Une mère laisse seul son petit garçon qui ne sait pas nager dans une piscine remplie d'eau putride. Des années plus tard, devenu adulte, les séquelles sont là, et il n'est pas tout à fait comme les autres. Il a choisi le métier d'éboueur pour qu'on ne le remarque pas. Mais l'homme qui nettoie rôde autour de nous. Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies. En particulier sur celles des femmes seules. Sa vie bascule quand, malgré lui, il porte secours à une adolescente en train de se noyer dans le lac de Côme. Tout le monde cherche à en savoir plus sur ce sauveur qui souhaite rester anonyme.
La chasseuse de mouches, elle, est enquêtrice et tente de sauver les femmes en péril. Et elles sont nombreuses... Surtout quand l'homme qui nettoie rôde autour d'elles.Le romancier explore les failles d'une enfance malmenée. Un étonnant savoir-faire pour noyer le poison dans l'eau bénite. Lionel Germain, Sud-Ouest.Intense et rondement mené. Héloïse, Goy, Télé 7 jours.Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.
Une extraordinaire épopée faite de résilience et de sacrifice, d'innocence et de courage.
1939. Margit et János coulent des jours heureux dans leur paisible ville tchécoslovaque. Mais le jour où les nazis envahissent Prague, tout bascule. Leur enfance prend subitement fin, alors qu'ils n'ont que douze et huit ans.
Les premières parades nazies sont très vite suivies par des rafles. Avant d'être arrêtés, les parents de Margit et János parviennent à les cacher chez leurs voisins. Mais très vite, la générosité de ces derniers se tarit et les enfants doivent fuir.
Alors qu'ils errent dans les forêts et les champs de Bohême, Margit et János rencontrent d'autres enfants qui traversent l'Europe pour rejoindre l'Italie. Là-bas, un groupe de militants les attend pour les recueillir, dans l'espoir de leur rendre leur enfance et de les amener sur la Terre promise. Le charismatique Frantz, du haut de ses quinze ans, mène le voyage qui durera plusieurs années pendant lesquelles ils apprendront à survivre et à se protéger mutuellement, comme une vraie famille.
Un roman puissant sur les blessures du passé et la force du pardon.
Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l'un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d'étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. Et chez Rosa, c'est son père, " Gueule d'ange ", qui fait régner la terreur. Au sortir de l'adolescence, elle rencontre Marco et, avec lui, la promesse d'un nouveau départ. Elle l'épouse et le suit à Rome, où elle donne naissance à Giulia, leur petite fille. Mais, très vite, l'histoire se répète et Rosa comprend que Marco n'est pas celui qu'elle croyait. Quand sa mère tombe malade, la jeune femme n'a d'autre choix que de retourner sur les lieux de son enfance pour replonger dans son passé, affronter sa haine pour son père et, peut-être, emprunter le chemin du pardon.
BIENVENUE DANS UNE FORÊT DE MENSONGES ET D'ILLUSIONS Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l'aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l'ordre : elles remarquent les traces d'une tentative de fuite et les effets personnels d'une mère et de son fils, disparus depuis des mois.
Lorsque l'adolescent réapparaît seul dans la vallée de l'Enfer, il se déclare l'auteur d'un crime effroyable.Et pourtant, l'hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l'aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d'autre, plus sinistre encore, est à l'origine du mal.
Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.
Dans ce thriller psychologique d'une originalité ensorcelante, Donato Carrisi plonge le lecteur dans les abîmes de la conscience humaine.
« Quand on demandait à Gerber en quoi consistait son travail, il employait une expression inventée par celui qui lui avait tout appris, et qui résumait parfaitement le sens de sa mission. Endormeur d'enfants. » Florence, de nos jours. Pietro Gerber est un psychiatre pour enfants, spécialiste de l'hypnose. Il arrive ainsi à extraire la vérité de jeunes patients tourmentés.
Un jour, une consoeur australienne lui demande de poursuivre la thérapie de sa patiente qui vient d'arriver en Italie. Seul hic, c'est une adulte. Elle s'appelle Hanna Hall et elle est persuadée d'avoir tué son frère pendant son enfance.
Intrigué, Gerber accepte. C'est alors qu'une spirale infernale va s'enclencher : chaque séance d'hypnose révèle plus encore le terrible passé d'Hanna, mais aussi qu'elle en sait beaucoup trop sur la vie de Gerber. Et si Hanna Hall était venue le délivrer de ses propres démons ?Donato Carrisi nous embarque dans un tête-à-tête angoissant et surprenant, parfaitement maîtrisé. Marie France.Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.
En pleine nuit d'orage, l'appel au secours d'une famille. Autour de leur maison, un homme à capuche qui rôde. La police qui n'arrive qu'au petit matin. Le spectacle d'un carnage : du sang partout. Mais aucun corps. Ni parents. Ni enfants.
Mila, experte en enlèvements, ne voulait plus jamais enquêter. Mais tout porte à croire que le chuchoteur est de retour. Mila n'a pas le choix : il faut à tout prix l'empêcher de frapper à nouveau.
Une jeune femme est retrouvée dans les bois, nue, une jambe cassée. Elle a réussi à s'échapper après une longue séquestration. Elle se souvient de peu de choses - un homme, un labyrinthe, un bébé... Son identité est cependant retrouvée : il s'agit de Samantha Andretti, dont l'enlèvement avait été surmédiatisé quinze ans auparavant. Sa réapparition fait la une de tous les journaux et met la police dans l'embarras. Le détective privé Bruno Genko décide de reprendre l'enquête qu'il avait démarrée à l'époque. Mais la donne a changé car Genko, atteint d'une maladie grave, sait que ses jours sont comptés et que cette mission sera pour lui la dernière.Le compte à rebours s'enclenche, tandis que plane l'ombre du Chuchoteur...Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.
Rome va plonger dans les ténèbres pendant vingt-quatre heures, toutes les lumières de la ville vont s'éteindre.Dès le crépuscule, un tueur de l'ombre se met à frapper. Aucun habitant n'est à l'abri, même enfermé à double tour. Crime après crime, le mal rejaillit sous sa forme la plus féroce.Marcus, pénitencier qui a le don de déceler les forces maléfiques, échappe de peu à ce bourreau mystérieux. Mais qui a pu lui vouloir une mort si douloureuse ?Épaulé par Sandra, photographe de scènes de crime pour la police, il doit trouver la source du mal avant qu'il ne soit trop tard...L'intrigue sombre se déploie avec un sens du suspense toujours aussi efficace. L'Amour des livres.Traduit de l'italien par Anaïs Bouteille-Bokobza.
Marcus est un pénitencier. Un prêtre capable de déceler le mal enfoui en nous. Mais il ne peut pas toujours lui faire barrage. Sandra est enquêtrice photo pour la police. Elle photographie les scènes de crime. Et ferme parfois les yeux. Face à la psychose qui s'empare de Rome ils vont unir leurs talents pour traquer un monstre. Ses victimes : des couples. Une balle dans la nuque pour lui. Une longue séance de torture pour elle.
Quel et l'être maléfique qui ne tue que des jeunes amoureux ?
1887. La peintre noire américaine Lafanu Brown est prise pour cible lors d'une émeute dans les rues de Rome. Sauvée in extremis par un anarchiste, elle commence à tisser des liens avec ce dernier qui la demande bientôt en mariage. En préambule à sa réponse, Lafanu décide de lui raconter sa vie. Celle d'une jeune fille née aux États-Unis de père Haïtien et de mère indienne. Encore enfant, elle devient la protégée d'une femme fortunée qui entend faire d'elle une icône du mouvement abolitionniste alors que frémissent les tensions qui conduiront à la guerre de Sécession. Mais pour Lafanu, du village dans lequel elle grandit aux rues de Rome en passant par les ports négriers ou les salons de l'aristocratie londonienne, une seule quête importe. Celle que ses pinceaux tentent d'imprimer sur la toile, celle des couleurs qui diront avec justesse son identité et lui permettront de gagner son indépendance.
Dans cette fresque foisonnante, la romancière italo-somalienne Igiaba Scego nous livre le portrait d'une artiste affirmant sa liberté dans la tourmente de l'Histoire. Tissant habilement les liens entre passé et présent, La Ligne de couleur raconte les combats des femmes pour l'indépendance, la création et la liberté.
Dans les Pouilles des années 1940 grandissent deux soeurs aussi dissemblables que l'ombre et la lumière. Aussi délicate, réservée, qu'Angelina est impertinente, ambitieuse, Teresa se rappelle leur enfance au pied des oliviers. Le départ du père à la guerre, les réquisitions du Duce... Mais aussi la misère et la beauté de Caterina, leur mère, qui bientôt s'attire les racontars, la honte - cette malalegna qui sera la malédiction de la famille. Dans une Italie encore féodale, terre de seigneurs, terre à sorcières, les deux soeurs paieront au prix fort, chacune à sa façon, leur quête de liberté...
Dans une petite gare italienne, Michele collectionne les objets trouvés. Depuis trente ans, le jeune gardien n'a jamais quitté ce lieu où, enfant, il a vu sa mère disparaître en emportant comme seul souvenir son journal intime. Un jour, Elena, une jeune femme à la vitalité exubérante, déboule dans sa vie comme un tourbillon et vient briser sa solitude. Mais la peur d'un nouvel abandon paralyse Michele. Jusqu'à ce qu'il découvre, coincé entre deux sièges d'un wagon, le journal intime de son enfance...
Petits miracles au bureau des objets trouvés raconte l'histoire de destins fêlés qui se croisent et reprennent ensemble goût à la vie.
Dans la ville de Bari, au sud de l'Italie, tout le monde connaît Maria sous le nom de « Malacarne » (mauvaise chair), un surnom que lui a donné sa grand-mère en raison de sa peau foncée et de sa nature impulsive qui la distinguent des filles de son âge. En 1984, Maria a neuf ans et grandit dans une famille pauvre, entourée de sa mère douce mais effacée et de son père violent et autoritaire. C'est auprès de son ami Michele, lui aussi en retrait de la vie de son quartier, qu'elle trouve refuge.
Entre vieilles rancunes familiales et déterminisme social, Maria va devoir se battre pour s'affranchir et réaliser ses rêves.
En 1985, dans les montagnes hostiles du Tyrol du Sud, trois randonneurs sont retrouvés dans la forêt de Bletterbach, leurs corps mutilés au-delà de l'imaginable. Personne n'a jamais su ce qu'il s'est passé.
Trente ans plus tard, Jeremiah Salinger, réalisateur américain de documentaires marié à une femme de la région, entend parler de ce drame mystérieux et part à la recherche de la vérité. À Siebenhoch, petite ville des Dolomites où le couple s'est installé, les habitants voient d'un mauvais oeil son enquête. Comme s'ils craignaient qu'elle ne déterre des secrets enfouis depuis des décennies et rouvre des plaies jamais vraiment cicatrisées...
Beaucoup de choses irritent le vice-préfet Rocco Schiavone dans la vie : sa mutation à Aoste un an plus tôt, le ciel gris, la neige qui s'insinue dans ses Clarks, la bêtise de ses agents, la fête d'anniversaire de sa maîtresse, la course cycliste du préfet, sans parler des inspecteurs qui entrent dans son bureau quand il fume son joint matinal... Mais le comble des emmerdes, c'est une affaire de meurtre. Lorsque le corps d'Ester Baudo est retrouvé pendu dans son salon par sa femme de ménage, Rocco comprend vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide mais d'une mise en scène. Et donc qu'il en est quitte pour une sacrée quantité d'ennuis. Or, quand Rocco Schiavone est de mauvaise humeur, ses méthodes deviennent pour le moins expéditives...
Avec son humour noir ravageur, ses dialogues cinglants et une vraie sensibilité en prime, cette nouvelle enquête de Rocco Schiavone est un bonheur pour les amateurs de polar à l'italienne.
Italie, hiver 1974. À bord d'une Mercedes crème, Marlene fuit à travers le Sud-Tyrol. Elle laisse derrière elle son mari, Herr Wegener, et emporte les saphirs qui lui avaient été confiés par la puissante mafia locale.
Alors que, devenu fou, il retourne la région pour la retrouver, Marlene prend un mauvais virage et perd connaissance dans l'accident. Simon Keller, un Bau'r, un homme des montagnes, la recueille et la soigne.
Marlene se remet petit à petit dans un chalet isolé, hors de portée de poursuivants pourtant infatigables, et fait un jour la connaissance de Lissy, le grand amour de Simon Keller.
Entre huis clos des sommets et traque mafieuse en Italie, Au coeur de la folie nous entraîne dans une spirale de frayeur, à la suite de personnages d'une noirceur fascinante.
Morice, 11 ans, vient d'emménager avec sa famille dans le petit village de Dautremere en Corse. Quoique accueillants, les habitants de Dautremere sont étranges. Audrey, la fille du maire avec qui Morice se lie rapidement d'amitié, lui révèle une inquiétante disparition. Petit à petit, les deux enfants remontent le fil d'une histoire passionnante, faite de sous-marins disparus et de trésors de guerre jamais reparus...
À 17 ans, Gioia ne se résout pas à faire comme les autres. Enfermée dans sa bulle, elle écoute en boucle les Pink Floyd, discute avec son amie imaginaire, photographie les gens de dos et collectionne dans un carnet des mots étrangers intraduisibles.
Puis, sans prévenir, sa rencontre avec Lo fait voler en éclats ses convictions. Solitaire comme elle, ce garçon lui inspire des émotions qu'elle n'a jamais ressenties. Mais voilà qu'il disparaît sans laisser de trace. La jeune fille commence à douter : aurait-elle aussi imaginé cette relation incroyable ?
Pour être heureuse de nouveau, Gioia est déterminée à retrouver son amour perdu...
Italie, 2001. À la mort de sa grand-mère, Bartolomeo trouve au fond d'un tiroir une lettre qui pique sa curiosité. Elle indique que son grand-père aurait « disparu, probablement noyé». Des mots qui contredisent l'histoire familiale selon laquelle il serait tombé au combat. Ses recherches le mènent jusqu'à Florence Willis, une vieille dame anglaise qui a connu ses grands-parents.
À travers le récit de ses souvenirs, Bart se retrouve plongé dans les années 1930, au coeur de Little Italy, le fameux quartier italien de Londres, où ses grands-parents avaient immigré.
Dans cet immeuble aux parois fines, les voisins échangent petits potins et gnocchis. Les ingrédients rêvés pour un roman choral qui dresse un joyeux portrait de la dolce vita italienne.
Edna vit seule dans le nord de l'Italie et consacre son temps à son jardin et à son perroquet, Emil. Aux yeux de tous, c'est une dame sans histoire. Pourtant, quand le hasard lui permet de retrouver la trace de son meilleur ami perdu de vue depuis des années, Edna se lance dans un projet complètement fou pour le revoir : un périple à travers les montagnes, direction Ravensburg. Ce sera son grand voyage de «?retour?», celui qu'elle a attendu d'accomplir toute sa vie. Car elle a déjà emprunté cette route une fois, en sens inverse, dans les années 1930. Jacob et elle avaient essayé de s'échapper de la ferme où ils étaient exploités?; seule Edna avait réussi. Ils s'étaient promis de rester toujours ensemble, mais leur plan a échoué. Accompagnée d'Emil, Edna reprend la route. De rencontres-surprises en amitiés nouvelles, malgré les obstacles et les gens trop raisonnables, à eux de prouver qu'il n'est pas de montagne infranchissable pour qui a une promesse d'enfance à tenir.
Toscane, fin des années 1980. Alors que des bouleversements dans le pays contrarient les croyances et les moeurs, Sauro Biagini, éleveur de chevaux, et Filippo Sanfilippi, politicien bon vivant, deviennent amis et décident de faire affaire, liant inexorablement leurs deux familles. Mais cette entente donne naissance à des con its et à des trahisons. Annamaria, la fille de Sauro, âgée de quinze ans, peine à trouver sa place et à s'affirmer, surtout face à la fille de Filippo, si belle et si sûre d'elle. Jusqu'au jour où elle découvre le Jardin des Tarots, un endroit sublime peuplé des sculptures monumentales de Niki de Saint Phalle. C'est au sein de ce lieu magique, au gré de ses déambulations et de ses échanges avec l'artiste - qui vit là -, qu'Annamaria parviendra au fil du temps à trouver un sens à son existence.
Dans cette histoire fascinante, Lorenza Pieri mêle avec brio épopée rurale, saga familiale et roman de formation. Elle dépeint merveilleusement le désenchantement adolescent, à l'instar d'Italo Calvino ou d'Elena Ferrante.
Depuis les tréfonds d'une cellule s'élève une voix. Celle d'un homme placé à l'isolement.
Toro a été emprisonné pour quelques mois après avoir enlevé la fille d'un patron local, surnommée « la Princesse du café ». Le jour où il tue un gardien, il est alors condamné à perpétuité, sans espoir de remise de peine. Toro raconte les relations entre gardiens et détenus, les rivalités et la solidarité entre les détenus euxmêmes, il décrit la nourriture, le sexe, le monde extérieur, l'attachement désespéré aux objets, les jours et les nuits qui se confondent - tous les détails, même les plus infimes, sont rapportés avec une minutie sans pitié.
Au-delà d'un récit fascinant, dépourvu de tout jugement ou complaisance, sur la vie carcérale, Sur l'île, une prison est un roman puissant et hypnotique qui plonge le lecteur dans un univers où l'espace et le temps, le bien et le mal, la lâcheté et le courage tels qu'on les connaît n'ont plus cours.
À l'image d'Un prophète de Jacques Audiard, Maurizio Torchio décrit dans une langue précise, élégante et profondément humaine cette douleur sans cesse renouvelée qui ne trouve un apaisement que dans la répétition, seul moyen de se prouver qu'on est encore un être humain.
Atteinte d'un cancer depuis dix ans, la mère de Mattia sort de l'hôpital pour mourir chez elle, entourée de son mari et de son fils. Démunis et écrasés de douleur, ceux-ci assistent à la disparition programmée d'une femme qu'ils ont aimée et aiment encore.
À vingt-six ans, Mattia, le fils, refuse d'avancer dans la vie - comme s'il pouvait retenir sa mère. Ses rêves de cinéma, ses amours attendront. Avant, pendant et après la mort de sa mère, il tente de figer chaque souvenir et de chasser l'image d'une femme diminuée par la maladie.
Saisissant tantôt avec délicatesse, tantôt avec ironie, chaque détail du quotidien pour mieux mettre la douleur à distance, Marco Peano rend son récit touchant sans jamais tomber dans le pathos - et fait d'une histoire singulière un roman universel.