La gestion de l'emploi et des carrières, la mise en oeuvre d'une politique des rémunérations, l'amélioration des conditions de travail et de sécurité, la formation, l'information, les communications et l'expression des salariés, les relations sociales, la définition et l'évaluation des politiques sociales, l'audit social sont devenus des points-clés de la gestion de l'entreprise.
La fonction personnel recouvre l'ensemble de ces domaines, dans la perspective d'un développement humain et social de l'entreprise. Fonction partagée, elle éclate et se répartit dans l'organisation générale. Tous ceux qui assument des responsabilités dans le management, y participent. Cet ouvrage doit les aider à prendre part à ce développement.
Fruit de relations étroites avec les professionnels et les experts des différentes disciplines, qui composent la fonction personnel, cet ouvrage apporte une vision d'ensemble de la gestion sociale.
Actuel, concret, illustré d'exemples, il répond aux besoins des cadres de la fonction personnel et des responsables opérationnels, des étudiants des grandes écoles et des universités, et des stagiaires de la formation permanente.
Bien - et même trop - souvent, les relations des pays d'Islam avec le monde latin, du Xe siècle au XIIIe siècle, ont été vues à travers le prisme des Croisades. C'est faire peu de cas des modes multiples de relation qu'ont entretenus les deux ensembles, des divers fronts où se sont nouées leurs relations, et des acteurs divers qui en ont été les intermédiaires, souverains et ambassadeurs, prisonniers et marchands, voyageurs et pèlerins, hommes de guerre et traducteurs, lettrés « fabricants d'opinion » et prédicateurs. Ces échanges multiples sont irréductibles à un modèle unique, car les relations : politico-militaires, diplomatiques, idéologiques, commerciales, culturelles... n'ont connu ni les mêmes rythmes, ni les mêmes formes.
C'est toute la richesse des articles présentés ici par Françoise Micheau, professeur à l'université de Paris I Sorbonne, d'en esquisser quelques traits. Appuyés sur un dépouillement minutieux de sources variées, chroniques arabes et latines, actes officiels et notariés des villes marchandes, documents de la Reconquista, ils illustrent les courants les plus récents de la recherche française.
Françoise Micheau a également publié « Les Pays d'Islam VIIe-XVe siècle », avec Alain Ducellier, Hachette « Fondamentaux », 2000 ; en collaboration, « Communautés chrétiennes en pays d'Islam du début du VIIe siècle au milieu du XIe siècle », Sedes, 1997 ; en collaboration avec Danielle Jacquart « La médecine arabe et l'Occident médiéval », Maisonneuve et Larose, 1996.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La littérature fin de siècle n'est pas un mouvement littéraire. Il y a des manifestes décadents, symbolistes, il n'y a pas de manifeste fin de siècle. Cette littérature s'est moins constituée contre l'école naturaliste que contre la philosophie positiviste. Difficile à cerner, infiniment diverse, variant au fil des générations, elle recueille de nombreux héritages et s'ouvre sur la modernité. Fin de siècle et avant siècle à la fois, elle nous apparaît moins aujourd'hui comme une impasse que comme une étape préliminaire à la grande mutation de l'art que nous vivons au XXe siècle. Sans doute faut-il lire dans le pessimisme outrancier qui la caractérise et qui aime s'exprimer sur le mode de la dérision un des signes de notre modernité. On s'efforce dans ce volume de faire ressortir l'aspect novateur d'une littérature qui, malgré ses excès, voit naître des tentatives. nouvelles d'écriture ainsi qu'une exploration neuve de l'imaginaire. Rarement aussi une littérature n'a été à ce point unie aux autres arts - musique, peinture - qui annoncent eux aussi le tournant vers le XXe. Avec ses faiblesses et ses richesses, cette littérature apparaît comme un moment intense de bouillonnement et de recherche. Il était important de montrer l'unité, l'esprit de cette littérature qui déborde les seuls mouvements symboliste et décadent, de respecter son incroyable diversité et de faire sentir que les oeuvres les plus riches de cette période dépassent bien souvent les théories et les clivages entre écoles.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, quelques jeunes écrivains se saisissent d'un néologisme forgé par Guillaume Apollinaire : « surréalisme ». Leur propos est moins de fonder une nouvelle « école » que de s'engager dans une nouvelle aventure. Se refusant au cloisonnement des disciplines (littérature, peinture, cinéma) comme à celui des frontières (par son cosmopolitisme), l'histoire du surréalisme traverse le siècle. Retraçant l'évolution du mouvement de 1917 à 1966, évoquant ses dimensions politiques ou philosophiques, le présent ouvrage se penche essentiellement sur le surréalisme littéraire : celui de A. Breton et L. Aragon, P. Soupault et A. Artaud, R. Desnos et P. Éluard, R. Vitrac et R. Crevel. En ce domaine, le surréalisme se veut révolution ; il se joue de la classique division des genres, impose une vision nouvelle de la poésie, condamne roman et théâtre tout en s'attachant à les réinventer. Une nouvelle façon d'écrire s'invente qui appelle l'invention d'une nouvelle manière de lire.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Au pays des opportunités, l'approche marketing (sélection des marchés) - et notamment publicitaire - est une étape cruciale, que l'investisseur étranger devra aborder scrupuleusement, avant de lancer sa marque. Car, dans ce pays, les erreurs stratégiques, mais aussi tactiques, coûtent très cher, lorsqu'elles ne sont pas fatales. Cet ouvrage se veut un outil de références pratiques sur le monde publicitaire américain. Il est destiné à faciliter le dialogue, sur des problèmes publicitaires entre les professionnels du marketing et leur filiale américaine, ou agence locale. Il s'adresse également à toute personne simplement désireuse d'étendre ses connaissances sur les États-Unis.
« Ce voyage au centre de la publicité américaine est - ce n'est pas le moindre mérite de ce livre - des plus salvateurs pour tous ceux qui veulent relever le défi américain, et qui sont décidés à apporter des réponses efficaces, bien que différentes, aux problèmes de communication des entreprises, partout dans le monde. » (Alain de Pouzilhac, P.-D.G. d'Euro RSCG.)
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La vente abordée à la fois aux plans de la nature des zones de développement à considérer (marché national et marchés internationaux) et des moyens de décision et d'action à posséder. Une synthèse de ce qu'il convient de savoir.
Cet ouvrage collectif vise à faire partager les toutes dernières réflexions sur la recherche en marketing.
Des spécialistes réputés dans leur domaine y font part de leurs intérêts et questionnements de recherche.
Les thèmes abordés traitent autant des concepts classiques du domaine - dont certains sont remis en cause - que des dernières avancées de la recherche, allant du quantitatif au qualitatif. L'analyse du poids des pratiques des entreprises sur la recherche, n'est pas oubliée, pas plus que celle des fondements théoriques du marketing.
À partir de ces contributions originales, et de leurs propositions, des discussions, articles et apports de jeunes chercheurs en marketing, élargissent le cadre de réflexion, en introduisant des préoccupations de recherche complémentaires, et en les resituant par rapport à l'environnement.
Philippe Aurier, Jacques-Marie Aurifeille, Joël Broustail, Alain Bultez, Pierre Desmet, Pierre-Louis Dubois, Alain Jolibert, Gilles Laurent, Michel Maffesoli, Bernard Pras (contributions originales).
Catherine Alux-Desfautaux, Danielle Bouder-Pailler, Oliviane Brodin, Sabine Flambard-Ruaud, Christophe Fournier, Claire Gauzente, Mathilde Gollety, Pierre Gomy, Nathalie Guibert, Jean-Luc Hermann, Sigrid Joseph, Marie-Josèphe Leroux-Sostènes, Sylvie Llosa-Stylios, Marie-Pierre Pinto, Isabelle Royer, Lucie Sirieix, Régine Vanheems, Emmanuelle Vauquois-Mathevet (autres contributions).
Ce manuel, destiné aux étudiants de deuxième cycle en sciences économiques, est le fruit de plusieurs années d'enseignement de la macroéconomie, à la fois à l'École centrale de Paris, et à l'université. Ce double enseignement lui confère des qualités originales : des élèves ingénieurs de l'École centrale, il tient sa rigueur mathématique et sa précision ; des étudiants de l'université, son refus de toute formalisation inutile, et son souci d'apporter une compréhension profonde des mécanismes économiques.
Il expose deux thèmes essentiels dans l'enseignement actuel de la macroéconomie :
- La modélisation dynamique des comportements économiques : les théories explicatives des comportements de consommation et d'épargne des ménages, leur arbitrage entre détention de monnaie et détention d'actifs financiers, et les comportements de production et d'investissement des entreprises.
- La croissance économique à long terme : les théories traditionnelles sont, bien entendu, exposées en détail, mais une très large place est également accordée aux nouvelles approches, englobées sous le vocable de « modèles de croissance endogène », qui constituent un champ de recherche très fécond depuis le milieu des années quatre-vingt, encore trop peu évoqué dans les manuels.
De nombreuses figures sont là, pour illustrer et expliciter les modèles. Un système d'encadrés permet également de donner les précisions mathématiques, les rappels historiques, ou les démonstrations complexes indispensables, pour qui veut approfondir l'étude.
La macroéconomie est l'étude du comportement des unités économiques. Elle étudie les relations qui s'établissent entre les grandes catégories d'unité de toute nature.
Cet ouvrage a pour but de donner des connaissances approfondies de macroéconomie. Il est essentiellement destiné aux étudiants des grandes écoles, des facultés des sciences économiques et des facultés des sciences (maîtrise de mathématiques, option « économie »). C'est dire qu'il s'adresse à des lecteurs, qui n'ont pas nécessairement une formation de base en économie. Il comprend deux parties et une annexe mathématique.
La première partie est essentiellement descriptive. Elle a pour objectif d'initier le lecteur aux concepts fondamentaux de la macroéconomie ; elle présente un panorama complet et concis des fondements de la macroéconomie, certains aspects étant toutefois abordés de façon succincte.
La deuxième partie est axée vers la formalisation. Y sont présentés les principaux modèles, leurs significations et leurs applications. Une grande attention est portée aux modèles dynamiques. Ponctuellement, on ouvre au lecteur des perspectives de recherche.
L'annexe rassemble les outils mathématiques nécessaires à la compréhension des modèles macroéconomiques, qui figurent dans la deuxième partie. On y trouve exposés, en particulier, la théorie des retards, la théorie de la commande optimale et le principe de Pontryagin.
Le lecteur qui désire élargir certaines des connaissances acquises, trouvera - en fin de volume - une bibliographie classée par sujet d'étude, suivie d'un index des auteurs.
« Je souhaite à cet ouvrage, qui nous donne une si complète vue d'ensemble de la macroéconomie, le plein succès qu'il mérite. »
Henri Guitton
De nombreux lycéens et étudiants sont affolés par la quantité de travail qui leur est demandée, et désemparés en l'absence d'indications pratiques.
Cet ouvrage leur propose des méthodes, qui leur permettront - selon leur personnalité - d'organiser au mieux leur travail, afin d'exploiter plus largement leurs nouvelles connaissances.
- les clés de l'équilibre, ou comment organiser son environnement de travail ;
- les secrets de l'efficacité, ou comment stimuler ses qualités intellectuelles ;
- les sentiers de la réussite, ou comment étudier les différentes matières.
Telles sont les trois parties de ces Méthodes.
Des fiches récapitulatives, des tests de personnalité, des indications bibliographiques, des adresses, font de cet ouvrage un outil modulable en fonction des besoins de chaque utilisateur.
Comment décentraliser, efficacement, un pouvoir discrétionnaire ? Comment garantir une déréglementation optimale ? Comment établir une fiscalité juste ? Toutes ces interrogations ne sont que le reflet de quelques problèmes courants, auxquels sont confrontées les autorités de tutelle.
L'économiste public dispose des outils d'analyse suffisants, pour justifier l'utilité d'une décentralisation, l'intérêt d'une réglementation - ou d'une déréglementation - et la raison d'être d'une règle fiscale. Cet ouvrage s'articule autour de ces trois axes majeurs (décentralisation, réglementation, et fiscalité), fondant l'économie des décisions publiques.
Les décisions publiques étudiées, concernent, tout d'abord, les conditions de succès nécessaires à une délégation efficace du pouvoir économique. Ces choix décisionnels sont complétés par l'étude de l'organisation des marchés, réglementés et déréglementés. L'étude des décisions fiscales achève cette analyse du rôle de l'État.
Toutes ces décisions publiques sont étudiées dans une logique microéconomique, confrontant, successivement, les paradigmes de l'efficacité économique, de l'efficacité politique, et de l'équité.
Cet ouvrage de synthèse est destiné, notamment, aux étudiants en économie (deuxième et troisième cycles), et aux spécialistes professionnels de l'économie publique.
Comment dépouiller, exploiter, et analyser un fichier de données statistiques issues d'un sondage ? Telle est la question centrale, à laquelle cet ouvrage apporte une réponse claire et argumentée. Pour cela, est présenté - de façon claire et détaillée - un ensemble de méthodes (procédures de calcul, mode de lecture de tableaux et de graphiques, références aux lois, construction de graphiques adaptés, compréhension des méthodes d'inférence, etc.), qui permettra au lecteur de traiter, de façon efficace, des fichiers de données quantitatives et qualitatives, issus d'échantillons.
Dans une perspective opérationnelle, les auteurs se sont attachés à associer théorie et pratique. De même, les aspects démonstratifs, sans être négligés, sont limités aux éléments essentiels à la compréhension de la théorie, et susceptibles d'être utiles dans la pratique.
Cet ouvrage s'adresse à un large public : étudiants (sciences économiques, administration économique et sociale, sociologie et psychologie, de la première année à la licence ; IUT et BTS dans les domaines similaires ; écoles de commerce ; IUFM, etc.), et stagiaires en formation continue.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le canal de distribution se compose de l'ensemble des institutions, qui assurent la relation entre le producteur et le consommateur. Cet ouvrage est consacré à la description, à l'analyse, et à la gestion de chacun des niveaux du canal et, surtout, des relations entre ces différents niveaux.
La première partie présente une description structurée des institutions composant le canal, et de leur environnement. Une comparaison des canaux de distribution, en France et en Allemagne fédérale, illustre les apports pratiques de cette grille de présentation du canal.
La seconde partie aborde l'analyse du fonctionnement et de l'évolution des canaux. Chacun des modèles analytiques est développé (économique, comportemental, intégrateur), dans une perspective critique qui dégage ses apports et ses limites.
Enfin, la troisième partie expose les méthodes de gestion du canal de distribution utilisables, destinées d'une part au producteur, et d'autre part au distributeur, ainsi que la gestion des problèmes spécifiques de distribution (marchés industriels, services, exportation).
Cet ouvrage est destiné aussi bien aux étudiants en gestion (IUT, écoles de commerce, maîtrise des sciences économiques et de sciences de gestion, IAE, DESS de marketing, DEA de gestion et de marketing), qu'aux praticiens du marketing dans les firmes industrielles et la distribution.