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Éditeurs
Signe
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Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne
Olympe De Gouges
- Espaces & Signes
- 3 Juillet 2020
- 9791094176566
« La femme a le droit de monter sur l'échafaud. Elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ! » Considérée comme la première féministe française, Olympe de Gouges (1748-1793) se trouve tout entière dans cette phrase : directe, déterminée et combattante.
Le 5 septembre 1791, elle propose, sur le modèle de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen proclamée deux ans plus tôt, une Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne. Ce texte, le premier à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, est destiné à être présenté à l'Assemblée législative pour y être adopté. La Convention le refuse.
Auteure de pièces de théâtre et d'articles, pamphlets et textes politiques, Olympe de Gouges se bat sur tous les fronts : elle attire l'attention sur le sort des Noirs réduits en esclavage, se prononce en faveur de la baisse du prix du pain pour les nécessiteux, la création de foyers destinés aux sans-abris, la suppression du mariage religieux, l'instauration du divorce et la reconnaissance des enfants naturels et s'oppose à la peine de mort. Toutes ces revendications, provenant qui plus est d'une femme, provoquent irritations et hostilités. Olympe de Gouges comparaît devant le Tribunal révolutionnaire et est condamnée. Elle a quarante-cinq ans lorsqu'elle monte sur l'échafaud le 3 novembre 1793.
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Le bestiaire ou cortège d'Orphée
Guillaume Apollinaire, Raoul Dufy
- Espaces & Signes
- 19 Avril 2024
- 9791094176955
S'il est un écrivain qui consacra une partie de son oeuvre à chercher comment fusionner les mots et les formes c'est bien Guillaume Apollinaire. Qui ne connaît en effet ses fameux Calligrammes ? Mais sa tentative la plus hardie est aussi la moins connue. Elle date de 1911, alors que la réputation du poète se limitait à un cercle très restreint d'artistes parisiens. Il s'agit de son premier recueil de poèmes publié, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, qui est une véritable aventure artistique, réalisée en osmose avec le peintre Raoul Dufy.
Dans cet ouvrage, les deux artistes communiquent, se répondent, s'interpénètrent, s'inventent les uns les autres, semblent se contredire parfois, pour finalement se recréer jusqu'à ne plus produire qu'une seule et unique oeuvre.
Vingt-cinq animaux sont évoqués dans ce Bestiaire, animaux terrestres, marins ou volants. Du plus petit, la puce, au plus imposant, l'éléphant, ils sont autant de moyens pour Apollinaire d'évoquer des thèmes éternels, comme l'acte créateur, la femme, l'amour, le temps qui passe ou la mort. -
C'est vif ! la première exposition des impressionnistes en 1874
Edouard Dor
- Espaces & Signes
- 1 Mars 2024
- 9791094176818
« C'est vif, c'est preste, c'est léger ! » Jules-Antoine Castagnary est l'un des rares critiques d'art à être sorti enthousiaste de ce que l'Histoire retiendra comme « la première exposition impressionniste » qui, du 15 avril au 15 mai 1874, t un véritable scandale. Une manifestation devenue mythique et qui fut organisée au 35 boulevard des Capucines dans le 9e arrondissement de Paris, à l'initiative d'artistes souhaitant exposer leurs oeuvres en toute liberté et refusant de les soumettre au ltre d'un jury.
L'exposition proposera cent soixante-cinq oeuvres de trente artistes, dont beaucoup de peintres académiques aujourd'hui tombés dans l'oubli.
Ceux d'entre eux que la postérité retiendra (les « Impressionnistes ») y sont minoritaires. Ils ont pour noms Cézanne, Degas, Monet, Morisot, Pissarro, Renoir et Sisley. -
Digne héritière d'Olympe de Gouges, Olympe Audouard (1832-1890), aujourd'hui tombée dans l'oubli, fut pourtant l'une des féministes françaises les plus actives du 19e siècle, Grande voyageuse, conférencière, auteure d'une vingtaine d'ouvrages (du roman à l'essai), directrice de revues, elle défendit courageusement la liberté d'expression (elle fut convoquée près de vingt fois au ministère de l'Intérieur pour ses articles et provoqua un patron de presse en duel !) et lutta sans se lasser contre l'inégalité faite aux femmes. Elle se battit notamment pour que les journalistes femmes puissent écrire des articles politiques dans leurs journaux, ce qui était interdit par la loi à l'époque où seuls les hommes pouvaient aborder ce domaine.
Son pamphlet Guerre aux hommes, qui t scandale lors de sa publication en 1866, mêle ré exion et humour. Il souligne, dans un style vivant et très moderne, l'inégalité existante entre les deux sexes, son injustice, son hypocrisie et sa négation des valeurs humaines, au travers de très nombreuses et très vivantes références historiques, anecdotes et mises en situation. Ce texte se termine par une irrésistible galerie de portraits d'hommes-types (le lâche, le atteur, le salaud, l'égoïste, etc.), brossés d'un trait acerbe en même temps que comique, faisant penser aux dessins de Daumier.
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Peut-on imaginer le visage d'Humphrey Bogart autrement que
noyé dans un nuage de fumée ? Groucho Marx sans son cigare ?
Jacques Tati sans sa pipe ? Audrey Hepburn sans son fumecigarette ? Le Belmondo d'À bout de sou e sans son mégot collé
au coin des lèvres ? Sharon Stone décroisant les jambes dans Basic
Instinct sans lancer, provoquante, la fumée de sa cigarette vers
Michael Douglas ? Ou encore Clint Eastwood sans un cigarillo
serré entre les dents dans les westerns de Sergio Leone ? Quelques
images, entre des dizaines et des dizaines d'autres, qui restent
gravées dans nos mémoires et associées à jamais à tel ou tel lm. -
Jean-Michel Basquiat, né en 1960 à Brooklyn, est mort d'une overdose en 1988 à Manhattan, la ville qu'il vient de conquérir. Il est sans doute le peintre le plus « musical » de l'histoire de l'art.
Difficile en effet de voir l'une de ses oeuvres sans en saisir immédiatement le tempo. Il le puise dans le hip hop - né presqu'en même temps que lui dans les ghettos noirs et caribéens du sud du Bronx - mais aussi dans le jazz, dont son père l'a bercé pendant toute son enfance. Sa peinture de signes, de mots, de formes, de matières et de couleurs, n'est que rythme, bouillant et pressé, spontané et codé, un rythme qui fait vibrer ses oeuvres au point que les voir c'est également - et surtout ? - les « entendre ».
Dans plusieurs de ses tableaux, Basquiat rend hommage à ses « héros » : Miles Davis, Max Roach, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et, surtout, Charlie Parker.
Musicien amateur (guitare et percussions), il crée à dix-sept ans un groupe de noise music, expérimentale et provocatrice, a une liaison passionnée avec Madonna (alors inconnue, mais aussi ambitieuse que lui), avant d'illustrer deux pochettes de disques - de rap et de punk-ska.
L' exposition de la Philarmonie de Paris a été conçue en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal. -
La terre détruite par l'homme
Elisée Reclus
- Espaces & Signes
- Petite Collection
- 19 Mai 2023
- 9791094176719
Le texte que nous publions ici est paru dans la Revue des deux Mondes en décembre 1864. Elisée Reclus y commente notamment l'ouvrage de George Perkins Marsh, pionnier américain de l'écologie, Man and Nature, et présente les idées qu'il développera plus tard dans son ouvrage L'Homme et la Terre en six volumes qui paraîtront entre 1905 et 1908.
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Naples est une « ville-monde » qui exalte les passions et fascine par sa beauté, autant qu'elle inquiète par sa violence. Le bouillonnement de ses ruelles et le faste de ses palais, la fureur du Vésuve et la ferveur de son peuple, la douceur de vivre amalfitaine et les crimes de la camorra ont inspiré nombre de cinéastes.
C'est cette ville entre enfer et paradis qui est revisitée au travers de plus de cent films, ceux des maîtres italiens Roberto Rossellini, Vittorio De Sica ou Francesco Rosi, de leurs héritiers Mario Martone ou Matteo Garrone, comme de cinéastes étrangers, de René Clément à Billy Wilder ou Jean-Luc Godard.
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Le narrateur enquête sur son grand-père, personnage autour duquel semble planer un lourd secret. De fait, atteint semble-t-il de maladie mentale (mais de laquelle, au juste ?), il a été interné à plusieurs reprises, à l'époque de Franco. Les traitements qu'il y a reçus n'ont permis que de l'abrutir. Parallèlement à cette enquête familiale intervient alors un autre niveau de lecture : l'histoire de la psychiatrie espagnole sous Franco. Une autre enquête en somme, passionnante, qui dénonce des abus (l'enfermement des femmes de Républicains, le commerce de leurs bébés volés etc.) et interroge donc profondément le sens et le rôle de l'institution psychiatrique, et par là-même le statut de ce qu'on appelle " folie ".
Un autre personnage se dessine au fur et à mesure des pages: "l'île", où la famille du narrateur, s'est installée dans les années 1960. Et en particulier le quartier West End, quartier de la fête et de la débauche, des jeunes, des riches, des étrangers venus y perdre la tête. Autre histoire de folie?
Diverses strates, divers discours, diverses mémoires de l'histoire du pays, qui confèrent au roman une particulière richesse, accentuée encore par des registres de langues différents pour chaque " lieu " du récit. On est emporté, pris par la découverte de ces années sombres décrites de façon si vivante et émouvantes, sans pathos, mais avec une réelle empathie, par l'auteur. -
Le deuil ; y'a pas de mal à être triste
Michaelene Mundy, Robert W. Alley
- Signe
- Lutin Conseil
- 1 Septembre 2003
- 9782746811416
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Seul dans son atelier d'Antibes, face à la mer, Nicolas de Staël entame, le 14 mars 1955, une toile géante de 3,5 m sur 6 m : Le Concert. On y voit d'un côté, un piano à queue noir et, de l'autre, une contrebasse ocre, séparés par des partitions posées sur des pupitres. Mais ce qui frappe c'est le fond de la composition qui mange tout le tableau : un vermillon écarlate, comme un grand rideau de scène incandescent. Deux jours plus tard, Nicolas brûle quelques papiers, écrit trois lettres, monte sur la terrasse de son atelier et bascule dans le vide. Dans ce gigantesque tableau, dans ces deux instruments de musique - les seuls visibles de cet orchestre -, dans ce rouge de feu se trouve sans doute, enfouie, l'explication de son geste.
Nicolas de Staël a quarante et un an lorsqu'il peint Le Concert. Après dix ans de souffrances et de privations, il connaît enfin, depuis quelques mois, un réel succès.
L'auteur a reconstitué les derniers jours du peintre et analysé comment sont peu à peu montées en lui, jusqu'à l'insupportable, une angoisse de vivre mêlée à une insatisfaction de plus en plus grande devant son travail et à un douloureux déchirement amoureux.
Cet ouvrage propose une nouvelle édition révisée du livre Le Concert paru en 2010 aux éditions Sens&Tonka, aujourd'hui épuisé.
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Courants noirs : Oeuvre poétique complète
Nikos Kavvadias
- Signes Et Balises
- 24 Novembre 2022
- 9782491287078
"Le ciel est noir et pâteux, il pleut des mines,
du plomb, du porridge et des conserves anglaises.
Étrange et délicieux jeu des chairs
tandis que passe un chien de mer."
(Brume)
Le volume contient l'ensemble des poèmes de Nikos Kavvadias: Marabout, Brume, Traverso et ses poèmes épars ou inédits.
Édition bilingue grec-français. -
Ce livret est destiné à... tout le monde et n'importe qui, sans distinction de culte ni de culture, aux habitués de la Bible comme à ceux qui ne l'ont jamais lue ni entendue. Car les gens à qui s'adressait Jésus, c'était justement tout le monde et n'importe qui. Parmi les personnes qui l'écoutaient, on voyait des gens de tous âges et d'origine multiple, de sensibilités politiques ou religieuses très diverses, dont certains étaient même méprisés.
Or ces derniers avaient une place particulière dans son coeur. Les "paroles" qui ont été choisies ici sont tirées tantôt de l'un, tantôt de l'autre évangile. Elles ne font pas partie de celles qui demandent une initiation chrétienne pour être assimilées. Ce sont des paroles de sagesse, à cueillir une à une et à méditer, des paroles qui s'inscrivent dans notre quotidien. -
Cet ouvrage propose une sélection de poèmes de Paul Éluard (1895-1952) consacrés à la peinture ou dédiés à ses très nombreux amis peintres, ceux qui feront de l'art du 20e siècle ce qu'il est devenu : Picasso, Braque, Miró, Dalí, Man Ray, Léger, Klee, Ernst, Chagall, Magritte (27 sont présents dans ce livre).
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Paroles des évangiles.
Qu'appelle-t-on « évangiles » ? Voilà une question à laquelle on répond un peu facilement : « Des récits qui racontent la vie de Jésus ». Et pourtant, c'est inexact, car l'objectif des évangélistes ne consistait pas à élaborer une simple biographie du Christ. Ni Marc, le plus ancien, ni Jean, le plus récent, n'ont accordé une ligne à ce qui précède le début de la prédication de Jésus. Matthieu ne fait exception que pour la visite des mages et la Fuite en Égypte. Luc commence avant la naissance, mais reste muet sur ce qui suit la douzième année. Alors ?
Les évangélistes ont voulu essentiellement transmettre le message de Jésus, tel qu'il apparait aussi bien dans ses actes que dans ses paroles. C'est cela, la « Bonne Nouvelle » (traduction littérale du grec « euangelion »).
On dira qu'une nouvelle vieille de deux millénaires n'est plus si « nouvelle » que cela. Assurément, l'expression française est équivoque. On devrait dire « bon message », « bonne annonce ». En langage très contemporain : on se trouve là devant une info qui ne peut pas devenir ringarde.
Des paroles pour tout le monde Du reste, Jésus parlait simple, cela se sent surtout dans les trois premiers évangiles. Parce qu'il s'adressait essentiellement à des gens simples, simples de culture ou simples de coeur. Il prenait en compte les situations et les choses de la vie quotidienne, que nous rencontrons encore dans notre existence à nous au bout de deux millénaires. Cela n'empêchait pas qu'il réponde avec science et autorité aux théologiens de son temps, soit quand ils venaient lui poser des questions souvent piégées, soit quand ils venaient, comme Nicodème, recueillir son enseignement.
Bien sûr, les évangélistes qui nous rapportent les propos de Jésus étaient tous chrétiens, professant la foi dans la résurrection du Christ. Mais les gens à qui parlait Jésus ne l'étaient pas, eux. Forcément : on ne peut pas adhérer à l'annonce de la résurrection d'un personnage qui n'est pas encore mort. Comme lui-même, comme les apôtres, comme les disciples, la plupart des auditeurs de Jésus étaient juifs. Mais la population de ce qu'on appelait alors la Palestine comportait aussi de très nombreux païens : Romains des troupes d'occupation et de l'administration impériale, marchands grecs ou levantins, cananéens des pays voisins. Sans compter les Samaritains, monothéistes et reconnaissant la Torah comme les juifs, mais considérés par ceux-ci comme schismatiques.
Les paroles de Jésus, qui que nous soyons, nous sont encore destinées.
L'accueil des rejetés.
Il est clair que Jésus ne méprisait pas dans leur ensemble les élites sociales, morales et religieuses de son temps. Mais il épinglait volontiers l'autosatisfaction, voire l'hypocrisie d'individus « comme il faut » qui en faisaient partie.
En retour, ces derniers n'aimaient guère son attitude accueillante à l'égard de gens considérés comme non fréquentables. Parmi ces derniers, les publicains, c'est-à-dire des juifs qui percevaient sur leurs compatriotes les impôts réclamés par l'occupant romain (païen !), se montrant ainsi traîtres à leur Dieu comme à leurs concitoyens, car ils exigeaient plus qu'ils ne devaient et empochaient la différence. Jésus faisait scandale en allant jusqu'à manger chez eux. Il ne jetait pas l'anathème sur les prostituées, ce qui ne revient pas à dire qu'il encourageait la prostitution. Il ne fuyait pas les lépreux, dont on considérait que leur maladie était une punition du Ciel pour leurs péchés.
« Je ne suis pas venu juger le monde. », dit-il.
Pourquoi ce livret ?
Les citations qu'il contient sont toutes des passages où les propos de Jésus sont rapportés au style direct. Aussi courts que possible, pour qu'une longue lecture n'en dilue pas la saveur et pour qu'il soit facile de les méditer. Ils n'ont pas été choisis parmi ceux qui fondent les dogmes du christianisme et qui pourraient poser des difficultés à des personnes dont c'est le premier contact.
Ces paroles sont faites pour être livrées à toutes les personnes qui, d'une manière ou d'une autre, peuvent y puiser un enrichissement personnel et à qui il ne viendrait pas forcément à l'idée de se mettre à leur recherche dans un gros livre. -
« Rothko a créé la couleur, indéfinissable car chargée d'indéfini, qui nous fascine et nous envoûte au point de nous faire perdre nos repères, de nous entraîner vers un ailleurs - comme si, soudain libérée de tout support physique, cette couleur devenait un absolu, comme si la lumière qu'elle diffuse en était réduite à ses ombres. Notre regard va d'un côté et de l'autre de la toile, y cherche un repère, et bientôt s'égare... » Mark Rothko (1903-1970) est né à Dvinsk (actuelle Lettonie) dans une famille juive qui a fui la Russie tsariste pour s'installer aux États-Unis en 1910. Naturalisé américain en 1938, imprégné de plusieurs cultures, il est devenu l'un des artistes abstraits les plus connus et respectés du xxe siècle. Sa peinture lumineuse aux formes flottantes porte en elle une austérité et une spiritualité qui appellent le silence et suscitent le recueillement.
Cet essai concis, dense et poétique, qui aide à pénétrer l'univers de Rothko, est accompagné d'une biographie dont la double lecture met en parallèle la vie du peintre et l'évolution de son oeuvre. -
100 photos couleur et noir et blanc de F. Zvardon sur La Vendée (sites historiques ; paysages ; économie) accompagnées de dix pages de texte de Yves Viollier.
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Ce livret est destiné à...tout le monde et n'importe qui, sans distinction de culte ni de culture, aux habitués de la Bible comme à ceux qui ne l'ont jamais lue ni entendue. Car les gens à qui s'adressait Jésus, c'était justement tout le monde et n'importe qui. Parmi les personnes qui l'écoutaient, on voyait des gens de tous âges et d'origine multiple, de sensibilités politiques ou religieuses très diverses, dont certains étaient même méprisés. Or ces derniers avaient une place particulière dans son coeur.
Les « paroles » qui ont été choisies ici sont tirées tantôt de l'un, tantôt de l'autre évangile. Elles ne font pas partie de celles qui demandent une initiation chrétienne pour être assimilées. Ce sont des paroles de sagesse, à cueillir une à une et à méditer, des paroles qui s'inscrivent dans notre quotidien. -
Bla Bla Carlo Acutis : Road-Trip avec un Saint
Jean-Jacques Riou
- Signe
- 17 Novembre 2023
- 9782746845213
Carlo ACUTIS qui communiait tous les jours est devenu de plus en plus semblable à Jésus. Il pressentait qu'il ne vivrait pas vieux, alors pour gagner du temps, il a emprunté l'autoroute.
Aujourd'hui en 2023, pour le besoin de ce livre, c'est à nouveau une autoroute qu'emprunte Carlo ACUTIS. Cette fois-ci c'est l'autoroute A1, elle ne le mène pas au Ciel, puisqu'il y est déjà, mais à Naples !
Et il ne s'y rend pas seul, mais avec Enzo, étudiant en archéologie, c'est-à-dire toi et moi.
Car cela ne sert à rien de faire de beaux discours sur le Salut des âmes, il faut parcourir le chemin, côte à côte, comme Jésus l'a fait avec les deux compagnons d'Emmaüs.
Il faut savoir regarder l'autre, là où il se trouve, marcher à son rythme, sans être trop pressé .... L'important étant d'arriver à destination, même à minuit, avec plusieurs heures de retard, comme cela va être le cas dans ce livre. -
La messe du dimanche expliquée : Ordinaire de la messe
Louis-Emmanuel Meyer, Séraphin de Fombelle
- Signe
- 1 Mars 2024
- 9782746845657
Gestes, paroles, attitudes émaillent la célébration de la messe. Ce livret permet de les suivre, d'en comprendre le sens. Adapté aux catéchumènes comme aux pratiquants habitués les explications et le texte liturgique aideront aussi collégiens et lycéens à mieux participer.
Le texte mis en valeur par des couleurs et des pictogrammes permettent au lecteur d'identifier chaque moment. -
L'homme grand perturbateur de la nature
George Perkins Marsh
- Espaces & Signes
- Petite Collection
- 19 Mai 2023
- 9791094176900
Nous avons traduit pour présente édition un chapitre essentiel de Man and Nature, dans lequel il aborde des thèmes toujours d'une brûlante actualité. Le titre que nous avons choisi pour cet ouvrage L'homme grand perturbateur de la nature est extraite de son texte.
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La pharmacopée naturelle d'Hildegarde de Bingen
Wighard Strehlow
- Signe
- Sante & Bien-etre
- 6 Janvier 2023
- 9782746839854
La Pharmacie naturelle Hildegarde est une version élargie et plus détaillée pour tous ceux qui souhaitent approfondir le sujet. Les recettes originales transmises de génération en génération contiennent notamment les quantités exactes des différents ingrédients qui sont à utiliser ainsi que les instructions précises pour que chacun puisse préparer ces remèdes à la maison. Toutes les recettes contenues ont fait leurs preuves des milliers de fois au cours des 30 années de pratique de Wighard Strehlow. Elles sont complétées par de nombreux détails phytosanitaires et scientifiques concernant leur composition et leurs effets.
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Cet ouvrage rassemble des notes prises par Gaudí tout au long de sa vie (1852-1926). On y retrouve les principes essentiels qui ont nourri son oeuvre et sa pensée. Ces notes, brèves, claires et incisives, permettent de mieux comprendre les motivations profondes qui ont guidé l'architecte catalan dans son travail et quels en étaient les buts exacts. Elles soulignent sa parfaite connaissance et sa totale maîtrise des techniques dans tous les domaines (architecture, sculpture, céramique, verrerie, ferronnerie, etc.) et son apport essentiel à l'art moderne. On y découvre aussi la philosophie de cet homme ascétique et religieux, hanté par la mort et perpétuel lutteur, pour qui l'art devait intégrer la nature et pour qui la beauté devait habiter, comme une transcendance, les moindres aspects de notre quotidien.
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Robert Schuman : missionnaire et visionnaire pour l'Europe
Charly Damm, François Abel
- Signe
- 18 Mai 2023
- 9782746843585
« On ne peut comprendre mes engagements politiques et mon désir d'Europe si on ne connait pas mes origines. Je suis né dans un pays de frontières. Elles ont toujours été des barrières entre les hommes » a écrit Robert Schuman à l'automne de sa vie.
- Né le 29 juin 1886 au Luxembourg, d'un père mosellan, d'une mère luxembourgeoise d'origine alsacienne, des oncles et tantes installés en Belgique, Robert Schuman était destiné à devenir un Européen, voire même un des pères de l'Europe. Mais que le chemin fut long et tortueux...
- Après de brillantes études de droit à Bonn, Munich, Berlin et Strasbourg où il se fera des amis pour la vie qui le dissuadent de rentrer dans les ordres après la mort tragique de sa mère dont la disparition restera une blessure ouverte durant toute sa vie, Robert Schuman, jeune avocat, s'installe en juin 1912 à Metz. (L'Alsace et la Moselle sont alors annexées à l'Allemagne depuis 1871).
- Profondément chrétien, Schuman s'engage aussitôt dans le militantisme social de l'Eglise qui lui servira de tremplin pour entrer en politique en 1919 et qu'il ne quittera qu'en 1962...
- Sous-secrétaire d'Etat aux réfugiés de mars à juillet 1940, il revient à Metz où il est arrêté par les Allemands, emprisonné, puis assigné à résidence dans le Palatinat d'où il s'échappe avant de rentrer dans la clandestinité jusqu'à la fin de la guerre.
- Tour à tour ministre des Finances en 1946, Président du Conseil (Premier ministre) en 1947, Ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1952 et encore ministre de la Justice en 1955, Robert Schuman entre dans l'histoire en créant avec Jean Monnet, la Communauté Européenne du charbon et de l'acier (CECA) en 1951 qui est à l'origine de l'actuelle Union Européenne.
- C'est le parcours de cet homme droit et méconnu que nous vous invitons à découvrir à travers les quelques de cet ouvrage.