Parmi les écrivains de nos jours qui jouent un rôle important dans le renouveau des formes littéraires, Yasmina Reza est certainement la plus atypique. Actrice, auteur de théâtre, romancière et scénariste, jouée et traduite dans le monde entier, avec une vingtaine de livres à son actif, Yasmina Reza représente une énigme artistique qui ne pouvait pas laisser indifférent L'Atelier du roman. Quel est le fil conducteur de cette création multiforme, quel est le noyau esthétique de cette oeuvre qui se déploie dans le temps en alternant différents registres artistiques ? Ce n'est pas parce que nous connaissons la réponse que nous posons la question. Les questions de cet ordre servent à familiariser le lecteur avec les oeuvres surprenantes et novatrices faites pour durer comme celle de Reza. Articles, entre autres, de Pascale Roze, Florent Georgesco, Philippe Djian, Agathe Novak-Lechevalier, Alice Bouchetard et Lakis Proguidis.
Dans ce même numéro, à part les nouvelles romanesques du monde entier dont se chargent nos chroniqueurs, figureront des critiques sur Joseph Conrad, Stefan Zeromski, Jean Dutourd et Akira Mizubayashi, le tout parsemé des dessins humoristiques de Sempé, dont le rire n'est pas étranger au rire cruel et amical de Yasmina Reza.
Revue trimestrielle fondée en 1993 et dirigée par Lakis Proguidis, L'Atelier du roman se consacre à la critique et à la réflexion sur le roman et sur son rapport au monde.
On y trouve : des critiques, des entretiens, des nouvelles, des débats...
L'Atelier n'est pas une revue universitaire juxtaposant des textes de spécialistes mais, comme son nom l'indique, un lieu où se rencontrent les romanciers et où ils discutent librement de leur art.
Jusqu'à aujourd'hui, plus de 500 écrivains du monde entier ont contribué à la revue. Entre autres, Milan Kundera, Günter Grass, José Saramago, Ernesto Sabato, Fernando Arrabal, Philippe Muray, Michel Déon, Kenzaburô Ôé, Benoît Duteurtre, Jean-Philippe Domecq, Michel Houellebecq, Philip Roth, Carlos Fuentes, François Taillandier, Olivier Maulin, Bernard Quiriny, Juan Goytisolo, Morgan Sportès, Richard Millet, Dominique Noguez, Vincent Delecroix, Pierre Lepape et Yasmina Reza.
La revue est illustrée par Sempé.
Le dernier numéro de l'année sera entièrement consacré au roman mexicain contemporain.
L'Atelier du roman, fidèle à son but principal de promouvoir le dialogue esthétique autour de l'art du roman, se penche sur les romanciers mexicains parce que leurs oeuvres ne peuvent que stimuler et enrichir ce dialogue. Nous fondons ce jugement sur quatre raisons principales : a) Au Mexique les écrivains entretiennent un rapport vivifiant avec leur propre tradition, à savoir les grandes conquêtes romanesques des années '50 et '60. b) Au Mexique l'écrivain a su sauvegarder son autorité, autrement dit qu'il est toujours écouté par les lecteurs, les critiques et les journalistes. c) Au Mexique ont séjourné et ont écrit plusieurs grands romanciers de l'Amérique latine (Monterroso, Márquez, Mutis, Onetti, Bolaño, etc.), de sorte que dans ce pays la diversité artistique et culturelle est une réalité de tous les jours et pas lettre morte. d) Au Mexique l'écrivain n'est pas à l'abri des enjeux et des calamités auxquels fait face son pays.
Revue trimestrielle fondée en 1993 et dirigée par Lakis Proguidis, L'Atelier du roman se consacre à la critique et à la réflexion sur le roman et sur son rapport au monde.
On y trouve : des critiques, des entretiens, des nouvelles, des débats...