Dans ce 11e numéro de Philitt (désormais éditée par les éditions R&N), articles, essais et entretiens permettent de s'interroger sur l'état de la littérature contemporaine, en mêlant critiques et apologies. Si certaines pratiques du milieu de l'édition favorisent le développement d'une littérature commerciale et obligent à redéfinir le statut d'écrivain, des entreprises authentiquement littéraires perdurent et méritent d'être valorisées. Contre la tentation d'une déploration univoque de la perte de la littérature, la revue tient à rappeler que la littérature vit toujours à travers certaines grandes figures contemporaines. Un numéro rafraîchissant, ample, à la pointe d'aujourd'hui, avec deux entretiens inédits de deux des plus grands écrivains contemporains (Krasznahorkai et Cartarescu...), à ne louper sous aucun prétexte !
Le 30 octobre 2021, nous célébrerons les 200 ans de la naissance de Dostoïevski, une des figures tutélaires, avec Charles Péguy, de l'aventure PHILITT. Ce nouveau numéro s'appliquera à montrer en quoi le grand écrivain russe est encore notre contemporain. S'il a le premier anticipé les crises spirituelles de son temps (montée du nihilisme, disparition de la foi) et les totalitarismes qui en découleront, il parle encore au lecteur du XXIe siècle qui est, lui aussi, confronté au doute existentiel. Analyses des grands textes de Dostoïevski et entretiens avec des spécialistes reconnus permettront de souligner le caractère actuel de sa pensée.
PHILITT propose une réflexion sur les modes de vie contemporains. Quelles sont les nouvelles aliénations ? Que peut bien signifier renouer avec une supposée authenticité ? Comment comprendre cette volonté nouvelle de ralentir ? Allons-nous vers un retour à l'essentiel ou vers une société désincarnée où le relationnel est détruit ? Faut-il formuler une nouvelle définition de l'homme et de la culture ?