de lady anna winterbourne avec charif pacha al-baroudi, aridtocrate luttant pour l'indépendance - au caire, en 1900 - à la folle rencontre - à new york, en 1997 - de leur descendance, isabel parkman, avec le célèbre chef d'orchestre omar al-ghamraoui, c'est grâce à une malle ballotée entre ces deux mondes, gardienne de lettres et de carnets jaunis, que la jeune amal, renouant les fils du temps, ressuscitera le secret immémorial des rives du nil où, hier comme aujourd'hui, "ce qui survit de nous est l'amour".
Née au caire, ayant grandi en egypte et en angleterre, ahdaf soueif s'est imposée comme une grande romancière d'aujourd'hui avec lady pacha, finaliste du booker's prize 1999.
Fuis-moi, je te suis...
À bord du paquebot qui l'emmène en Amérique, Elisabeth Wellington peine à croire en sa vie nouvelle.
Après le décès inattendu de son père, qui la destinait à épouser le duc d'Altberry dans l'espoir d'éponger ses dettes, elle a décidé de quitter l'Angleterre. Libre désormais de tout engagement, elle se rend, pleine de rêves et d'espoirs, dans le Montana, où elle se destine à devenir institutrice.
Pourtant, à la fin du XIXe siècle, c'est une région encore peu peuplée, où les conditions de vie sont rudes. Qu'importe ! Elisabeth est prête à tout.
Il n'y a cependant un obstacle qu'elle n'aurait jamais imaginé. Et celui-ci porte le nom d'un homme :
Garrett Steele. Pourquoi se montre-t-il si froid, si farouche, face à la jeune et audacieuse Elisabeth ?
Elle qui est pourtant l'institutrice de son fils Janie.
On connaît l'adage : « Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis ». Alors quand des sentiments naissent d'un terreau si aride, la passion peut prendre les formes les plus inattendues...
Première édition : l'Archipel, 2000.
En 1968, à Boston, la vie bohème de Jo Becker connaît un tournant brutal lorsqu'on découvre une de ses amies sauvagement assassinée dans la maison qu'elles partageaient avec toute une bande d'étudiants.Trente ans après, Jo semble avoir tout réussi : son métier de vétérinaire qu'elle adore, son mariage et ses trois grandes filles. Mais elle garde une certaine nostalgie de sa jeunesse. Lorsque Eli, l'un de ses anciens colocataires, s'installe à proximité, dans sa petite ville, sa vie bascule à nouveau. Jo renouera-t-elle avec Eli une trouble relation, qui la ramènera à l'époque la plus sombre de son existence, au risque de mettre en péril tout ce qui lui est cher ?Tout en subtilité et en émotion, le roman de Sue Miller, que l'on compare souvent à Joanna Trollope, raconte avec bonheur les secrets de jeunesse, les fidélités de la maturité et les choix indispensables qui jalonnent l'existence de toute femme amoureuse de la vie.Sue Miller est l'auteur d'une oeuvre féconde, dont Une mère sans reproche. Elle vit aujourd'hui à Boston.
Rachel s'était pourtant juré de ne plus s'occuper d'affaires de divorce. Le cas Sally Wade soulève néanmoins son indignation : battue par son mari, la plaignante est couverte de bleus.
Mais Sally n'entend pas se laisser faire. Elle rendra coup coup pour coup, mais au tribunal. Il le paiera, et cher. Très cher, jusqu'à son dernier dollar, qu'elle réclame comme dommages et intérêts.
Hélas, son plan astucieux tourne court dès le lendemain. Son meurtrier ne lui a pas laissé une chance : ligotée et bâillonnée, Sally a été étouffée dans son lit.
Avec des indices qui, d'après Rachel, désignent le mari comme un coupable un peu trop idéal...
Rachel Gold et Benny Goldberg, juristes de choc, dans leur quatrième enquête au coeur de la bonne société de Saint Louis...
"Tu épouseras le nouveau duc de Gorleston".
La sentence est tombée, irrévocable. Mais Oletha ne peut l'accepter. Devenir la femme d'un parfait inconnu ? Jamais ! Argument bien faible face à ceux de son père : cette union serait pour Oletha l'occasion inespérée d'accéder à la noblesse, et le duc est par ailleurs un homme fort charmant. Ce dernier point, Oletha préférerait le vérifier par elle-même ! Un plan, aussi risqué qu'audacieux, naît alors dans son esprit : s'introduire chez le duc sous une fausse identité.
Ainsi, elle pourra l'observer et savoir enfin qui est cet homme qu'on lui destine.
Nous retrouvons Vic, Rita et leur fils, Michael, les personnages principaux de De l'art de conduire sa machine (Phébus, 2005) et Un Long Adieu (Phébus, 2006), dans le dernier volet d'une trilogie intimiste qui a fait de Steven Carroll le peintre des mélancolies raffinées, des vies gâchées et des joies éphémères.
Nous sommes au début des années 70 à Melbourne. Vic a quitté le foyer conjugal pour aller s'établir dans une petite ville côtière, où il vit seul. Rita, son épouse, envisage tant bien que mal sa solitude de femme mûre. Elle tente de se détacher de ses habitudes et de ses rêves. Michael est désormais enseignant et s'aventure sur le chemin sinueux d'un premier amour. Mrs Webster, quant à elle, se confronte au mystère de la mort de son époux, et décide de transformer son ancienne usine en musée.
Le monde change, ses acteurs disparaissent, les amours et les rêves s'effacent. alors que le quartier s'apprête à fêter son centième anniversaire, l'heure est aux souvenirs... Que va révéler la fresque murale commandée pour l'occasion ?
Sarah, qui était ma femme depuis plus de quarante-cinq ans, s'est tiré une balle dans la tête hier après-midi.
C'est du moins ce que pense la police.
Je joue le rôle du veuf éploré avec ardeur. Et crédibilité. Sarah m'a appris à vivre dans l'illusion - donc dans l'imposture. Je sais qu'elle ne s'est pas suicidée. Ma femme était trop sensée, trop ancrée dans la réalité pour se supprimer. Des remords, pour ce qu'elle a fait dans le passé ? Je suis sûr que non. De la culpabilité ? Ce sentiment lui était étranger.
Je l'ai tuée.
Son geste accompli, James Farell, seul dans son château de Cornouailles, se souvient, raconte, tente d'élucider les secrets de sa vie.
Comment, étudiant à Oxford, il était promis à une brillante carrière musicale. Comment un matin, à Hyde Park, il rencontra Ella Harcourt, la cousine germaine de Sarah. Pourquoi, follement épris de Ella, il en vint à épouser Sarah. A remonter ainsi le temps, à réveiller sa jeunesse, à en raviver les passions, saisira-t-il que le vrai crime fut alors d'avoir tué l'amour ?
L'agent du FBI Puller Monk est chargé d'enquêter sur le passé de Brenda Thompson, première femme noire susceptible d'être nommée à la Cour suprême des États-Unis. Des témoins commencent à disparaître, torturés et tués par un homme qui prétend être un agent du FBI...
Gene Riehl nous offre un premier roman au climat digne de la série télévisée 24 heures, qui met au jour la face cachée du célèbre service de renseignements américain.
« Je pivotai en un éclair, le doigt sur la gâchette. C'est alors que j'entendis le cri. »